Les
saints du 21 décembre
BIENHEUREUX ADRIEN (12ème
s.)
Frère dominicain et ses vingt-sept compagnons
martyrs, tués en Dalmatie par les musulmans.
BIENHEUREUX DOMINIQUE SPADAFORA (+ 1521)
Sicilien d'origine (né en 1450), il entra chez les dominicains de Padoue en Italie du Nord et c'est de là qu'il parcourut l'Italie du Nord au Sud pour achever sa course terrestre en Ombrie, où il rejoignit le Verbe de Dieu, Jésus.
SAINT GLYCERIUS (+ 303)
Prêtre et martyr, brûlé vif durant la persécution
de l'empereur Dioclétien.
SAINT HONORAT (2ème s.)
Evêque de Toulouse. Né en Navarre, il fut envoyé
par saint Saturnin à Pampelune. Mais à la mort de ce dernier, il fut
rappelé à Toulouse. La tradition veut qu'il ait formé au sacerdoce et
à l'épiscopat saint Firmin de Pampelune pour qu'il devienne évêque d'Amiens.
SAINTE JULIENNE (4ème s.)
Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent
la marier au préfet de la ville impériale. Mais elle avait donné sa
vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. Son amant
devint son tortionnaire. Il la fit mettre à nue devant lui pour la flageller.
"Voici mes caresses." Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût
le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure." Ses bourreaux eux-mêmes
en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. Ils furent
sur le champ décapités. Elle-même, à dix-huit ans, eût également la
tête tranchée.
SAINT PIERRE CANISIUS (+ 1597)
Au temps où la Réforme s'étendait sur l'Europe,
secouant fortement l'Occident chrétien, les familles catholiques confirmaient
leur foi en l'Eglise romaine par un attachement résolu et déterminé.
Pierre Kanijs est né à Nimègue aux Pays Bas dans l'une de ces familles.
Les solides études qu'il fit à Cologne affermissent davantage encore
ses convictions et lorsqu'il rencontre Pierre Favre, compagnon de saint
Ignace de Loyola dès la première heure, il se décide à entrer dans la
Compagnie de Jésus. Il passera désormais toute sa vie à lutter contre
l'influence de Luther. Il prêche dans son pays, puis en Allemagne et
en Suisse, partout où l'envoient ses supérieurs. Il traduit les Pères
de l'Eglise trop oubliés à l'époque et auxquels Luther ne veut se référer
à aucun prix. Il rédige un catéchisme qui connaîtra un succès fabuleux.
Tout de suite les Pères du Concile de Trente font appel à ses compétences.
S'il combat la Réforme, il est douceur et tendresse pour les réformateurs
protestants. Conscient des faiblesses de l'Eglise catholique, il est
convaincu que le renouvellement de l'Eglise, terme qu'il préfère à réforme,
doit passer par la lutte contre l'ignorance du clergé et des fidèles.
A l'époque où l'imprimerie n'engendre que la méfiance, puisqu'elle fut
l'un des instruments de la contestation, il en use abondamment :"Le
progrès doit être mis au service de Dieu." Il rendra son dernier souffle
à Dieu, en Suisse, à Fribourg. Il a été proclamé "Docteur de l'Eglise."
BIENHEUREUX PIERRE FRIEDHOFEN (+ 1860)
Il naquit à Coblence sur les bords du Rhin. Orphelin
de père et de mère dès son jeune âge, il connut d'abord la vie professionnelle, comme petit ramoneur pour aider ses dix frères et soeurs.
A l'âge de trente ans, il se donne entièrement à Dieu et au service
des malades pour lesquels il fonda la congrégation des Frères de la
Miséricorde de Marie-Auxiliatrice. Sa grande activité l'épuisa et il
avait à peine quarante-et-un ans quand il entra dans la Maison de Dieu.
SAINT PIERRE DE MOSCOU (+ 1326)
Entré très jeune au monastère, il prit pour conduite
"l'Echelle" de saint Jean de Climaque qui le guida vers la sainteté.
Le métropolite de Kiev avait remarqué ses vertus et ses qualités. Il
le proposa au patriarche de Constantinople pour qu'il devienne à son
tour métropolite de Kiev, à l'époque où la résidence se trouvait à Vladimir
en raison des Tatares. Doux et conciliant, il sut s'opposer aux princes
de la Moscovie qui voulaient le tenir sous leur influence. Il s'opposa
fermement à la propagande musulmane, très forte en cette époque, et
transféra le siège de l'Eglise Russe à Moscou, pressentant que cette
ville deviendrait le coeur de la Russie. C'est lui qui commença la construction
de la célèbre cathédrale de la Dormition au Kremlin.
SAINT PROCOPE DE VYATSK (+ 1627)
Un fol en Christ. Fils de paysans pauvres et très
religieux, il passa sa vie, dormant dans les rues, n'acceptant aucun
toit, habillé de guenilles, ne s'expliquant que par geste. Mais lorsqu'il
était avec son père spirituel, il parlait. Ses gestes étaient souvent
prophétiques, déroutants, mais ils éclairaient l'événement lors de leur
réalisation. Il passa ainsi trente ans de folie aux yeux des hommes,
dans la sagesse du Christ.
SAINT PSOTE (+ 300)
Le gouverneur de Ptolémaïs en Egypte se vantait
de pouvoir obtenir du vieil évêque une apostasie facile. "Le Christ
m'a comblé de bienfaits", répondit saint Psoté. Le gouverneur le fit
enfermer dans une étable à cochons, où le purin lui montait à mi-corps.
L'évêque resta inébranlable. Le gouverneur le fit enfermer plongé plusieurs
jours, jusqu'au cou, dans les fosses d'aisance du palais. L'évêque resta
inébranlable. Vexé, le gouverneur le condamna à être décapité. L'Eglise
copte a une grande vénération pour ce martyr.
SAINT THEMISTOCLE (3ème s.)
Berger dans les montagnes de la Lycie en Grèce,
il fut bientôt poursuivi et arrêté comme chrétien parce qu'il n'avait
pas révélé la cachette d'un autre chrétien dans les environs. Il refusa
de renier sa foi. Il fut d'abord déchiré jusqu'aux entrailles à coups
de fouets, étendu sur le chevalet. Puis, devenu un jouet pour ses bourreaux
qui le perçaient des pointes de fer qui servent à carder la laine, il
fut traîné sur des cailloux acérés, jusqu'à ce qu'il expire.
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