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Les saints du 6 novembre

SAINT ATTIQUE (?)
L'ancien martyrologe romain, modifié en 1970, mentionnait : En Phrygie, saint Attique, martyr." On ne sait rien d'autre sur lui d'autant que les Bollandistes sont aussi silencieux à son sujet.

SAINT BARLAAM DE CHOUTINSK (+ 1193)
Ses parents étaient de riches commerçants comme il y en avait tant dans la cité de Novgorod " la marchande ". A leur mort, il se retire dans un monastère des bords du lac Volkov avant de fonder le monastère de la Transfiguration à Choutinsk. Il n'exigeait de ses moines que de garder l'amour mutuel et c'est ainsi qu'il conduisait leur ascèse par la grâce du discernement spirituel et la miséricorde.

SAINTE BERTILLE (+ 710)
Moniale de Jouarre et première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidèlité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.

SAINTE CHRISTINE DE STUMBEL (+ 1312)
béguine du Tiers Ordre de saint Dominique dans les environs de Cologne, dont la vie spirituelle fut étonnante dès son plus jeune âge. Béguine, elle fut sans doute stigmatisée selon une tradition fiable. Ses reliques sont pieusement conservées à Jülich en Rhénanie.

SAINT DIMITRIEN (+ 915))
ou Dimitri. Evêque de Chytri à Chypre. Originaire de Chypre et marié très jeune, il perd son épouse quelques mois après. Il a seize ans, quand il entre au monastère de saint Antoine, menant conjointement vie communautaire et vie érémitique. Au bout de quarante ans de vie monastique, il est appelé à devenir évêque et c'est là que, vers 912, il est emmené en captivité à Bagdad avec de nombreux diocésains, malgré son grand âge. Son autorité morale est telle que le cafile arabe les libère grâce à son intervention.

SAINTE EDWEN (7ème s.)
Patronne de Llanedwen en Angleterre, elle fut la fille du roi saint Edwin. Elle se consacra à Dieu dans la vie religieuse.

SAINT EFFLAM (6ème s.)
prince irlandais devenu solitaire en Armorique non loin de Lannion et de Saint Michel en Grève dans les Côtes d'Armor. Une localité y perpétue sa mémoire : Saint-Efflam-22310.

SAINT ERLAFRID (+ 830)
Comte de Cawl en Souabe, il fonda l'abbaye d'Hirschau où il devint moine selon la règle de saint Benoît, puis abbé.

SAINT ETIENNE D'AGDE (+ 1046)
Evêque de l'ancien diocèse d'Apt dont on vante la bonté et la douceur. Tombé malade au cours d'un pèlerinage en Terre Sainte, il fit voeu, s'il revenait guéri, de relever les ruines de sa cathédrale que les envahisseurs musulmans avaient détruite. Il s'acquitta de sa promesse dès son retour. Il fut très actif durant le huitième concile régional de Narbonne.

BIENHEUREUX ETIENNE DE LORANDHAZA (+ 1519)
Maître général de l'Ordre des Paulistes hongrois et biographe de saint Paul l'Ermite, il vécut une vie religieuse exemplaire. Il mourut au monastère de Saint-Pierre, à Sumeg en Hongrie.

SAINT FELIX (4ème s.)
Martyr à Tunis. Saint Augustin rapporte que son supplice ayant été différé, saint Félix fut trouvé mort le lendemain dans sa prison.

SAINT GERMAIN DE KAZAN (+ 1568)

Né dans une famille princière de Tver en Russie, il fut d'abord moine au monastère de Saint Joseph de Volokolamsk. En 1556, il fut appelé par saint Gouri, le premier archevêque de Kazan en Tatarie qui venait d'être conquise en 1552 par les russes, afin d'évangéliser cette population musulmane. Il lui succéda en 1564. Ayant résisté au tsar Ivan le Terrible pour défendre le métropolite saint Philippe, il fut assassiné en secret par les hommes de main du souverain.

SAINT GREGOIRE D'AUTUN (+ 539)
Originaire d'Autun, il fut élu évêque de Langres en raison de sa grande réputation d'homme de Dieu. Nous le retrouvons dans plusieurs conciles de l'époque, où son influence fut grande. Il mourut alors qu'il se rendait, très âgé de Dijon à Langres, pour la célébration des solennités de l'Epiphanie.

