08.10.02
- Rétablir la pleine communion.
Le lundi 7 octobre, devant 150.000
personnes, Jean Paul II a accueilli sur la place St- Pierre le patriarche
Téoctist, en se levant pour lui ouvrir les bras.
"Béatitude et cher frère, a déclaré le pape, vous réalisez cette visite
animé des mêmes sentiments que moi et avec les mêmes attentes. Nous
rencontrer près de la tombe des saints Apôtres Pierre et Paul est le
signe de notre commune volonté de surmonter les obstacles qui empêchent
encore le rétablissement de la pleine communion entre nous"
... "Cette visite est aussi un acte purificateur de nos mémoires de
division, de confrontation souvent vive, d'actes et de paroles qui ont
conduit à des séparations douloureuses. Le futur n'est cependant pas
un tunnel sombre et inconnu. Il est déjà éclairé par la grâce de Dieu;
la lumière vivifiante de l'Esprit Saint y jette déjà un reflet consolant."
..." Cette certitude est non seulement plus forte que tout découragement
humain, plus forte que la fatigue qui parfois freine nos pas; elle nous
convainc surtout que rien n'est impossible à Dieu et que par conséquent,
si nous en sommes dignes, il nous accordera aussi le don de la pleine
unité", a poursuivi Jean Paul II. "Je confie à vos prières, chers fidèles
présents, la visite à Rome de Sa Béatitude Téoctist et je souhaite de
tout coeur qu'il trouve chez tous ceux qui le recevront en mon nom,
les sentiments avec lesquels je l'accueille aujourd'hui."
..." Puissent ces journées nourrir notre dialogue, consolider nos
espérances, nous rendre davantage conscients de ce qui nous unit, de
nos racines de foi communes, de notre patrimoine liturgique, des saints
et des témoins que nous avons en commun. Que le Seigneur daigne nous
montrer encore une fois combien il est beau et doux de l'invoquer ensemble",
a conclu le pape.
"Nous sommes frères dans le service et le témoignage du Christ", a pour
sa part affirmé le patriarche de l'Eglise orthodoxe de Roumanie, Teoctist
en se réjouissant de ce que le dialogue entrepris lors du voyage de
Jean Paul II en Roumanie, en 1999, puisse se poursuivre à Rome. Il s'est
aussi félicité que la Roumanie ait été le premier pays a majorité orthodoxe
visité par le pape.
Le cardinal Kasper, président du Conseil pontifical pour l'unité des
chrétiens, avait déclaré la veille, sur les ondes de Radio-Vatican :
Les deux Eglises "veulent faire des pas décisifs vers l'unité, une unité
qui ne soit pas une absorption, mais qui respecte les traditions liturgiques,
spirituelles disciplinaires"... "Quelque chose est en mouvement dans
le monde orthodoxe, une lente ouverture", a encore ajouté le cardinal.
"Les choses grandissent au travers des rencontres personnelles", a-t-il
précisé. "Nous avons de bons rapports avec Constantinople, les choses
changent en Grèce après la visite du pape. On assiste à des développements
positifs en Serbie et en Bulgarie. Tous ces peuples veulent entrer dans
l'Union Européenne. C'est une motivation supplémentaire pour se rapprocher
de Rome", a-t-il conclu. (source : VIS)
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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