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Les saints du 20 novembre


SAINT ADVENTEUR (+ 297)
martyr avec saint Octave et saint Soluteur à Turin dont ils sont les saints patrons. La légende leur donna pour compagnon les martyrs de la Légion thébéenne, originaires de la Haute-Egypte et qui furent martyrs dans le Valais suisse.

BIENHEUREUX AMBROISE TRAVERSATI (+ 1439)
Florentin, il fit ses études à Venise et est caractéristique des érudits de la Renaissance italienne, écrivant surtout en grec, adonné aux sciences et fort savant dans la théologie. A 24 ans, il entre dans la vie religieuse chez les Pères Camaldules de Sainte-Marie des Anges de Florence où il constitua une importante bibliothèque. Il fut élu abbé général de son Ordre.

SAINT AGAPE (+ 306)
Martyr à Césarée de Palestine, il fut arrêté trois fois. Enfin jeté aux fauves, il resta inébranlable et il fut condamné à périr noyé en mer.

SAINT AMPELE (+ v. 302)
martyrs en même temps que saint Caïus à Messine au temps de l'empereur Dioclétien. De leur vie, nous ne connaissons que leur mort glorieuse.

SAINT APOTHEME (+ 389)
Evêque d'Angers d'origine grecque. Il serait venu pour se sanctifier dans la solitude sous la conduite de saint Martin. Le temps a détruit jusqu'au dernier souvenir de sa vie.

SAINT AUTBODE (+ 690)
Missionnaire venu d'Irlande, il prêcha l'Evangile dans l'Artois et la Picardie. Il s'endormit dans le Seigneur alors qu'il se trouvait à Laon.

SAINT BERNWARD D'HILDESHEIM (+ 1022)
Evêque d'Hildesheim, dans le Hanovre. Il secourut son peuple menacé par une invasion des Slaves et développa les sciences et les arts dans les monastères de son diocèse.

SAINT DASIOS (3ème s.)
A Silistria en Bulgarie. Il fut le martyr d'une cruelle tradition militaire romaine. Au jour de la fête du dieu Cronos, l'un des sacrifices consistait à lui immoler un jeune militaire, tiré au sort, et qui, paré des plus beaux vêtements, se voyait accorder tout ce qu'il demandait avant d'être mis à mort. Dasios avait été tiré au sort et il demanda seulement de mourir en chrétien. On accéda à son désir puisqu'on le tortura le plus cruellement possible.

SAINT DIODORE (+ 1633)
moine à Yiouregorsk en Russie que la fidélité à sa vocation conduisit à la sainteté.

SAINT EDMOND (+ 870)
ou saint Edme. Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent. Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches. Les Anglais lui donnèrent la couronne du martyre.

SAINT EUDON (+ v.760)
Fondateur d'un monastère dans le Velay, il avait reçu auparavant toute sa formation à Lérins, dans le souci de ne pas dévier des observances monastiques.

SAINT EUSTATHE (+ 300)
et ses deux frères, Thespessios et Anatole, martyrs en Galatie. Fils de parents païens, ils se convertirent à la foi chrétienne. La persécution faisait rage et ils furent arrêtés bientôt. Condamnés à être décapités, ils moururent en paix avant que la sentence soit exécutée.

SAINT FELIX DE VALOIS (+ 1212)
Né dans une famille princière, il partit à la Croisade avec le roi de France Louis VII. Au retour, il se fit ermite dans la forêt de Cerfroi dans le nord de la France et c'est là que sa vie changea du tout au tout. Il reçut la visite de saint Jean de Matha, le fondateur des Trinitaires, Ordre dont le but était de racheter les chrétiens captifs. Jusque là tout est authentique, mais les Trinitaires parisiens obtinrent du Pape l'amélioration de l'existence d'un saint Félix de Valois aidés en cela par Louis XIV, et les détails ne manquèrent pas pour en célébrer la sainteté. Une sainteté réelle sans doute, mais Paul VI rétablit la vérité en 1970, quant aux faits et gestes de saint Félix. Le culte des deux fondateurs est maintenu pour les Eglises locales et non plus pour l'Eglise universelle.

