Les saints
du 26 octobre
SAINT ALLOR (5ème
s.)
évêque de Quimper. Beaucoup de paroisses des régions de Pont l’Abbé
et de Paimpol le choisirent comme saint patron. C’est bien tout ce que
l’histoire retient de lui.
SAINT AMAND DE STRASBOURG (4ème s.)
Il participa au concile de Sardique en tant qu’évêque de Strasbourg.
SAINT APTONE D’ANGOULEME (+ 566) ou Aphtone.
Il eût à connaître les séquelles de la conquête de l’Aquitaine par les
Wisigoths ariens. Il fut l’un des artisans du 5ème concile d’Orléans
qui innocenta un évêque accusé de crimes, qui rétablit diverses normes
pour la discipline ecclésiastiques, qui réglmenta la vie religieuse
monastique, qui étudia les conséquences en Occident des hérésies de
Nestorius et Eutychès. Ce concile fut l’un des plus importants de toute
cette période puisqu’on y comptait sept archevêques, quarante-trois
évêques présents et vingt-et-un évêques représentés
BIENHEUREUX BONAVENTURE DE POTENZA (+ 1711)
de l’Ordre des Frères Mineurs que le Pape Pie VI mis au nombre des bienheureux
en raison de son obéissance et de bien d’autres vertus.
BIENHEUREUSE BONNE D’ARMAGNAC (+ 1462)
Elle naquit dans une grande famille de la noblesse de l’Armagnac. Son
neveu, duc de Nemours, sera condamné à mort par le roi Louis XI. Elle
refusa d’abord les projets que l’on faisait sur elle : la faire entrer
dans un couvent de clarisses. Et puis, un beau jour, elle changea d’avis
et, grande dame pour montrer que ce n’était pas une déchéance, elle
partit de Carlat dans le Cantal jusqu'à Lézignan dans l’Aude avec un
noble escorte : un sénéchal, sept gentilshommes, sept demoiselles et
six gardes mousquetons sur l’épaule. Suivaient les pages et les laquais.
Cette décision contrariait les vues politiques de son frère le duc de
Nemours. Mais elle resta ferme. Elle meurt à vingt ans, après trois
années de vie monastique : « Gentiment moqueuse et toujours joyeuse.
»
SAINT DIMITRI (4ème s.)
ou Démétrios. Son culte fut extrêmement populaire en Orient. Le diocèse
de Gap en France voulut même se l’annexer en en faisant son premier
évêque. D’autres en font un martyr du premier siècle. En fait, il y
eût au quatrième siècle un saint Démétrios, martyr à Thessalonique,
qui bénéficia de l’enjolivement de la piété populaire. On en fit un
soldat chrétien et fier de l’être, on en fit même le proconsul de Grèce
et de Macédoine. Dénoncé comme fauteur de troubles, il fut condamné
à lutter dans l’arêne contre un gladiateur plus robuste que lui, l’on
vit arrivé, avec lui, un jeune garçon nommé Nestor, frêle et courageux,
qui d’un geste mis à mort ce géant. Dépité, l’empereur présent, fit
mettre à mort l’enfant et Dimitri. De son corps se mit à jaillir une
huile odoriférante et miraculeuse.
SAINT EVARISTE (+ 108)
Pape et martyr sous le règne de l’empereur Trajan. Juif originaire de
Bethléem, il devint chrétien. Il organisa les paroisses de Rome et le
service diaconal dans la ville de Rome. Il vivait à l’époque où saint
Ignace d’Antioche vint à Rome consommer son martyre.
SAINT FOULQUE (+ 1229)
Chanoine régulier d’origine irlandaise qui, devenu évêque de Plaisance
en Italie puis de Pavie, travailla à réconcilier les deux villes déchirées
par des factions.
SAINT JOASAPH (+ 1536)
le nouveau martyr. Moine au Mont Athos, il confessa sa foi en la Très
Sainte Trinité et en l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ devant
le tribunal turc de Constantinople. Après avoir été soumis à la torture,
il eût la tête tranchée.
SAINT LUCIEN et SAINT MARCIEN (+ 250)
martyrs à Nicomédie. Selon les "Actes" de leur Passion, ils étaient
magiciens et même persécuteurs des chrétiens. Ils se convertirent et
le dialogue qui nous est rapporté entre le juge et les deux condamnés
portent cette réponse "Je suis un homme libre puisque c’est la gloire
des chrétiens que de gagner la vraie vie." Ils furent condamnés à être
brulés vifs.
SAINT QUOD VULT DEUS (+ 468)
évêque de Carthage, il s’opposa à Genséric, vandale et arien, qui l’arrêta
avec plusieurs membre de son clergé. Ils furent mis à la mer sur des
barques brisées, sans voile ni rames. Mais le vent les poussa sur les
côtes de Naples où ils finirent leur vie ainsi exilés.
SAINT ROGATIEN et SAINT FELICISSIME (3ème s.)
martyrs. Saint Cyprien dira de saint Rogatien : « Il vous montre la
route par la vaillance de sa foi. »
SAINT RUSTIQUE (+ 462)
Ce fils d’un évêque de la Gaule Narbonnaise, saint Bonose, alla à Rome
pour étudier. De retour dans sa patrie, il embrassa la vie religieuse
dans un monastère de Marseille puis fut évêque de Narbonne. Il est cité
parmi les « Pères » du concile d’Ephèse en 431, lequel concile condamna
les thèses théologiques de Nestorius.
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