Infocatho - 20.000 saints et bienheureux




Les saints du 11 octobre



SAINT AGILBERT (+ 680)
Evêque de Paris. Originaire sans doute de la région de Meaux en France, nous le trouvons quelque temps plus tard en Irlande. Il gouverna son diocèse avec vigilance. Il aida sa soeur sainte Thelchide à fonder l’abbaye de Jouarre, où il mourut d’ailleurs.

SAINT ALEXANDRE SAULI (+ 1592)

Issu d’une noble famille gênoise fixée à Milan, il reçut une excellente éducation humaniste. A 17 ans, il entre chez les Barnabites que venaient de fonder Antoine Marie Zaccaria. Prêtre à 22 ans, il est professeur puis doyen de la faculté de théologie de Milan et supérieur de sa congrégation. Conseiller et père spirituel de saint Charles Borromée, il est nommé par saint Pie V, évêque d’Aleria en Corse. La Corse est en proie à des guerres qui opposent les Gênois colonisateurs et les Corses qui veulent l’indépendance. Il consacre à ce pauvre diocèse vingt et un ans d’une intense activité pastorale. Ce fin lettré sait admirablement parler aux paysans. A Bastia, il ouvre un séminaire, secourt les pauvres, écrit un "catéchisme modèle". Un an avant sa mort, il est littéralement arraché à cette Corse qu’il aime pour rejoindre l’évêché de Pavie. Il meurt en léguant une grande part de sa fortune à la cathédrale de son ancien diocèse, au séminaire et aux pauvres de l’île.

SAINT ANDRONIC (+ 304)

et les saints Taracus et Probus, martyrs célèbres en Orient. De Cilicie à Tarse puis à Mopsuete, ils furent conduits prisonniers. Sans égard pour son grand âge, on brisa la mâchoire de Tarachus à coups de pierres. Probus ne connut aucun interrogatoire, il fut immédiatement frappé à coups de nerfs de boeuf. Andronic le plus jeune, fut suspendu à une potence et on lui incisa les jambes avec des lames effilées. Quelques jours plus tard, devant leur persévérance à confesser Jésus-Christ, Tarachus fut suspendu la tête en bas au-dessus d’une épaisse fumée, Probus fut soumis aux fers rouges et l’on força Andronic à manger des viandes offertes aux idoles. Enfin, ils furent jetés en pâture dans l’arène. Les gladiateurs les achevèrent.

SAINT BRUNO LE GRAND (+ 965)

Evêque de Cologne. Un véritable "Bottin" mondain : fils de l’empereur Henri Ier, frère de l’empereur Otton le Grand, il joue un rôle prépondérant dans l’empire franc tant sur le plan religieux que sur le plan politique. Il meurt à Reims au retour d’une mission auprès d’Hugues Capet.

SAINTE EUSEBIE (7ème s.)
A l’âge de quatorze ans, elle renonça au monde pour entrer chez les religieuses qui suivaient la Règle de saint Cassien à Marseille. Elle connut l’époque où les Sarrasins vinrent ravager le sud de la France, le Languedoc, le Roussillon et la Provence. Les monastères étaient rasés et les églises pillées. Lérins avait été la proie des Sarrasins et les moines massacrés. Marseille aurait pu se défendre, mais le gouverneur de la Provence, Mauron, appelle lui-même les Sarrasins. Ce fut un carnage horrible, un incendie détruit une grande partie de la ville. Les quarante moniales découvrent qu’une horde se porte sur leur monastère. Elles se réunissent à la chapelle et se mutilent le visage pour échapper au déshonneur d'un viol, se coupant lèvres et nez. "Il vaut mieux entrer ainsi dans le royaume des cieux..." Quand les Sarrasins entrent dans le monastère, se réjouissant de choisir chacun une femme, ils reculent d’horreur et, déçus dans leur espérance, ils les tuent par le glaive.

SAINT FIRMIN (+ 553)
Originaire de Narbonne, il est disciple et ami de saint Césaire d’Arles. A 22 ans, il est l’un des premiers évêques de l’ancien diocèse d’Uzès dans le Gard. Nous le trouvons parmi les signataire du concile d’Orléans en 541. Sa réputation d’orateur et de théologien s’étendit jusqu’en Italie. Il meurt âge de 37 ans.

SAINT GERMAIN (+ 259)
Evêque de Besançon, il appartenait à une famille gallo-romaine. Il fut martyrisé lors de la persécution de Valérien. L’histoire ne rencontre la légende que pour le fait de sa mort en 259.

SAINT GOMER (+ 774)
ou Gomaire, noble chevalier qui vivait à la cour du roi des Francs, Pépin, et qui épousa une femme noble de naissance mais non de conduite. Il n’en quitta pas pour autant le soin de sa famille, même si les charges militaires l’entraînaient souvent au loin. Par sa bonté, sa patience et sa prière, il la fit changer de vie et devenir pénitente jusqu’à sa mort. Il fonda le monastère de Lierre en Belgique, où il vécut lui-même en ermite.

SAINTE MANUELA (1887)
ou Emmanuelle ou Soledade selon qu’on préfère son nom de baptême ou son nom de religieuse. Elle naquit à Madrid et y mourut, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie, vouée au soin des malades. Elle avait choisi comme nom : Soeur de Notre-Dame de Soledad, de la solitude.

SAINT NICAISE (2ème s.)
Selon la tradition, il serait venu de Grèce, converti par saint Paul. La légende est belle mais on ne peut l’accepter. On le trouve un peu partout en Normandie où il est le premier évêque de Rouen. Il convertit de nombreux habitants et sainte Pience, l’une de ces converties, qui l’accompagna dans son martyre, est commémorée encore en Normandie : 50870 Sainte Pience.

SAINT PHILOTHEE (+ 1379)

Sa mère était juive. Très jeune, il montra de grands talents pour les études et pour l’art oratoire. Il connut saint Grégoire Palamas au Mont Athos et devint les des plus ardents défenseurs de l’hésychasme. Il rédigea en particulier le "Tome hagiorite" sur la distinction réelle entre l’essence de Dieu imparticipable et ses énergies participables et déifiantes. Il rédigea les actes du concile hésychaste de Constantinople en 1351. Désigné patriarche e Constantinople en 1354, il ouvrit les discussions en vue de l’union avec l’Eglise romaine, mais cette ouverture rencontra l’opposition des théologiens latins. Nous lui devons aussi de nombreux hymnes liturgiques.

SAINT THEOPHANE L’HYMNOGRAPHE (9ème s.)
Il appartenait au monastère de Saint Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l’empereur Léon l’Arménien et l’invasion arabe. Il eut à subir l’exil pour la foi orthodoxe après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque l’impératrice Théodora vint au pouvoir, il put rentrer et devenir évêque de Nicée. Il passa en paix les dernières années de sa vie composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d'entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur.

SAINT WASNOU (+ 700)
D’origine écossaise, il fait partie de ce grand courant qui conduisait les chrétiens écossais vers le nord de la France actuelle. Il évangélisa le diocèse de Cambrai et nous savons qu’il mourut au monastère de Sainte-Marie à Condé.

Retour au tableau mensuel

© 2005-2006 - Tous droits d'édition, de reproduction et de traduction réservés - infocatho


Retour

Tous droits de reproduction et de traduction réservés