Les
saints du 19 décembre
SAINT ANASTASE I (+
401)
Pape dont saint Jérôme loue l'esprit de pauvreté
et la sollicitude apostolique.
SAINT AVIT (?)
ou Adjutus. Les événements de sa vie sont aussi
incertains que les dates de son existence. Il aurait été abbé d'un monastère,
illustre par le don de prophétie. Ce qui est certain par ailleurs, c'est
que nombre de localités gardent sa mémoire dans la région :Saint Avit-16210,
Saint Avit-41170, Saint Avit les Guespières-28120. Et qu'une crypte
de saint Avit à Orléans, pourrait avoir hébergé ses reliques.
Il est peut-être à identifier avec saint Avit d'Orléans au 17 juin.
SAINT BERNARD PALEARA (+ 1122)
Moine bénédictin du Mont-Cassin, il fut élu évêque
de Teramo dont il est le patron principal.
SAINT BONIFACE (4ème s.)
Esclave d'une riche dame romaine, Aglaïs, dont
il était l'intendant, il menait une vie de débauche et d'ivrognerie,
mais grande était sa bonté pour les pauvres. Sa maîtresse devint chrétienne.
Torturée de remords, elle voulut expier ses fautes en secourant les
martyrs. Lorsqu'elle arriva avec Boniface dans l'amphithéâtre, elle
vit l'un qui était écartelé, l'autre pendu la tête en bas, un autre
déchiré par des crochets de fer. Devant leur courage et leur foi, Boniface
déclara que lui aussi voulait devenir disciple de Jésus-Christ. Traduit
devant le tribunal, il endura à son tour le supplice du plomb fondu
et de bien d'autres tortures. Le ripailleur obtint ainsi de Dieu le
pardon des souillures de sa vie.
SAINTE CECILE DE FERRARE (+ 1151)
Epouse d'un homme très vertueux, elle grandit
ainsi dans la vie spirituelle. D'un commun accord, ils se séparèrent.
Elle devint religieuse et rejoignit les soeurs dominicaines de Ferrare.
SAINT ELIE (4ème s.)
saint Probos et saint Arès, martyrs égyptiens
qui rendirent le témoignage de leur foi à Ascalon en Palestine.
SAINT GREGENTIOS DE SAFARE (6ème s.)
Né à Milan en Italie, il aurait été appelé miraculeusement
à devenir évêque d'Axoum en Ethiopie. En fait il séjournait alors à
Alexandrie et le patriarche l'envoya à la demande du roi Elesbaan à
Axoum. A cette époque, en 526, la guerre sévissait entre l'Ethiopie
et le Yemen et les chrétiens de ce pays étaient massacrés. Gregentios
y ranima la vie chrétienne après la conquête et la pacification du Yémen
par Elesbaan. Cette Eglise qu'il avait à nouveau bâtie sera submergée
par la marée musulmane vers 632.
SAINT GREGOIRE D'AUXERRE (+ 530)
Il serait successeur de saint Théodose d'Auxerre
en 515. Tout le reste nous est inconnu.
BIEHEUREUSE MARIE-ÈVE NOISZEWSKA (+ 1942)
Vierge et martyre, ell était médecin quand elle décida de rentrer dans la vie religieuse à 34 ans Elle devint directrice de l'école des sciences économiques de Slonim, actuellement en Biélorussie, où elle était en même temps médecin scolaire. Pendant l'occupation nazie elle isqué sa vie pour cacher des réfugiés et des juifs. Arrêtée en même temps que sa supérieure Maie Mathe Wlowska, elle fut fusillée comme elle, sans autre forme de procès.
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BIENHEUREUSE MARIE-MARTHE WOLOWSKA ( + 1942)
Martyre. Née en 1879. Elle préféra la mort à la soumission de la barbarie nazie. Religieuse de l'Immaculée-Conception, à Slonim, actuellement en Biélorussie, elle se mit au service des deshérités lorsque la guerre éclata et elle cacha de nombreux juifs dans son couvent. Arrêtée pour cette raison, elle fut battue et subit de mauvais traitements puis fusillée dans les environs de Slonim, encourageant ses compagnons devant le peloton d'exécution :"Nous voici tous devant la mort. Prions pour être dignes d'accepter le martyre."
