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Semaine de prière pour l'Unité - 2014
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REGARDS SUR LES MOIS A VENIR

 

LA COMMUNION ANGLICANE A LA VEILLE DU SYNODE GÉNÉRAL DE 2014


Les problèmes de doctrine marquent actuellement la Communion anglicane.
Certaines évolutions ont été refusées par différents groupes de fidèles, sans pour autant les détacher de la Communion anglicane.


Certains groupes refusent les réformes liturgiques, l'acceptation de l'homosexualité, la place que doit recevoir la tradition, et la question de l'ordination des femmes comme prêtres ou évêques.

On ne saurait parler de l'« Église anglicane » puisque les différentes Églises sont autocéphales, les Églises anglicanes ayant une structure épiscopale et sont rassemblées dans la Communion anglicane, au sein de laquelle l'Église d'Angleterre et son primat, l'archevêque de Canterbury, ne jouissent que d'une primauté d'honneur. Elles sont en pleine communion en matière doctrinale et sacramentelle.

Au Royaume-Uni, certaines paroisses sont restées dans la Communion anglicane, mais ont profité de la possibilité de recourir aux « Provincial episcopal visitors » (visiteurs épiscopaux provinciaux, populairement dénommés flying bishops, évêques volants).

Cette hiérarchie épiscopale parallèle a été mise en place en 1994 pour les paroisses ne pouvant accepter en conscience l'ordination de femmes prêtres. L'extinction de ce régime d'exception est envisagée pour le synode général de 2014. La plupart des paroisses concernées adhèrent également au mouvement Forward in Faith.

Aux États-Unis, plusieurs paroisses, voire des diocèses entiers, de l'Église épiscopalienne, ont cherché à changer d'obédience au sein de la Communion anglicane. Les paroisses et diocèses concernés ont cherché à rejoindre des Églises aux vues plus traditionnelles ; ce mouvement est qualifié de "réalignement".

A partir de 1991, la « Traditional Anglican Communion » (TAC) a été formée par la fédération de plusieurs Églises en désaccord avec la communion anglicane sur un certain nombre de points. Le principal point d'achoppement a été l'ordination de femmes prêtres. D'autres points de désaccord portent sur les réformes liturgiques, l'acceptation de l'homosexualité, et la place que doit recevoir la tradition.

Des contacts entre la TAC et Rome existaient depuis le début des années 1990. Le 5 octobre 2007, la TAC a formulé une demande de rattachement à l’Église catholique romaine sur le principe d’une communion pleine, entière et sacramentelle, marquée par l'acceptation et la signature du Catéchisme de l'Église catholique. La Constitution apostolique "Anglicanorum Coetibus" a souvent été présentée comme une réponse à cette demande spécifique, ce qu'elle n'est pas.

Déjà depuis des années plusieurs prêtres mariés membres de l'Église épiscopale des États-Unis d'Amérique émettaient le souhait d'être reçus au sein de l'Église catholique en conservant des éléments de la liturgie anglicane.

La Constitution apostolique "Anglicanorum coetibus" permettant la création d'ordinariats personnels pour les anglicans désirant entrer dans la communion de l'Église catholique, a été signée par le pape Benoît XVI le 4 novembre 2009, et publiée le 9 novembre, après avoir été annoncée le 20 octobre par le cardinal William Levada au cours d'une conférence de presse à Rome ; et conjointement par l'Archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams, et l'archevêque catholique de Westminster Vincent Nichols, au cours d'une conférence de presse donnée à Londres.

En mars 2011, des luthériens ont demandé à bénéficier d'un dispositif semblable pour rentrer en pleine communion avec l'Église catholique.

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