Les
saints du 18 décembre
SAINT AUXENCE (4ème
s.)
évêque à Mopsueste en Cilicie. Il mourut en paix
après avoir renoncé à la carrière militaire plutôt que d'offrir les
raisins et l'encens à Bacchus.
SAINT BADAGISLE (6ème s.)
Sans doute père de saint Arnoul, l'évêque de Metz.
Gouverneur de Marseille, ce franc épousa sainte Oda puis habita près
de Nancy. Ayant renoncé à ses charges, il fonda un monastère pour mieux
chanter la gloire de Dieu et servir ses frères. Saint Venance Fortunat,
évêque de Poitiers vante son immense charité et la douceur de son caractère.
Saint Grégoire de Tours également.
LES SAINTS CATECHISTES DU TONKIN (+ 1838)
Ils avaient consacré leur vie au service de la
Mission Catholique de leur pays. Ils donnèrent, par leur martyre, le
témoignage de la foi qu'ils professaient et enseignaient.
SAINT DESIRE (+ 700)
Fils de saint Vaneng, le fondateur de l'abbaye
de Fécamp, il devint moine à Fontenelle (Saint Wandrille). Ses reliques
reposent à Gand en Belgique.
SAINT EUBIOTE (4ème s.)
Il vivait en Bithynie à l'époque de l'empereur
Maximien. Arrêté, il fut cruellement torturé, mais la persécution cessant
avec l'arrivée de l'empereur Constantin au pouvoir, il fut libéré et
vécut encore cinq années avant de s'endormir dans la paix du Seigneur.
SAINT FLAVIT (+ 630)
ou Flavy. Un prisonnier ramené par les Francs
lors d'une guerre contre les Lombards, il fut acheté par un propriétaire
champenois pour le prix d'un cheval. Peu après, il lui rendit la liberté
lorsqu'il découvrit son honnêteté et sa probité, alors que l'esclave
était accusé faussement par la femme de son propriétaire. Il finit sa
vie comme ermite où une localité garde sa mémoire : Saint Flavy-10350.
SAINT FLORUS (7me s.)
Evêque d'Amisios, il fut d'abord secrétaire impérial.
A la suite du décès de son épouse, il se retira dans une de ses propriétés
pour vivre la contemplation monastique dans l'attente de la contemplation
éternelle.
SAINT GATIEN DE TOURS (+ 301)
Envoyé de Rome à Tours pour être son premier évêque
selon une tradition qui le fait venir au premier siècle. En fait l'évangélisation
commença à la fin du 3ème siècle. Tout d'abord traité avec méfiance
et dureté par les habitants de la région, il les convertit peu à peu
par sa douceur et sa persévérance. Il connut la persécution déclanchée par l'empereur Dèce, mais il en échappa. La persécution de Dioclétien laissa l'Église de Tours sans évêque pendant 36 ans. Il fut honoré comme un saint par
son successeur, saint Lidoire (337-371). Saint Martin vint en pèlerinage
sur le tombeau de saint Gatien.
SAINT MICHEL LE SYNCELLE (+ 846)
Originaire de Jérusalem, il fit des études supérieures.
Mais à 25 ans, il se rendit au monastère de Saint Sabas où sa charité
et sa défense de la vérité attirèrent l'attention de son patriarche
qui en fit son secrétaire. A la suite du prosélytisme intempestif de
moines latins venus à Jérusalem, il fut envoyé par lui à Rome pour maintenir
l'unité de la foi commune de l'Orient et de l'Occident, menacée par
ces excès des moines latins. Il se rendit également à Constantinople,
mais là il fut arrêté par l'empereur iconoclaste Léon l'Arménien. Enfermé
durant sept ans, dans un cachot sans lumière, les pieds serrés dans
des ceps, il ne sera libéré qu'à la mort de l'empereur et put rejoindre
le monastère de Chora (actuellement Kahrié-Djami) où il termina sa vie
dans la prière et la paix.
SAINT MODESTE DE JERUSALEM (4ème s.)
Ses parents furent martyrisés à Sébaste. Recueilli
par un ami païen, il découvrit la raison de la mort de son père et de
sa mère et, à son tour, se fit baptiser. Lors d'un pèlerinage aux Lieux
Saints, il fut désigné comme archevêque de Jérusalem où il fut un bon
pasteur de l'Eglise du Christ.
SAINT QUINTUS (3ème s.)
et ses compagnons qui, durant la persécution de
l'empereur Dèce, souffrirent pour leur foi.
SAINT RUFUS ET ZOZIME (+ 107)
qui furent du nombre des premiers chrétiens issus
du judaïsme et du paganisme. Saint Polycarpe, dans sa "Lettre aux Philippiens"
parle de leur mort :"Je vous exhorte tous à obéir à la parole de justice,
à tenir dans cette ténacité que vous avez pu, de vos yeux, constater
dans ces bienheureux."
SAINT SEBASTIEN (+ 288)
et ses compagnons. Célébrés
à cette date par les calendriers orintaux. Sainte Zoé fut suspendue
la tête en bas et mourut asphyxiée par une fumée nauséabonde. Tranquillinus,
Nicostrate et Nicanor furent noyés. Saint Castulle mourut enterré vivant
et saint Sébastien, après avoir servi de cible à des archers, fut assommé
à coups de massue. Cette "passion" a bien ajouté quelques "précisions"
mais, le culte de ces saints martyrs témoigne de la grandeur du témoignage
qu'ils ont donné.
SAINT WINEBLAD (+ 761)
ou Winebaud. Avec son père et son frère, il se rendit en pèlerinage
d'Angleterre à Rome. Le père mourut en cours de chemin, à Lucques en
Toscane. A Rome, Wineblad rencontra saint Boniface et il suivit l'apôtre
de la Germanie où il évangélisa la Bavière. Avec son frère, il fonda
un double monastère, l'un pour les femmes, l'autre pour les hommes.
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