Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 17 décembre

SAINTE BEGGE (+ 693)
ou Bège. Fille de Pépin de Lenden, elle appartenait aux familles noble de son temps. Elle épousa Anségise et fut ainsi la mère de Pépin d'Héristal qui est à l'origine des Carolingiens. Devenue veuve, et revenant d'un pèlerinage à Rome, elle bâtit à Andenne sept chapelles qui rappelaient les sept basiliques romaines. Elle fonda un monastère dans le même genre que celui de sa soeur sainte Gertrude à Nivelles. On affirme qu'elle serait à l'origine des béguinages flamands. Ce qui n'est pas prouvé historiquement.

SAINT BRIAC (+ 555)
qui fut sans doute évêque de Tréguier, en Bretagne. Il vécut sous la conduite de saint Tugdual, bâtit un monastère qui donna naissance à la localité de Bourbriac. Il préférait la contemplation et il se retira dans la solitude. Lorsqu'il fut infirme et malade de vieillesse, il revint finir ses jours dans son monastère. Mais la vie poétique qui nous conte cela fut écrite 12 siècles après, au XVIIème siècle. Les suggestions comblent les lacunes de la mémoire et essaient de justifier un saint patron d'une paroisse qui apparaît au XIIIème siècle.Saint Briac-sur-Mer-35800.

SAINT CHERUBIN TESTA D'AVIGLIANA (+ 1479)
Ermite de l'Ordre des Augustins dont la vie fut si sainte que Pie IX en approuva le culte que lui rendait son Ordre.

LE SAINT PROPHETE DANIEL (6è av. JC)
Les Eglises d'Orient font mémoire de ce prophète et des trois adolescents : Ananias, Azarias et Misaël, martyrisés lors de la déportation de Babylone.

SAINT DENYS D'EGINE (+ 1622)
Moine, originaire de l'île de Zakynthos en Grèce. L'archevêque d'Athènes lui demanda de devenir évêque d'Egine, ce qu'il accepta par obéissance, alors qu'il préférait la vie monastique et la solitude érémitique. Beaucoup des gestes de sa vie ont été accompagnés de miracles.

SAINT EIGIL (+ 822)
Moine de l'abbaye bénédictine de Fulda, dont il devint l'abbé, succédant à Rutgar qui avait été déposé par Charlemagne à cause de sa sévérité excessive et imprudente. Eigil restaura la paix et l'unité, préparant ainsi l'abbatiat de son grand successeur : saint Raban Maur.

SAINT ETIENNE LE CONFESSEUR (10ème s.)
Originaire d'une petite île au large de Cadix, il vint à Rome où le Pape Agapet lui donna l'habit monastique. Il partit alors à Constantinople et devint familier de l'empereur Constantin VII. Lors d'un pèlerinage à Jérusalem, le patriarche lui demanda de rester près de lui, mais devant les tracasseries des occupants arabes, il voulut partir en Egypte pour ne plus être connu. Arrêté, il fut affamé et soumis à la torture. Il expira ainsi, donnant sa vie à Dieu.

SAINT FLORIAN (+ 637)
et ses compagnons martyrs, tués lors de l'invasion musulmane à Euletheropolis (Beit Jibrin) en Palestine.

BIENHEUREUX HYACINTHE-MARIE CORMIER (+ 1916)

Originaire d'Orléans, il fut maître général de l'Ordre des Dominicains, les Frères Prêcheurs. Il avait choisi pour devise :"La charité de la Vérité." Il communiqua cette vérité à ses frères, avec humilité et persévérance. Il restaura en France les provinces dominicaines de Lyon et de Toulouse, fonda à Rome l'Université Saint-Thomas-d'Aquin, appelée aussi l'Angelicum. Il donnait la paix à tout ce qu'il touchait.


BIENHEUREUX JOSEPH MANYANET Y VIVES (+ 1901)
Confesseur, directeur spirituel et catéchiste, il fut surtout l'apôtre de la jeunesse. Pour son instruction, il fonda à Barcelone la congrégation des Fils de la Sainte Famille et une autre congrégation, celle des Filles de la Sainte Famille. Il était d'une grande patience et d'une grande douceur.