SAINTS MARTYRS DU TONKIN (+ 1839)
C'étaient de pauvres laboureurs et des artisans
de la campagne vietnamienne. Une mission dominicaine s'était fixée dans
leur village, et ils avaient pris au sérieux les promesses faites à
leur baptême. Augustin Moï; Etienne Vinh et Thomas Dé étaient entrés
dans le Tiers-Ordre de saint Dominique. Dominique Uy et François Xavier
Mau assuraient la catéchisme à la mission. Vint le temps de la persécution
ordonnée par l'empereur Minh Mang. On les arrête et on les somme de
piétiner le crucifix et les saintes Images. Ils refusent. Prisonniers
durant un an, ils en profitèrent pour évangéliser les prisonniers de
droit commun qui partageaient leur détention. On finit par étrangler
"ces dangereux fauteurs de troubles."
SAINT MEGENDOSE (+ 1001)
dans les Pays-Bas. Le comte de Gueldre s'en fut
fonder un monastère à Vilich près de Bonn en Rhénanie, ce qui lui valut
de ne pas être oublié par l'histoire, alors qu'il voulait se faire oublier
des grands de ce monde.
SAINT NEMESIUS (+ 250)
A Alexandrie, il fut d'abord accusé de brigandage
puis, reconnu non coupable, il fut libéré. Dénoncé comme chrétien peu
de temps après, et de nouveau incarcéré, le juge le condamna à être
crucifié.
SAINTE PROTHASIE (+ 282)
Vierge et martyre à Senlis, elle donna toute sa
vie au Christ, jusqu'à la mort. Dans les temps anciens, on célébrait
même deux fois sa fête en mai et en octobre. La légende suppléa vite
à ce que l'on ignorait de son existence.
SAINT RIBIER (8ème s.)
ou Ribert, abbé de l'abbaye de Saint Oyend en
Franche-Comté. Ses reliques transportées en Normandie, on ne sait pourquoi,
lui ont valu d'avoir plusieurs paroisses qui l'ont choisi comme saint
patron.
SAINTE SAMTHANN (+ 739)
Moniale puis prieure de l'abbaye d'Urney en Irlande,
on raconte d'elle combien grandes furent sa miséricorde et sa bonté.
La tradition rapporte beaucoup de miracles qu'elle fit durant sa vie.
Un jour qu'elle était sur un bateau qui rapportait de la laine d'Ecosse,
le vent tomba et le bateau s'immobilisa. Il n'y avait rien à manger.
"Eh, la vieille, dit le patron du bateau en s'adressant à la moniale,
vas-tu nous laisser mourir de faim ?" Elle pria et le vent revint. Arrivée
à terre saint Samthann dit aux matelots :"Ce n'est pas un crime que
de m'appeler la Vieille. Mais cela ne suffit pas, il faut aussi prier.
Vous étiez perdus si je ne l'avais pas fait." A partir de ce jour, le
patron récita quotidiennement ses prières.
SAINT TIMOLEON (4ème s.)
ou Timothée, diacre martyr, brûlé vif pour son
amour ardent de Jésus-Christ.
BIENHEUREUX URBAIN V (+ 1370)
Pape. D'abord moine bénédictin, il devint abbé
de Saint-Germain-d'Auxerre, puis de Saint-Victor de Marseille. Elu pape
en 1362, il fut l'un des sept papes résidant en Avignon. En 1367, il
rétablit à Rome le Siège Apostolique, mais les luttes des factions romaines
le forcèrent à revenir en Avignon trois ans plus tard, malgré les protestations
de saint Brigitte. Trois mois après, au moment de sa mort, il se fit
porter dans une modeste maison, ouverte à tous, pour témoigner qu'un
pape pouvait aussi mourir en bon chrétien.
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