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Les saints du 9 décembre

SAINT PIERRE FOURIER (+ 1640)
Fils d'une marchand lorrain, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Prêtre, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d'une petite commune où dominent les protestants au point qu'on appelait sa paroisse de Mattaincourt, "la petite Genève". Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l'éducation des filles, association qui deviendra la Congrégation de Notre-Dame, animée par Alix Le Clerc à partir de 1628. Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l'exile en Franche-Comté où il terminera ses jours.

SAINTE ANNE LA PROPHETESSE
Mère du Prophète Samuel (le "demandé à Dieu") qui vivait à Rama dans la montagne d'Ephraïm en Israël. Jamais elle ne désespéra de Dieu malgré lastérilité dont elle était atteinte : "Mon cœur sera ferme dans le Seigneur." (I Rois 2. 1)

SAINTE BALDE (7ème s.)
Troisième abbesse de l'abbaye de Jouarre, au diocèse de Meaux où la louange qui monte vers Dieu ne s'est jamais interrompue jusqu'à nos jours.

BIENHEUREUX BERNARD-MARIE DE JESUS (+ 1911)
Bernard Marie Silvestrelli naquit à Rome et, malgré les oppositions de sa famille, il entra dans la congrégation des religieux passionnistes, disciple attaché à la croix du Christ et à la dévotion de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Il chemina dans la perfection religieuse avec, pour ami, saint Gabriel de l'Addolorata. Faible de santé, il fut, malgré cela maître des novices, puis supérieur général de sa congrégation qu'il dirigea pendant vingt-cinq ans. Il fut béatifié en 1988. Jean Paul II dira de lui qu'il fut "un instrument de miséricorde et de grâce, d'une force et d'une généroSité exemplaire".

SAINT BUDOC (7ème s.)
Evêque de Dol de Bretagne, évêché aujourd'hui disparu. L'histoire ne nous dit pas le détail des actions du saint évêque. On dit qu'il rapporta d'un pèlerinage à Jérusalem un grand nombre de reliques qu'il distribua un peu partout. Les diocèses de Bretagne l'honorent à des dates différentes.

BIENHEUREUSE CLAIRE-ISABELLE (+ 1744)
Moniale chez les clarisses de Todi en Ombrie (Italie), cette mystique connut des phénomènes extraordinaires, attestés par des médecins, par son confesseur et par les religieuses de son monastère. Marquée par les stigmates de la Passion qui saignaient aux mains, aux pieds et sur le côté, elle se sentait pourtant abandonnée de Dieu. Elle ne connut véritablement la joie que durant les derniers mois de sa vie.

LA CONCEPTION DE SAINTE ANNE (1er s.)
Sous ce titre, les Eglises d'Orient fête "l'intervention miraculeuse de Dieu par laquelle la sainte Vierge Marie fut cependant conçue par l'union de l'homme et de la femme, selon les lois de notre nature humaine déchue et soumise à la mort et à la corruption depuis le péché d'Adam."

SAINT CYPRIEN (+ 526)
ou Subran. Homme d'une grande sainteté dont plusieurs localités portent le nom. Tout d'abord le lieu de son ermitage devenu 24220 Saint Cyprien-24220 et plusieurs autres dans la région : Saint Cyprien-19130, Saint Cyprien-42160 et Saint Cyprien sur Dourdou-12320.

BIENHEUREUSE DELPHINE (+ 1358)
Née dans le Languedoc, elle fut l'épouse de saint Elzéar, tout en s'attachant au Tiers-Ordre séculier de saint François. Devenue veuve, elle se retira à la cour de Naples, où elle mena une vive simple et toute donnée à la prière et aux pauvres. Son culte fut approuvé par le pape Urbain VIII.

SAINTE ELISABETH (+ 1420)
A Valdsech en Suisse, religieuse du Tiers-Ordre de saint François surnommée " la bonne ". Son culte immémorial fut reconnu par le Pape Clément XIII au I8ème siècle.

SAINT ENGUERRAN (+ 1045)
L'un des hommes les plus savants de son temps, a-t-on coutume de dire encore maintenant. Le saint Abbé de l'abbaye de Saint-Riquier au diocèse d'Amiens était d'une grande charité, d'une grande patience, mais aussi d'une grande fermeté. Atteint d'une paralysie, il s'estimait heureux de racheter ainsi ses fautes. Certains des moines, qui avaient hésité à le faire remplacer dans sa charge, revinrent très vite sur leur projet, tant était grande sa sollicitude et ses attentions pour toute sa communauté.