SAINT LAZARE
Le ressuscité, le frère de Marthe et Marie. On ne le connaît que par l'évangile selon saint Jean. Une tradition, sans autre fondement que la dévotion apostolique, le fait venir dans le sud de la France, une tradition que personne n'ose plus soutenir maintenant, mais que chante le folklore provençal. Il est également fêté dans certains diocèses le 29 juillet.

SAINT MAXENCIOLE (5ème s.)
ou Maxenceul. Disciple de saint Martin de Tours, fondateur du monastère de Cunault. Il fut toujours l'objet d'un culte et ses reliques vénérées furent soustraites aux invasions des Normands. Une précieuse châsse de bois les abrite dans la célèbre église romane de Cunault en Anjou.

SAINTE OLYMPIADE (+ 410)
Elle avait épousé le préfet de Constantinople, mais elle perdit son époux après vingt mois de mariage. Elle prit alors le voile de diaconesses, utilisa son immense fortune pour fonder un hôpital et un orphelinat desservis par une communauté religieuse. Fille spirituelle de saint Jean Chrysostome, elle le soutint quand il fut exilé par l'impératrice Eudoxie, qui d'ailleurs dispersa la communauté de sainte Olympiade. Elle supporta ces harcèlements et ces persécutions avec patience. Nous avons dix-sept lettres de saint Jean Chrysostome qui, durant son exil, lui écrivait pour la soutenir. Il ne se plaint pas de son état, il ne la plaint pas non plus. Il la félicite d'être patiente et d'aimer ses persécuteurs :" Tu as fortifié et entraîné par ton exemple ceux qui t'entouraient."

SAINT PAISSOS (+ 1814)
et Habacuc son diacre. Païssos était higoumène du monastère de Tchatchka en Serbie. Arrêté par les Turcs, il furent condamnés au supplice de l'empalement. Ils furent traînés dans les rues de Belgrade, portant la broche qui leur était destinée. La mère d'Habacuc les suppliait de se convertir à l'Islam pour échapper à la mort. Ils refusèrent et moururent empalés sur des pieux, comme le Christ sur la croix.

SAINT PATERMOUTHIOS (4ème s.)
Lors de son passage en Egypte pour combattre les armées perses, l'empereur Julien l'Apostat le fit appréhender avec d'autres moines, les saints Copris et Alexandre. Il les fit décapiter parce qu'ils restaient fermes dans leur foi en Jésus-Christ.

SAINT STURME (+ 779)
Premier abbé de l'abbaye de Fulda, il connut saint Boniface l'évangélisateur de la Germanie. Charlemagne le prit comme médiateur lors de la paix qu'il voulut établir avec les Bavarois. Plein de vertus et de mérite il mourut regretté de tous.

SAINT TYCHON (+ 450)
Evêque d'Amathonte à Chypre, il combattit énergiquement le culte licencieux d'Aphrodite dont Amathonte était l'un des plus importants sanctuaires grecs.

SAINTE WIVINE (+ 1170)
Elle fut la première abbesse du monastère de Grand-Bigard, près de Bruxelles. Ses historiens rappellent qu'elle connut bien des épreuves dans sa foi, critiquée souvent par des rumeurs. Mais elle les surmonta par la prière et l'austérité. Elle passa de cette vie à une vie plus heureuse à l'âge de soixante-dix ans.

SAINTE YOLANDE (+ 1283)
ou Yolende. Fille de Marguerite de Courtenay, elle refusa la situation à laquelle son rang lui donnait droit. Lors d'un voyage à Luxembourg, elle entra dans le monastère des Dominicaines, contre le gré de sa mère qui s'efforça brutalement de la traîner hors de l'église. Yolande s'étant échappée, s'enferma dans un caveau. Mais revenant sur sa décision, devant les instances maternelles, elle retourna chez elle, tout en gardant présente sa décision. Sa mère enfin l'accepta et Yolande put revenir au monastère de Marienthal où, élue prieure, elle fut pendant vingt-cinq ans le modèle de toute la communauté.


Retour


© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho