Les
saints du 27 décembre
SAINT JEAN (+ 101)
Un homme avait deux fils, comme lui pêcheurs sur
le lac de Tibériade. Jacques et Jean, les fils de Zébédée, ne manquaient
pas de personnalité : on les appelait "fils du tonnerre". Grande était
leur soif spirituelle. C'est pourquoi ils s'attachèrent à l'enseignement
de Jean le Baptiste : "Celui qui vient derrière moi est plus grand que
moi." Aussi, quand le Baptiste dit un matin, en leur montrant Jésus
de Nazareth :"Voici l'agneau de Dieu.", Jean suivit cet homme. Jacques
dut hésiter encore. Lorsque quelques jours après, Jésus dit aux deux
frères qui maillaient leurs filets :"Venez avec moi." Jacques et Jean
suivirent le Maître. Jean était jeune. Il avait un grand amour du Christ.
Il pensait que celui du Christ était plus grand encore. Alors il s'appela
:"le disciple que Jésus aimait." Il fera partie du petit groupe des
fidèles d'entre les fidèles. Il est sur le Mont Thabor lors de la Transfiguration,
à la Cène, tout contre Jésus et au Calvaire, le seul parmi les apôtres,
au pied de la croix. C'est là que Jésus lui confie Marie, sa mère. Selon
la tradition de l'Eglise catholique, c'est toute l'Eglise qui est confiée
à la Mère de Dieu. Au matin de Pâques, il court et précède Pierre au
tombeau : "Il voit, il croit." Une tradition ancienne veut que Jean
vécut ensuite à Ephèse avec Marie. Qu'il y écrivit le quatrième évangile.
Qu'un séjour à Patmos fut l'occasion d'une révélation qui devint l'Apocalypse.
Qu'enfin, lorsqu'il fut vieux, il ne sût que rabâcher l'essentiel de
ce que le Christ lui avait enseigné et donné de découvrir :"Dieu est
amour. Aimez-vous les uns les autres."
BIENHEUREUX BONAVENTURE TOLOMEI (+ 1348)
Dominicain né à Sienne en Toscane, il connut une
adolescence libertine, dans l'impureté et le sacrilège. Sa conversion
le rendit exigeant pour lui-même et ses rudes pénitences furent à la
mesure de son repentir. Lors de la peste de Sienne, il soigna les pestiférés.
Contaminé à son tour, il mourut de la peste en rendant grâce à Dieu.
SAINT ETIENNE (1er s.)
Les Eglises orientales ont fêté Marie,
en son mystère d'être la "Theotokos", la Mère
de Dieu, la toujours Vierge, le 26 décembre, au lendemain de
la Nativité. Elles reportent la célébration de
saint Etienne en ce jour.
SAINTE FABIOLA (+ 399)
Elle appartenait à une grande famille patricienne,
la "gens" des Fabiens. Elle connut quelques écarts matrimoniaux, divorçant
d'avec son mari légitime pour en épouser un autre. Tous deux ne tardèrent
pas à mourir. Alors, publiquement, elle fit pénitence et dépensa son
immense fortune pour fonder à Rome le premier hôpital en Occident et
un accueil pour les pèlerins. Saint Jérôme, qui fut très impressionné
par sa forte personnalité, en écrivit la biographie.
BIENHEUREUX HESSON (+ 1133)
ou Esson. Bénédictin de l'abbaye d'Hirschau dans
le Wurtemberg en Allemagne sous saint Guillaume (4 juillet). Il y gérait
l'école abbatiale et l'ensemble des biens de l'abbaye. Avec saint Guillaume,
il soutint le pape Grégoire VII contre les empiétements de l'empereur
allemand Henry IV. En 1085, il fut envoyé comme premier abbé de Beinwil,
dans le diocèse de Bâle.
SAINTE NICARETE (+ 440)
Vierge, elle eût saint Jean Chrysostome comme
père spirituel et mit toute sa vie au service des pauvres et de Jésus-Christ.
Elle soignait en ayant étudié la richesse des plantes médicinales. Son
intense prière était la base même de cet amour de Dieu et de ses frères.
SAINT THEODORE et SAINT THEOPHANE (9ème s.)
Ils appartenaient au monastère de Chora à Constantinople.
Victimes de la querelle iconoclaste, ils furent d'abord enfermés dans
une des forteresses du Bosphore. A quelque temps de là, on grava sur
leur front, aux fers rouges, des vers satiriques. Déportés en Bithynie,
Théodore y mourûten 842. Théophane put retourner à Constantinople une
fois la paix religieuse revenue.
BIENHEUREUX WALTON (+ 1156)
Abbé du monastère bénédictin de Wessobrün en Bavière,
il y attira beaucoup d'amis et de bienfaiteurs par sa sainteté.
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