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Les saints du 28 novembre

BIENHEUREUX CALIMER DE MONTECHIERO (+ 1521)
Dominicain, il passa sa vie à prêcher dans toute l'Italie et quand il ne fut plus capable de marcher, il se faisait porter afin de pouvoir continuer à vivre sa vocation de frère prêcheur.

SAINTE CATHERINE LABOURE (+ 1876 )
Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d’une famille de dix enfants. Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l’une de ses soeurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain. En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l’entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Soeurs de la Charité à Langres. A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante. Son domaine, c’est le fournil, le verger, l’étable, le poulailler et le colombier. La première, elle se lève avant l’aurore, prépare les repas qu’emportent les ouvriers aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l’abreuvoir communal. Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. (21500) Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très raremant une messe dominicale. En elle, monte un appel. Durant « le rêve » d’une nuit, comme en parlera, ce rêve prend un visage d’un prêtre âgé, qu’elle reconnaître comme étant celui de saint Vincent de Paul quand elle en verra l’image lors d’une visite aux Soeurs de Châtillon (21400) où elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat. Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l’aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l’envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire. Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Chatillon et les Soeurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin. Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au « séminaire » de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul* sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres (K 11). Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, « dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux et l’enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les soeurs) ne passaient pas par la tribune. Enfin l’heure est arrivée. L’enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici. » « Je doutais si c’étais la Sainte Vierge. Cependant l’enfant qui était là me dit : - Voici la Sainte Vierge-. Je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge. » Elle s’en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu’illusion dans ce qu’elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que saint Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet. Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu’elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les soeurs, elle fut saisie d’un grand désir de voir la Sainte Vierge. « Je pensais qu’elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j’avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau... j’ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph... elle avait une robe de soie blanche aurore. » « Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d’un éclat ravissant... » Elle entendit une voix qui lui disait : « Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes. » Autour du tableau, elle lut en caractères d’or, l’invocation suivante : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » La voix lui dit encore : « Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu. » Une fois encore, Monsieur Aladel accueille fort mal le récit de sœur CatherineEn décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s’en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur. Comme au 27 novembre, c’est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains « remplissaient tout le bas de manière qu’on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge. » La voix se fait entendre au fond du cœur : « Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent. » L’apparition a le caractère d’un adieu. Elle reçoit ce message : « Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons. » Deux mois plus tard, lorsqu’elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : « Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L’esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection. » Elle est nommé à l’hospice d’Enghien, dans le 12ème arrondissement. Elle s’efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu’on surnommait la « sœur du poulailler » quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : « Puisque Sœur Catherine est morte, il n’y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu’elle a écrit. » Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.

SAINT ETIENNE LE JEUNE (+756)
Ses parents habitaient Constantinople. Ils n'avaient pas d'enfants et c'est par une prière instante devant l'icône de la Mère de Dieu de l'église des Blachernes qu'ils obtinrent ce fils tant attendu. A 16 ans, l'enfant du miracle se fit ermite au mont Saint-Auxence auprès d'un reclus qui parlait aux bêtes. Avec les années, des disciples lui vinrent et saint Etienne en fut leur higoumène. A ce moment, l'empereur byzantin décréta l'interdiction du culte des saintes icônes. Au plus fort de la persécution, les moines serviteurs des saintes images se rassemblèrent autour de saint Etienne et leur monastère fut un centre de résistance. Saint Etienne conseilla aux moines de ne pas rechercher la persécution mais de fuir dans les régions où les images avaient encore droit de cité. Cette persécution qu'il ne recherchait pas, vint jusqu'à lui. Sommé de souscrire aux décisions du concile iconoclaste, il refusa, fut arrêté et lapidé par une foule d'iconoclastes excités.

SAINT GREGOIRE III (+ 741)
Pape, syrien d'origine, il fut choisi comme évêque de Rome d'une manière unanime par le clergé et le peuple. Il tenta de ramener à la saine doctrine les iconoclastes de l'empereur Léon l'Isaurien. Il dût faire appel à Charles Martel pour se dégager du roi des Lombards Luitprand qui avait assiégé Rome et pillé la basilique de Saint Pierre au Vatican.

SAINT HILAIRE et SAINTE QUIETA (+ 450)
son épouse. Ils vécurent et moururent à Dijon, unis par une tendre affection. D'une patience infatigable, ils furent des parents attentifs un modèle pour les époux chrétiens. Une belle légende, qui est significative de leur amour, nous est rapportée par l'historien saint Grégoire de Tours. Lorsqu'on déposa, dans la tombe, le corps de Quiéta à côté de celui de son époux, une belle légende rapporte que celui-ci, mort un an auparavant, leva sa main droite, la passa autour du cou de sa femme et l'attira sur son cœur. " L'assistance s'écria : " Voyez comme ils s'aimaient puisqu'ils s'embrassent jusque dans la tombe."

SAINT IRENARQUE (4ème s.)
C'était l'un des bourreaux de la ville de Sébaste en Arménie. Ils devaient exécuter sept chrétiennes. En voyant leur fermeté et leur constance, il confessa lui aussi le Christ et refusa de les torturer. Elles furent décapitées et Irénarque fut arrêté et lui aussi mourut la tête tranchée.

SAINT JACQUES DE LA MARCHE (+ 1476)
né à Montebrandone dans les Marches italiennes. Franciscain, ami de saint Bernardin de Sienne et de saint Jean de Capistran, il était un grand orateur et pour cela, il parcourut la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la Bohème, la Pologne et l'Italie.

BIENHEUREUX JACQUES THOMPSON (+ 1582)
Né à York en Angleterre, il voulut rester catholique et fit ses études à Reims où l'on avait ouvert un collège pour les anglais. Devenu prêtre, il retourna dans son pays, mais l'année d'après, il fut pendu à York parce qu'il gardait toute sa fidélité à l'Eglise de Rome.

SAINT PAPINIEN et SAINT MANSUET (+ 430)
évêques en Afrique qui, durant la persécution des Vandales, furent brûlés par des lames rougies jusqu'à en mourir.

SAINT PHILIPPE (+ 580)
évêque de Vienne en Dauphiné. Il présida le quatrième concile de Paris qui se tenait dans l'église actuelle de Saint Etienne du Mont.

SAINT SOSTHENE (1er s.)
Disciple de l'apôtre saint Paul qui en fait mention dans sa lettre aux Corinthiens. (1ère lettre aux Corinthiens 1. 1 à 3) Dans le livre des Actes des Apôtres, on mentionne aussi un chef de synagogue qui porte ce nom et qui a laissé parlé saint Paul, et pour cela fut battu par les juifs de Corinthe.

SAINT THEODORE DE ROSTOV (+ 1395)
Neveu de saint Serge de Radonège, il fut confié à la direction spirituelle de son oncle qui le fit progresser dans les saintes vertus et la prière. Il fonda le monastère de la Dormition de la Mère de Dieu sur les rives de la Moscova. Chargé de plusieurs missions à Constantinople, il fut choisi comme archevêque de Rostov-Veliki.


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