Les saints
du 10 novembre
SAINT LEON LE GRAND (+
461)
Il devint Pape à une époque troublée. C'était la lente agonie de l'empire
romain sous les coups des invasions des Francs, des Wisigoths, des Vandales,
des Huns, des Burgondes. Pour l'Eglise, c'est le risque d'éclatement
en de nombreuses hérésies. En particulier les monophysites qui acceptaient
la divinité du Christ mais refusaient qu'il soit vraiment homme ; les
nestoriens qui acceptaient que Jésus soit vrai homme, mais pas vraiment
le Verbe de Dieu. Il apporta son soutien à Flavien, le patriarche de
Constantinople par une lettre dogmatique " le tome à Flavien ", qui
sera la base de la définition du concile christologique de Chalcédoine
(451) quelques années plus tard : Le Christ-Jésus réunit en sa seule
personne toute la nature divine et toute la nature humaine. En 452,
il sauve Rome des hordes d'Attila, mais ne peut empêcher le sac de Rome
par les Vandales en 455. Dans cet Occident démoralisé, il reste le seul
et vrai recours moral.
SAINT ADELIN (+ 910)
Moine et abbé de Saint-Calais dans la Sarthe, il fut évêque de Sées
de 884 à 910.
SAINT AEDTH MAC BRICE (6ème s.)
ou Aod ou Aedsin. Disciple de saint Illadan, il aurait été évêque en
Irlande dans la région de Tullamore.
SAINT ANDRE AVELLIN (+ 1608)
Prêtre et docteur en droit, il exerça sa charge d'avocat ecclésiastique
à Naples. Il entra chez les religieux Théatins. Il a laissé la réputation
d'un grand prédicateur.
BIENHEUREUX ANDRE DE BAUDIMENT (+ 1142)
Moine cistercien de l'abbaye de Pontigny en Bourgogne, il fut le fondateur
de l'abbaye de Chablis, non loin d'Auxerre.
SAINT ANIEN (1er s.)
ou Anianus. Cordonnier de son état, il aurait été converti par l'évangéliste
saint Marc auquel il succéda comme évêque sur le siège d'Alexandrie
si l'on en croit les "Acta" écrits par Eusèbe.
SAINT ARSENE DE CAPPADOCE (+ 1924)
Né en 1840, dans la Cappadoce qui, malgré l'oppression turque, conservait
alors toute sa vitalité chrétienne, il se fit moine à l'issue de ses
études. Là il donna l'exemple de la dignité chrétienne et de sa bonté
aussi bien envers les Grecs qu'envers les Turcs. Quand on vantait trop
ses vertus, il les dissimulait par des excentricités ou des colères
simulées. Il vivait très pauvrement et le plus souvent reclus pour rester
en contemplation. Quand vint le jour de l'expulsion des Grecs d'Asie
Mineure, le 14 août 1924, il se mit à la tête des habitants de la région,
organisant, dans la paix, leur départ. Il ne vécut que quarante jours
après son arrivée sur la terre grecque. Il est enterré au couvent de
Sourôti, près de Thessalonique.
SAINT BAUDOLIN (8ème s.)
ou Baldo. Ermite près d'Alessandria en Lombardie, à l'époque du roi
lombard Liutprand. Il recevait avec bonté les pauvres, les marginaux
et les chercheurs de Dieu.
SAINT CONSTANTIN DE GEORGIE (+ 842)
Un saint roi qui voulut évangéliser les habitants de son royaume, mais
qui rencontra de telles résistances qu'il en fut martyr.
SAINT ELAETH (6ème s.)
Roi d'origine anglaise, il fut chassé de son pays vers le Pays de Galles,
lors de l'invasion des Pictes. Il devint moine. On lui attribue quelques
poèmes qui nous sont parvenus sous son nom.
