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Les saints du 24 novembre

SAINTE AGNES (+ 1856)
ou Agnès Tsao-Kouy, catéchiste chinoise qui mourut martyre durant le long supplice de la cage, où elle fut enfermée sans pouvoir faire un mouvement.

SAINT ALEXANDRE (4ème s.)
à Corinthe, martyr sous l'empereur Julien l'Apostat.

SAINT ANTOINE NAM QUINH (+ 1840)
Médecin et catéchiste vietnamien, il appartint aux Missions Etrangères de Paris. Emprisonné pour la foi en 1838, il connut un long et douloureux emprisonnement de deux années avant d'être étranglé. Il a été canonisé en 1988.

BIENHEUREUX BALSAME (+ 1232)
Moine bénédictin, il gouverna le monastère de Cava en Italie durant trente ans. Ses contemporains l'appelaient "la perle précieuse des prêtres et la couronne des prélats". Son culte fut approuvé en 1928.

SAINT BIEUZY (6ème s.)
ou Bihy, Bihuy. Disciple de saint Gildas de Rhuys, il se construisit un ermitage sur les bords du Blavet. Il eût un jour à choisir entre guérir la meute des chiens de son seigneur atteinte de rage et ne pas célébrer la liturgie pour son peuple, ou bien célébrer ce service religieux et ne pas répondre aux injonctions du seigneur brutal qui le demandait. Il préféra ses fidèles aux chiens, ce pourquoi il fut tué d'un coup d'épée par le seigneur breton. De nombreuses fontaines lui sont dédiées en Bretagne. Il est le patron de la localité de Bieuzy-les-Eaux- 56310 et de Saint-Bihy-22800 près de Quintin.

SAINT CHRYSOGONE (+ 304)
Martyr à Ravenne. Après avoir longtemps confessé le Christ lourdement chargé de chaines dans sa prison, il fut jeté à la mer. Tous les événements qui précédèrent ce martyre ne nous sont connus que par des légendes.

SAINT COLMAN DE CLOYNE (+ 600)
Né à Cork en Angleterre, il était poète et barde royal à la cour de Cashel quand il se fit baptiser par saint Brendan. Il embrassa alors la vie monastique, fut ordonné prêtre et évangélisa le Limerick. Il fonda l'église de Cloyne dont il devint le premier évêque. Son culte fut approuvé en 1903.

BIENHEUREUX CONRAD DE FRISACH (+ 1239)
Docteur de l'Université de Bologne, il fut reçu dans l'Ordre des Prêcheurs par saint Dominique lui-même et envoyé en Allemagne. Il mourut à Magdebourg.

SAINTE EANFLEDE (+ 700)
Fille du roi saint Edwin et de la reine sainte Ethelburge de Kent, elle avait été baptisée par saint Paulin que nous avons fêté hier. Veuve, elle prit le voile à Whitby sous l'obédience de sa propre fille, sainte Elflède.

SAINT EDOLARD (10ème s.)
ou Odilard. Evêque de Saint Jean de Maurienne, il mourut martyr lors de l'invasion sarrasine à Embrun dans les Hautes-Alpes.

SAINTE FIRMINE (+ 303)
à Amelia, près de Spolète en Italie. Elle fut suspendue par les bras, entourée de torches allumées et brûlée lentement par leurs flammes quand le vent les rabattait sur elle. Elle rendit l'esprit durant ce supplice.

SAINTE FLORE (+ 851)
ou Flora et sainte Marie qui, après avoir été longtemps prisonnières, périrent décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes.

SAINT KENAN (+ 500)
ou Cianan. Evêque irlandais, il était le disciple de saint Martin de Tours avec saint Patrick. Il fut le premier à construire un cathédrale en pierre à Duleek dans le Meath.

BIENHEUREUX LAURENT PE-MAN (+ 1856)
Ouvrier chinois, converti par saint Augustin Chapdelaine, il subit la torture et fut décapité à Su-Lik-Hien, dans la province de Kwang-Si. Il a été béatifié en 1900.

SAINT MALC (5ème s.)
Fils de colons syriens installés près de Ninive, il s'enfuit de chez ses parents pour devenir moine. Au moment de la mort de son père, il voulut revenir près de sa mère pour la soutenir. En chemin, il fut pris par des Arabes et emmené comme esclave. Bien des années plus tard, il réussit à s'enfuir, miraculeusement délivré, et put ainsi rejoindre son monastère de Chalkis. Saint Jérôme, qui l'avait connu, nous a conté son histoire.

SAINT MARIN (6ème s.)
Ermite dans la vallée de la Maurienne, dans les Alpes, il quittait les merveilles de la création qui l'entourait dans les montagnes pour s'absorber dans la contemplation des choses célestes. Lors de l'invasion des Sarrasins, il fut arrêté et décapité pour s'être opposé à leurs exactions.

SAINTS MARTYRS DU VIETNAM (1856 - 1862)
La persécution déclenchée par le roi Tu-Duc dans le Tonkin central fut particulièrement cruelle. Ce sont des milliers de martyrs qui témoignèrent de leur foi et parmi eux de très nombreux pères dominicains. Ils ont été béatifiés pour les uns en 1906, pour d'autres en 1951. Ils furent canonisés en 1988.

