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Les saints du 7 décembre

SAINT AMBROISE(+ 397)
Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu'il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvrit Jésus-Christ et il n'était encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il fut élu évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement baptisé, ordonné prêtre, consacré évêque en peu de temps. Saint Ambroise est un véritable évêque, soucieux de la rectitude de la foi et de la paix sociale. Ses relations avec les empereurs successifs qui favorisent tantôt les catholiques, tantôt les hérétiques ariens, sont mouvementées. En 390, l'empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes. Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l'accès de son église à Milan, exigeant qu'il se soumette d'abord à la pénitence publique de l'Eglise. L'empereur, subjugué, obéit et, depuis ce jour et après des mois de pénitence, Théodose ne communiera plus dans le sanctuaire avec les prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs. Saint Augustin doit, en partie à saint Ambroise, sa conversion, lui qui, en cachette, épiait ses sermons, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur. Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l'Eglise latine, l'usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des prières, des actions de grâce et des résumés du dogme. Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd'hui " Aeternae rerum conditor " - " Deus creator omnium " (Dieu créateur de toutes choses).

SAINT ANTOINE DE SIYA (+ 1556)
Il quitte Archangelsk, dont il était originaire pour se rendreà Novgorod au service d'un riche marchand qui d'ailleurs lui donne sa fille pour épouse. Devenu veuf très tôt, il entra dans un monastère à Kensk. Au bout de quelques années, il le quitte et s'enfonce dans les forêts proches de la Mer Blanche, ne vivant que de champignons et de baies sauvages. La plus grande solitude ne reste jamais totalement ignorée. Le prince de Moscou, ayant eu connaissance des disciples qui vivaient autour de saint Antoine, leur bâtit un monastère. Saint Antoine le gouverna, puis il se réfugia encore une fois dans un lieu inaccessible dont ses moines le retirèrent pour qu'il reprenne la direction de la communauté, malgré son grand âge, si grande était sa sainteté.

SAINT BUITE (5ème s.)
Abbé en Ecosse. Le plus important des monastères qu'il gouverna et qui est l'un des plus anciens centres de prière de ce pays, prit plus tard son nom, Carbuddo (Castrum Butthi) perpétuant ainsi la mémoire d'une vie si humble dont nous ne connaissons que l'existence.

SAINT EUTYCHIEN (+ 283)
Pape d'origine étrusque, il gouverna l'Eglise de Rome pendant une longue période de paix. Il fut le dernier évêque de Rome à être enseveli dans les catacombes de Callixte.

SAINTE FARE (7ème s.)
ou Burgondofare. Abbesse de Faremoutiers, près de Meaux dans la Brie française, elle était burgonde d'origine. Elle connut d'abord bien des oppositions paternelles à ses projets de devenir moniale jusqu'au jour où Gondoald, évêque de Meaux et saint Eustaise, disciple de saint Colomban, décidèrent le père à donner à sa fille la liberté de choisir la vocation de sa vie. Sainte Fare se retira d'abord à Champeaux puis dans une nouvelle maison qui prendra son nom : Faremoutiers-77120.

SAINT GREGOIRE L'HESYCHASTE (14ème s.)
Né vraisemblablement en Serbie, il fut le disciple de saint Grégoire le Sinaïte. Après avoir séjourné dans plusieurs monastères de Bulgarie et de Thrace, il rejoignit la "Sainte Montagne" où il fonda le monastère de Saint Nicolas qui, à la mort de Saint Grégoire, prit son nom. Quand la menace turque s'imposa au Mont-Athos, il revint en Serbie et s'installa dans une grotte où des disciples l'entourèrent et fondèrent le monastère de Gorniak.

BIENHEUREUX HUMBERT (+ 1148)
Il était moine à la Chaise-Dieu en Auvergne quand il entendit parler de saint Bernard. Il le rejoignit à Clairvaux en 1117. Saint Bernard le nomma abbé à Igny en Franche-Comté. A sa mort, il prononça une belle homélie qui mérite d'être connue sur "son frère " Humbert.

BIENHEUREUX LOUIS LIGUDA (+ 1942)
Prêtre et martyr. Né en 1898, il entra chez les religieux du Verbe Divin où il développa tout son ministère sacerdotal dans l'amour de Dieu, de l'Église, avec un zèle missionnaire intense. Directeur du petit séminaire de Gorna Grupa en Pologne, il fut arrêté par les nazis, enfermé au camp de concentration de Dachau et c'est là, qu'après de multiples tortures, il offrit sa vie à Dieu le 8 décembre 1942.


SAINTE MARIE-JOSEPHE (+ 1880)
Marie-Joseph Rosello est née à Savone, près de Gênes. Elle n'était que servante dans une riche famille. Sa pauvreté l'empêchait d'entrer dans la vie religieuse, car elle ne pouvait apporter pas même une petite dot, comme c'était alors la coutume pour que les monastères puissent subvenir sans faire sans cesse appel à la charité des fidèles. Apprenant que l'évêque de Gênes fondait une œuvre à l'intention des filles abandonnées et prostituées, elle lui offrit ses services et devint ainsi, en 1837, grâce au dynamisme audacieux de cet évêque, la fondatrice d'une congrégation de religieuses : les Soeurs de Notre-Dame, qui, aujourd'hui encore, desservent plus de 200 maisons charitables en Italie et en Amérique latine. Elle fut canonisée en 1949.

SAINTS MARTYRS D'AFRIQUE (5ème s.)
Nous avons fait mémoire, le 6 décembre, des nombreux martyrs de la persécution des Vandales. Les Eglises d'Orient font mémoire aujourd'hui des évêques qui rendirent leur témoignage de fidélité. Invités à Carthage pour un simulacre de confrontation théologique avec des théologiens ariens, ils furent dépouillés de tout et chassés dans le désert comme vagabonds, succombant alors à la férocité des soldats ou mourant de faim. Cette persécution dura plus de quarante ans et jamais plus la chrétienté africaine ne retrouvera sa vitalité. L'hérésie avait préparé ainsi la conquête musulmane.

SAINT NIL DE STOLBENSK (+ 1554)
Disciple de saint Sabas de Pskov en Russie, il choisit de vivre caché dans la solitude des forêts de la région de Tver. C'est delà qu'il partit pour l'île déserte de Stolbensk sur le lac Seliguer afin de fuir le trouble occasionné par les visiteurs. Il y dormait debout, appuyé seulement sur deux béquilles, dans une petit hutte de branchages qui était à la fois son oratoire et sa demeure, malgré le froid et l'humidité.

SAINT SERF (+ 384)
On ne connaît pas son véritable nom. Il n'était qu'un esclave, "servus" d'où cette dénomination de Serf. Il vivait à Tuburbe en Afrique à l'époque de la persécution des Vandales. Arrêté pour sa fidélité au Christ, il fut élevé en l'air avec des poulies, puis lâché subitement de tout le poids de son corps sur un lit de cailloux très aigus qui le déchiraient et le brisaient. Et chaque fois, il lui était demandé de renier Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Maltraité ainsi à plusieurs reprises, il resta fidèle, jusqu'à ce que, totalement déchiré et disloqué, il rendit son âme à Dieu.

SAINT SIMEON (+ 850)
ermite à Vaucé, non loin de Domfront. "Comblé d'années et de mérites, il reçut la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment." (Les saints du diocèse de Sées) Une localité rappelle sa mémoire à défaut d'en connaître la vie. Saint Siméon-61350.

SAINT VICTOR DE PLAISANCE (+ 375)
Evêque de Plaisance. Après les persécutions, il défendit la doctrine catholique contre l'hérésie des ariens.


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