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LE
TEMPS DE DIEU
Le
temps liturgique Commentaire dominical
Un saint par jour
20.000 SAINTS
A
propos de la Toussaint
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Dieu seul est saint. Dieu seul est l’Infini.
L'aspiration de tout homme ...
Tout homme aspire à rejoindre un infini. Il le
peut trouver en Jésus-Christ, Dieu le Fils fait
homme, car l’amour infini de ce Dieu nous a rejoint
partageant notre vie d’homme afin que nous puissions
nous identifier progressivement à Lui.
"La sainteté est le resplendissement du Christ
à travers le visage d'un homme ou d'une
femme. De chaque saint, canonisé ou non, on
peut dire avec saint Léon le Grand :'Caché
dans sa poitrine, c'est Dieu qui passe. (François
Marty)
Il n’est pas besoin d’être
canonisé pour cela. La sainteté, c’est
d’avoir d’une manière ou d’une
autre réalisé cette identification au
Christ. La vie de tous ceux qui sont morts trouve son
accomplissement dans l’éternelle communion
avec Lui. La vie ne s’achève pas dans
l’impasse de la mort.
Fête de l’ouverture à la vie, la
Toussaint est la fête de tous ceux qui, par leurs
efforts dans leur vie quotidienne, se sont
rapprochés de Dieu et lorsque se termine leur vie
terrestre, le rejoignent dans l'éternité.
.
L’Eglise ne donne aucun caractère
d’obligation à la vénération
des saints. Elle dit seulement qu’elle est permise
et utile. Le culte des saints est en effet une louange de
la grâce donnée par le Christ qui, dans les
péripéties de leur vie, les a conduits
à cette rencontre définitive avec Dieu. Ils
peuvent être des modèles pour ceux qui
aspirent à vivre cet infini. Formant un tout
indissociable, un "seul Corps dans le Christ" elle
affirme la communion avec les saints qui vivent
par-delà les frontières de la mort.
Et ceux qui ne sont pas baptisés...
Ceux qui ne sont pas morts dans cette grâce du
Christ ne sont pas pour autant exclus de cet amour de
Dieu qui veut aussi les accueillir. En chaque messe, en
chaque Eucharistie, l’Eglise les joint dans sa
prière :" Pour nos frères défunts,
pour les hommes qui ont quitté ce monde et dont tu
connais la droiture, nous te prions. Reçois les
dans ton Royaume où nous pourrons être
comblés de ta gloire, tous ensemble et pour
l’éternité".
Des formes multiples, des saints ignorés.
La réalisation de la sainteté revêt
des formes multiples et c'est la raison pour laquelle ces
dernières années, tant d'hommes et de
femmes ont été proposés comme
modèles exemplares par leur
béatification. C'est le foyer dont la porte
s'ouvre à toute détresse,
l'infirmière qui sert dans le malade le membre
souffrant du Christ, l'ouvrier en qui Jésus peut
continuer de vivre Nazareth, la moniale qui
perpétue ses nuits de prière dans la
montagne, le prêtre par les mains duquel le
Seigneur fait jaillir l'eau vive.
La sainteté transfigure tous les états de
vie. Certes les laïcs sont moins
représentés au calendrier que les religieux
ou les religieuses. Il y a peut-être une
explication. Suivant en cela le courant naturel
d'une recherche de l'inhabituel, la dévotion
populaire, que l'autorité religieuse
entérine, s'attache de préférence
à des témoins exceptionnels de la
fidélité au Seigneur, à des guides
éprouvés sur le chemin des
Béatitudes.
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