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Les saints du 13 décembre

SAINTE LUCIE (+ 304)
Vierge et martyre à Syracuse, elle est victime de la persécution de Dioclétien en 304. Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l'ombre. Elle fut très populaire et son culte remonte aux premiers siècles. Il s'étendit jusqu'en Scandinavie, en particulier en Suède où la fête païenne de la lumière et des mauvais esprits qui luttent contre elle, a été remplacée par la fête de sainte Lucie. A cette date, ce sont les longues nuits de l'hiver nordique. Nous connaissons aussi de longues nuits dans les doutes de notre foi. La rédaction de sa "passion" date du 5ème voire du 6ème siècle et beaucoup de détails y sont légendaires : enfermée dans un lieu de prostitution, elle sut résister à toute avance ; attelée à deux bœufs pour l'écarteler, ils ne purent bouger ; mise sur un bûcher, les flammes s'éloignèrent d'elle. Ses reliques vénérées à Syracuse ont été transportées d'abord à Constantinople et actuellement à Venise. Saint Thomas d'Aquin parle d'elle à deux reprises dans sa " Somme théologique ".

SAINT ANTIOCHUS ( + 110 ?)
Martyr dans une petite île proche de la Sardaigne, il lui a donné son nom : Sant'Antioco. C'est tout ce que l'on sait de lui.

BIENHEUREUX ANTOINE GRASSI (+ 1672)
Prêtre de l'Oratoire fondé par saint Philippe Néri, il vécut dans les Marches d'Ancône. Supérieur de son institut de 1635 à sa mort en 1672, il connut de lourdes épreuves physiques, mais il conserva toute sa sérénité et se distingua comme directeur spirituel des nombreuses personnes qui venaient se confier à lui.

SAINT ARSENE DU LATROS (11ème s.)
Amiral de la flotte impériale, son navire fit naufrage lors d'une grande tempête. Sauvé, il se retira dans la solitude puis dans un monastère de la région du Mont Latros. Il accomplit de nombreux miracles durant son vivant.

SAINT AUBERT DE CAMBRAI (+ 669)
évêque de Cambrai et d'Arras. Il serait originaire de cette région. Devenu évêque, il reçut souvent la visite du roi Dagobert qui avait une grande admiration pour lui. Par ses oeuvres et par sa vertu, il se rendit extrêmement cher à tous ses diocésains. Il aida à la fondation de nombreux monastères. Plus tard, saint Fulbert de Chartres en a écrit la vie et surtout les miracles.

SAINTE EDBURGE (+ 751)
Moniale bénédictine, elle appartenait à la famille royale du Wessex. Disciple de sainte Mildred, elle lui succéda comme abbesse de Minster-in-Thanet en 716. Amie et correspondante de saint Boniface, elle lui faisait parvenir de nombreux livres, des ornements liturgiques et bien d'autres dons.

SAINTE ELISABETH ROSE (+ 1130)
Bourguignonne de naissance, elle se retira très tôt au mùonastère de Chelles, près de Paris. Dévorée de la soif de solitude et d'austérité, elle s'en fut à Rozoy, près de Courtenay dans le département du Loiret. Les quelques religieuses qui l'avaient accompagnée se découragèrent très vite et revinrent à Chelles. D'autres disciples vinrent par la suite. Les pauvres cabanes qu'elles construisirent devinrent un monastère grâce à une donation du comte de Nevers.

SAINT EUSTRATE (4ème s.)
et plusieurs autres martyrs qui, à Sébaste en Arménie, durant la persécution de Dioclétien accomplirent leur martyre par divers genres de supplices. Saint Eustrate était notaire impérial. Chrétien, il s'associa à ses frères qui venaient d'être arrêtés. Le gouverneur le dépouilla de tous les insignes de sa charge, et le fit fustiger, puis,pour l'humilier, il le mit à nu comme un esclave et le fit recouvrir de sel et de vinaigre pour attiser la douleur des plaies ouvertes par la flagellation. Voyant cela un officier, saint Eugène, se déclara chrétien et tous furent conduits durant deux jours de marche incessante jusqu'à Nicopolis. A leur passage, un autre chrétien voyant leur courage, Mardaire, les rejoignit. Saint Auxence fut décapité. Saint Mardaire fut accroché, chevilles percées, la tête en bas et frappé de broches rougies au feu. Saint Eugène fut brisé à coups de bâtons, jusqu'à la mort. Eustrate fut étendu sur un lit de fer incandescent.

SAINT GABRIEL DE PECS (+ 1659)
Primat de l'Eglise serbe durant l'occupation turque, il partit en Russie afin de recueillir des aumônes pour son Eglise. A son retour, il trouva un évêque mis en place par les autorités turques. Le sultan l'accusa faussement de toutes sortes de méfaits. Après avoir été soumis à de cruelles tortures, il fut pendu.


SAINT GERMAIN DE L'ALASKA (+ 1836)
et ses compagnons martyrs. Béring et Chirikov avaient ouvert l'Alaska à la colonisation. Moine de la laure de la Trinité saint Serge, près de Moscou, puis du monastère de Valaamo sur le lac Ladoga, saint Germain fut envoyé, avec plusieurs autres moines, à la demande de Catherine II, missionnaire en Alaska autant pour les colons de la "Compagnie russo-américaine" que pour évangéliser les indigènes. Les responsables de la Compagnie les accueillirent mal. Avec le temps, tout se calma. Les Russes avaient fondé un comptoir pour commercer entre l'Alaska et la Californie. Les Espagnols les soupçonnaient et créèrent des incidents. Ils arrêtèrent une vingtaine de chrétiens orthodoxes aléoutiens et l'un d'eux, saint Pierre l'Aléout, fut torturé à mort parce qu'il restait orthodoxe. Les autres furent libérés à quelque temps de là.

