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Les saints du 15 décembre

BIENHEUREUX ADALBERON (+ 909)
Il appartenait à la famille des ducs de Lorraine et fut élevé à l'abbaye de Gorze. Nommé évêque de Verdun et de Metz, il fonda de nombreux monastères, restaura beaucoup d'églises et s'appliqua à répandre l'observance clunisienne.

SAINT BACCHUS (9ème s.)
Il vivait à l'époque des premiers temps de l'invasion arabe en Terre Sainte. Son père avait renié sa foi chrétienne et avait élevé ses enfants dans la foi islamique, tandis que la mère était restée chrétienne. Baptisé enfin par les moines de la laure de Saint Sabas, près de Jérusalem, il ne put y entrer, l'higoumène craignant que la conversion de Bacchus à la foi chrétienne n'entraîne des représailles. L'un de ses frères le dénonça à l'émir qui le fit décapiter.

Bienheureuse MARIE-VICTOIRE FORNARI (+ 1617)

Elle avait épousé à dix-sept ans, Angelo Strata qui appartenait, comme elle, à la noblesse gênoise. Ils passèrent cinq années d’un grand bonheur. Angelo mourut laissant à sa femme cinq petits enfants et un sixième qui allait bientôt naître. Victoire ne tomba pas dans le désespoir. Elle se confia à la Vierge Marie. Seize années s’écoulèrent où, tout en élevant sa famille, elle redoublait de bonnes oeuvres, soignant à son foyer des malades abandonnés, conduisant des esclaves turcs au baptême, ramenant les filles perdues dans le chemin de l’Evangile. Tous ses enfants, marqués par l’exemple de leur mère, entrèrent en religion et elle-même réalisa son projet de doter sa ville natale d’un monastère consacré à honorer l’Annonciation. On les appela "les annonciades célestes" ou "Filles bleues" pour les distinguer des "annonciades franciscaines" fondées en France par sainte Jeanne de Valois. Elles eurent un grand rayonnement au 18ème siècle en France. Durant six ans, elle exerça les fonctions de supérieure. Après quoi, elle redevint simple religieuse ce qui lui valut d’être souvent humiliée par la nouvelle abbesse. Ellea été béatifiée en 1828

BIENHEUREUX CHARLES STEEB (+ 1856)
Il naquit à Tübingen en Allemagne dans une famille profondément luthérienne. Venu à Vérone en Italie afin de poursuivre ses études universitaires, il se convertit malgré l'opposition de sa famille, ce qui, pour lui, fut un grand sacrifice. Devenu catholique, il s'orienta vers le sacerdoce et consacra son ministère à la direction spirituelle des fidèles, confesseur patient et plein de sagesse. Son immense charité pour les pauvres lui fit rencontrer un prêtre plein de dévouement, le P. Leonardi. Et, pour eux, il fonda avec lui l'Institut des Soeurs de la Miséricorde.

SAINT ELEUTHERE D'ILLYRIE (2ème s.)
Elevé auprès du Pape, à Rome, il fut ordonné prêtre à 17 ans et, à 20 ans, consacré par le Pape Anicet comme évêque d'Illyrie. Grande fut son énergie et son dynamisme pour annoncer Jésus-Christ. Sa liberté de parole convertit l'un de ses gardes, puis le gouverneur de la ville lui-même. Après de cruels tourments, il fut décapité. Les Eglises d'Orient associe à cette fête, saint Anthia, la mère de saint Eleuthère.

SAINT ETIENNE DE SOUROJ (+ 787)
Originaire de Cappadoce, il fut consacré évêque de Souroj en Crimée par saint Germain de Constantinople. Défenseur des Saintes Images, lors de la persécution iconoclaste, il fut exilé par deux fois.

SAINT EUSEBE (+ 370)
évêque de Verceil, il connut l'exil durant la période de l'arianisme triomphant, d'abord en Cappadoce, puis en Egypte. Il profita de l'apparente accalmie du règne de l'empereur Julien l'Apostat pour revenir dans son diocèse et c'est là qu'il s'endormit plein d'espérance dans le Seigneur. Nous avons de lui deux lettres qu'il écrivit durant son exil.

SAINT JEAN LE DECHAUSSE (+ 1349)
Il vivait dans le pays de Léon, en Bretagne. Sa famille était pauvre et il dût travailler très jeune. Mais il voulait être prêtre. Il se rendit auprès de l'évêque de Rennes qui le nomma curé dans une petite paroisse où il resta treize ans à la grande joie de ses paroissiens. Avec l'accord de son évêque, il quitta le clergé diocésain pour entrer dans l'Ordre de Saint François où il put vivre enfin l'austérité et la pauvreté qu'il souhaitait. Il observa la Règle franciscaine dans toute son intégralité. C'est ainsi qu'il rejoignit le choeur des saints et fut inhumé à Quimper.

SAINTE MARIE-CRUCIFIÉE DI ROSA (+ 1855)
Originaire de Brescia en Italie du Nord, elle manifesta très jeune une vraie compassion pour les pauvres et les malades. C'est pourquoi elle fonda la congrégtion des Servantes de la Charité et voulut prendre le nom de "crucifiée" .