SAINT ERASTE (1er s.)
et les saints Olympe, Rodion, Sosipater, Quartus et Tertius, que les
Eglises d'Orient fêtent comme disciples de saint Paul. Saint Tertius
aurait même écrit la lettre de saint Paul aux Romains et c'est l'Apôtre
qui l'aurait signée. Ils y sont d'ailleurs mentionnés : Romains chapitre
16.
SAINT GEORGES DU PUY (+ 84)
Apôtre et premier évêque du Velay. Il aurait été l'un des soixante-douze
disciples du Seigneur et, comme saint Front de Périgueux, serait venu
évangéliser les Gaules.
SAINT GOBRIEN DE VANNES (+ 735)
Il passa une grande partie de sa jeunesse dans le monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys.
Quand il quitta Saint Gildas pour revenir à Vannes, il fut ordonné prêtre
et attaché au service de la cathédrale. A la mort de l'évêque, il fut
élu pour lui succéder. Pendant dix-sept années, il gagna l'affection
de son clergé et de ses diocésains. Sur la fin de sa vie, il se retira
dans un ermitage près de Josselin, s'étant fait donner un successeur.
SAINT GUERAMBAUT (+ 965)
qui mena une humble vie monastique à l'abbaye bénédictine de Hirschau
dans le Wurtemberg, refusant même l'évêché de Spire qui lui était offert.
SAINT JEAN DE RATZEBOURG (+ 1066)
Originaire d'Ecosse, il s'en vint évangéliser les régions côtières de
la Baltique. Nommé évêque de Ratzebourg, il rencontrera l'opposition
des païens germaniques qui en firent un martyr.
SAINT JUST DE ROCHESTER (+ 632)
qui fut envoyé par le Pape saint Grégoire avec saint Augustin de Cantorbéry
et plusieurs autres pour y prêcher l'Evangile aux Anglais.
SAINT LUSEUR (+ 99)
ou Ludre au diocèse de Bourges. Il n'était encore qu'un enfant quand
il fut baptisé par saint Ursin de Bourges. " Mûr pour le ciel, il sortit
de ce monde avant d'avoir déposé la robe blanche de l'innocence baptismale.
" (P. Guérin)
SAINT MILOS (4ème s.)
et ses disciples, les saints Ebor, Papas et Sénoï. Ils vivaient à l'époque
du roi des Perses dont la cruauté fut grande contre les chrétiens. Milos
fut arrêté, et le gouverneur se servit de lui comme s'il était un jouet.
Puis il eût le cœur percé. Ses compagnons périrent aussi dans les tortures.
SAINT MONITEUR (5ème s.)
Evêque d'Orléans, on ne connaît de lui que le nom et sa qualité de saint.
SAINT ORESTE (4ème s.)
Médecin chrétien à Tyane en Cappadoce sous le règne de Dioclétien, il
fut percé de clous, puis attaché derrière un cheval sauvage qu'on lança
au galop. Il consomma son martyre les membres brisés.
SAINT PROBE (+ v. 175)
ou Probus. D'origine romaine, il devint le sixième évêque de Ravenne
selon la liste épiscopale de ce diocèse où ses reliques sont encore
conservées.
SAINT SPACE (+ 362)
ou Espes, martyr aux Andelys, en Normandie, durant la persécution de
l'empereur Julien l'Apostat.
SAINTE THEOCTISTE (6ème s)
Elle était née dans l'île de Lesbos. Elle avait dix-huit ans quand,
durant une nuit proche des fêtes de Pâques, elle fut capturée avec bien
d'autres par des pirates qui les emmenèrent en esclavage. Elle réussit
à s'échapper alors qu'ils relâchaient près de l'île de Paros. Et c'est
là qu'elle passa trente-cinq années de sa vie dans la solitude et la
prière.
SAINT TIBERY (4ème s.)
ou Thibéry ou Tibère, ainsi que saint Modeste et sainte Florence qui
accomplirent leur martyre entre Agde et Pézénas, non loin de Béziers.
Une abbaye gardait leur mémoire jusqu'à la Révolution française et une
localité porte son nom : Saint-Thibéry-34630.
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