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- Les informations sont classées selon les
dates de leur parution
Mise à jour du
29.10
25.10 - Irak : Des voeux
significatifs.
Le président irakien Saddam Hussein a
envoyé le vendredi 22 octobre un message de
félicitations au Saint Père à
l'occasion du 21ème anniversaire de son
pontificat. Cette lettre est arrivée au Vatican
à un moment décisif pour les
négociations concernant l'éventuelle visite
du Pape en Irak, qui pourrait avoir lieu en
décembre prochain, si lon en croit les
récentes déclarations du patriarche
chaldéen catholique Raphaël Bidawid.
"Je me réjouis que vous célébriez le
21e anniversaire de votre pontificat", a écrit
Saddam Hussein dans sa lettre au Saint-Siège,
selon l'Agence d'information irakienne qui ne mentionne
pas la visite de Jean-Paul II en Irak.
Ces derniers jours l'Église catholique irakienne
et la nonciature apostolique à Bagdad ont
exprimé un certain optimisme concernant la visite
du Saint Père à Ur des Chaldéens,
berceau d'Abraham, père des croyants des trois
religions monothéistes, qui est située en
Irak. Pour que le Saint Père puisse entreprendre
ce pèlerinage qui doit avoir un caractère
exclusivement spirituel, il faut que le régime
irakien invite le Pape et donne la preuve qu'il ne
cherchera pas à manipuler la visite de Jean-Paul
II sur le plan politique.
Le 20 octobre dernier des sources catholiques irakiennes
avaient confirmé que Saddam Hussein n'avait pas
encore envoyé d'invitation officielle à
Rome. Le journal officiel irakien "al-Qadissiya" a
cependant déclaré le 21 octobre que les
autorités avaient commencé des travaux de
rénovation de la "maison du Prophète
Abraham à Ur".
Pour plus d'informations : Agence
Zénit
29.10 - Jeanne d'Arc, un
western qui ignore la sainteté.
Luc Besson est, sans
aucun doute un grand cinéaste. Mais à
vouloir trop "américaniser" Jeanne d'Arc, à
vouloir la rendre toute humaine dans sa
féminité et sa fougue, il a
créé un film haut en couleur, sauf dans la
représentation de l'aventure mystique qui fut la
réalité profonde de la vie de sainte Jeanne
d'Arc.
Milla Jovovich est impressionnante pour incarner cette
Jeanne qui est soeur des marginaux et des
solitaires. Elle vibre, mais elle ne réussit
pas à rendre sensible le mystère de son
aventure, avec ses cheveux à la garçonne,
sa silhouette androgyne, son teint pâle et
fiévreux, sa voix tremblante parfois
jusqu'à l'hystérie, son corps exalté
et jamais en repos.
Les scènes de bataille sont très belles, le
spectacle superbe. Mais il frôle le grotesque
dans la représentation du surnaturel et du
spirituel. Quand elle entend ses voix, c'est avec
tout l'attirail du cinéma fantastique.
Les western et les films d'horreur à
l'américaine ne sont pas dans la note. Il y a
même un contresens culturel. La fin du film
est décevante. Luc Besson bouscule le
récit du procès, puis ne montre qu'une
Jeanne forcée d'enfiler des habits
d'homme. Nous ne retrouvons pas cette jeune femme de
19 ans qui gravit les derniers moments de son ascension
mystique, terrorisée, conduite au supplice. Nous
ne retrouvons pas le visage de la martyre qui
accède à la délivrance. Juste
de brefs plans du bûcher, une Jeanne la conscience
en paix, un corps vite carbonisé.
Un peu court, sur ce qui était l'essentiel, Jeanne
une sainte. Un peu trop court même pour
être l'écho d'une telle vie donnée
à un idéal et à Dieu.
Pour plus d'informations : Infocatho.
29.10 - Arménie :
Le nouveau catholicos arménien.
445 délégués représentant
tous les diocèses d'Arménie et de la
"diaspora" arménienne dans le monde, ont pris part
à l'élection du nouveau patriarche
catholicos, qui s'est déroulée au
Saint-Siège d'Etchmiadzin, près de la
capitale Erevan, pour succéder au patriarche
Karekine I, récemment
décédé.
Le nouveau catholicos, qui est âgé de 48
ans, est tout autant un homme d'action que de haute
spiritualité. Il a une grande connaissance
des communautés de la « diaspora
arménienne » puisquil a fait ses
études théologiques à Vienne et a
exercé un premier ministère pastoral en
Allemagne. Après la chûte du régime
prosoviétique, il a déployé une
grande énergie pour la reconstruction spirituelle
et matérielle de son pays,
récupérant les centres de jeunesse jusque
là gérés par les Komsomol et
créant, en plus du séminaire patriarcal
dEtchmiadzin, un nouveau grand séminaire au
bord du Lac Sevan.
Pour plus dinformations : Service
Orthodoxe de Presse
29.10 - Clôture de
la rencontre interreligieuse
Après avoir prié dans divers
sanctuaires, les participants de la rencontre
interreligieuse se sont retrouvés le jeudi 28
octobre en fin d'après-midi, sur la place saint
Pierrede Rome, entourés de 50.000 pèlerins,
et ils furent accueillis par le Pape Jean-Paul II.
Avant de s'y rassembler, ils avaient prié dans des
lieux différents, situés non loin du
Vatican, chacun selon sa tradition. Les chrétiens
pour leur part, s'étaient retrouvés dans
une église paroissiale, pour une prière
commune, accompagnée par une chorale catholique et
une chorale orthodoxe et présidée par le
cardinal Edward Idris Cassidy, président du
Conseil pontifical pour la promotion de l'unité
des chrétiens, par Mgr Damaskinos,
représentant du Patriarche oecuménique de
Constantinople, et par Mgr David Smith,
évêque anglican de Grande- Bretagne.
L'échange d'un baiser de paix a marqué le
sommet de cette prière.
Les musulmans s'étaient retrouvés dans des
locaux de Radio Vatican tandis que les deux zoroastriens
présents chantaient autour d'un feu, dans la cour
d'un édifice attenant à la Place
Saint-Pierre.
Puis les participants se sont dirigés en
procession vers la place Saint-Pierre, applaudis à
leur passage par les touristes. Ils se sont alors assis
côte à côte, autour de Jean Paul II.
"Cette Assemblée est bien plus qu'un simple lever
de rideau au programme du Jubilé", a dit alors le
cardinal Etchegaray. "Elle en constitue comme le premier
acte en provoquant l'Eglise à approfondir le sens
de sa présence et de sa mission au sein de la
caravane humaine où la pluralité des
religions s'impose comme un fait et encore plus comme un
mystère, le mystère divin de l'histoire du
salut de l'humanité".
Pendant la cérémonie, des témoins se
sont succédés pour faire part de leurs
expériences personnelles de dialogue
interreligieux. Parmi eux sont intervenus le grand rabbin
de France, Samuel Sirat, Usha Mehta, une Indienne
disciple de Gandhi, et l'imam Warth Deen Mohammed,
président de la mission musulmane
américaine. "Vous pouvez compter tous les
musulmans ici présents parmi vos admirateurs" a
assuré ce dernier à Jean Paul II, avant
qu'un moment de silence ne soit observé.
