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Les saints du 22 novembre


SAINTE CECILE (+ 230)
Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine. L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine : les " Cecilii ", qu'elle était chrétienne, qu'elle aidait les premiers papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Eglise un terrain devenu cimetière : les catacombes de Saint Calixte où elle eût le privilège d'être enterrée au milieu des papes. Au 9ème siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre : Sainte Cécile au Transtévère. Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui " chantait dans son cœur la gloire de Dieu. " Ce qui, en passant est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, se veulent se mettre sous son patronage.

SAINT ABBA (5ème s.)
ou Agabbas. D'origine arabe, il fut converti par un saint moine, Maroze, et se retira au désert auprès de saint Eusèbe le Syrien qui le conduisit à la sainteté.

BIENHEUREUX BENOIT DU PONT (12ème s.)
Missionnaire dominicain chez les Tatares de Crimée, il prêchait avec tant d'enthousiasme, qu'il mourut durant une prédication.

SAINT CALLIXTE (+ 1397)
Moine à Constantinople puis au Mont-Athos, il devint patriarche, mais ne le fut que trois mois. Auteur d'une célèbre œuvre spirituelle, il enseigne les méthodes de la vie hésychaste, mouvement spirituel qui recherche la présence intérieure de Dieu dans la tranquillité du cœur et la répétition d'une brève prière centrée sur le nom de Jésus.

SAINT DANIEL LE JEUNE ( + 621)
Abbé de Bangor dans le Royaume-Uni, il vit toute sa communauté massacrée par le roi Ethelfried en 616. Le saint semble avoir échappé aux supplices que subirent les moines.

SAINTE MAGNENCE (+ 448)
Une des cinq jeunes filles qui, à la mort de saint Germain, évêque d'Auxerre, vinrent à Ravenne pour accompagner le retour à Auxerre du corps du saint qui était mort au bord de l'Adriatique. Une localité garde sa mémoire : Sainte Magnance-89420

SAINT MENIGNE (3ème s.)
Il vivait dans l'Hellespont et il était foulon. Un jour qu'à la rivière il lavait des vêtements, il apprend que le décret impérial condamnant les chrétiens est lu sur la place du marché. Il s'y rend immédiatement, se précipite sur le gouverneur et lui arrache des mains ce document. Arrêté, violemment torturé, il est enfin décapité.

SAINT MICHEL DE TVER (+ 1318)
Son oncle s'appelait saint Alexandre Nevski. Père de famille, il donna à ses quatre garçons et à ses quatre filles une haute spiritualité. Pour éviter que son pays et la ville de Tver soient envahis par les Tartares qui étaient alors soutenus par les princes moscovites, il se livra à la Horde d'Or. Portant au cou un carcan de bois, il était obligé de s'agenouiller devant le chef des Tartares pour être l'objet de la risée publique. Ce qui ne l'empêchait pas de chanter la gloire de Dieu. Livré au prince moscovite, Georges Danielovitch, il fut tué à coups d'épée par les sbires du prince.

SAINT PHILEMON (1er s.)
Un citoyen de Colosses qui possédait parmi ses esclaves un jeune converti, Onésime, qui s'enfuit de chez son maître et pour lequel saint Paul intervint en écrivant son admirable " Epître à Philémon ", louant " sa charité et sa foi à l'égard du Seigneur Jésus et de tous les fidèles. " Les Eglises d'Orient unissent à cette célébration son épouse Apphia, son fils Archippe et son esclave Onésime.

SAINT PIERRE IAROPOLK (+ 1086)
Doux et humble, ce Grand prince de Volhynie fut en butte aux membres de sa famille, mais il préféra supporter souffrances et exil plutôt que de créer des guerres meurtrières. Il affronta ainsi avec résignation et selon un esprit tout évangélique un véritable martyre dont il " souffrit innocemment " comme les saints Boris et Gleb.

SAINT PRAGMACE (+ 520)
Evêque d'Autun, ami des grands évêques de son époque, saint Sidoine Apollinaire comme saint Avit de Vienne, l'on trouve sa signature au bas des actes de l'un des conciles de son temps. Dans sa vieillesse, il eût la douleur de voir sa ville épiscopale dévastée par les fils de Clovis, vainqueurs des Bourguignons qui s'opposaient aux Francs envahisseurs.

SAINT PROCOPE (+ 303)
Originaire de Jérusalem, nous le connaissons comme exorciste et lecteur et, dans ce ministère, interprète et traducteur de la langue syriaque. Arrêté à Scythopolis, il refuse de sacrifier aux dieux en citant le poème de l'Illiade d'Homère : " Il n'est pas bon qu'il y ait plusieurs chefs, il n'y a qu'un seul chef, il n'y a qu'un seul roi. " Il est condamné à la décapitation.

SAINTE SABINE (2ème s.)
Selon la tradition locale, elle fut la première chrétienne martyrisée à Troyes en Champagne.

BIENHEUREUX SALVATORE (+ 1895)
martyr avec sept chrétiens arméniens, Salvatore Lilli était franciscain italien. Ils furent condamnés à mort en Turquie à Mujuk Deresie. Le Pape Jean-Paul II les a béatifiés en 1982.

SAINT SAVINIEN (8ème s.)
ou Savinian, religieux du monastère de Saint Chaffre en Auvergne, puis abbé du monastère de Monat près de Clermont-Ferrand. Il est encore fêté dans le Velay où une localité porte son nom, Saint Savinien-17350

BIENHEUREUSE TYGRIDE (11ème s.)
A Burgos, en Espagne, cette fille du comte de Castille devint religieuse et fut choisie comme abbesse par sa communauté plus pour ses vertus que pour la fortune familiale.


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