SAINT MERCURE (3ème s.)
Soldat d'origine byzantine qui, durant l'invasion tatare, mourut martyr à Smolensk en 1238. L'Eglise russe y joint saint Mercure le Jeûneur, moine du monastère des Grottes de Kiev au 14ème siècle.

SAINT PIERRE D'ALEXANDRIE (+ 311)
Il dirigea la célèbre école théologique d'Alexandrie avant de devenir évêque. Lors de la persécution de 303, il préféra se cacher pour continuer à servir l'Eglise ; ce qui lui fut reproché par un de ses prêtres qui créa ainsi une Eglise schismatique d'où sortira plus tard l'hérésie d'Arius. En 311, il fut arrêté et condamné à être décapité.

SAINT PIERRE DUMOULIN BORIE (+ 1838)
Né le 20 février 1808 à Beynat en Corrèze, il entre au petit séminaire de Servières, mais ses parents écartent ses projets : ni missionnaire, ni trappiste, ni médecin hors de France. Prêtre en France, d'accord. Pierre entre au grand-séminaire de Tulle, mais il ne change pas d'avis : " Je dois vous prévenir que je suivrai ma vocation partout où elle m'appellera, fut-ce même aux missions étrangères. " Ce sera chose faite le 6 octobre 1829. Lors des émeutes de 1830, à Paris, il faillit se faire lyncher entouré par la foule qui le prenait pour un suisse, mais son accent le sauva. Ordonné prêtre à Bayeux le 21 novembre 1830, il embarque au Havre sur " La France " et se retrouve à Macao le 18 juillet 1831. Débarqué à Saïgon par des contrebandiers chinois, il rejoignit le Sud-Tonkin. Bientôt poursuivi par la persécution, il n'en continue pas moins de remplir sa tâche pastorale dans la région qui lui est confiée. Arrêté en 1838, il apprend dans sa prison qu'il vient d'être nommé évêque. Le bourreau qui devait le décapiter, avait bu pour se donner courage au moment d'exécuter un homme qu'il aimait et estimait. Complètement ivre, il dut s'y reprendre sept fois. Exhumés secrètement onze mois plus tard, ses restes reposent aujourd'hui dans la Salle des martyrs du séminaire des Missions Etrangères de Paris.

SAINT POURCAIN (6ème s.)
ou Portien. Il avait été esclave d'un maître coléreux et brutal. Il cherchait l'appui du Père abbé du monastère voisin sur les bords de l'Allier. Affranchi, c'est là qu'il se retira dans la prière et l'austérité. Le chroniqueur nous précise " que sa mort fut aussi édifiante que sa vie. " Il s'opposa sans crainte au roi mérovingien Thierry d'Austrasie, pour obtenir la liberté des esclaves auvergnats.

SAINT ROMAIN (+ 385)
Prêtre gallo-romain, ou, pour d'autres, d'origine africaine, il aurait été ordonné par saint Martin de Tours lui-même et envoyé évangéliser la région de Blaye près de Bordeaux et c'est là d'ailleurs qu'il meurt. Plusieurs localités en Aquitaine se sont placées sous son patronage : Saint-Romain de Benet-17600.

SAINT SARRE (7ème s.)
Son existence n'est authentifiée que par le culte qui lui fut rendu en Artois et dans le Cambrésis et qui, aujourd'hui, n'existe plus.

SAINT SEVERIN (+ 540)
Touché par le désir de mener une vie contemplative, il s'enferma dans une petite cellule sur les bords de la Seine. Il eût de nombreux disciples dont saint Cloud et les parisiens qui venaient nombreux se recommander à ses prières. Il fut enterré au lieu même de son ermitage qui est devenu la paroisse parisienne de Saint Séverin, et dont l'église demeure encore un asile de silence comme un ermitage dans ce quartier débordant de vie.

BIENHEUREUX THADDEE LIEU (+ 1823)
Prêtre chinois dans la province de Zyuthuan, il fut emprisonné deux ans avant d'être étranglé. Il fut béatifié en 1900.

SAINT THEODORE D'ANTIOCHE (4ème s.)
et ses compagnons martyrs. Durant la persécution de l'empereur Julien l'Apostat, il avait été chargé, avec plusieurs autres chrétiens, de retirer les reliques des saints du monastère de Daphni près d'Athènes pour en faire un temple consacré au culte d'Apollon. Ils le firent en chantant leur foi au Christ. Arrêtés, ils furent suspendus au chevalet et déchirés par des ongles de fer avant d'être libérés par le ciel.

SAINTE WALATTA (+ 1643)
Cette femme très belle et très bonne était l'épouse d'un ministre du négus d'Ethiopie. Elle quitta son mari consentant pour se retirer parmi les serfs de la campagne abyssine où elle créa un village dans lequel l'on menait la vie communautaire. Y alternaient, marqués au son de la cloche, le travail, la prière, les repas, le sommeil et les jeux. Sept de ces villages existaient quand elle mourut


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