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Les saints du 20 octobre


SAINT CORNEILLE (1er s.)

Il n’était ni juif, ni circoncis, ce centurion romain qui fut le premier païen baptisé. Saint Pierre lui conféra ce baptême, en terre païenne, à Joppé (Actes 10.) à lui et à toute sa famille. Dès lors il resta en compagnie des apôtres. La tradition le fait venir à Ephèse où il passa le reste de ses jours.


SAINT ACCAS (+ 740)
Evêque en Angleterre. Il était l’ami de Bède le Vénérable. Après avoir évangéliser la Frise il revint en Angleterre au diocèse d’Exham.

SAINT ADERALD (+ 1004)
Chanoine et archidiacre de Troyes en Champagne. On connaît surtout son dévouement humble et efficace pour soutenir son évêque Manassès qui voulait ramener son clergé à la ferveur. Il fut aussi un grand pèlerin, en Italie comme à Jérusalem. A son retour, il éleva, avec l’aide de Cluny, un monastère où il reproduisit la forme et la grandeur du Saint Sépulcre du Christ à Jérusalem. Pour cette raison, 10600 Villacerf, agglomération proche de Troyes, porta longtemps ce double nom de Villacerf-Saint Sépulcre.

SAINT AGRICOL (6ème s.)
Son mérite fut surtout d’être le neveu de saint Rémi, l’archevêque de Reims. Ce qui ne l’empêcha pas de mener une vie pleine de mérites. Il avait hérité de son riche oncle archevêque des vignobles immenses dont il consacra les revenus au service des pauvres. Il vint aider saint Loup dans son évangélisation dans la région de Soissons. La voix populaire, devant une vie aussi exemplaire, le canonisa.

SAINTE ALINE (+ 1125)
ou Adeline qui fut la première abbesse de l’abbaye des "Dames Blanches" à Mortain dans le département de la Manche en Normandie.

SAINT ARTEME (+ 363)
ou Artemios, gouverneur militaire d’Alexandrie et de l’Egypte sous l’empereur Constantin. Lors des persécutions de l’empereur Julien l’Apostat qui était retourné au paganisme et qui restituait aux idoles les temples qui avaient été transformés en églises, il fut arrêté, roué de coups, puis écrasé sous un lourd bloc de rocher et enfin décapité en raison de sa fidélité au Christ. L’Eglise maronite et l’Eglise copte le vénèrent sous le nom de saint Shatilla.

SAINT BREDAN (7ème s.) et SAINT ORORA
saint Brédan ou Bradan et saint Orora furent moines dans l’ile de Man en Irlande. De nombreuses églises dédiées à leur patronage témoignent de la vénération des fidèles.

SAINT CAPRAIS (+ 303)
Martyr à Agen dans le Midi de la France. Pour éviter la rage de la persécution, il se cacha dans une caverne. Mais ayant vu le courage et la persévérance de sainte Foi (fêtée le 6 octobre), il se décide à se montrer chrétien. Arrêté, mis au cachot, il endurera à son tour les souffrances du martyr et, selon les « actes » légendaires, il sera décapité. Son culte fut très grand dès les premiers temps, dans le Sud de la France où plusieurs localités portent son nom, même en Ile de France. 47270 Saint Caprais de Lerm

SAINT GERASIME (+ 1579)
appelé le « nouveau Théophore » par le synaxaire des Eglises d’Orient. Il fut un grand voyageur devant Dieu. Il cherchait la perfection qu’il appellait « l’art des arts, la science des sciences ». Il parcourut ainsi la Grèce, puis rejoignit Constantinople. Il séjourna quelque temps au Mont-Athos qu’il quitta pour Jérusalem où il fut douze ans au service du patriarche. Mais sa recherche ascétique continuait. Il vécut un moment au Sinaï, puis à Antioche, puis à Damas pour terminer son pèlerinage terrestre dans l’ile de Céphalonie où il fonda un monastère de moniales qui fut appelé « la Nouvelle Jérusalem ». Il mourût au jour de la Dormition de la Mère de Dieu. Les Eglises d’Orient en font mémoire au jour de la translation de ses reliques.

SAINTE IRENE DE TOMAR (+ 653)
L’histoire nous dit qu’elle était belle et très pieuse. Un jeune seigneur de Nabancia au Portugal en eût bien des distractions durant les offices. Mais sachant qu’elle s’était donnée à Dieu, il respecta sa décision et la garda seulement dans son cœur, jusqu’au jour où un moine, jaloux de ce jeune seigneur, et qui était le précepteur d’Irêne, lui dit qu’elle lui avait menti et n’avait allégué cette virginité que pour mieux évincer le jeune seigneur. Blessé par cette révélation mensongère, il assassina sainte Irêne au sortir d’une messe et jeta, dans la rivière, son corps qui fût recueilli plus loin. La ville voisine prit le nom de Santarem, sainte Irêne. C’est du moins ce que l’on contait quelques siècles plus tard. Sainte Irêne est très populaire en Espagne et au Portugal.

BIENHEUREUSE MARIE THERESE DE SOUBIRAN (+ 1889)
Elle naquit à Castelnaudary, près de Carcassonne en 1834. A 20 ans, elle essaie une vie religieuse dans un béguinage de Gand, mais cette expérience ne dure qu’un an et elle revient en France, où elle voudrait l’adapter. Des compagnes la rejoignent et à 21 ans, elle devient leur supérieure sous le nom de Mère Marie-Thérèse. Elle construit une maison pour accueillir les fillettes pauvres, mais, à peine achevée, la maison est détruite par un incendie. Sans se décourager, Mère Marie-Thérèse fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice à Toulouse et, après la guerre de 1870, ouvre de nouvelles maisons. Mais une soeur la supplante à la tête de la congrégation et la chasse. Elle est recueillie, en 1874, par les soeurs de Notre-Dame de Charité, y fait profession, et y mène jusqu’à sa mort une vie très effacée. Un an plus pard, une nouvelle supérieure est élue à la tête de la congrégation de Marie-Auxiliatrice et Mère Marie-Thérèse est réhabilitée.

SAINT MAXIME (+ 250)
A Aquila, dans les Abruzzes, en Italie, la naissance au ciel de saint Maxime, diacre et martyr. Il brûlait d’impatience de donner sa vie au Christ. Il se fit découvrir par les persécuteurs qui le recherchaient. Après bien des tortures pour le faire abjurer sa foi, il fut meurtri de coups de bâtons et jeté dans un précipice où il expira.

SAINT SINDULPHE (+ 600)
ou Sandou. Il était né en Aquitaine, mais, comme beaucoup de saints de son époque, il fut attirée par les solitudes des forêts des Ardennes au nord de Reims où il s’en vint chercher retraite auprès de Dieu. Les miracles qui s’opéraient sur le lieu de sa sépulture, furent la cause de la construction d’une église par l’évêque de Reims, le célèbre Hincmar. C’est l’ancien propre liturgique du diocèse de Reims qui nous révèle les mérites de saint Sindulphe.

SAINT VITAL (+ 730)
évêque de Salzbourg en Autriche. Il évangélisa cette région qui était encore païenne. Tout un chacun, même non chrétien, louait son esprit de réconciliation, apaisant par sa médiation bien des différends familiaux ou politiques. Grandes également étaient sa bonté et sa miséricorde, car il savait reconnaître la faiblesse des hommes et leur désir de devenir meilleur malgré cela.

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