Les
saints du 6 octobre
SAINT APOLLINAIRE
DE VALENCE (6ème s.)
Elève de saint Mamert, il deviendra évêque de Valence
sur le Rhône, dont il est le patron de la ville.
SAINT BRUNO (+ 1101)
Il avait tout pour faire une belle carrière d’universitaire ecclésiastique,
ce fils d’un riche marchand des bords du Rhin. Originaire de Cologne,
il avait étudié dans sa ville natale et puis l’avait quittée, âgé d’une
quinzaine d’année pour aller se perfectionner à Reims. A 24 ans, le
voilà devenu écolâtre, chargé d’étudiants. Sa réputation est si flatteuse
qu’il devient chancelier de l’archevêque de Reims, Manassès de Gournay.
Mais l’archevêque est indigne. Il a payé ses électeurs et Bruno le dénonce.
On lui offre de lui succéder, Brunon refuse. Et c’est alors la rupture.
Cette brillante carrière ne le comble pas, il ressent un vide dans son
coeur, une soif le consume. Il n’est pas fait pour les "combines", il
veut être à Dieu seul. A 52 ans, en 1084, il vend tout ce qu’il possède
et, avec quelques amis qui partagent ses aspirations, il tente un premier
essai de vie érémitique au prieuré de Sèchefontaine près de Reims. La
forme de vie dont il rêve ne s’y trouve pas. Il lui faut la créer. Saint
Hugues, évêque de Grenoble, met à la disposition de Bruno et de ses
compagnons une "solitude" dans le massif alpin de la Grande Chartreuse.
Bruno y élabore ce qui deviendra la Règle des Chartreux, faite de solitude
en cellule, de liturgies communes et de travail manuel. Le pape Urbain
II l’ayant appelé comme conseiller, il quitte à regret la Chartreuse
pour Rome. Ne pouvant s’habituer à la vie "du siècle", il obtient de
se retirer en Calabre où il fonde une nouvelle communauté cartusienne
à La Torre. C’est là qu’il mourra dans une solitude bienheureuse : "
L’air y est doux, les prés verdoyants, nous avons des fleurs et des
fruits, nous sommes loin des hommes, écrivait-il à un vieil ami de Reims.
Comment dépeindre cette fête perpétuelle où déjà l’on savoure les fruits
du ciel ?".
SAINTE ENIMIE (7ème s.)
Fille de Clotaire II, elle renonça à la vie facile qui était la sienne
à la cour pour vivre dans le monastère que son frère, le roi Dagobert,
fit construire, à sa demande et pour elle, dans le Gévaudan, au diocèse
de Mende.
SAINTE FOY (3ème s.)
C’est vraie martyre qui défendit sa foi en Jésus-Christ, jusqu’à la
mort, à Agen. Mais on ne parlait guère d’elle en dehors de la région.
Jusqu’au jour où un moine de Conques, dans le Rouergue, vint voler ses
reliques dans l’église de Sainte Foy d’Agen pour les porter dans son
abbaye qui en manquait pour attirer les pèlerins. Cela se faisait au
Moyen Age, par enthousiasme pour la sainteté. Dès lors l’abbaye connut
une grande prospérité et comme elle se trouvait sur la route des pèlerins
de Saint Jacques de Compostelle, les "Jacquiers" s’arrêtaient pour prier
devant la belle statue d’or qui contenait le crâne de la martyre. Elle
fut célèbre en France puis en Espagne et au Portugal. Delà les conquistadores
la firent connaître dans les Amériques. Il y a de nombreuses villes
à son nom : Santa Fe aux USA, Santa Fe de la Vera Cruz en Argentine,
Santa Fe de Bogota en Colombie, et bien d’autres au Mexique, au Chili
et au Brésil.
SAINT MACAIRE DE KIOS (+ 1590)
Il vécut à Brousse en Bithynie (Asie Mineure) ce que connurent bien
des jeunes chrétiens de son temps dans ce pays. Apprenti chez
un tailleur musulman, il vit son père renier la foi chrétienne. Il fit
de même, forcé par cet exemple. Il avait dix-huit ans. Peu après, il
fut pris de remords et, comme beaucoup d’autres, il alla se repentir
au Mont-Athos. Après douze ans de vie monastique, il revint dans sa
ville confesser publiquement sa foi, invitant ses auditeurs à abandonner,
eux aussi, leur erreur. Il fut arrêté, soumis à la torture, lapidé en
enfin décapité.
SAINTE MARIE FRANCOISE GALLO (+ 1791)
Napolitaine et tertiaire franciscaine. Marquée par l'épreuve
et la maladie, dès son enfance, elle se donna pleinement à la
charité fraternelle, à la pénitence et à la vie mystique. Elle obéissait
à son père spirituel quoi qu’il lui en coûte et même si elle pensait
qu’il avait tort.
SAINT PARDOUX (+ 737)
Il était paysan et fils de laboureur dans la région de
Guéret, et fonda dans sa région natale une abbaye qui
fut détruite au siècle suivant par les Normands. Mais les habitants
s’en souvinrent qui donnèrent son nom à 18 localités de la province.
SAINT THOMAS (1er s.)
Apôtre, que l’Eglise en Occident célèbre et fête le 3 juillet. Les Eglises
d’Orient rappellent ainsi qu’il évangélisa l’Orient chrétien, l’Irak,
l’Iran et l’Inde.
SAINT YVI (8ème s.)
à ne pas confondre avec saint Yves. Saint Yvi était un diacre originaire
d’Ecosse qu’il quitta pour se rendre sur la côte du Pays de Léon, au
diocèse de Quimper. Il y passa le reste de ses jours dans la pratiques
de toutes les vertus, tant et si bien que son ermitage est devenu le
bourg de 29140 Saint-Yvi.
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