SAINT ILTUT (6ème s.)
ou Elchut. Il aurait servi dans les armées du roi Arthur avec lequel il serait apparenté. Fondateur d'une école monastique, il aurait eu parmi ses disciples bretons, saint David, saint Samson, saint Gildas et saint Magloire dont nous parlons à d'autres dates de ce calendrier. C'est en leur rendant visite en Armorique qu'il meurt à Dol-de-Bretagne.

SAINT LEONARD (6ème s.)
Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de saint Jacques de Compostelle. Les échoppes se multiplièrent comme les auberges. Il en naquit une petite ville : Saint Léonard de Noblat-87400. Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui " faire une vie " : il aurait été filleul de Clovis et saint Remi en fit un clerc de l'Eglise. Il aurait aidé par sa prière la reine d'Aquitaine lors de la naissance difficile de son petit prince et ce serait la raison de la création de ce monastère.

BIENHEUREUSE MARGUERITE DE LORRAINE (+ 1521)
Fille du duc Frédéric de Lorraine, elle épousa le duc d'Alençon. Après la mort de son mari en 1492, elle se voua d'abord à l'éducation de ses trois enfants, multipliant dans le même temps ses oeuvres de charité. Elle fonda un couvent de clarisses à Argentan, où elle entra en 1519. Son culte fut confirmé en 1921.

BIENHEUREUX NONIO ALVAREZ (+ 1431)
Nunez Alvarez de Pereira naquit à Bomjardin au Portugal. Soldat dans l'armée royale il combattit durant les guerres de l'indépendance. Après la mort de sa femme, il entra dans l'Ordre des Carmes à Lisbonne. Son culte fut confirmé en 1918.

SAINT PAUL DE CONSTANTINOPLE (+ 350)

A peine élu patriarche de Constantinople, il fut déposé et exilé par les évêques partisans de l'arianisme soutenus eux-mêmes par l'empereur. Banni, il se réfugia par deux fois auprès du Patriarche d'Occident, le Pape de Rome, qui le soutenait. Il y retrouva d'ailleurs saint Athanase d'Alexandrie également exilé pour la même raison. Il put revenir à Constantinople en 342, mais une guerre, entre orthodoxes et ariens, l'exile à nouveau en Mésopotamie. Après plusieurs tentatives de retour au siège patriarcal, en particulier en 347 lors du concile de Sardique, il connut deux autres exils et finit emprisonné en Arménie où ses gardiens, après l'avoir consumé lentement par la faim, l'étranglèrent durant la Divine Liturgie avec le pallium qu'il portait autour du cou. L'Occident le fête le 7 juin.

BIENHEUREUX PELAGE (+ 1257)
A Coimbra célèbre ville universitaire du Portugal. Il était religieux dominicain et, humblement, il sut si bien cacher ses mérites que ses frères ne les découvrirent qu'après sa mort.

BIENHEUREUX RAYMOND DU PLAN (+ 1569)

Religieux dominicain martyr à Morlaas dans le diocèse de Bayonne. Alors qu'il défendait l'Eglise catholique romaine, il fut arrêté par un groupe protestant qui l'accablèrent de coups et l'achevèrent à coups d'épée

SAINTE SARA
Epouse d'Abraham, elle fut incrédule lors de la visite des trois messagers de Dieu (Livre de la Genèse. 11) La promesse de Dieu pourtant se réalisa malgré la vieillesse de l'épouse.

SAINT SEVER (+ 638)
Evêque de Barcelone et martyr. Il mourut la tête percée par un clou.

BIENHEUREUX SIMON D'AULNE (+ 1215)
Frère cistercien et mystique, il vivait à Aulne en France, célèbre pour son don de prière, ses visions et ses extases. Sa réputation était si grande que le Pape Innocent III lui demanda de venir à Rome pour bénéficier de ses conseils spirituels.

SAINT THEOBALD (+ 1070)
Disciple de saint Israël, religieux limousin, il suivit l'exemple de son maître et poursuit son action au monastère du Dorat où il meurt âgé de quatre-vingt ans. Leurs reliques sont encore vénérées dans la collégiale du Dorat.

SAINT WINNOC (+ 715)
ou Pinnock, avec saint Ingenoc, saint Madoc et saint Quadranoc. Quatre saints d'origine bretonne qui vinrent se mettre sous la houlette de saint Bertin, abbé du monastère de Sithiu près de la ville de Saint-Omer. L'on a conté bien des miracles dans la vie de saint Winnoc. Quand il fut âgé et n'ayant plus de forces, il fut aidé par les anges pour tourner la meule du moulin de son monastère. Pour cette raison, il est devenu en Bretagne le protecteur des meuniers. L'Histoire ne peut en dire davantage.


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