Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 14 novembre

SAINT ADELTRUDE (9ème s.)
Comtesse d'Aurillac, son grand mérite fut d'avoir un saint fils, Géraud d'Auvergne. Bien qu'on ne parle guère des autres, ce ne fut sans doute pas son seul mérite.

SAINT ALBERIC (+ 784)
Bénédictin des Pays-Bas, neveu de saint Grégoire d'Utrecht, il devint prieur de sa cathédrale, et en 775, à la mort de son oncle, évêque de Saint Martin d'Utrecht. Ami d'Alcuin, il évangélisa les tribus teutones.

SAINT AMAND DE RENNES (+ 505)
" Sous son épiscopat on vit fleurir la religion et la piété. " Il désigna lui-même saint Mélaine pour devenir son successeur.

SAINT CONSTANTIN D'HYDRA (+ 1800)
Engagé comme serviteur par le gouverneur turc de Rhodes, il fut entraîné à renier sa foi en Jésus-Christ. Sa conscience le ramena au Christ et il voulut recevoir le baptême du martyre comme acte de repentir. Son père spirituel l'en dissuada et saint Constantin se retira au Mont-Athos au monastère d'Iviron, monastère géorgien (une région de la Géorgie portait le nom d'Ibérie). Mais plus fort que lui était son désir de devenir martyr. Il revint à Rhodes, confessa sa foi et, pour cela, fut pendu après avoir souffert la torture.

BIENHEUREUX ETIENNE CUENOT (+ 1861)
martyr au Vietnam. Il était originaire du Bélieu dans le département du Doubs. Père des Missions Etrangères de Paris, évêque et apôtre zélé de Jésus-Christ, il est arrêté durant la persécution déclenchée par l'empereur Tu-Duc. Enfermé dans une cage, il y meurt, après de longues souffrances, à la veille d'être supplicié et décapité.

SAINT GREGOIRE PALAMAS (+ 1360)
Etudiant, il fut touché par la quête spirituelle très ardente que connût cette fin de l'empire byzantin. A vingt ans, il se rend au Mont-Athos et se fait moine dans un petit ermitage, en retrait des grands monastères. C'est là qu'il découvre la contemplation fondée sur la paix du cœur et la répétition du nom de Jésus Sauveur. Ce courant mystique est attaqué par un philosophe calabrais qui veut le faire déclarer hérétique. Saint Grégoire lui tient tête et il prend la défense des moines qu'on appelle " hésychastes " en fondant cette expérience spirituelle sur une théologie fondamentale distinguant en Dieu l'inaccessible (l'essence) et le participable (les énergies). Une grande controverse s'ensuivit, mais après plusieurs années de luttes, la doctrine de Palamas fut officiellement adoptée par l'Eglise byzantine. Saint Grégoire devient même évêque de Thessalonique. Même si la théologie est encore discutée entre l'Orient et l'Occident, la spiritualité hésychaste est adoptée actuellement par de nombreux fidèles de l'Eglise d'Occident.

SAINT HYPACE (4ème s.)
évêque de Gangra qui, au retour du concile de Nicée, fut attaqué à coups de pierres par des hérétiques qui en firent ainsi un martyr.

BIENHEUREUX JEAN LICCIO (+ 1511)
Religieux dominicain, originaire de Palerme en Sicile, il fut célèbre par la chaleur de sa prédication, sa charité et sa dévotion au Rosaire de Notre-Dame. Il mourut à 111 ans. Son culte fut reconnu en 1753.

SAINT JOCONDE DE BOLOGNE (+ 485)
évêque mentionné dans la liste épiscopale du diocèse.

SAINT LAURENT O'TOOLE (+ 1181)
Saint Laurent O'Toole appartenait à cette famille royale qui donna tant de rois à l'Irlande. Elu pour devenir évêque, il fut un modèle de sainteté. En 1179, nous le trouvons au concile général du Latran où le Pape Alexandre III le créa son légat pour toute l'Irlande. Venu en Angleterre pour être médiateur entre le roi Henri II et le roi d'Irlande, il devint otage et ne put rentrer dans son pays. Il partit donc pour la France. Accueilli par les chanoines de Saint-Victor à Eu en Normandie, il rendit son âme à Dieu dans la paix et la pauvreté totale.

SAINT MODANIC (8ème s.)
Nous ne savons de lui que la vénération que lui portaient les habitants d'Aberdeen, en Ecosse.

MARTYRS DE SYRIE (+ 773)
en particulier de nombreuses femmes qui furent mises à mort en Phénicie lors de l'arrivée des troupes musulmanes.

SAINT ORADOUR (4ème s.)
Il serait mort martyr très jeune si l'on en croit les légendes qui ont donné naissance à son patronyme sur deux localités : Saint Oradoux de Chirouze-23100 et Saint Oradoux près Crocq-23260.

SAINT PHILIPPE (1er s.)
Les Eglises d'Orient font aujourd'hui mémoire du saint et illustre apôtre Philippe.

SAINT PHILIPPE DE NOVGOROD (+ 1557)
Enfant abandonné, il fut recueilli par saint Corneille de Comedsk, higoumène d'un monastère où il demanda de rester. Dès qu'il le put, il se retira près de Novgorod pour vivre en ermite. Vivant de son travail, il recevait tous ceux qui avaient besoin de ses conseils et de sa sagesse. Mais aussi de sa joie, car il chantait sans cesse les psaumes " pour chasser le démon. " on a conservé de lui cette sentence : " Celui qui juge son frère n'a ni commencé à se connaître lui-même, ni ne sait lutter contre ses propres passions. "

SAINT SAENS (7ème s.)
ou Sidoine. Il avait été pris par des corsaires dans son pays d'origine, l'Irlande ou l'Ecosse et vendu comme esclave aux moines de l'abbaye normande de Jumièges, qui allaient racheter les captifs dans les ports de l'Angleterre. Ils lui rendirent ainsi la liberté. Moine lui-même à Jumièges durant quelques années, il fonda à son tour l'abbaye de Saint-Saëns, qui, bien que détruite par les invasions normandes, a laissé son nom à une localité : Saint-Saëns-76680.

SAINT SERAPION D'ALEXANDRIE (+ 249)
martyr à Alexandrie qui, après avoir été disloqué, fut défenestré.

BIENHEUREUX SERAPION D'ALGER (+ 1240)
Crucifié à Alger pour avoir prêché la foi en Jésus-Christ. Il appartenait à l'Ordre de Notre-Dame de la Merci. Il était venu pour racheter des esclaves chrétiens. Comme il n'avait pas de quoi payer toutes les rançons, il envoya son compagnon chercher la somme manquante. En son absence, il fut arrêté et torturé à mort. Il est ainsi le premier martyr de son Ordre qui en connut bien d'autres.

SAINT VANNES DE VERDUN (+ 529)
Accepté comme évêque par Clovis qui venait de prendre la ville de Verdun, nous savons seulement qu'il fut un bon évêque d'autant plus qu'il avait la faveur du roi des Francs. Pour le reste, la légende suppléa l'histoire.

SAINT VENERAND (+ 275)
que d'aucuns appellent aussi Vérand, naquit à Troyes. C'est aussi dans cette ville qu'il rendit témoignage au Christ, percé de flèches puis exécuté par le glaive.


Retour