Au moment où la nuit tombait, la Place
Saint-Pierre était éclairée par les
bougies que tenaient toutes les personnes
présentes, y compris Jean Paul II, qui a alors
prononcé son discours de conclusion, tandis que
cinq torches allumées représentaient les
religions des cinq continents.
"Les chefs religieux doivent clairement montrer, a-t-il
dit, qu'ils s'engagent à promouvoir la paix,
précisément à cause de leur croyance
religieuse ...Notre espérance ne vient pas
seulement des capacités du coeur et de l'esprit
humain. Mais elle a une dimension divine qu'il est
juste de reonnaître. Ceux d'entre nous qui
sont chrétiens croient que cette espérance
est un don du Saint-Esprit qui nous appelle à
élargir nos horizons... L'Esprit-Saint nous
appelle à l'unité de toute la famille
humaine."
Les textes sont disponibles en intégral au
Conseil
Pontifical pour le dialogue
interreligieux.
28.10 - La rencontre
interreligieuse à Assise.
150 des 230 participants à l'Assemblée
interreligieuse, commencée à Rome le 24
octobre, se sont retrouvés à Assise, le
mardi 26 octobre, treize ans jour pour jour après
la rencontre de prière pour la paix des
différentes religions, organisée à
l'initiative de Jean-Paul II, le 27 octobre 1986.
Arrivés à Assise dans la matinée,
ils ont été accueillis dans la basilique
inférieure entièrement
rénovée depuis le tremblement de terre
doctobre 1997. Habillés de leurs costumes
traditionnels et arrivant en file indienne, ils ont
été également applaudis par les
quelques touristes présents devant
l'édifice.
Le cardinal Francis Arinze a alors introduit cette
journée de "pèlerinage". "Nous ne sommes
pas là pour parler mais pour
réfléchir et prier". Un franciscain
français, le P. Jeusset, a rappelé
l'essentiel de la spiritualité de Saint
François, en soulignant son ouverture aux autres
religions. "Saint François n'a pas su
détruire les différences entre les
religions, mais les murs qui sont entre elles".
En fin de matinée, les participants se sont
recueilli pour un moment de silence et de prière
auprès de la tombe de Saint François. Dans
l'après-midi, ils ont visité les
différents sanctuaires d'Assise.
Pour plus dinformations :
Conseil
pontifical pour le dialogue
interreligieux.
29.10 - L'O.M.C.
inquiète les "Caritas"
Du 30 novembre au 3 décembre prochains,
l'Organisation Mondiale du Commerce va se réunir
à Seattle, aux Etats-Unis, pour une difficile
négociation sur le libre-échange. Lors
de leur réunion à Lausanne, les "Caritas",
à l'initiative des organisations suisses, ont
souligné le risque de voir les pays pauvres
être les absents et les perdants de ces
négociations.
Précédant ce sommet mondial, une rencontre
ministérielle de l'Organisation mondiale du
commerce (OMC) a débuté le 25 octobre
à Lausanne. Quelques pays en développement
y étaient présents, mais, en fait, ils font
partie des plus développés d'entre eux,
tels que le Brésil, le Mexique, l'Inde, l'Afrique
du Sud, et l'Egypte, ainsi que les "tigres"
asiatiques.
Or, sur les 134 pays membres de l'OMC, près de 3/4
sont des pays pauvres. Cinq ans après la
création de l'OMC, rien ne permet d'affirmer que
de nouvelles négociations, telles que celles
portant sur les investissements, tant
réclamées par la Suisse et l'Union
européenne, vont améliorer, le sort des
populations défavorisées du Sud. Aucune
évaluation détaillée n'a
été entreprise pour connaître les
conséquences économiques et sociales de la
libéralisation commerciale sur les pays en
développement.
"Caritas" et les uvres suisses d'entraide
regrettent que les pays représentées soient
comme toujours les mêmes, c'est-à-dire les
plus influents du point de vue commercial et
économique. Une fois de plus, le risque est grand
de voir les pays pauvres être les absents lors des
négociations à l'OMC et les perdants dans
les échanges commerciaux.
Selon la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur
le commerce et le développement), les pays riches
ont davantage augmenté leurs exportations que les
pays pauvres. Alors que les 48 pays les moins
avancés représentent plus de 10% de la
population mondiale, ils participent pour moins de 1% au
commerce mondial.
Pour plus d'informations : Agence KIPA
29.10 - Des acariens
dans les
moquettes.
Interrogé par l'agence Fides, la cardinal
Ratzinger, préfet de la Congrégation pour
la Doctrine de la Foi, évoquant le récent
Synode pour l'Europe, a souhaité que les
évêques accentuent davantage la
"redécouverte du sacré" pour éviter
le pragmatisme et l'activisme.
Le cardinal Baum et le cardinal Schotte émettent
des points de vue tout proches.
"Dans ce Synode, la
tentation la plus grande était de se
réfugier dans des problèmes pratiques
(limmigration, léconomie, les
problèmes sociaux), tous importants et
vrais."(autant de problèmes que le Pape a pourtant
largement évoqué dans son message
final).
Le cardinal nuance ..."Nous parlons certes avec une
certaine compétence morale ou éthique de
tous ces problèmes ; mais cest là
seulement une partie de la compétence. En
revanche, nous avons mis en lumière autant
quon a pu, le Message du Christ, qui donne sa
légitimité à lEglise et donne
une Mission unique à lEglise."
..."Pour moi, il me semble naturel que les Evêques,
qui sont Pasteurs, veuillent avoir un résultat
concret, des programmes à réaliser, des
impératifs pastoraux. Cest ainsi que
lon sous-estime lautre élément
du don accordé, tous ces aspects de
lêtre où nous recevons en percevant
avec tous nos sens, et non pas seulement avec la raison.
Toutefois, il me semble que les points concernant la
liturgie et la redécouverte du sacré soient
sur cette ligne. Il ne sagit pas seulement de
faire, mais de vivre le Mystère. Peut-être
faudrait-il insister sur ces aspects pour ne pas
réduire le christianisme à un pragmatisme
et à un activisme".
Le cardinal William Baum, de la Pénitencerie
Apostolique, avait invité les
évêques, dans une communication
écrite, a faire " un examen approfondi de nos
consciences et spécialement par rapport à
l'exercice de notre ministère. On affirme souvent
qu'on a constaté une perte du sens du
péché et une conséquente diminution
de l'approche au Sacrement de la Pénitence. Ce
problème a été abordé au
cours d'une précédente Assemblée
Synodale, et des propositions avaient été
soumises au Saint-Père. L'exhortation apostolique
post-synodale "Reconciliatio et Paenitentia" avait offert
une réponse à l'appel et aux propositions
des Pères synodaux."
Et le cardinal Baum dit clairement aux
évêques son regret et leur donne une
recommandation : "Ce splendide document n'a pas
reçu l'accueil qu'il aurait mérité.
Notre présente Assemblée devrait prendre
l'exhortation du Saint-Père comme phare pour la
guider. Pour conclure, le Saint-Père a
observé récemment que pour être un
bon confesseur, il faut être un bon pénitent
- une recommandation que nous, les Evêques, devons
prendre à coeur."