SAINT HENRI (+ 1160)
ou Eric. Il était anglais de naissance, comme bien des évangélisateurs de la Scandinavie. Il fut d'abord apôtre en Norvège, puis en Suède où il fut sacré évêque d'Uppsala par Nicolas Breakspeare, son compatriote, qui deviendra Pape sous le nom d'Adrien IV. Il alla porter la lumière de la foi en Finlande et, au sortir de sa messe, à Turku, il fut assassiné.

BIENHEUREUX JEAN MARINON (+ 1562)
Originaire de Venise, il était chanoine de la cathédrale Saint-Marc. Il renonça à cette charge pour rejoindre saint Gaëtan de Thienne qui venait de fonder l'ordre des Théatins. Prédicateur infatigable, il parlait surtout du Christ crucifié notre Sauveur. Il refusa de devenir évêque de Naples. Son culte fut approuvé en 1762.

SAINT JOSSE (7ème s.)
ou Judoc ou Judoce. Frère cadet du roi breton saint Judicaël, il alla vivre en ermite dès qu'il fut veuf et se retira dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France. La Bretagne et l'Artois le vénèrent depuis et plusieurs localités sont sous vocable : Saint Josse-62170 et Saint Judoce-22630.

SAINTE ODILE (7ème s.)
ou Adile. Elle ne fut pas la bienvenue. On attendait un garçon et ce fut une fille. Puis on s'aperçut qu'elle était née aveugle. Son père, Adalric, comte d'Alsace voulut la tuer comme c'était encore l'usage en ces temps mérovingiens. Mais sa mère la sauva et Odile fut accueillie par l'abbaye bourguignonne de Baume-les-Dames. Quand elle fut plus âgée, elle revint à la maison où son père s'était calmé. Odile refusa de se marier puisqu'elle avait voeu de virginité quand elle était à Baume-les-Dames. Il lui offrit le château de Hohenbourg dont elle fit un monastère. Elle y adjoignit un hospice pour les lépreux. Certains détails sont peut-être légendaires, mais il est sûr qu'elle fonda un monastère qui fut prospère, que sa charité était grande pour les pauvres et les malheureux, qu'elle était priée quelques années après sa mort pour guérir de la cécité et, surtout, que le mont Sainte Odile est, aujourd'hui encore, un pèlerinage très fréquenté et un haut lieu de la vie spirituelle.

SAINT PIERRE L'ALEOUT (+ 1815)
Indigène des îles aléoutiennes. Il était devenu chrétien grâce à saint Germain de l'Alaska. Venu en Californie travailler dans un comptoir marchand russe, il fut accusé d'espionnage ainsi que plusieurs de ses compagnons. On exigea de lui qu'il abandonne la foi chrétienne orthodoxe, ce qu'il refusa. Il fut alors torturé. On lui brisa un à un tous les doigts, puis on lui coupa à la hache les mains et les pieds. Il resta ferme et rendit l'âme en restant fidèle à son baptême. Les missionnaires latins espagnols se préparaient à soumettre ses compagnons au même sort quand l'ordre arriva de leur laisser la vie sauve. Saint Pierre l'Aléout est le premier saint martyr de l'Alaska.

BIENHEUREUX PONCE DE BALMEY (+ 1140)
Evêque de Belley. Il était originaire de la région de Nantua dans le département de l'Ain. Reçu parmi les chanoines de Lyon, il était attiré par le silence et la méditation. Il fit donc profession religieuse à la Grande Chartreuse, près de Grenoble. Son supérieur l'envoya comme prieur de Meyriat, monastère cartusien dont il avait encouragé la fondation, quelques années auparavant. Il recevra la charge de l'épiscopat en 1121. On le trouve au concile de Pise en 1134 où il se rend en compagnie de saint Bernard. Il eut la joie de voir canoniser l'évêque de Grenoble, saint Hugues, mort deux ans auparavant, et qu'il avait connu lors de son séjour en Dauphiné.

SAINTE ROSWINDA (8ème s.)
et sa sœur sainte Einhilde, moniales de Hohenbourg sous l'abbatiat de sainte Odile. Einhilde devint abbesse d'un monastère voisin à Niedermunster.

SAINT SIMON HOA (+ 1840)
Martyr. Médecin vietnamien, il appartenait aux Missions Etrangères de Paris. Il fut cruellement torturé puis décapité pour la foi. Il fut canonisé en 1988.

SAINT URSIZE (+ 590)
ou Urcisse. Il fut évêque de Cahors. Ses actes et sa vie nous sont inconnus. Mais sa sainteté dut être bien grande pour que plusieurs localités célèbrent sa mémoire : Saint Urcisse-47270, Saint Urcize-15110, Saint Urcisse-81800.

SAINT WIFRED (+ 1021)
Moine bénédictin français, il devint prieur puis abbé du monastère de Saint-Victor de Marseille.


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