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Office
départemental du tourisme : |
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Evêché
de Cayenne
BP 378
- 24, rue Madame-Payé
97328 Cayenne cedex - Guyane française
tél : + 594/ 28.98.48 - fax : + 594/ 30 20 33 - de France
: 05 94 28.98.48 - fax : 05 94 30 20 33
http://catholique-cayenne.cef.fr
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Radio
diocésaine : Radio Saint Gabriel
Cité Mirza. 973000 Cayenne.
94.4 à Cayenne - 90.3 à Kourou
Tél : 05 94 31 17 11 - fax : 05 94 28 17 51
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Information
: Presbytère de Mana - 97360 Mana
Tél : 05 94 34 82 34
Foi et Culture :
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Les
diocèses nous disent leur patrimoine |
Destination
Guyane
Le département est riche en arrivées successives de peuples,
jusqu'aux nombreuses migrations de ces vingt dernières années. L'unité
n'est pas toujours simple à trouver. Entre une métropole, une géographie
étendue, une grande diversité de cultures, et une situation économique
préoccupante. Trois lieux principaux de pèlerinage : Counamama,
Sinnamary et Matoury.
http://catholique-cayenne.cef.fr/pages/total_pele.php |
Superficie : 83.534 km2 -
Population : 200.000 h |
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Catholiques
baptisés : 150.000
Paroisses : 27
Prêtres diocésains : 8
Prêtres religieux : 24
Diacres : 5
Religieux : 37
Religieuses : 85
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Protestants
: 9.000
Musulmans : 3.445 |
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L'histoire mentionne une
première date, celle de 1500 lorsque la côte guyannaise
fut reconnue par les Espagnols.Dès lors la Guyane fut convoitée
à partir des XVIe et XVIIe siècles par les Hollandais, les Anglais
et, définitivement, par les Français.
La création de Cayenne est de 1544. Les Français
la visite et s'installe en 1637. En 1667, les Anglais détruisent
Cayenne et cèdent la Guyane aux Hollandais. En 1763, le
frère du ministre français Turgot est à Kourou
et, à cette date, des paysans français, autrichiens,
suisses canadiens se lancent dans l'aventure.
La population amérindienne fut reconnue par le roi de France et
les Jésuites veillèrent efficacement à ce statut, jusqu'à leur
expulsion . Les Amérindiens ne furent pas l'objet de génocide,
ni d'esclavage, mais ils disparurent massivement à cause de leur
incapacité à se défendre contre les maladies nouvelles. Ils sont
désormais environ 6 000 et, presque tous, de tradition chrétienne.
Pour la mise en valeur des terres, les colons introduisirent l'esclavage,
à partir de l'Afrique, soit environ 50.000 en 200. De là, une
population guyanaise dont le groupe principal est constitué de
50 000 créoles.
En 1798, le Directoire déporte plus de 300 condamnés,
en majoirité des prêtres, décimés par
la maladie.
Le bagne fut ouvert en 1852 pour être fermé en 1946.
74.000 bagnards y furent déportés, près de
Saint-Laurent du Maroni, et dans des îles qui ne dépassaient
pas guère 20 hectares chacune..
La base de Kourou fut implanté en 1968.
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Sortie de messe à
Mana
Mana. -
Notre-Dame de Délivrande
Studio de Radio Saint Gabriel
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Quelques prêtres, des missionnaires
du Saint Esprit, assurèrent pendant deux siècles le service religieux
dans une société qui ne leur laissait pas le choix de la changer.
L'abolition de l'esclavage, à laquelle participa d'une manière
exemplaire la bienheureuse Mère Anne-Marie Javouhey, en particulier
à Mana, permit, au milieu du siècle dernier, de réorganiser
une Eglise dans un contexte de dignité.
Les Africains furent nombreux à fuir l'esclavage. Ils se réfugièrent
dans la forêt et contrôlèrent le Maroni, inaccessible à cause
de ses rapides. Ils ont reconstitué une société africaine mixte,
puisqu'ils provenaient de pays différents. Ils sont restés animistes
dans l'ensemble. Ils sont environ 10 000 sur la rive française
et plusieurs dizaines de mille au Surinam.
Depuis une vingtaine d'années, se sont installés : travailleurs
Brésiliens (15 000), réfugiés de la guerre du Surinam (15 000),
migrants Haïtiens (30 000 - 35 000), agriculteurs Hmongs, fuyant
le communisme du Laos (2 000). Les commerçants Libanais, Chinois
(4 000) et aussi les Saint-Luciens pour l'orpaillage sont, quant
à eux, venus depuis plus longtemps.
Il faut y ajouter les fonctionnaires ou techniciens Européens
de la base spatiale de Kourou. Leur nombre avoisine les 10 000.
Pour remarquable qu'elle soit, l'intégration d'une telle population
pose à la société et à l'Eglise bien des difficultés.
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Acarouany.
En 1828, la Mère Javouhey qui combat contre l'esclavage,
arrive à Cayenne puis à Mana. En 1833, à Mana,
non loin de Saint-Laurent du Maroni, la bienheureuse Anne-Marie
Javouhey, après trois années de démarche auprès du gouvernement
français, obtient le transfert des lépreux de l'enfer des
îles du Salut à l'Acarouany. Non loin de là Javouhey, un
petit village fondé par des réfugiés laotiens
entre Mana et Saint Laurent du Maroni. Les fidèles viennent
en pèlerinage en ce haut-lieu de la charité. |
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Counamama
- Chaque année, à la fin de la saison sèche, fin octobre-début
novembre, les pèlerins se retrouvent à Counamama pour se souvenir
des prêtres déportés qui périrent dans cette savane inondée et isolée
pendant des mois. Entre 1797 et 1799, plus de mille prêtres ont
donc été condamnés à la déportation en Guyane, parce qu¹ils refusèrent
de prêter serment à la Constitution civile du Clergé, pour rester
fidèles au Christ et à son Eglise. Des centaines sont morts à Rochefort
avant d'être déportés. |
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Sinnamary
- Ce pèlerinage n'a que 50 années, mais déjà
de nombreux pèlerins s'y rendent pour prier Notre-Dame des
Douleurs, en particulier le 15 septembre.
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