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Les saints du 23 novembre

SAINT ADALBERT (+ 1045)
Moine de Cassoria (Pescara) dans les Abruzzes, il se retira à proximité de Chieti où il fonda un monastère. C'est là que sa sainteté s'épanouit au milieu d'une communauté qui grandissait d'années en années.

SAINT ALLE (7me s.)
Moine de Luxeuil, il eût pour abbé saint Colomban qui fonda tant d'abbayes en Gaule et qui fut l'un des pères du monachisme avant saint Benoît. Saint Alle deviendra abbé de Rebais près de Meaux, dans la Brie française.

SAINT CLEMENT DE ROME (1er s.)
Disciple de saint Paul qui en parle dans sa lettre aux Philippiens (4.3), il est l'un des premiers successeurs de saint Pierre sur le siège de Rome. Mais on sait peu de choses de son pontificat en ce temps de l'Eglise naissante. Sa lettre aux Corinthiens est le premier document où l'on voit l'Eglise de Rome intervenir dans une autre Eglise pour qu'y vive la charité, document inappréciable par la fraîcheur du texte si proche des rédactions des évangélistes. Selon la tradition, non vérifiée, il aurait été exilé en Crimée à Cherson où il aurait subi le martyre par noyade. Ses reliques furent ramenées à Rome par les saints Cyrille et Méthode au 9ème siècle.

SAINT COLOMBAN (6ème s.)
Vers 580, il quitta l'Irlande en compagnie du futur saint Gall et parcourut l'Europe Occidentale, entre Meuse et Rhin et jusqu'en Germanie, accepté, refusé, repoussé, mais toujours fondateur d'abbayes dont le rayonnement sera l'un des éléments les plus dynamiques de l'évangélisation durant l'ère mérovingienne. Il menait la vie dure à ses moines par une règle austère, mais grâce à cela bien des saints y ont trouvé le chemin de leur sainteté : saint Donat de Besançon, saint Faron de Meaux, saint Babolin de l'abbaye de Saint Maur des Fossés près de Paris, saint Omer de Thérouanne, saint Desle de Lure, saint Romaric de Remiremont, saint Wandrille, saint Achaire, saint Amand, saint Philibert, saint Valéry, etc… Le plus célèbre de ses monastères est sans aucun doute celui de Luxeuil dans la France-Comté où affluèrent des moines francs, gaulois et burgondes. Un monastère qui, pendant deux siècles, fut le plus grand centre de la vie monastique en Occident. En 610, il dut fuir la Gaule où la cruelle reine Brunehaut le poursuivait parce qu'il lui reprochait ses vices et ses crimes. Il avait envisagé de retourner en Irlande et, pour cette raison, nous le trouvons à Nantes. Obligé de revenir sur ses pas, il traverse les Alpes et se réfugia à Bobbio en Lombardie méridionale où il fonda son dernier monastère. Il y mourut. La règle monastique originale qu'il avait donnée à ses monastères fut très influente dans l'Europe pendant deux siècles. Plusieurs localités se sont placées sous son patronage : Saint-Colomban-des-Villards-73130, Saint Colomban-44310.

SAINT CORBINIEN (+ 730)
Né à Saint Germain de Châtres (aujourd'hui Saint Germain lès Arpajon) en 680 où il créa un monastère. Sa réputation grandissant, sa retraite devint un lieu de pèlerinage. En 716, il part pour Rome voir le pape et lui demander un lieu tranquille pour méditer et prier. Grégoire II l'ordonne évêque et le renvoie en mission en Gaule. Devenu encore plus célèbre il doit se retirer sept ans dans son monastère de Saint Germain. Il retourne alors à Rome supplier le pape d'être relevé de sa charge. Celui-ci lui demande cependant de continuer son évangélisation. Au retour, pendant sa traversée de la Bavière, la légende raconte qu'il fut attaqué par un ours qui dévora son âne. Corbinien ordonna alors à l'ours de lui servir de monture. C'est pourquoi il est souvent représenté accompagné d'un ours. Retenu par Grimoald, prince de Bavière, il s'installa à Freising où il fit bâtir une cathédrale et évangélisa la population. La ville devint le centre de la vie chrétienne en Bavière. Il meurt le 8 septembre 730 au monastère de Weihenstephan vénéré comme un Père de la Foi. Sa fête est célébrée le 23 novembre.

SAINT ALEXANDRE NEVSKY (+ 1263)
A dix ans, il était prince de Novgorod une cité marchande où les pauvres avaient peu de place. Il sut se faire aimer d'eux et de tous. Quelques années plus tard, en 1237, les Tatares déferlèrent sur la Russie contrôlant pour deux cents ans l'ensemble des principautés russes par de lourdes impositions financières. Mais à la même époque, Novgorod eût à affronter le royaume de Suède, le royaume de Lituanie et les chevaliers teutoniques qui voulaient convertir au catholicisme romain les peuples orthodoxes. Partisan intransigeant de l'orthodoxie byzantine, saint Alexandre s'opposa à eux victorieusement sur les rives du lac Peipus. Il eût aussi à faire face aux pressions du khan et dût même aller lui rendre visite aux extrêmes confins de la Mongolie. Ayant obtenu le pouvoir sur toute la Russie, il intercéda pour son peuple allégeant les taxes des Mongols d'un côté et repoussant à l'Ouest la coalition germano-scandinave dirigée par les chevaliers teutoniques. Epuisé par les voyages et par la maladie, il retourna dans la paix de Dieu sur les routes de la Perse où il allait rencontrer une fois de plus le khan mongol.