Interrogé également par l'Agence Fides, le
cardinal Schotte, secrétaire général
du Synode des évêques, a
évoqué, à mots couverts la
proposition faite par un autre cardinal pour un autre
type d'assemblée.
"Comment peut-on dire quun Organisme qui a eu
seulement 16 Assemblées est une structure
obsolète ? Nous sommes au contraire dans
lexpérimentation, pour progresser dans la
collégialité. Et la
collégialité au plan universel doit
être trouvée par le Synode, parce quil
est lunique structure universelle. Dire que le
Synode est obsolète ne peut venir que de personnes
qui appliquent à lEglise les modèles
de la société civile."
Voilà qui est clairement exprimé par trois
hauts permanents des Bureaux romains et de leurs
moquettes. Les évêques
résidentiels sont trop près du "faire" et
de l'activisme dans les réalités
pastorales, pour accueillir les exhortations romaines et
pour éviter les modèles de la
société civile.
Pour ces textes : Agence Fides
29.10 -$1.500.000
pour une chaire de missiologie
L'Eglise
méthodiste unie (UMC) vient de faire parvenir un
don de 1.500.000 dollars pour financer une chaire de
missiologie à lInstitut oecuménique
de Bossey en Suisse
"Par ce don, nous voulons exprimer notre engagement
à continuer à répondre aux besoins
des Eglises dans le domaine de la formation des cadres
grâce aux programmes de l'Institut." Chaque
année, en effet, le centre universitaire de Bossey
qui dépend du Conseil cuménique des
Eglises accueille des étudiants des Eglises
chrétiennes, venus d'une quarantaine de pays. En
1999, l'Institut a établi un plan qui
prévoit d'affecter de nouveaux fonds à des
chaires d'enseignement et à des bourses
d'étude pour un montant de 6 millions de dollars.
Le don de l'Eglise méthodiste est donc le
bien-venu.
Pour plus d'informations : Agence ENI
29.10
-
Pie XII, un texte
"secret" connu depuis 35 ans !
Le 20 octobre, le
correspondant de l'agence de presse italienne ANSA
publiait une information que se voulait "une
première", venant de Washington Cette information
affirmait que "selon un document jusqu'alors tenu secret,
le pape Pacelli avait dit confidentiellement à un
diplomate des Etats-Unis qu'il considérait
exagérées les nouvelles des
atrocités nazies contre les juifs". Ce "document
secret" est en fait connu depuis plus de 35 ans, et ne
dit pas cela.
Ce document qui a été publié en
1964, puis en 1986, fait état dun rapport
rédigé par l'ambassadeur des Etats-Unis
près le Saint-Siège, Harold Tittmann,
après une audience de 40 minutes qu'il avait eue
avec le pape Pie XII le 30 décembre 1942. "Dans la
conversation, Pie XII avait manifesté sa surprise
lorsque Tittmann lui a fait observer que son message de
Noël - dans lequel Pacelli condamnait les nazis -
n'avait pas satisfait l'opinion publique".
Or, dans ce message radio de Noël 1942, le pape
avait critiqué "l'assassinat de personnes à
cause de leur race et de leur nationalité »,
Ces paroles, qui furent parfaitement comprises par les
nazis, étaient insuffisantes pour les USA qui
voulaient une campagne de propagande plus intensive
contre les nazis, sans que soient dénoncées
dans le même temps les atrocités
soviétiques, alors alliés des USA.
Ce qui n'était pas du goût de
lambassadeur Tittmann. "Pie XII gardait son
indépendance de jugement et continuait à
faire tout son possible pour sauver les juifs de
l'Holocauste", a précisé le P. Blet,
historien de Pie XII à l'agence catholique Zenit.
Le P. jésuite a souligné que cette campagne
diffamatoire nest pas sans
arrière-pensée contre lEglise.
Pour plus dinformations : Agence Zenit
29.10 - Eglise :
Timides petits pas.
Les deux experts
récemment nommées par le Pape Jean-Paul II
qui souhaite donner un rôle important à
cette commission de sciences historiques, à
l'approche du Jubilé, sont deux femmes.
Pour la première fois deux femmes, professeurs
universitaires, vont être membres d'un organe de la
Curie romaine, en l'occurence la Commission Pontificale
des Sciences Historiques, présidée par Mgr
Victor Saxer.
Madame Elena Cavalcanti est professeur de
littérature chrétienne à
l'Université de Rome III et madame Giulia Gasparro
Sfameni, professeur d'histoire des religions à
l'Université de Messine. Elles viendront se
joindre aux neuf autres membres de la commission
scientifique , dont le professeur André Vauchez et
le chanoine Charles Munier.
Pour plus d'informations : e-mail : vati065@scientor.va.
29.10 - Vers le Synode
général d'octobre
2000
Le cardinal Danneels et le cardinal Martini sont
proches l'un de l'autre. Le premier attend le Synode
prévu en octobre 2000 comme "la moins mauvaise
méthode de collégialité", là
où le second attend que "les grandes
décisions de l'Eglise soient prises selon une
méthode plus collégiale... il a vraiment
pointé un problème important."
Dans un entretien rapporté par Jean-Marie
Guénois, un journaliste du quotidien catholique
français "La Croix", le cardinal Godfried Danneels
a repris quelques-uns des thèmes du récent
Synode des évêques pour l'Europe.
Nous relevons, entre autres, cette question :"Le cardinal
Martini a demandé que les grandes décisions
de l'Eglise soient prises selon une méthode plus
collégiale", à laquelle il répond
:
"On a dit qu'il a demandé un nouveau concile, mais
il n'a jamais prononcé le mot "concile". Je
trouve qu'il a vraiment pointé un problème
important qui fait que certaines questions dans l'Eglise
devraient être traitées
collégialement... Je ne vois pas aujourd'hui
la nécessité de convoquer un concile, ni
d'ailleurs la possibilité de le faire. On ne
tient jamais un concile sur deux ou trois points
précis, mais sur une sorte de "checj-up" de
l'Eglise. Et puis, il faut bien le
préparer. Selon moi le Synode est la moins
mauvaise méthode de
collégialité."
26.10 - La prudence du Synode
pour
l'Europe
Les propositions finales du Synode des
évêques pour l'Europe ne comportent pas de
propositions de réformes significatives. Il
semble que ce n'était pas le moment de les
formuler à la veille du Jubilé et à
ce stade du pontificat de Jean-Paul II. Les
évêques réunis "ont voulu faire
preuve d'un réalisme chrétien,
c'est-à-dire optimiste" selon l'expression du
cardinal Tettamanzi de Gênes.
"La priorité dans l'Europe d'aujourd'hui n'est pas
tant de baptiser les convertis que de convertir les
baptisés." Il est vrai qu'il n'y a pas
été fait état, sur le fond, du
problème de la place dans la vie
ecclésiale, de la question des
divorcés-remariés sous l'angle de leur
accueil dans l'Eglise, de l'ordination sacerdotale
d'hommes mariés.
On peut attribuer cette prudence aux oppositions fermes
des membres de la Curie pontificale à toute
discussion sur ces sujets controversés. C'est le
point de vue de l'archevêque d'Edimbourg, Mgr Keith
O'Brien;On peut aussi bien affirmer qu'il y a eu un
consensus très large sur la
nécessité d'un approfondissement de la foi
plutôt que sur des modifications des structures
ecclésiales.
