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Les saints du 12 décembre

CÉLÉBRATION DE LA VIERGE MARIE
NOTRE DAME DE GUADALUPE
Patronne et protectrice de l'Amérique Latine.
Juan Diego Cuauhtlatoazin n'était qu'un pauvre indien aztèque qui vivait à vingt kilomètres au nord de Tenochtitlan, actuellement Mexico. Il se convertit entre 0524 et 1525 et fut baptisé par le frère franciscain Toribia de Benaventé appelé par les indiens"Motolina", " le pauvre". Juan perdit sa femme en 1529. Chaque samedi et chaque dimanche il se rendait avant l'aube à la messe et aux classes d'instruction religieuse et c'est au cours d'une de ces marches vers Tenochtitlan qu'il rencontre la Vierge Marie, au lieu-dit maintenant "Capilla del Cerrito". La première eut lieu en décembre 1531. La Vierge lui adressa la parole dans sa langue. Il avait alors 57 ans et à partir de ce jour, il laissa tout pour vivre au lieu même des apparitions et propager sa dévotion à ses concitoyens. Il mourut le 30 mais 1548. Jan Paul II le déclara bienheureux le 6 mai 1990 dans la basilique de Guadalupe. Toute l'Amérique Latine, du Mexique en Argentine, l'honore et la prie comme leur protectrice.
"Je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une feuille." (Juan Diego en réponse à la présence de la Vierge Marie.)
NB. Désormais, la fête de sainte Jeanne de Chantal est reportée au 12 août et Juan Diego est fête au 9 décembre.

SAINTE ABRE (+ 400)
fille du grand évêque saint Hilaire de Poitiers, elle mourut très jeune.

SAINT ALEXANDRE DE JERUSALEM (+ 250)
Originaire de Cappadoce, il s'en vint à l'école catéchétique d'Alexandrie, qui était alors l'un des hauts lieux de la théologie avec saint Clément d'Alexandrie. Il fut arrêté pendant la persécution de Septime-Sévère. Libéré, il se rendit à Jérusalem où, après avoir assisté saint Narcisse, il lui succéda. Il y fonda la première bibliothèque chrétienne et, selon ce qu'il avait connu à Alexandrie, il ouvrit une école catéchétique. Arrêté de nouveau durant la persécution de Dèce, il fut condamné aux jeux du cirque et jeté en pâture aux bêtes fauves .

BIENHEUREUX CALLIXTE II (+ 1124)
Pape. Guy de Bourgogne était le fils du comte Guillaume de Bourgogne. Sa résidence était à Besançon. Mais il préféra la vie religieuse. Après ses études à l'école épiscopale de l'archevêque Hugues, il devint lui-même archevêque de Vienne en Dauphiné qui était alors dépendance de la Bourgogne et fief du Saint Empire. Il sût résister à l'empereur durant la querelle des Investitures et accueillit même le Pape Gélase à Vienne, chassé de Rome par un antipape à la solde de l'empire. Gélase mourut à Cluny en 1119 et c'est là que Callixte fut élu par tous les cardinaux présents, avec l'accord des fidèles romains et du vicaire pontifical que Gélase avait laissé à Rome. Il entra dans Rome quelque temps plus tard, soutenu par les fidèles tout au long de son chemin. Après quelques péripéties, il put s'entendre avec l'empereur qui renonçait à ses prétentions sur le gouvernement de l'Eglise. Il avait noué de nombreux échanges avec saint Norbert, saint Etienne de Clairvaux, l'abbé Suger. Aux yeux de ses contemporains, son pontificat de cinq années fut trop court pour mener à bien tant d'excellentes réformes.

SAINT CORENTIN (6ème s.)
ou Cury, évêque de Quimper. Il fait partie des " Sept-Saints " qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom : saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu'il a assuré l'implantation de l'Eglise de Cornouailles. Il participa au concile d'Angers en 453. Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne. Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l'a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d'Armor.

SAINT EPIMAQUE (+ 250)
et saint Alexandre qui, durant la persécution de l'empereur Dèce, furent éprouvés dans leur fermeté et leur constance dans la foi et enfin couverts de chaux vive, donnant ainsi le témoignage suprême de leur amour pour le Christ.

SAINT FINNIAN DE LEINSTER (+ 552)
Devenu chrétien grâce aux disciples de saint Patrick, il passa dans le pays de Galles qu'il évangélisa avec saint Gildas et saint David. Il est le fondateur d'un célèbre monastère à Clonard, qui marque le seuil de la grande période monastique et missionnaire de l'Irlande.

SAINT GAUSBERT (+ 950)
Evêque de Cahors, un homme de science et de prière, le père des pauvres de son diocèse, et le conseiller des princes de son époque.

