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Les saints du 3 décembre

SAINT FRANCOIS XAVIER (+ 1552)
ou Xavier. Sixième enfant d'une famille de grande noblesse et de petites ressources, il quitta la Navarre pour faire ses études à l'Université de Paris. Il partageait sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola. Au début, François-Xavier supporta mal le caractère de celui que la pauvreté l'obligeait à résider ensemble. Longtemps il résista à l'ardeur évangélique de cet homme de feu, mais, avec lui, le 15 août 1534, il prononce ses voeux et fonde avec lui la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Lorsque le Pape demande des missionnaires pour l'Inde, François Xavier dit simplement : " Eh bien, me voici ! " Pendant une dizaine d'années, il travaillera à la conversion des pêcheurs de perles, mais il se sent appelé pour porter plus loin l'Evangile et c'est ainsi qu'en 1546, il part à Ceylan, puis il est en Extrême-Orient où il fonde les premières communautés chrétiennes au Japon. Son désir de propager l'Evangile de Jésus-Christ est si grand qu'il projette d'aller en Chine, mais il meurt à Sancian, avant de pouvoir traverser la mer qui l'en sépare.

SAINT ABBON (+ 860)
Abbé de l'abbaye de Saint Germain d'Auxerre. Elu évêque de cette ville, les fidèles attendait beaucoup de lui, la réputation de ses mérites étant fort grande. La mort ne le permit pas, puisqu'il rendit son âme à Dieu quelque temps après.

SAINT ANGELIS DE CHIO (+ 1813)
Il était médecin dans la région d'Ephèse. Il provoqua en duel un voyageur français qui se moquait de sa foi en Jésus-Christ au cours d'une altercation avec lui. Puis, sans raison précise, il devint musulman de son propre chef et fut expulsé à Nauplie puis à Chio. C'est là qu'il retrouva le courage de se racheter de son apostasie. Il se présenta devant la garde turque et confessa son nom de chrétien. Il fut décapité après avoir été malmené brutalement.

SAINT ANTHEME (8ème s.)
Evêque de Poitiers. Il avait prêché l'Evangile en Saintonge. Il accompagna l'empereur Charlemagne en Espagne et c'est là que, fait prisonnier par les Sarrasins, il donna le témoignage de sa foi en Jésus-Christ. Charlemagne ramena son corps à Jonzac en Saintonge.

SAINTE ATTALE (+ 741)
Formée par saint Odile, elle fut première abbesse du monastère Saint-Etienne de Strasbourg où elle sut faire vivre sa communauté dans la douceur et la piété : "accordant à ses religieuses ce qu'elle se refusait pour elle-même, remplissant sa charge à leur égard avec une attention délicate, comme une bonne mère qui chérit tendrement ses enfants. "

BIENHEUREUX BERNARD DE TOULOUSE (+ 1320)
Dominicain, il fut martyrisé par les hérétiques Albigeois qu'il essayait de convertir.

SAINT BIRIN (+ 650)
Missionnaire envoyé en Angleterre par le pape Honorius I. Il y baptisa le roi de Wessex, évangélisa ses sujets d'origine saxonne et créa le siège épiscopal de Dorchester.

SAINT CASSIEN (+ 298)
A Tanger. Il faisait office de greffier du tribunal. Voyant le courage et la foi des chrétiens condamnés au martyre, il reçut cette grâce, renonça à sa charge et à son tour, après de cruels supplices, il donna à Dieu sa vie.

BIENHEUREUX EDOUARD COLEMAN (+ 1678)
Gentilhomme du Suffolk, élevé à Peterhouse à Cambridge, il se convertit au catholicisme et devint secrétaire de la duchesse d'York. Accusé de conspiration avec une nation étrangère, en vue de la restauration de l'Eglise catholique en Angleterre, il fut exécuté à Tyburn, première victime du complot que Titus Oates avait monté contre les catholiques.

SAINT EULOQUE (7me s.)
second abbé du monastère de Lagny-sur-Marne dans la Brie champenoise.

SAINT GABRIEL DE BROUSSE (+ 1659)
Martyr. Lorsque les Turcs arrêtèrent et firent mourir le patriarche Parthenios III par pendaison, ils désignèrent, pour lui succéder, Gabriel qui était alors l'humble évêque de Choras en Thrace. Cette nomination anticanonique fut refusée par le Saint-Synode. Deux ans plus tard, ayant eu l'audace de baptiser un Juif devenu musulman, il fut à son tour arrêté et, après des supplices nombreux, il fut pendu.