En privé, nombreux ont été les
évêques du Synode qui ont formulé des
critiques sur le fonctionnement trop rigide de cette
assemblée. Mais tous considéraient que le
moment n'était pas à proposer des
modifications fondamentales à ce stade du
pontificat de Jean-Paul II et à la veille du Grand
Jubilé.
Le cardinal Tettamanzi peut écarter par une
boutade"le rêve" du cardinal Martini,
archevêque de Milan, il n'en reste pas moins que ce
rêve a eu, sinon un écho immédiat en
raison de l'inattendu de la proposition, du moins un
retentissement profond qui devrait déboucher sur
l'assemblée du Synode d'octobre 2000 qui
réunira tous les continents et aura pour
thème "La mission des
évêques". La question de la
collégialité devrait y être
prioritaire.
26.10 : Les religions,
chemins mystérieux tracés par Dieu.
Ils sont 230
délégués de plus de 20 religions
différentes à participer actuellement
à l'Assemblée interreligieuse qui se tient
au Vatican du 25 au 28 octobre 1999, à
l'initiative du Comité central pour le Grand
Jubilé, présidé par le cardinal
Roger Etchegaray. Pauvreté, inflation, distance de
plus en plus grande entre riches et pauvres, sida,
terrorisme, corruption et extrémisme religieux,
sont quelques-uns des thèmes qui y seront
abordés.
Laisser volontairement de côté, faute de
temps, toute discussion spéculative aussi
enrichissante soit-elle, notamment dans l'ordre
théologique, la rencontre est centrée sur
la manière dont les traditions religieuses peuvent
collaborer afin de contribuer ensemble à
résoudre les grands problèmes du monde
contemporain. "Il est urgent et nécessaire de nous
limiter à réfléchir sur l'action que
nous devrions entreprendre face à certains
problèmes ou défis pressants dans notre
monde", a souligné le 25 octobre le cardinal
Francis Arinze, en ouvrant les travaux.
Les sujets à l'ordre du jour ont été
présentés aux participants par la
présidente de l'Union catholique internationale de
la Presse (UCIP), Theresa Ee-Chooi, laïque
catholique du diocèse de Kuala Lumpur en Malaisie.
Celle-ci a insisté sur les questions de
santé et de pauvreté, de globalisation, du
respect de l'environnement et du matérialisme, de
l'amour des autres, sur la méditation et la
prière.
Le métropolite Damaskinos a lu le message du
Patriarche oeuménique Batholomée I : "Le
domaine des religions nest pas celui de la
violence, mais de la persuasion. Pour chacune, la
prézentation de son enseignement doit
sadresser à la conscience libre sans
être influencée par la peur."
Pour le grand rabbin de Rome : "Le Jubilé dans
lEcriture Sainte est loccasion de proclamer
la liberté à tous les habitants de la
terre. Et la liberté signifie paix, harmonie et
respect réciproque."
Le grand imam de l'Université Al Azhar Al-Sharif,
du Caire a déclaré : "Les religions
monothéistes et leurs préceptes
sacrés représentent la forteresse vers
laquelle se tournent les victimes pour les
défendre et rendre tous droits violés aux
possesseurs légitimes... Lislam a
opté pour le dialogue comme une langue essentielle
entre musulmans et non musulmans afin de permettre
à tous datteindre le bonheur et le
bien-être."
Dun responsable bouddhiste : "La seule
manière de restreindre lavidité
humaine est de renforcer la collaboration entre les
religions car toutes viennent de la même source
divine, toutes sont un don de Dieu."
Le cardinal Etchegaray : "Cette fraternelle rencontre
voudrait rappeler à la face du monde que Dieu seul
est saint et que tous les hommes, selon les chemins
mystérieux tracés par Dieu, sont
appelés à la sainteté purificatrice
et unificatrice".
Pour plus dinformations : Salle
de presse du Vatican
25.10 - France : Les
assises du Protestantisme français
Les Assises de la Fédération
Protestante de France s'ouvrent le vendredi 29 octobre
pour durer trois jours. Elles ont pour thème
"Une espérance à vivre, une
société à construire -
Spiritualité et citoyenneté."
Elles réuniront les représentants des
Eglises et des Institutions qui forment la
Fédération. Les carrefours et les ateliers
déclineront cette problématique en termes
religieux, politiques, économiques. Mais ils
tiendront compte aussi du nécessaire
"oecuménisme intra-protestant" d'une FPF qui
compte quinze Eglises membres, dix-sept Eglises
associées, et treize institutions
rattachées.
Mais là ne sera pas l'essentiel, sans aucun
doute. Le programme de ces journées se veut
être une fête de communion.
Pour plus d'informations : Fédération
Protestante de
France
26.10 - Argentine :
La Terre Sainte à Buenos Aires
Faute de pouvoir se rendre en Terre Sainte pour le
Jubilé 2000, les Argentins pourront visiter le
"Pays de Jésus, dans un parc de près de 5
hectares qui en sera la réplique exacte à
Buenos Aires même. Bethléem, par exemple,
comportera plus de 120 personnages tandis que les
visiteurs une grotte naturelle seront invités
à un voyage virtuel où ils
découvriront toutes les formes de la vie à
l'époque du Christ.
Conçu sous les auspices du ministère de la
Culture et du Tourisme par l'historien Fernando Pugliese,
le parc ouvrira le 20 décembre au terme de cinq
années de travaux et sera inauguré par Mgr
Jorge Bergogli, archevêque de Buenos Aires.
Cette réalisation est une véritable
catéchèse parce qu'elle est
caractérisée par le climat religieux qui
s'en dégage. Le P. Marco qui avait la
responsabilité de superviser l'ensemble de ce
projet dans tous ses détails déclare
qu'ainsi "les visiteurs peuvent y retrouver le cadre
où Jésus a vécu son message d'amour
de Dieu en notre histoire."
La scénographie des sites des miracles, de la
dernière Cène, de la Passion, de la
Résurrection, entend respecter le mystère
du salut qu'ils évoquent d'une manière
visible.
Pour plus d'informations : Agence
ACI
25.10 -
Nigéria : Décision inquiétante et
dangereuse.
A partir du 25 octobre, la "sharia", la loi
islamique, qui vient dêtre introduite dans le
code pénal de l'État du Zamfara, au nord du
Nigéria, sera progressivement mise en application.
La décision a été prise il y a un
mois par l'Assemblée de cet Etat à
majorité musulmane. Dans le sud du pays les
chrétiens sont majoritaires.
Le gouverneur a annoncé que des fonctionnaires se
rendraient en Arabie Saoudite et au Soudan pour
étudier l'application de la "sharia" dans les
tribunaux, mais il a tenu à préciser que ce
code ne serait pas appliqué aux chrétiens.
De nombreux mouvements chrétiens de la
région, ont protesté contre l'introduction
de la loi. L'archevêque catholique de Abuja, Mgr
John Olufemi Onaiyekan, a lancé un appel au
président nigérien Olusegun Obasanjo lui
demandant de déclarer anticonstitutionnelle
l'adoption de la "sharia". De son côté, le
président de l'Association Chrétienne du
Nigéria, le pasteur méthodiste Sunday
Mbang, a déclaré que l'introduction de la
loi islamique était préoccupante et
pourrait conduire à une "période
dangereuse" pour la jeune démocratie
nigériane.
