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Les saints du 4 décembre

SAINT JEAN DAMASCENE (+ 753)
Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude dans son monastère. Son principal écrit " La source de la connaissance " résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des Saintes Images lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C'est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plus part des hymnes de l'Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la résurrection du Seigneur. Le Pape Léon XIII l'a proclamé docteur de l'Eglise en 1890.

SAINTE ADA (7ème s.)
ou Adnette, ou Annette ou Adna. Nièce de saint Engelbert, évêque du Mans, elle fut d'abord religieuse à Soissons, puis revint au Mans, abbesse de Saint-Julien-du-Pré. Elle acquit un si haut degré de vertus que l'Eglise du Mans l'a toujours honorée d'un culte public.

SAINT ANNON (+ 1075)
Evêque de Cologne, il dota son diocèse de nombreux monastères pour dynamiser la piété de ses fidèles et réformer son clergé.

SAINTE BARBE (+ 235)
ou Barbara, illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le 5ème siècle tant en Orient qu'en Occident. Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité. Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que " une jeune femme barbare ", Barbara. Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres martyrs : René (rené par le baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc ...

SAINT BERNARD DE PARME (+1133)
Originaire de Florence, il devint moine bénédictin dans la congrégation de Vallombreuse, abbé général de l'Ordre, puis cardinal en 1097, il fut élevé à la charge d'évêque de Parme. Là, il connut bien des difficultés car Parme était opposé au pape. Deux fois exilé, il fut un évêque humble et dévoué.

SAINTE BERTOAIRE (+ 614)
Abbesse de Notre-Dame de Sales en Savoie, sous la règle de saint Colomban. Son culte s'est maintenu dans le diocèse de Bourges.

BIENHEUREUX CHRISTIAN (+ 1245)
Religieux cistercien de la région de Gdansk en Pologne, il évangélisa la Prusse. Nommé évêque, il a facilité l'introduction des Chevaliers teutoniques en Pologne. Pour cette raison, ses efforts missionnaires eurent peu de succès, car les Polonais comme les Lituaniens y voyaient une main-mise prussienne.

SAINT FELIX DE BOLOGNE (+ 429)
Nous savons peu de chose de lui. Diacre de saint Ambroise, l'évêque de Milan, il fut ensuite évêque de Bologne.

BIENHEUREUX FRANCOIS GALVEZ (+ 1623)
franciscain espagnol, martyr avec le bienheureux Jérôme de Angelis, jésuite sicilien et le bienheureux Simon Yempo, au Japon lors de la grande persécution qui fit entrer l'Eglise dans les catacombes durant plus de deux siècles. Tout d'abord envoyé en mission aux Philippines, il fut chargé des missions du Japon. Au moment où se déclenchait la persécution de 1614, , il rentra à Manille, mais retourna au Japon en 1618, se maquillant pour le pas être reconnu comme européen. Sa prédication le fit connaître, et fut condamné à être brulé vif à Yedo en 1623.

SAINT GALGAN (+ 1181)
ermite cistercien à Sienne en Toscane. Il fut célèbre par sa sainteté et ses miracles.

SAINT GENNADE DE NOVGOROD (+ 1505)
Issu d'une famille aristocratique, il se retira au monastère de Valaamo, en Carélie russe puis au monastère de l'île de Solovki dans le Grand Nord russe où tant de milliers de martyrs donnèrent leur vie pour la gloire de Dieu durant le régime soviétique. Il fut appelé à être évêque de Novgorod où il releva son clergé, à la suite des invasions tatares, en rééditant les Saints Livres qui avaient été détruits dans presque toute la Russie, en organisant des écoles théologiques pour ses prêtres. Critiqué et même calomnié, il dût se retirer dans un monastère des environs de Novgorod.

BIENHEUREUX JEAN CALABRIA (+ 1954)
Né dans une famille pauvre de Vérone en Italie, il devint prêtre et se mit au service des pauvres, des orphelins et des personnes âgées. Pour cela il fonda la Congrégation des Pauvres Serviteurs de la Divine Providence. Il fut béatifié en 1988.

BIENHEUREUX JÉRÔME DE ANGELIS (+ 1623)
Originaire de Sicile, il entra chez les jésuites de Messine. Ordonné prêtre, il fut envoyé dans les missions d'Extrême-Orient et plus spécialement au Japon, où il annonça le Christ pendant vingt-deux années. Dénoncé alors aux autorités japonaises, il fut condamné à mort et mourut martyr.

SAINT MARUTHAS (+ 449)
Evêque en Mésopotamie, il rebâtit dans la Perse les églises ruinées par les persécutions et rendit leur vitalité aux communautés chrétiennes qui avaient été grandement éprouvées. Il est l'un des plus illustres docteurs de l'Eglise syrienne en raison de ses nombreux écrits : livres liturgiques, commentaires de l'Evangile, hymnes. Nous lui devons une histoire du Concile de Nicée et une histoire des martyrs de Perse. L'Eglise copte l'honore le 19 février, l'Eglise syrienne le 6 février.

BIENHEUREUX MAUR (+ 1070)
Moine bénédictin appelé par saint Etienne de Hongrie, il fut l'un des fondateurs du monastère de Pannonhalma, puis évêque de Pecs, la métropole, en Serbie en 1036. Il écrivit plusieurs vies des saints. Son culte fut approuvé en 1848.

SAINT MELETIOS (+ 330)
évêque dans l'Attique en Grèce. Homme de grande expérience et d'un grand savoir, il fut surnommé, par ses compagnons de jeunesse, " le miel de l'Attique " et considéré par saint Athanase et saint Basile comme un grand défenseur de la divinité du Verbe de Dieu, face à l'arianisme.

SAINT OSMOND (+ 1075)
ou Edmond. Comte de Sées, il suivit Guillaume le Conquérant dans sa campagne militaire en Angleterre. Créé grand chancelier, il préféra les biens célestes et se retira dans la solitude. Mais si grande était sa renommée qu'il fut élevé à l'épiscopat et devint évêque de Salisbury.

SAINT SERAPHIM (+ 1601)
Martyr. Evêque de Phanarion, il était originaire de la Thrace. Lors des sanglantes révoltes contre les autorités turques, il s'efforça de se tenir à l'écart de tout engagement politique, prêchant la paix. Il fut accusé de s'être joint aux révoltés. Arrêté, il fut attaché à un cyprès et là, il fut embroché nu comme un animal, jusqu'à en mourir. Puis il fut exposé mort, dans la ville de Trikkala, pour dissuader les chrétiens de toute nouvelle révolte.

BIENHEUREUX SIMON YEMPO (+ 1623)
Catéchiste laïc japonais, il servit l'Église au moment où un décret impérial interdisait le catholicisme et où les missionnaires furent expulsés. Les chrétiens qui hébergeaient des prêtres clandestinsfurent arrêtés et condamnés à être brulés vifs. Moine bouddhiste, Simon Yempo se convertit au Christ et, comme François Galve et Jérôme de Angélis que nous fêtons également aujourd'hui, il périt dans les flammes. On estime qu'à cette époque plus de trois mille chrétiens périrent dans les supplices et que plus de huit cents autres succombèrent en prison.

SAINT THEOPHANE (+ 815)
et ses trois compagnons officiers de l'empereur de Constantinople, Léon l'Arménien. Défenseur du culte des saintes icônes, ils furent emprisonnés. Théophane mourut sous la torture. Ses 3 compagnons furent relâchés et se firent moines.


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