SAINT GALGANO (+ 1181)
En Toscane. Après une jeunesse désordonnée, il se convertit et se retira, vivant une rigoureuse pénitence, dans une ermitage où sa passion pour Dieu fut aussi grande que les précédentes pour le plaisir. Quarante ans après sa mort, il fut l'objet d'un culte populaire enthousiaste.

SAINT GEORGES DE TCHERNICA (+ 1806)
Contraint de fuir la Transylvanie à cause des pressions des Gréco-catholiques, il s'en fut au Mont-Athos et se mit sous la conduite du grand "starets " Païssy Velitchkovsky au skite du Prophète-Elie. Dix ans plus tard, il revient en Moldavie au monastère de Dragormina, puis fonde le monastère de Saint-Nicolas à Tchernica, non loin de Bucarest. Il rendit son âme à Dieu, ayant gouverné avec sagesse sa famille spirituelle et laissant derrière lui de nombreux disciples qui poursuivirent son œuvre de restauration du monachisme orthodoxe en Roumanie.

SAINT JEAN L'HESYCHASTE (+ 558)
Originaire du Pont en Asie Mineure, il renonça au monde en devenant moine dans un petit monastère qu'il fonda. Devenu célèbre par l'éclat de ses vertus ; il fut appelé à devenir évêque de Colonia. Il y resta quelque temps puis quitta cette charge à l'insu de tous et se présenta au monastère de saint Saba à Jérusalem. Bien que reconnu après quelques années, il put encore se retirer seul sans que personne ne l'importune. Beaucoup de miracles ont jalonné sa vie qui fut toujours humble et audacieuse pour servir Dieu.

SAINTE LUCIE (+ 1420)
Tertiaire dominicaine. Elle était née en France et suivit l'ardent prédicateur qu'était saint Vincent Ferrier en Espagne. On raconte qu'elle était si belle qu'elle ravit le cœur d'un jeune homme qui ne pouvait calmer sa passion. "Ce sont vos yeux qui captivent mon cœur ", lui dit-il. Alors, elle rentra chez elle et arracha ses yeux de leur orbite. Puis elle les donna au jeune homme. "Voici ce qui vous captive ". La même tradition veut que ce jeune homme devint à son tour dominicain et que Dieu rendit ses yeux à sainte Lucie, des yeux plus beaux qu'auparavant.

SAINT MIROCLES (+ 340)
Evêque de Milan. Saint Ambroise reconnut avec reconnaissance de tenir de lui le précieux héritage d'un diocèse prospère, ce qui n'est pas un mince panégyrique de la part d'un tel saint.

SAINT SABAS DE ZVENIGOROD (+ 1407)
Disciple de saint Serge de Radonège en Russie, il fut à son tour higoumène de la Laure, mais, désirant le silence, il se retira au bout de six années. Son ermitage devint à son tour un monastère.

SAINT SOL (+ 790)
disciple de saint Boniface. Il mena la vie érémitique aux confins de la Bavière et de la Thuringe. Son ermitage fut très vite l'objet d'un pèlerinage après sa mort.

SAINT SOPHONIE (7è s. av.JC)
En réaction contre la mainmise assyrienne qui pervertissait le royaume de Juda, il annonçait " le Jour du Seigneur ", cataclysme universel devant marquer la fin d'un âge de péché et la restauration du peuple de Dieu à partir d'un " Petit Reste. "

SAINT THEODULE (4ème s.)
Préfet de Constantinople, il fut lassé des intrigues des courtisans qui vivaient autour de l'empereur. Après la mort de son épouse, il renonça à ses fonctions, distribua sa fortune aux pauvres et partit pour Ephèse. Il avait quarante-deux ans. Là il s'installa sur une colonne et y resta trente ans, ne la quittant que pour la Divine Liturgie et la Communion aux Saints Mystères.

SAINT VIGOR (6ème s.)
Disciple de saint Vaast ou Gaston, il fut évêque de Bayeux en Normandie. Il fut longtemps vénéré au monastère fondé par Eudes, le frère de Guillaume le conquérant, au 11ème s. et qui lui donna son nom. Il se trouvait près de cette ville. Plusieurs localités se sont placées sous son patronage : Saint-Vigor-le-Grand-14400, Saint-Vigor-des-Mezerets-14770, Saint-Vigor-d'Ymonville-76430, etc ...

SAINT WALFROI (9ème s.)
ou Waufred, et saint Radfroi son fils, martyrisés par les Normands dans les environs de Groningue dans les Pays-Bas. Ils étaient en prière quand ils quittèrent la terre pour la contemplation éternelle.


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