SAINT GREGOIRE DE TERRACINE (+ 570)

Disciple de saint Benoît, ils marquèrent, lui et son frère saint Spécieux, le monastère de Terracine en Italie, par leur sainteté. Saint Grégoire le Grand parle de lui dans son "Livre des Dialogues."

SAINT ISRAËL DE LIMOGES (+ 1014)

Appelé par l'évêque de Limoges pour son éloquence et la rectitude de son jugement, il en fut le vicaire, reçut la charge de la liturgie (chantre comme on disait alors) y prévôt du sanctuaire de Saint-Julien. Généreux nvers les pauvres et compatissant pour les victimes du "mal des ardents", il fut dès sa mort honoré comme un saint.

SAINT ISRAËL (+ 1014)

Chanoine du Dorat au diocèse de Limoges, il fut un chanoine méritant. Il poursuivit sans cesse ses études pour être mieux à même d’enseigner dans l’école épiscopale. Conseiller de son évêque, il l’aida aussi bien dans le ministère de la parole que dans celui de la restauration des églises. Il ne se préoccupait pas de lui-même, amaigri par les fatigues et les privations. Seule comptait pour lui l’oeuvre que l’Eglise lui demandait d’accomplir pour la gloire de Dieu.



SAINT JEAN DE ZICHNA (+ 1333)
Orphelin dès l'âge de 2 ans, il fut élevé par un de ses oncles qui était moine. Prêtre, puis évêque de Zichna en Macédoine, il se consacra à la direction du monastère du Saint-Précurseur sur le mont Ménikion, que l'empereur Andronique Paléologue et le roi de Serbie Etienne Ouroch soutenaient de leurs offrandes.

BIENHEUREUX PIUS BARTOSIK (+ 1941)
Prêtre et martyr. C'est lui qui remplaça saint Maximilien Kolbe pour les éditions mariales du couvent de Niepokalanov Il fut arrêté en même temps que lui le 17 février 1940 et mourut d'épuisement et de maladies à Auschwitz le 12 décembre 1941 .

SAINT SIMON HOA (+ 1840)
Médecin vietnamien, chef de village et père de douze enfants, il fut arrêté pour avoir hébergé et caché un missionnaire, sous le règne de l'empereur Minh Mang. Il résista courageusement à plus de vingt interrogatoires menés sous la torture. Il resta fidèle au Christ à qui il avait donné sa foi. Le 12 décembre, le bourreau lui trancha la tête d'un coup de sabre, à Hué.


SAINT SPYRIDON LE THAUMATURGE (+ 348)
Il vivait simple berger dans l'île de Chypre, époux et père de famille attentif, secourant toujours plus pauvre que lui. Lorsqu'il fut veuf, il n'abandonna pas son mode de vie de berger, même lorsqu'il fut élu évêque de Trimythonte. Ses fidèles pouvaient bavarder avec lui des choses de Dieu tandis qu'il surveillait ses moutons. Quand il célébrait la Divine Liturgie, il n'était plus le même, tant il le faisait avec grande solennité. La tradition raconte qu'une fois qu'il célébrait pratiquement seul dans une église isolée, il se retourna vers le peuple absent en chantant : "Paix à tous " et ce sont les anges qui lui répondirent : "Et à ton esprit." Il vint au concile de Nicée en 325, dans son costume de pâtre. Un évêque, tenant de l'arianisme, venait de parler avec enflure de sa science théologique. Saint Spyridon, avec des mots tout simples, le confondit par sa connaissance mystique et personnelle de Dieu, ce qui, en fait, est l'authentique théologie.

SAINT SYNESIUS (3ème s.)
Lecteur du Pape Xyste Ier, il fut arrêté sous l'empereur Aurélien. Il connut la flagellation, puis une fosse au fond de laquelle étaient plantés des pieux acérés pour l'empêcher de s'asseoir ou de se coucher. Après d'autres tourments, on lui trancha la tête.

SAINT THERAPONTE DE MONZA (+ 1591)
Moine à treize ans au monastère de Kostroma (Russie), il fut vite célèbre pour son humilité, sa douceur et les longues heures qu'il passait en méditation. Il fonda plus tard le monastère de l'Annonciation dans la région de Galitch et c'est là qu'il remit en paix son âme à Dieu.

BIENHEUREUX THOMAS HOLLAND (+ 1642)
Il naquit dans le Lancashire anglais et fit ses études sacerdotales à Saint-Omer puis à Valladolid en Espagne. Il entra dans la Compagnie de Jésus en 1624 et retourna en Angleterre pour soutenir les fidèles catholiques. Arrêté, il fut condamné à la pendaison et exécuté à Tyburn.

SAINT VICELIN (+ 1154)
Disciple de saint Norbert, il évangélisa le nord de la Germanie, la région du Holstein et devint évêque d'Oldenbourg. Toute son œuvre fut anéantie lors de la croisade contre les Wendes qui habitaient l'ancienne Prusse orientale.


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