La « Sharia » prévoit en effet la
séparation entre les hommes et les femmes (sauf
pour les personnes mariées et les parents
proches), et des châtiments corporels
sévères pour les délits
d'adultère, la prostitution allant jusqu'à
lamputation des mains en cas de vol.
Pour plus dinformations : Agence MISNA
Mise à jour
du 23.10
22.10 - Rencontre du Pape et des patriarches
orthodoxes.
L'agence catholique autrichienne
Kathpress se fait l'écho des rumeurs qui ont
circulé à Vienne (Autriche) en marge de la
visite du Patriarche Bartholomée I, selon lesquelles
il n'est pas invraisemblable que les Patriarches des Eglises
orthodoxes rencontrent le Pape, Patriarche d'Occident,
durant l'année 2000.
Le choix de la date et du lieu
de la rencontre entre le pape et les patriarches orthodoxes
reste ouvert pour cet événement historique,
dont la probabilité apparaît comme très
grande. L'information de "source autorisée"
donnée en marge de la visite à Vienne du
patriarche cuménique de Constantinople,
reflète lamélioration du climat entre
Rome et l'Orthodoxie après une dizaine
d'années de tensions.
Le Pape Jean Paul II a maintes fois exprimé son
désir d'une rencontre avec les responsables
orthodoxes à l'occasion de la
célébration du Jubilé de l'an 2000. A
Vienne, d'autre part, on confirme la disponibilité
des Patriarches orthodoxes vis-à-vis de cette
rencontre. Ils ont donné leur accord au patriarche
Bartholomée pour des négociations en ce
sens.
Plusieurs hypothèses sont possibles. Les patriarches
orthodoxes sont attendus le 7 janvier 2000 à
Bethléem pour la célébration de la
Nativité. Le Vatican prévoit en janvier une
rencontre cuménique à l'occasion de
l'ouverture de la Porte Sainte de la basilique de
St-Paul-hors-les-murs à Rome. Les Patriarches
orthodoxes pourraient inviter l Pape à
Bethléem ou à l'inverse que le Pape les invite
à Rome ou encore en tout autre lieu. D'après
les informations qui circulent à Vienne, cette
décision serait connue prochainement.
22.10 - Aspects
décevants du récent Synode.
Mgr. O'Brien, archevêque
d'Edimbourg en Ecosse, déplore que les membres des
services du Vatican, Cardinaux et évêques,
présents au Synode pour l'Europe, aient
bloqué, et même écarté du
document final, les sujets controversés
abordés durant les Assemblées
Générales ou les carrefours
linguistiques. Le cardinal Danneels, archevêque
de Bruxelles, rejoint l'évêque
écossais.
Dans son entretien avec
l'agence catholique américaine CNS, repris par
l'agence catholique allemande KNA, Mgr O'Brien utilise
même des termes très durs. "Il y a un lobby
d'opposition, si ce mot n'est pas trop fort, formé
par les évêques de la Curie".
Pour le cardinal Danneels, le travail sur les propositions a
été assez frustrants. Il note également
une "assez grande différence entre les Eglises de
l'Est et de l'Ouest. C'est tout de même un autre
monde."
Il est vrai que le "rêve" du cardinal Martini,
archevêque de Milan, avait trouvé un grand
écho auprès de ses collègues d'Europe
Occidentale et qu'il fut contré sèchement par
un évêque de Pologne. Ce qui fait dire,
toujours au cardinal Danneels :"Ces questions
controversées pourraient cependant être
à l'ordre du jours l'an prochain, lors du synode
universel."
22.10 - Canada - La
transplantation
d'organes.
L'archevêque de Vancouver, Mgr Adam Exner,
président de l'Organisme catholique pour la vie et la
famille (OCVF), a fait parvenir un message de
félicitations au Ministre canadien de la
Santé, pour la création d'un Conseil national
pour la transplantation d'organes.
"Monsieur le Ministre,
L'Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF)
voudrait vous exprimer ainsi qu'à vos
collègues provinciaux, sa satisfaction pour l'entente
à laquelle vous êtes parvenus concernant la
mise sur pied d'un Conseil national sur la transplantation
d'organes afin de bonifier le geste que constitue le
décision du don d'organes dans notre pays.
Notre organisme est consacré à la promotion du
respect et de la dignité de l'être humain. Nous
appuyons fortement le don d'organes parce qu'il est un moyen
privilégié de donner vie et santé aux
autres et qu'il est l'expression d'une solidarité
envers celles et ceux qui sont dans la souffrance à
cause d'un tel besoin.
Nous sommes heureux de constater dans les médias, que
ce nouveau Conseil comprendrait des éthiciens et des
membres de la population. Quoique nous soutenions
vigoureusement le principe du don d'organes, il y a de
nombreuses questions au niveau éthique qui
nécessitent un travail de réflexion important
telles que : les critères qui détermineront
les receveurs, la définition du moment de la mort ou
encore les conditions requises pour constituer ce que sera
un consentement éclairé. De plus,
l'établissement des normes éthiques et celles
de la sécurité concernant la pratique de la
xénotransplantation requiert, à notre avis,
une étude en profondeur.
Comme organisme concerné par la famille, nous avons
l'intention de créer un document de vulgarisation
populaire qui soulignera, entre autres, l'importance de
discuter ce sujet en famille avant d'avoir à
envisager un problème de maladie grave. Nous
espérons également que le Gouvernement
investira dans l'éducation du public sur cet enjeu
vital.
Nous demeurons très intéressés à
connaître les nouveaux développements
concernant ce nouveau Conseil. Notre organisme demeure
à votre disposition et vous offre sa
collaboration."
22.10 - U.S.A. - Mère
Angelica étend son réseau T.V
La chaîne de télévision et de radio
catholique ETWN de la célèbre Mère
Angélica vient de créer, à l'intention
des "hispanophones" de Californie, un émetteur T.V.
en langue espagnole un émetteur de RCM (Radio
Catolica Mundial) sur 100.9 Mhz pour l'Impérial
Valley (la Vallée impériale) et le sud de la
Californie.
La Californie compte 32.000.000 habitants dont 37 % sont
anglophones et 40% sont hispanophones. La zone des nouveaux
de Mère Angélica émetteurs recouvre une
grande partie du diocèse de San Diego. Elle est
caractérisée par une importante population
originaire du Mexique. Imperial Valley en compte 143.000, et
la région frontalière de Mexicali :
580.000.
Ces émetteurs transmettent leur programme de 7 heures
du soir (19h00) à 6h 00 du matin, les
activités et le travail ne facilitent pas
l'écoute dans la journée.
22.10 - U.S.A. : Grave
violation des droits de
l'homme.
Dans l'Etat du Texas où vivent déjà
2.980.000 "latinos", lévêque de Dallas,
Mgr Charles Grahmann qualifie la politique d'immigration des
Etats-Unis d'atteinte aux droits de l'homme. Il
dénonce en effet "l'intense campagne d'arrestations
et de déportations massives", visant des milliers de
Mexicains à la recherche de meilleures conditions de
vie.