SAINTE ETHELGIVE (+ 896)
Fille du roi Alfred d'Angleterre, elle entra dans la vie religieuse et fut abbesse de Shaftesbury. Son culte reste surtout vivant dans l'Eglise d'Angleterre.

SAINT ETIENNE NEOLAMPOS (+ 912)
Grande était son ascèse. Il ne mangeait que quelques fois par semaine des légumes cuits à l'eau et sans sel, logeant dans une fosse sans lumière et humide comme un tombeau au point qu'il en perdit ses cheveux et ses dents. Prêtre, il ne célébrait plus la Sainte Liturgie que pour les fêtes du Seigneur. Après avoir vécu plus de 55 ans dans l'ascèse comme un mort sur la terre, il rendit en paix son âme à Dieu.

SAINT FRANCOIS FASANI (+ 1742)
Né à Lucera en Italie, il entra chez les franciscains et, pendant plus de trente-cinq ans, se consacra, dans sa ville natale, aux formes les plus variées du ministère sacerdotal. Conseiller spirituel très écouté, défenseur des pauvres, pour qui il avait imaginé de nombreuses initiatives d'assistance concrètes, ses contemporains l'avaient surnommé " le Père Maître." Devenu provincial, il s'appliqua à faire vivre la stricte observance de la Règle de saint François. Il aimait à répéter : "La volonté de Dieu est mon seul paradis. "

SAINTE GORGONIE (+ 371)
A Nazianze en Cappadoce. Baptisée vers la fin de sa vie, elle fut toujours animée par la recherche et le désir de découvrir Dieu. Sœur de saint Grégoire le Théologien qui écrivit lui-même l'histoire de ses vertus et de ses miracles. Elle fut une mère de famille exemplaire.

SAINT JOHN ROBERTS (+ 1610)
Nombreux furent les martyrs de la fidélité à l'Eglise catholique romaine, particulièrement en Angleterre et dans le Pays de Galles au 17ème siècle, comme ce fut le cas pour les prêtres réfractaires en France cent ans plus tard. John Roberts était originaire de Trawfynydd au nord du Pays de Galles. Sa foi le rendait plus proche de Rome que de la Communion anglicane. C'est pour cela que l'étudiant en droit à Oxford, profitant d'un séjour à Paris, s'en vint à Notre-Dame de Paris pour y être reçu dans l'Eglise catholique en 1598. Il fit ensuite profession religieuse chez les bénédictins de Compostelle et y fut ordonné prêtre. Il retourna en Angleterre en 1602, à l'abbaye de Downside et, durant la peste de Londres en 1603, il fut d'une admirable charité. Il fut emprisonné plusieurs fois. En 1610, alors qu'il célébrait l'Eucharistie, il fut arrêté et refusa de reconnaître le roi Jacques I comme chef de l'Eglise. Prisonnier dans la Tour de Londres, il fut exécuté comme beaucoup d'autres martyrs de cette époque à Tyburn. Le pape Paul VI l'a canonisé en 1970.

BIENHEUREUX LIBERE WAGNER (+ 1631)
Martyr. Il naquit à Mulhausen en Allemagne dans une famille luthérienne. A 28 ans, il quitte sa famille pour chercher la vérité et il entre alors dans l'Eglise catholique où il devint prêtre en 1625. Pendant l'invasion suédoise de la Guerre de Trente Ans, il est trahi par des luthériens de son village. Arrêté, il résistera pendant 5 jours à toutes les tortures qui veulent le faire apostasier. Finalement, il sera crucifié devant un feu allumé qui le brûle lentement. Il est âgé de trente-huit ans. Il a été béatifié en 1974.

SAINT NECTAIRE (1er s.)
L'un des apôtres de l'Auvergne avec saint Austremoine, saint Baudime et saint Auditeur. Ils seraient venus à l'époque apostolique, ce que l'histoire ne peut pas confirmer. Mais l'histoire nous assure que cette région fut évangélisée deux siècles plus tard. Une localité au renom gastronomique porte encore sa mémoire bien au-delà de l'Auvergne : Saint Nectaire-63710.


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