Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 16 novembre

SAINTE GERTRUDE DE HELFTA (+ 1302)
A cinq ans, la petite Gertrude qui va devenir Gertrude la Grande est confiée pour son éducation au monastère bénédictin de Helfta en Saxe. Elle y trouve une atmosphère de vie spirituelle et intellectuelle intense. Elle a aussi la chance d'y avoir comme maîtresse et conseillère la grande Melchtilde de Hackeborn. Elle s'épanouit dans ce milieu qu'elle ne cherchera pas à quitter. En grandissant elle devient une moniale d'une intelligence rayonnante et d'une vaste culture. Si sa santé fragile la tient souvent éloignée du choeur, sa santé mentale, au contraire, reflète un grand équilibre. A partir de 1291, elle commence à être favorisée de visions qu'elle consignera dans cinq livres. Son expérience mystique s'appuie sur les mystères de la liturgie et reste totalement dépourvue de dolorisme. Elle fait une large place au Christ et tout particulièrement au Sacré-Cœur, " où est enclose toute la vertu de la Divinité. " Elle oriente l'âme vers la contemplation sereine et la jouissance de la vie divine " dans la resplendissante et toute calme Trinité ".

SAINTE AGNES D'ASSISE (+ 1253)
Sœur cadette de sainte Claire, elle dût vaincre les oppositions violentes de sa famille pour embrasser cette vie de pauvreté à la suite du " Petit Pauvre. " Après quelques années à Assise, il ira gouverner à Florence l'un des monastères des " Pauvres Dames " de saint François. Elle le fit avec bonté pour sa communauté et charité pour les pauvres. Elle fonda également des monastères à Venise et à Mantoue. Elle revint mourir à Assise, à Saint Damien, selon son plus cher désir.

SAINTE CERONNE (+ 490)
Elle naquit près de Béziers dans une famille païenne. Elle découvrit le Christ et voulut entraîner son frère à sa suite. Ils quittèrent tous deux la maison familiale pour aller jusqu'à Bordeaux, où l'évêque les instruisit et les baptisa. Accusés quelque temps après de n'être pas frère et sœur, mais de cacher ainsi des moeurs dépravés, ils prirent la résolution de se séparer. Le frère partit à Rome aux tombeaux des Apôtres et c'est là qu'il termina son pèlerinage terrestre. Céronne, sa sœur, s'en fut dans le diocèse de Sées où l'évêque saint Hile l'accueillit. Une localité garde sa mémoire : Sainte-Céronne-les-Mortagne-61380

SAINT EDME DE CANTORBÉRY (+ 1242)
ou Edmond, évêque de Cantorbery, Les parents de saint Edme (ou Edmond) vivaient près d'Oxford et n'avaient pas grande fortune. Ils étaient d'une grande piété et sa mère éleva seule ses enfants, ayant accepté que son époux se fasse religieux. Edme était l'aîné. Elle l'envoya étudier à Paris avec son frère Robert, restant toujours en relation avec eux, ne serait-ce que pour leur envoyer du linge neuf. Ayant appris que sa mère était gravement malade, il retourna en Angleterre et, à sa mort, revint à Paris achever ses études. Puis il y enseigna les "belles-lettres" et les arts libéraux durant 6 années, soignant dans le même temps ses étudiants malades et aidant les plus pauvres. Ses contemporains l'avaient en haute estime, le voyant lire assidûment la Sainte Bible et se rendant quotidiennement à l'église Saint Merry pour y chanter Vêpres et Matines. Parmi ses écoliers, se trouvait Etienne de Lexington, fondateur du collège des Bernardins à Paris en 1245 et futur abbé de Cîteaux. De retour en Angleterre, il enseigne à Oxford. Nommé archevêque de Cantorbery en 1234 par le Pape Grégoire IX (1227-1241), il se montre inflexible dans la défense des droits de l'Eglise, il s'attire la haine du roi. En ces circonstances, il ne fut soutenu ni par les autres évêques anglais, ni par son chapitre qui allait même jusqu'à l'injurier. En 1240, suivant l'exemple de son prédécesseur, saint Thomas Beckett, il prend la résolution de se réfugier en France et se retire d'abord à l'abbaye de Pontigny, puis au monastère de Soisy, près de Provins, où il meurt le 16 novembre 1242. Il fut inhumé à Pontigny, le 20 novembre, en la fête de saint Edmond, martyr. Les pèlerinages à saint Edme durèrent jusqu'à la Révolution. Nous avons de lui plusieurs écrits adressés à ses contemporains. "C'est un devoir pour vous, mes enfants, d'aimer la paix, puisqu'un Dieu en est l'auteur, qu'il nous l'a recommandée, qu'il est venu pacifier le ciel et la terre et que de cette paix du temps dépend celle qui est éternelle ... Vivez en paix avec tous les hommes autant qu'il en dépendra de vous, exhortez vos paroissiens à n'être qu'un même corps en Jésus-Christ par l'unité de la foi et le lien de la paix." (A ses prêtres - Constitutions de 1236)

SAINT ELPIDE (4ème s.)
et ses compagnons martyrs, saints Marcel et Eustoche. Ils étaient à la cour de l'empereur Constantin, mais durant la persécution de l'empereur Julien l'Apostat, ils furent arrêtés, traînés au sol attachés à des chevaux lancés au galop, puis jetés dans le feu.

