Les saints
du 28 octobre
SAINT SIMON ET SAINT JUDE (1er s.)
Simon le Zélé pour le distinguer de Simon-Pierre et Thaddée pour le
distinguer de Judas. Simon appartenait sans doute à ces zélotes qui
refusaient l’occupation romaine, mais le message du Christ fut pour
lui la découverte de l’universalité de l’amour de Dieu. Saint Jean nous
rapporte la question de saint Jude lors de la dernière Cène : « Pourquoi
te découvres-tu à nous et non pas au monde ? » (Jean 14.22) Jésus y
répondra indirectement : « Si quelqu’un m’aime, il gardera mon commandement
». Dans la liste des apôtres, ils sont côte à côte et la tradition les
fait mourir ensemble en Perse.
SAINT ANGELIS DE CRETE (+1825)
et ses compagnons, saint Manuel, saint Georges et saint Nicolas, crétois
comme lui. L’île était occupée par les Turcs et tous quatre, chrétiens
en secret, se conformaient apparemment aux usages de l’Islam. Ils prirent
part à la guerre d’indépendance (1821-1824). Quand les Turcs reprirent
l’île, les collecteurs d’impôts qui recueillaient l’impôt spécial dû
par les chrétiens virent arriver ces quatre jeunes gens que tous pensaient
être musulmans. Ils confessèrent leur foi chrétienne et pour cela furent
décapités
SAINT ARSENE DE PECS (+ 1266)
Né à Srem en Serbie, il se rendit auprès de saint Sava au monastère
de Jitcha. Lors de l’invasion hongroise, saint Sava l’envoya dans un
lieu plus sûr, au sud du pays et quelques années plus tard le désigna
pour être son successeur sur le trône archiépiscopal. Saint Arsène dirigera
l’Eglise avec sagesse durant trente années puis s’endormit dans la paix
du Seigneur.
SAINT ATHANASE (13ème s.)
moine du Mont-Athos et patriarche de Constantinople. Orphelin dès son
jeune âge, il voulut rejoindre la famille monastique d’abord à Thessalonique
puis sur la Sainte Montagne au monastère d’Esphigménou. Pèlerin en Terre
Sainte, il revint à Constantinople appelé par l’empereur qui connaissait
sa science et ses vertus. Il envoya une délégation à l’ascète pour lui
demander de devenir patriarche alors que l’Eglise était affaiblie à
la suite des troubles dont étaient responsables l’empereur et le patriarche
Bekkos, tous deux « latinophrones ». Athanase connut alors beaucoup
de difficultés dans les réformes qu’il préconisait. Sans compromis sur
la foi orthodoxe mais pasteur plein de douceur, il préféra démissionner
plutôt que d’accepter ces compromis. Il s’endormit en paix dans l’humilité
et la contemplation.
SAINT CYRIAQUE DE JERUSALEM (4ème s.)
Il était évêque à Jérusalem lorsque l’impératrice saint Hélène découvrit
les reliques de la Passion du Christ. A quelque temps de là, l’empereur
Julien l’Apostat voulut le contraindre à revenir aux idoles. Saint Cyriaque
refusa et il fut torturé avec du plomb fondu coulé dans sa bouche avant
d’être jeté dans un chaudron d’huile bouillante.
SAINTE CYRILLE (+ 258)
à Rome. Pour avoir voulu conserver sa virginité et sa foi en Jésus-Christ,
elle fut égorgée sous le règne de l’empereur Claude.
SAINT DIMITRI DE ROSTOV (+ 1709)
Après des études au collège ecclésiastique de Kiev, il entra au monastère
de Saint-Cyrille. Après les invasions tatares, lituaniennes et polonaises,
nombre d’ouvrages orthodoxes avaient disparu. Saint Dimitri s’installa
à la laure des Grottes de Kiev et consacra vingt-cinq ans de sa vie
à reconstituer les ouvrages spirituels orthodoxes. En 1701, il fut chargé
de la métropole de Sibérie et de Tobolsk, mais en raison de sa santé,
il fut nommé à Rostov. Là, il fonda un séminaire pour la formation théologique
des prêtres et il eut le souci de faire revenir les schismatiques «
Vieux Croyants » au sein de l’Eglise en leur montrant que le sens profond
de la tradition n’était pas dans les détails extérieurs.
SAINT ENGUERRAND (+ 791)
Pépin de Bref le tira de son abbaye pour en faire un évêque de Metz.
Charlemagne en fit son grand chapelain, son grand chancelier et son
« apocrisiaire ». L’empereur écrivit un jour au pape Hadrien : « J’ai
besoin de l’avoir sans cesse à mes côtés. » C’est ainsi qu’il ne s’occupa
de sa charge épiscopale que par chanoines délégués. Il meurt en Hongrie
au cours d’une campagne de Charlemagne contre les Avars. Son corps sera
ramené à Saint-Avold son monastère d’origine.