Depuis plusieurs années, le diocèse de Dallas
(544.000 catholiques) vient en aide aux immigrés afin
qu'ils obtiennent leur "carte verte", la "green card", qui
donne le droit de résider et de travailler dans le
pays. Dans son ensemble, l'Eglise catholique des Etats-Unis
exerce une pression sur le gouvernement du président
Clinton afin qu'il se montre plus ouvert vis-àvis de
l'émigration.
Interrogé à l'occasion du IIème
Congrès "Nouvelle Evangélisation 2000" tenu
dans la ville mexicaine de Cuautitlan, Mgr Grahmann a
souligné que presque tous les diocèses
américains ont un service d'orientation et d'aide
légale pour ceux dont les papiers ne sont pas en
règle afin de les aider dans leurs démarches
pour pouvoir travailler dans le pays. Certaines
années, cela représente plus de 100.000
clandestins pour son seul diocèse.
22.10 - Suisse : Le dimanche des
migrants
Organisé depuis près de 30 ans par la
Commission catholique suisse pour les migrants (SKAF), de la
Conférence suisse des évêques (CES). le
"dimanche des migrants"est l'occasion, pour les catholiques
suisses, de marquer leur solidarité, en particulier,
envers les 800.000 étrangers catholiques travaillant
en Suisse.
Le thème de cette année ("Nombreux les peuples
- un seul Dieu et Père") entend rappeler que,
malgré leurs diversités, les peuples de
l'Eglise forment ensemble une seule et même
famille.
"Ces dernière décennies, écrivent les
évêques, ce sont les étrangers
eux-mêmes qui sont venus de leurs pays vers nous.
L'immigration a modifié non seulement notre
société, mais aussi l'Eglise de chez nous, qui
présente aujourd'hui de ce fait un visage
différent. Des hommes d'autres pays et d'autres
cultures, baptisés comme nous et professant la
même foi, sont devenus nos proches".
"Dans un pays qui représente pour eux
l'étranger, ils désirent pouvoir garder leur
manière d'exprimer leur foi. Ainsi
l'universalité de l'Eglise est devenue plus
perceptible qu'autrefois dans nos paroisses".
"Notre Eglise affirme donc que tous les baptisés,
quelle que soit leur provenance, sont ses membres.
Unité dans la foi n'est pourtant pas synonyme
d'uniformité. L'unité respecte la
diversité qui est aussi sa richesse. L'unité
de l'Eglise se fonde dans le baptême et la profession
de foi commune en un Dieu Père de tous les hommes et
de tous les peuples... Le thème n'est pas qu'un
simple slogan, mais bien une invitation à tous
à vivre l'unité de l'Eglise dans le concret et
sa diversité.
La pastorale des 800.000 immigrants catholiques est
assurée en 18 langues, par 177 prêtres, 2
diacres et 25 assistants pastoraux. La SKAF apporte aussi
une attention particulière aux immigrants d'autres
religions, en particulier les 300.000 musulmans. Un groupe
de travail se penche sur leurs préoccupations et
cherche des voies de dialogue.
22.10 - Allemagne : Un
président de l'Eglise luthérienne.
Un nouveau président de l'Union des Eglises
luthériennes d'Allemagne (VELKD). a été
élu, le lundi 18 octobre, en la personne de
l'évêque luthérien du Schleswig-Holstein
l'évêque Hans Christian Knuth. Le nouveau
responsable a critiqué les récentes
déclaration du Pape sur la question des indulgences,
lors du synode réuni à
Braunschweig.
Hans Knuth passe pour être l'un des meilleurs
spécialistes de Luther auquel il a consacré de
nombreuses publications. Pour lui les déclarations de
Jean Paul II ne correspondent pas à l'accord sur la
doctrine de la justification signé entre catholiques
et luthériens. Le Pape reste dans la droite ligne des
déclarations du pape Boniface VIII lors de la
première année jubilaire en 1300.
22.10 - Guyane : Cayenne
sent son coeur battre.
Après huit mois de travaux, les cloches de la
cathédrale de Cayenne sonnent à
nouveau. Elles rythmaient les journées, les
dimanches et les fêtes. Cayenne sent à
nouveau battre son coeur.
La restauration du clocher de la cathédrale de
Cayenne est terminée et son inauguration a eu lieu
dimanche dernier. Les Cayennais et les Guyanais
retrouvent la croix dorée qui surplombe le clocher
qui lui donnait toute sa caactéristique d'origine,
à savoir un terrasson ouvert laissant
apparaître une petite cloche, celle qui servait
autrefois pour donner le signal des sinistres ou des
accidents. Dans la tour inférieure du clocher,
les habitants retrouvent les battements des cinq autres
cloches qui sonnent les heures du jour et, à la
volée, annonçent les offices liturgiques,
carillonnent les fêtes, les grands
événements joyeux de la vie et, pour chacun,
égrenent la tristesse et l'espérance à
l'heure de la mort.
Mise à jour du 20.10
20.10 - Une commission judéo-chrétienne
sur Pie XII
Après la défense récente de l'oeuvre de
Pie XII en faveur des Juifs durant la deuxième guerre
mondiale, appuyée et étayée par la
publication des 12 volumes qui sont une synthèse
scientifique sur les activités du Saint-Siège
durant la deuxième Guerre mondiale, un autre pas a
été accompli le mercredi 19 octobre sur la
voie du dialogue avec les Juifs.
Une commission mixte de spécialistes, archivistes et
historiens du Saint-Siège et de Juifs examinera
encore une fois le matériel déjà
contenu dans les 12 volumes, de façon à
surmonter "n'importe quelle question ou différence
qui existent actuellement ou qui pourraient surgir" dans
l'interprétation des actes relatifs à
l'Holocauste et à l'action accomplie par le
Saint-Siège à l'égard du nazisme et des
persécutions contre les Juifs.
La décision de créer cette commission est le
fruit d'un accord conclu par le Comité international
juif pour les relations interreligieuses,
présidé par Seymor Reich, et par la Commission
Pontificale pour les relations avec les Juifs,
représentée par le cardinal Edward
Cassidy.
20.10 - France : Le
P. Gutteriez devient dominicain
Prêtre du diocèse de Lima
au Pérou, le théologien péruvien
Gustavo Gutierrez, qui est l'un des pères de la
"théologie de la libération", entre dans
l'Ordre des dominicains à Paris, comme
postulant.
- Le curé du Rimac, un quartier populaire de
Lima , avait connu bien des difficultés avec les
instances vaticanes à la suite des critiques d'une
partie de l'épiscopat sud-américain qui le
jugeait trop "progressiste" voire marxiste.
Le P. Gutteriez est déjà à
Paris selon le Père Provincial des Dominicains du
Pérou. Du côté de la Province des
dominicains, à Paris, on se refuse à
commenter la nouvelle par respect du Père
Gutierrez comme pour tout autre postulant. Ainsi le
P. Gutierrez ne dépendra non plus d'un
évêque diocésain, mais du Provincial
et du Supérieur général de l'Ordre
des dominicains. Ce qui pourrait changer pas mal de
choses à l'avenir dans les travaux du "père
de la théologie de la libération" qui
dirigeait l'Institut Bartolomé de las Casas,
à Lima. Il porte d'ailleurs une grande
admiration à ce dominicain du XVIe siècle
qui fut un grand défenseur des peuples indiens
lors de l'invasion espagnole et auquel il a
consacré de nombreux travaux, écrits, et
recherches.