SAINT EMILION (+ 767)
ou Emilien. Né dans une famille obscure et pauvre de Vannes, il se retire au monastère de Saujon qu'avait fondé saint Martin. Des frères s'opposant à lui, il les quitte pour s'installer dans une grotte sur les bords de la Dordogne. Ce lieu de pèlerinage donnera naissance à une petit ville. Il meurt à Bordeaux : Saint-Emilion-33330

SAINT EUCHER DE LYON (+ 449)
Marié et voué à un brillant avenir, il décide un jour d'embrasser la vie monastique au monastère de Lérins dans le sud de la France. Ils sont tous deux d'accord. Elu plus tard évêque de Lyon, il servira l'Eglise par la profondeur de sa foi et l'étendue de sa science théologique.

SAINT FIDENCE (+ 168)
ou Fens, évêque de Padoue en Italie. Il rendit le suprême témoignage de sa foi, malgré les tortures.

SAINT FULVIAN D'ETHIOPIE (1er s.)
prince de ce pays, il reçut au baptême le nom de Matthieu.

SAINT HILE DE SEEZ (4ème s.)
ou Nil. Selon les traditions, il serait originaire de Grèce. Il vient en Gaule pour visiter les communautés chrétiennes et c'est en passant par Séez qu'il fut élu évêque d'une manière inattendue. Dieu révéla miraculeusement ses mérites au clergé et aux fidèles réunis pour élire le successeurs de l'évêque qui venait de mourir. Une tradition sans doute peu authentique mais qui rappelle l'influence grecque en Gaule dans les origines de l'Eglise, en particulier sur la route de l'étain en Normandie et en Bretagne.

SAINT LEONIEN (+ 510)
Né en Hongrie, il fut fait prisonnier par les Burgondes. Emmené captif jusqu'à Autun, il retrouvera la liberté, ce dont il profita pour devenir ermite. En quelques années, les disciples deviennent si nombreux qu'il peut fonder un monastère à Vienne en Dauphiné.

SAINTE MARGUERITE D'ECOSSE (+ 1093)
Petit fille du roi d'Angleterre, elle se réfugia en Ecosse lors de l'invasion normande. Elle deviendra l'épouse du roi Malcom III dont la piété était fort grande. Il associait sa femme aux affaires du royaume et son règne durant quarante ans fut des plus heureux : huit enfants dans un foyer très uni et un pays bien géré malgré des luttes avec les envahisseurs normands. Elle meurt quelques jours après l'assassinat de son époux par les Normands d'Angleterre. Elle introduisit la liturgie romaine dans l'Eglise écossaise.

SAINT MARTIN DE SAUJON (+ 400)
Originaire de Saintes, il fut le disciple de saint Martin de Tours à l'abbaye de Marmoutier. Après la mort de son père spirituel, il revient dans son pays d'origine y fonder lui-même un monastère à Saujon.

SAINT MATTHIEU (1er s.)
Les Eglises d'Orient célèbrent à cette date l'apôtre et l'évangéliste que l'Eglise en Occident fête le 21 septembre.

SAINT NAMPHASE (+ 800)
ou Namphasy. Ami de l'empereur Charlemagne, c'était un homme humble et affable. Il parcourut l'Aquitaine pour y restaura la foi catholique détruite par les invasions des Goths et des Vandales. Presque personne ne pratiquait la religion chrétienne.

SAINT ORICLE (5ème s.)
Disciple de saint Nicaise de Reims, il fut martyrisé par les Vandales avec ses deux soeurs, Oricula et Basilisse, à Senuc dans les environs de Vouziers.

SAINT OTHMAR (+ 759)
Abbé de Saint Gall, il soignait les lépreux discrètement pour ne pas causer du tort à son abbaye. Accusé injustement de vols par ses ennemis, il préfère se laisser chasser de son monastère plutôt que d'entamer des polémiques stériles et dévastatrices pour son monastère. Il sera relégué dans une île du Rhin dans le canton d'Argau. C'est là qu'il meurt de misère et de mauvais traitements.

SAINT RENE DE NAPLES (5ème s.)
Evêque de Sorrente, il fut surtout honoré dans ce royaume qui fut angevin pendant deux siècles, royaume qui fêtait saint René d'Angers le même jour.


Retour