SAINT AMPHILOQUE (+ 394)
à Iconium en Asie Mineure. Compatriote et disciple des saints évêques Grégoire de Nazianze et Basile de Césarée. Il lutta avec eux pour la défense et l'intégrité de la foi catholique, contre les adversaires de la divinité du Fils et du Saint Esprit.

SAINT DANIEL (+ 545)
Au pays de Galles en Angleterre, il fut évêque de Bangor, siège épiscopal aujourd'hui disparu.

SAINTE FELICITE (+ 165)
Veuve romaine, elle fut livrée au martyre avec ses fils à Rome sous l'empereur Marc-Aurèle. Pour certains historiens, ce serait elle qui est mentionnée dans la prière eucharistique N°I et non pas la compagne de sainte Perpétue (fêtée le 7 mars). Elle est enterrée sur la via Salara à Rome. Son culte n'est plus fêté dans l'Eglise universelle, mais seulement admis pour des Eglises locales.

SAINT ERMENFROY (7ème s.)
Moine de Luxeuil avec saint Colomban, il fut l'un des grands évangélisateurs de l'époque mérovingienne.

SAINT GREGOIRE D'AGRIGENTE (+ 603)
Originaire d'Agrigente en Sicile, il chantait durant les liturgies " doué par nature d'une belle voix qui ravissait tous les assistants ". Il part à Carthage et se joint à trois moines qui se rendent à Jérusalem et tous quatre y vivent le Grand Carême et les fêtes pascales. Quelques années plus tard, il est à Antioche, puis à Constantinople. Honoré par l'empereur et la cour, il part à Rome pour vénérer le tombeau des Apôtres où le Pape l'accueille, le nomme évêque d'Agrigente et le soutient quand il y sera accusé par des prêtres mécontents de son ministère épiscopal, et même emprisonné pour cela. Le Pape rétablit son innocence durant une liturgie dans la basilique saint Pierre. Puis Grégoire retourna à Constantinople où il se retira dans la quiétude monastique poursuivant son œuvre pastorale et littéraire qui le fait surnommé " un second Chrysostome. "

SAINT LAOUENAN (6ème s.)
Saint breton, compagnon de saint Tugdual et de saint Pol, il évangélisa l'Armorique. Il est le patron de la paroisse de Treflaouenan-29225. Il est fêté en Bretagne le 23 janvier.

SAINTE LUCRECE (+ 304)
Vierge et martyre à Mérida en Espagne au temps de la persécution de l'empereur Dioclétien.

BIENHEUREUX MIGUEL AUGUSTIN PRO (+ 1927)
Mexicain, il est né à Guadalupe et entre chez les jésuites. En raison de la persécution, il s'enfuit en Californie, se rend en Espagne pour continuer ses études et est ordonné prêtre à Amiens en 1925. Rentré au Mexique en 1926, il est arrêté et subit le martyre. Il a été béatifié en 1988.

SAINT PAULIN ( (+ 505)
Moine gallois et abbé du monastère de Whithland, il eut plusieurs saints issus de son monastère et reconnus dans le Pays de Galles, dont saint David qui est le patron principal du Pays de Galles.

SAINT PHALIER (+ 525)
Originaire de Limoges, il se retira dans les solitudes du Berry. Très tôt son tombeau, à Chabris, fut un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le roi Louis XI en est sans aucun doute le plus célèbre des dévots de saint Phalier. Malgré tout, la vie de ce saint homme nous est méconnue. Cependant nous savons de lui qu'il fut un saint ermite.

SAINTE RACHILDE (+ 946)
Une recluse allemande qui vécut à l'ombre de l'abbaye de Saint Gall en Suisse, clouée sur son lit durant vingt-quatre ans par de cruelles souffrances, rongée de plaies et " heureuse de rendre grâce à Dieu pour les souffrances du Christ qui a tant souffert pour nous sauver. "

SAINT SISINE (4ème s.)
A Cyzique dans l'Hellespont, il fut attaché derrière les chevaux sauvages lancés au galop pour avoir affirmé inébranlable sa foi en Jésus-Christ. Il n'en meur pas et il est alors jeté en prison. Libéré quand vint la paix constantinienne, il verra l'Eglise grâce à cette liberté qui lui est accordée par l'empereur Constantin. Au premier concile de Nicée, il est l'un des plus solides défenseurs de la foi devant les hérétiques disciples d'Arius.

SAINT TROND (+ 693)
Une vie édifiante qui fut influencée par saint Cloud. C'est lui en effet qui l'ordonna prêtre et l'instruisit dans la théologie. Par sa parole et son exemple, il affermit l'œuvre de saint Remi et des apôtres des Francs. Il ouvrit à Nivelle une école pour les jeunes gens, tandis que sainte Wulfetrude en ouvrait une pour les jeunes filles.

SAINT WULFETRUDE (+ 670)
Abbesse de l'abbaye de Nivelle dans le Brabant méridional, elle succéda à sa tante, sainte Gertrude.


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