SAINT ETIENNE LE SABAITE (9ème s.)
nommé ainsi parce qu’il vécut en solitaire dans la célèbre laure de
saint Saba en Palestine. On l’appelle aussi le Poète parce qu’il écrivit
beaucoup de poèmes dont un, encore connu, sur la Passion de Notre-Seigneur.
Mais, il connut aussi de très humbles fonctions, y compris celle d’être
hôtelier.
SAINT FARON (+ 440)
ou Burgondofare, c’est-à-dire « le bourguignon ». Elevé à la cour du
roi d’Austrasie, il fit partie du conseil royal et se servit de son
pouvoir pour délivrer les opprimés, « penchant plus du côté de la miséricorde
que de celui de la rigueur. » Il mena une vie édifiante avec sa femme
Blidechilde, mais sa soeur sainte Fare le décida à s’en séparer. Blidecilde
accepta et devint une moniale exemplaire. A la mort de sa sœur, il se
décida à entrer dans le clergé et sa réputation le fit élire évêque
de Meaux. Nous le trouvons dans bien des conciles régionaux de cette
époque. Plusieurs abbayes et monastères revendiquèrent longtemps de
l’avoir eu pour fondateur. Ses reliques furent déposées à la Ferté-sous-Jouarre.
SAINT FERRUCE (5ème s.)
à Mayence. Il appartenait aux troupes impériales qui avaient leurs quartiers
militaires aux confins de l’empire. Devenu chrétien, il voulut quitter
le service militaire ce qui le fit arrêter, charger de chaines et enfermer
dans un sordide cachot, où il mourut de faim et d’épuisement, sans renier
le Christ.
SAINT FIRMILLIEN (+ 268)
Evêque de Césarée de Cappadoce et chef du parti antidonatiste, il fut,
selon Eusèbe, l’une des personnalités marquantes de l’épiscopat oriental
de son temps.
SAINT JEAN DE CHOZEBA (6ème s.)
Evêque de Césarée en Palestine. Né à Thèbes en Egypte, il vint mener
la vie érémitique sur la montagne de Chozeba non loin de Jérusalem.
BIENHEUREUX JEAN DAT (+1798)
Martyr au Tonkin-Vietnam.
SAINT JOB DE POTCHAIEV (+ 1651)
Dès l’âge de neuf ans, il entre au monastère de Pokutcha en Galicie,
puis dans celui de Ugornitska dans les Carpathes. Pour protéger les
fidèles orthodoxes du prosélytisme des jésuites et des polonais, le
prince d’Ostrog lui fait édifier le monastère de l’Exaltation de la
Sainte Croix à Duben dont il fut l’higoumène durant vingt-deux ans.
Mais désireux de mener la vie d’un simple moine, il sera admis à la
laure de Potchaiev, en Volhynie, célèbre par le pèlerinage à la Saint
Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône de Potchaiev. Il
fut très vite choisi comme higoumène mais, à la fin de sa vie, il reçut
le saint habit angélique et, reclus, il s’endormit dans le Seigneur.
SAINT LEUDARD (9ème s.)
ou Ludard et sa femme Leutrade. Boulanger dans un monastère de Soissons,
il vécut humblement son devoir d’état et Dieu le récompensa par de tels
miracles qu’il fut considéré comme un saint dès sa mort.
SAINT MALCHION (+ 270)
un prêtre de Constantinople qui enseigna la rhétorique et réusssit,
par son éloquence, à faire condamner les doctrines hétérodoxes de Paul
de Samosate.
SAINT NEOPHYTE (+ 660)
à Urbnissi en Géorgie. Officier dans l’armée musulmane lors de l’invasion
de la Géorigie au 7ème siècle, il se convertit et devint évêque de cette
ville que sainte Nino avait rendu chrétienne. Il connut le martyre alors
qu’il évangélisait les montagnards de cette région.
SAINT REMI DE LYON (+ 875)
archevêque de Lyon. Il joua un rôle important dans la controverse sur
la prédestination et la grâce. Il prit part à plusieurs conciles, soucieux
avant tout des affaires de la religion et des intérêts de son Eglise.
Avec l’archevêque de Reims, Hincmar, il était attentif que leur unité,
malgré quelques différences de méthodes, soit le gage de l’unité épiscopale
en France.
SAINT SAIRE (6ème s.)
ou Salve, ermite non loin de Rouen, dont le retraite fut si vite connue
qu’elle donna naissance à une localité qui a conservé son vocable :
76270 Saint-Saire.
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