.20.10
- U.S.A. - Comme en Allemagne
L'archidiocèse de Washington vient de
décider de retirer son soutien financier à
un centre d'aide aux mères de familles nombreuses
dont certaines souhaitaient se faire avorter, en raison
de leur situation de pauvreté ou d'abandon.
Initiative privée, animée par des
laïcs et quelques religieuses, le "Pregnancy Aid
Center" a pour but de soutenir les familles nombreuses
qui sont souvent parmi les plus pauvres. Pour elles, une
nouvelle naissance pose souvent bien des
problèmes, et le Centre les aide tant
matériellement que moralement et
spirituellement.
Jusqu'à ce jour, il vit d'une part du soutien
financier du diocèse et d'autre part de plusieurs
"sponsors". Il continuera sans aucun doute ses
activités, mais se voit en même temps
désavoué par les autorités
diocésaines de la capitale américaine.
Déjà, en juillet dernier, une lettre du
diocèse demandait aux prêtres et aux
paroisses "de cesser tout soutien financier ou autre
à ce centre qui ne partage plus les positions de
l'Eglise catholique sur la sexualité et la
dignité humaine."
20.10 - Inde : Un Web
dira les "non-dits".
Les évêques de
l'Inde viennent d'ouvrir deux sites sur Internet afin de
donner des informations authentiques sur le prochain
voyage du Pape et un autre sur la vie du christianisme
dans cette région de l'Asie, afin de
rétablir la vérité sur des
thèmes controversés par certains courants
de l'hindouisme.
L'évêque de New Delhi précise que ces
sites seront aussi l'occasion de créer des
dialogues qui sont bien souvent difficiles sinon
impossibles. Ils pourront ainsi dissiper les craintes de
certaines couches de la société indienne
envers la culture chrétienne accusée de
détruire la culture indienne.
"http://www.popevisitindia.com" est surtout
consacré à l'itinéraire du Pape
Jean-Paul II du 5 au 8 novembre, tandis que l'autre site
: "http://www.jesus2000india.org" sera surtout
consacré à la vie de l'Eglise catholique.
Ces deux sites complètent celui,
déjà existant, de la conférence
épiscopale.
Mise à jour du
17.10
17.10 - Eglise : Les Marins ont leur site Web
Sous le code d'accès : "www.stellamaris.net", le
Conseil Pontifical du monde de la mobilité et des
migrants dont dépend "l'Apostolat de la Mer",
vient de lancer un site Internet à l'intention des
gens de mer, qui vont d'escales en escales et qui
cherchent un lieu d'amitié et de ressourcement
spirituel alors qu'ils vivent souvent dans
"l'isolement".
L'Apostolat de la Mer regroupe les associations et les
organismes catholiques de 91 pays maritimes, dont le but
commun est la promotion du bien-être social,
matériel et spirituel des gens de mer, marins,
pécheurs, sans distinction de culture, de race ou
de religion.
Dans la cinquantaine de ports européens où
est présent lApostolat de la Mer, 300.000
travailleurs maritimes peuvent ainsi, lors de leurs
escales, trouver un accueil familial, ainsi que les
services indispensables dont ont besoin ceux qui
travaillent pour de longues périodes loin de leur
pays et de leurs familles.
Sur le site se trouvent les adresses et les contacts
possibles sur les cinq continents, ainsi que bien
d'autres informations utiles.
17.10 - Costa-Rica : Non
à la stérilisation des femmes.
L'archevêque de San José de Costa Rica
s'élève contre la loi votée par la
Chambre de dépénaliser la
stérilisation et tout particulièrement
contre les décrets qui instituent une commission
qui serait promotrice des méthodes
anticonceptionnelles aussi bien temporaires que
définitives.
Cette loi, selon l'archevêque et de nombreux
juristes est anti-constitutionnelle puisqu'elle s'oppose
à la législation qui interdit les
interventions chrirugicales en ces domaines. Elle va
à l'encontre du droit fondamental (article 21 de
la Constitution) qui, au Costa-Rica, est reconnu à
la famille dans le domaine inviolable de la vie, sans que
l'Etat ou une autre personne interviennent.
Pour Mgr Ramon Arrieta, cette législationnon
seulement "violente" la Constitution, mais elle est
réductrice de la personne humaine qui "est une
"Totalidad Unificada", un tout dont "les valeurs morales
ne peuvent être réduites à des
décisions prises par décrets".
17.10 - Canada : A la
Conférence des évêques
Mgr Gerald Wiesner, o.m.i., évêque de
Prince-George, en Colombie-Britannique, est devenu le 28e
président de la Conférence des
évêques catholiques du Canada (CECC). Il
était jusque-là vice-président de la
CECC depuis 1997. Il succède au Cardinal
Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal
qui, avec les travaux de la présente
assemblée, complète son mandat de deux
ans.
Pour succéder à Mgr Wiesner à la
vice-présidence, les évêques ont
arrêté leur choix sur Mgr Jacques Berthelet,
c.s.v., évêque de Saint-Jean-Longueuil, au
Québec. Au cours des deux dernières
années, Mgr Berthelet avait occupé le poste
de cotrésorier. L'élection de ces deux
membres au Bureau de direction de la CECC ainsi que
l'allocution du Nonce apostolique au Canada, Mgr Paolo
Romeo, qui s'adressait aux évêques canadiens
pour la toute première fois depuis sa nomination
comme représentant du pape au pays, ont
été les faits saillants de cette
première journée de ces assises annuelles
qui se déroulent à Cornwall, dans l'Est de
l'Ontario.
Dans son discours fait en anglais et en français,
Mgr Romeo a fait état de sa volonté
d'entrer en communication avec les différentes
régions pastorales du Canada afin de mieux
comprendre la complexité et la diversité de
la société canadienne.
Rappelons que la CECC est l'assemblée de tous les
évêques catholiques du Canada. Elle a pour
but d'assurer la coordination des activités
pastorales de l'Église catholique au Canada. Elle
compte 133 évêques, dont 70
évêques diocésains, 15
évêques auxiliaires et 48
évêques émérites appartenant
à 71 diocèses, dont huit de rite oriental.
L'Assemblée plénière de la CECC se
terminera le mardi 19 prochain
17.10 - USA : Nous sommes
proches de l'Europe.
Dans son intervention écrite aux membres du Synode
des évêques pour l'Europe, la cardinal Baum
qui fut archevêque de Washington et réside
maintgenant au Vatican, a souligné qu'un grand
nombre des défis et des problèmes de
l'Europe sont déjà présents aux
Etats-Unis et que cette identité de situation peut
devenir précieuse si elle devient le point de
départ de nombreux échanges
d'expériences pastorales.
"... Au risque d'une trop grande simplification, je
voudrais souligner qu'un grand nombre de défis et
de problèmes de l'Europe sont déjà
présents dans ma nation.
Nous aussi, les Américains, nous sommes
confrontés au problème de savoir comment
affronter la culture dans laquelle nous vivons. Nous nous
sommes souvent trop bien adaptés à une
culture pluraliste qui est aujourd'hui corrompue.
