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27.02.02 - Russie : La KEK pourrait aider au dialogue entre Moscou et Rome.

Malgré une réelle montée de l'anti-œcuménisme au sein de l'Eglise orthodoxe russe (EOR), Keith Clements, le secrétaire général de la KEK (Conférence des Eglises d'Europe), tire un bilan positif du voyage qu'il vient d'effectuer à Moscou, du 23 au 27 février 2002.

Si la Charte oecuménique européenne continue à faire problème et que la poursuite de l'engagement de l'EOR dans la KEK doit encore se préciser, le dialogue est resté ouvert et aucune proposition de développement œcuménique n'a essuyé de refus catégorique.

Keith Clements, qui a rencontré le patriarche Alexis II et le métropolite Kirill de Smolensk, responsable des affaires extérieures du patriarcat, a pu faire la proposition d'utiliser la KEK comme intermédiaire entre l'Eglise orthodoxe russe et l'Eglise catholique, puisque cette instance oecuménique est partenaire de la CCEE, le Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, organe catholique européen.

Cette visite a permis un débat sur les programmes de travail de la KEK, dont l'EOR est membre fondateur, et sur le dialogue théologique, actuellement difficile avec le Conseil oecuménique.

Le secrétaire général Keith Clements a également rencontré plusieurs autorités politiques, en particulier Vladimir Surkov, conseiller du président Poutine et Alexander Chuev, auteur d'un projet de loi controversé sur les religions traditionnelles et non traditionnelles.

Le secrétaire général a rencontré les étudiants de l'Institut de théologie Saint-Tikhon. Il s'est dit agréablement surpris par l'accueil et l'intérêt qu'ils ont manifesté à l'égard de la position oecuménique de la KEK.

Pour plus d'informations : Conseil des Eglises chrétiennes



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