BIENHEUREUX MARIN (+ 1170)
Moine bénédictin en Italie méridionale, il fut élu abbé en 1146. Le pape Eugène III lui donné la bénédiction abbatiale à Rome. Il fut l'ami de plusieurs papes et des rois de Sicile. En 1156, il fut ainsi médiateur entre le pape et le roi. Son culte fut confirmé en 1928.

SAINT MESMIN (6ème s.)
fondateur et premier abbé de l'abbaye de Micy qui eût en son temps de saints disciples dont saint Avit, saint Calais et bien d'autres qui essaimèrent dans beaucoup de monastères de cette époque. Le terrain de son abbaye lui avait été donnée par Clovis, près d'Orléans sur les bords de la Loire. Il se retirait souvent dans la solitude d'une grotte que l'on peut encore visiter sous l'église de la localité : La Chapelle saint Mesmin-45380.

SAINTE NINO (3ème s.)
ou sainte Chrétienne, ou Chrstiane. Les Eglises d'Orient et principalement celle de Géorgie, fêtent saint Nino le 14 janvier. C'était une jeune esclave vendue à la cour du roi. Elle n'avait pas d'autre nom que d'être une chrétienne, d'où le diminutif de Christiana, qui devint en géorgien "Nino". Sa douceur et sa vertu entraînèrent la reine puis le roi à devenir chrétiens, et c'est ainsi que le centre de ce pays fut évangélisé.

SAINT PAUL LE NOUVEAU (9ème s.)
Originaire de la région de Pergame en Asie Mineure, il perdit son père, tué lors d'un combat naval contre les Arabes. Il souhaitait la vie monastique, mais devant la misère où son plus jeune frère était réduit depuis la mort de sa mère, il resta au village pour garder les troupeaux. Avec le temps, les choses s'arrangèrent et il put suivre sa vocation dans un monastère du Latros, région montagneuse de Bithynie. Ses vertus furent vite connues et sa réputation s'étendit jusqu'en Crète, en Bulgarie et même en Italie. Il s'endormit en paix au milieu de ses frères.

BIENHEUREUX SIGFRID (+ 1215)
Moine bénédictin de Thuringe, à Reinhardsbrunn, il se retira à Georgenberg pour y vivre en ermite.

SAINTE SUZANNE (4ème s.)
Elle demeurait en Palestine sous le règne de l'empereur Maximien. Lorsqu'elle se fit baptiser, elle se décida également à devenir moine. Ce qui ne lui était pas possible. Sans hésiter, elle revêtit des habits masculins et put vivre ainsi vingt ans dans le monastère de son choix. Jusqu'au jour où elle fut accusée d'avoir violenté une vierge des environs. Menacée d'excommunication par l'évêque du lieu, elle révéla sa véritable identité et fut ordonnée diaconnesse. Comme sa renommée grandissait, elle fut arrêtée et sommée de renier sa foi en Jésus-Christ. Inébranlable, elle périt par le feu et consomma ainsi son martyre.

SAINT TRYPHON DE KOLSK (+ 1587)
et son disciple martyr, saint Jonas. Fils d'un prêtre de Novgorod, Tryphon s'enfonça dans les régions inhospitalières de la presqu'île de Kola, dans le Grand Nord, menant une vie érémitique au milieu des populations encore païennes. Sa bonté et ses prédications en convertirent beaucoup. Grâce à une donation du tsar, il put construire une église sur les bords du lac Ladoga. Son monastère sera détruit par les Suédois sept ans après sa mort, en 1590. Son disciple, le starets Joas ainsi que plusieurs moines y furent alors massacrés.

SAINT URBICE (+ v. 805)
Moine originaire de Bordeaux, il fut capturé par les Sarrasins qui l'emmenèrent en Espagne. Il réussit à leur échapper et se réfugia dans la vallée de Nocito, près de Huesca dans les Pyrénées aragonaises. Il n'existe de lui ausun biographie sérieuse, mais le culte local ne l'a pas oublié.

SAINT VALERIEN (+ 457)
A l'époque de la persécution du roi Genséric et des Vandales en Afrique, Valérien fut sommé de se convertir à l'arianisme et de livrer les livres et les objets du culte catholique. Malgré ses quatre-vingt ans, il refusa. Il fut jeté dehors de la ville avec défense que personne ne le reçoive ni dans aucune maison, ni même dans un champ. Il n'eût plus que les chemins pour demeure, exposé au soleil, au vent et aux injures du temps. Il mourut d'épuisement.

BIENHEUREUSE VIRGINIE BRACELLI (+ 1651)
Italienne originaire de Gênes, elle doit épouser un jeune vaurien, malgré son ardent désir de devenir religieuse. Devenue veuve très tôt, elle se consacre aux enfants abandonnés, aux vieillards et aux malades. Une fois ses deux filles mariées, elle fonde l'Institut des Auxiliaires des Dames de la Miséricorde. Elle fut béatifiée en 1985.


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