Les saints
du 8 décembre
FETE DE LA MERE DE DIEU,
LA TOUJOURS VIERGE MARIE
EN SON IMMACULEE CONCEPTION
Depuis toujours, les Eglises d'Orient fêtaient
la pureté originelle de Marie, en une fête de "la Conception de la sainte
Mère de Dieu." le 9 décembre ou, plus exactement, la fête de la conception
de Marie dans le sein de sainte Anne. Les Latins l'adoptèrent progressivement
à partir du 10ème siècle, mais saint Bernard, saint Bonaventure, comme
saint Thomas d'Aquin se refusaient encore à admettre cette "Immaculée
Conception". Saint Jean Dun Scot fut le premier à la faire triompher
et à y faire se rallier la Sorbonne de Paris. Les Papes intervinrent
maintes fois au cours des siècles pour imposer silence à cette querelle
jusqu'au jour où Pie IX la définit comme un dogme de foi, en 1854 :
" Dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège uniques
du Dieu Tout-Puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée
du péché originel " Comme au premier jour de la Création quand Adam
et Eve sortaient des mains du Créateur, la mère de son Fils était là,
minuscule cellule humaine pourvue d'une âme toute sainte. Elle est ainsi
" devenue la gloire de notre nature pécheresse. "
BIENHEUREUX BUZAD BANFY (+ 1241)
Martyr. Comte hongrois, il préféra la vie religieuse
et le service de la Parole de Dieu. Entré dans l'Ordre des Dominicains,
il fut un prédicateur célèbre qui entraînait les foules à la conversion.
Il connut les invasions tatares qui massacraient et détruisaient tout
dans le pays. Ce jour-là, resté seul dans son couvent de Pest (Budapest)
alors que tous avaient fui, il priait les bras en croix devant l'autel
de l'église. Les Tatares le jetèrent au sol, et le clouèrent par les
pieds et les mains, en croix sur les marches de l'autel, où ses frères
le retrouvèrent à leur retour.
SAINT CYRILLE DE TSELMA (+ 1368)
Après six années de formation au monastère de
Saint Macaire le Romain à Novgorod, il partit à la recherche d'une retraite
silencieuse qu'il trouva dans la région d'Olonets en Russie du Nord.
Sa charité et sa patience conduisirent à Jésus-Christ les tribus finnoise
païennes.
SAINTE EDITH (9ème s.)
sainte Frida et sainte Sabine, trois filles des
rois de " l'Heptarchie anglo-saxonne " qui refusèrent de se marier pour
embrasser l'état religieux. Elles partirent pour Rome, espérant y trouver
un monastère, mais, dans la forêt, entre Saint Omer et Cassel, elles
furent rejointes par les trois princes qu'elles avaient éconduits et
qui les assassinèrent.
BIENHEUREUX EUTYCHIEN (+ 283)
Selon le "Liber Pontificalis", il était originaire
de l'Etrurie et fut pape huit années durant la fin du règne de l'empereur
Aurélien et de ses successeurs immédiats, période qui fut un moment
de paix pour l'Eglise. Il est douteux qu'il ait subi le martyre. Il
est enterré dans les catacombes de saint Callixte sur la via Appia.
SAINT EUCHAIRE (3ème s.)
Evêque de Trèves, il fut le premier évangélisateur
de cette importante capitale régionale de l'empire romain.
SAINTE GONTHILDE (+ 748)
Moniale anglaise de Wimborne, elle fut appelée
en Allemagne par saint Boniface. Fondatrice d'un monastère en Thuringe,
elle en devint abbesse tout en parcourant la Germanie afin de soutenir
les écoles anglaises qui s'y trouvaient.
BIENHEUREUSE JEANNE DE CACERES (+ 1383)
Abbesse cistercienne du couvent Saint-Benoît à
Castro, près de Cacerès dans l'ouest de l'Espagne, elle fut assassinée
par des soldats en maraude.
SAINT LEONARD DU DUNOIS (6ème s.)
Après avoir vécu plusieurs années de vie monastique
sous la conduite de saint Mesmin, abbé de Micy, près d'Orléans, il se
retira dans la solitude de la forêt de Marchenoir près de Chateaudun.
Si grande fut sa sainteté que, malgré l'ignorance dont nous sommes de
sa vie, sa mémoire se perpétue encore en diverses localités : Saint
Léonard des Bois-72590, Saint Léonard des Parcs-61390, Saint Léonard
en Beauce-41370.
SAINT MACAIRE (+250)
Martyr à Alexandrie. Saint Eusèbe écrivit de lui
: "Martyr de race lybienne, véritablement bienheureux par son nom et
par la bénédiction de Dieu, il préféra être brûlé vif plutôt que d'apostasier
sa foi."
SAINT PATAPIOS (6ème s.)
Né à Thèbes en Egypte, il fut d'abord attiré par
le Désert. Trop de disciples troublant sa solitude, il alla à Constantinople
se perdre dans l'anonymat de la foule d'une grande ville, ne cessant
de louer Dieu, édifiant les moines lors de sa présence à la Divine Liturgie.
"Ce glorieux serviteur de Dieu s'endormit en paix, entouré des moines
et des ascètes des environs qui pleuraient la perte d'un si grand trésor
mais se réjouissaient aussi de son entrée dans la gloire éternelle.
" (synaxaire de 1988)
SAINT SOPHRONE (8ème s.)
Evêque de Chypre, "providence des pauvres, secours
des orphelins, nourricier des affamés et délivrance de tous ceux qui
se trouvaient dans l'affliction." SAINT SOSTHENE (1er s.) et les saints
disciples de saint Paul : Apollos, Céphas, Tychique, César, Epaphrodite
qui furent aussi des coopérateurs fidèles de l'Apôtre à Corinthe, Ephèse
ou Philippes. Nous les connaissons par les lettres de saint Paul et
le livre des Actes des Apôtres.
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