SAINT GREGOIRE LE DÉCAPOLITAIN (+ 842)
A l'époque iconoclaste, il entreprit d'encourager les défenseurs du culte des saintes icônes par son enseignement. Empêché d'entrer dans la capitale byzantine, il se rend à Thessalonique, à Corinthe, à Reggio-de-Calabre, à Rome, à Syracuse en Sicile Il servit ainsi l'Eglise par la défense du culte des saintes Images et par son rayonnement spirituel. Il meurt à Constantinople où il put revenir, avant de voir le triomphe de l'Orthodoxie.

SAINT HIPPOLYTE (+ 769)
Evêque de Belley dans le Bugey (Franche-Comté). Moine à Condat, actuellement Saint-Claude dans le Jura, il fut un évêque " attentif aux pauvres, visitant les ladreries (léproseries), les hôpitaux et les prisons ". En cela il fut aidé par les libéralités de Pépin le Bref. Vers la fin de sa vie, il se retira à Condat pour retrouver la paix monastique.

BIENHEUREUX LIBERAT WEISS (1675 - 1716)
et ses compagnons martyrs franciscains en Ethiopie, Samuel Marzorati et Michel Pie Fasoli. Ils furent béatifiés en 1988.

BIENHEUREUSE MARIE-FORTUNATA VITI (+ 1922)
Analphabète, elle perdit sa mère très jeune et eut la charge d'une nombreuse famille. A 24 ans, en 1851, elle entra comme soeur converse à l'abbaye de Saint-Marie de Franconi. Elle était un exemple de la vie monastique, et, par sa joie et son amour du travail, elle répandit autour d'elle la paix et la charité. Elle fut béatifiée en 1967 comme témoignage que la science de la vie spirituelle est plus grande que les sciences intellectuelles.

SAINT NERSES (+ 343)
avec son disciple saint Joseph, il confessa la foi en Jésus-Christ au temps du roi perse Sapor. " Je n'ôterai pas ma foi en celui qui se fie en moi, pour adorer le soleil qu'il a créé. "

SAINT PROCLUS (+ 446)
Disciple de saint Jean Chrysostome, il fut d'abord évêque de Cyzique, mais les habitants le refusèrent parce qu'ils ne voulaient pas d'un évêque venu de la capitale de l'empire. Il retourna donc à Constantinople où il lutta contre l'hérésie nestorienne pour rétablir l'orthodoxie à l'égard de Marie, Mère de Dieu, en particulier par une célèbre homélie devant l'empereur lui-même. Secrétaire du Patriarche Maximien, il lui succéda en 434 et affermit l'Eglise dans l'unité et la charité. C'est lui qui introduisit le " Trisagion " dans la liturgie ("Trois fois saint ") et qui fit revenir les reliques de saint Jean Chrysotome qui était mort en exil.

BIENHEUREUX JOSEPH KALINOWSKI ( (+ 1907)
Polonais, il était originaire de Vilnius en Lituanie. Ingénieur dans l'armée russe, il paraticipa à l'insurrection de 1863 et fut exilé en Sibérie. Au retour dans sa patrie, il entra dans l'Ordre des Carmes déchaux. Directeur spirituel, il passait de longues heures à guider les fidèles dans une vie toute donnée à Dieu, sans pour autant les retirer de leurs activités dans le monde. Il fut béatifié en 1983.

SAINT SYLVESTRE DE CHALON (6ème s.)
évêque de Châlon-sur-Saône en Bourgogne, il fut l'un des maîtres de saint Césaire d'Arles. Nous trouvons son nom souscrit au concile d'Epône avec saint Avit de Vienne et saint Viventiole de Lyon. Il se dévoua pendant quarante-deux ans au service de l'Eglise locale. " Il y mourut plein jours et de vertus " selon l'historien saint Grégoire de Tours.


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