Nous parlons aujourd'hui pas tant d'une inculturation que
d'une construction aussi d'une culture catholique
chrétienne qui soit plus efficace pour
évangéliser la culture toujours plus vaste
dans laquelle nous vivons.
Plus que jamais nous ressentons la
nécessité de réaffirmer notre
identité catholique. Nous ne devons pas être
considérés comme un accessoire bien utile
dans une société multiculturelle."
17.10 - U.S.A. - Une
croix et le droit à la liberté
Les parents de Kandice Smith, élève
à Birmingham en Alabama, ont déposé
une plainte pour atteinte à la liberté
d'expression religieuse dans une école du district
où on lui interdisait le port visible d'une croix
autour du cou. "L'American Center for Law and
Justice" soutient cette demande.
Kandice portait une chaine et une croix autour du
cou. Le code du district scolaire précise :
"Les bijoux ne peuvent être portés par les
élèves, ni autour du cou, ni sur leurs
vêtements. Une exception, celle des objets
religieux."
Les instances de l'ACLJ estiment que l'interdiction faite
à Kandice par les responsables du district
scolaire démontre une hostilité à
l'égard de la religion d'autant qu'elle est
accompagnée de la menace d'une punition pouvant
aller jusqu'à l'exclusion.
"En un temps où la violence s'installe dans les
écoles, il est compréhensible qu'un
contrôle plus sévère y soit
institué. Mais cela ne justifie pas une telle
mesure discriminatoire."
17.10 - France : Une loi
inacceptable
Dans son édition du 15 octobre, "L'Osservatore
romano", quotidien édité par le Vatican,
donne le point de vue du Saint-Siège sur la loi
française dite "Pacte Civil de Solidarité",
qui ouvre, pour des couples homosexuels ou
hétérosexuels, la possibilité d'un
contrat légal temporaire "inacceptable d'un point
de vue de la morale chrétienne". Cet article est
signé par le P. Gino Concetti qui est le
théologien officiel de ce journal.
Sous le titre : "Un défi téméraire
contre la raison, le bon sens, la dignité de la
personne et de la famille", le quotidien du Vatican du 15
octobre.
"Le législateur est allé au-delà de
ses pouvoirs en attribuant une forme légale
à une demande qui est simplement une revendication
de groupes particuliers de personnes... l'union
légale de deux homosexuels est une évidente
aberration qui répugne à la conscience et
à la vérité sur l'identité de
la personne".
... "Le législateur ne peut pas attribuer une
valeur légale à des situations
particulières, celles-ci n'ayant pas une base
juridique... cette manière de faire risque de
conduire l'Etat à légaliser d'autres
"situations particulières" comme les changements
de partenaires, l'euthanasie ou l'usage de la drogue.
L'Etat deviendrait alors, un "Etat permissif" agissant
à des fins utilitaires sous la pression de
catégories socialement influentes et capables de
susciter une compréhension bienveillante".
C'est une "discrimination" vis à vis des familles
fondées sur le mariage puisqu'il reconnaît
aux unions libres des droits propres à ces
familles, sans leur imposer les devoirs qui y
correspondent normalement. C'est la société
qui va payer le prix de cette décision: les
nouvelles générations se trouvent ainsi
encouragées à "fuir leurs
responsabilités et à préférer
au mariage une forme d'union égoïste et plus
facile, et moins lourde d'engagements".
17.10 - Géorgie :
"Nuances" pour la visite du
Pape.
La visite que le pape Jean Paul II effectuera les 8 et 9
novembre en Géorgie soulève des
problèmes au sein de l'Eglise orthodoxe de ce
pays. Celle-ci se déclare disposée à
accueillir le Pape comme un chef d'Etat. Mais non
à prier avec le responsable de l'Eglise catholique
romaine.
Selon l'archevêque Job Akiashvili de Batoumi :
"l'Eglise orthodoxe géorgienne, toujours
hospitalière, recevra le pape comme chef d'Etat,
en tant que souverain de la Cité du Vatican. Mais
notre Patriarche-catholicos, Ilia II, ne priera pas avec
le Pape, chef de l'Eglise catholique, dans la
cathédrale de Mtskheta", qui est l'antique
siège patriarcal.
Le lundi 8 novembre, le Pape Jean-Paul devrait
néanmoins rencontrer en premier le Patriarche Ilia
II et les membres du Saint-Synode avant de se rendre
à la cathédrale, siège de
"l'Eglise-mère". Selon le programme actuel, le
Pape et le Patriarche se contenteraient d'allumer des
cierges, mais il n'est pas prévu qu'ils
récitent ensemble, du moins publiquement, des
prières liturgiques.
Le mardi 9 novembre, Jean Paul II célébrera
la messe pour les catholiques géorgiens, avant de
rendre visite au président Edouard
Chevardnadzé, et de rencontrer des
représentants des milieux scientifiques et
culturels.
La tendance "identitaire" de certains milieux orthodoxes
est actuellement prépondérante et le
Patriarche doit en tenir compte s'il ne veut pas voir son
Eglise se dissocier. Les griefs sont en deux
directions, envers l'Eglise catholique romaine et envers
le Conseil oecuménique des Eglises. "Nous ne
pouvons oublier que l'Eglise catholique a proclamé
des dogmes, celui de l'Immaculée Conception
(1854), de l'infaillibilité pontificale (1870) et
de l'Assomption de la Mère de Dieu (1950), qu'en
tant qu'orthodoxes, nous ne pouvons accepter". Pour cette
tendance, l'Eglise orthodoxe géorgienne a bien
fait de se retirer aussi du Conseil oecuménique
des Eglises (COE). A ses yeux, cette organisation est
"contrôlée par des protestants qui font des
choix, comme celui de l'ordination des femmes, contraires
à la tradition orthodoxe".
La Géorgie compte 5.460.000 habitants, orthodoxes
à 80%. On y trouve en outre une forte
communauté musulmane, en Abkhazie et en Adjarie,
ainsi qu'une minorité catholique. Mgr Giuseppe
Pasotto, administrateur apostolique des catholiques en
Géorgie, en Arménie et en Azerbaidjan,
espére que la visite du pape contribuera à
dissiper "les préjugés que l'on trouve chez
certains orthodoxes géorgiens, qui
considèrent l'Eglise catholique comme une secte...
il y a environ 50.000 catholiques. La moitié
d'entre eux sont de rite arménien. Nous avons
aussi une forte minorité de catholiques de rite
syro-chaldéen. Les autres sont de rite latin."
17.10 - Portugal :
Béatification des jeunes
"voyants".
Deux des trois enfants du village de Fatima, au Portugal,
qui eurent des apparitions de la Vierge, en 1917, seront
béatifiés le 9 avril 2000. Respectivement
âgés de 11 et de 9 ans, ils seront les
bienheureux les plus jeunes de l'Église.
Mgr Serafim de Sousa Ferreira, évêque de
Leiria et successeur de celui qui reçut les
premières confidences des enfants, a fait cette
annonce le mercredi 13 octobre, jour anniversaire de la
dernière apparition de Marie à Fatima et du
célèbre "miracle de la danse du soleil".
Francisco et Jacinta sont morts respectivement en 1919 et
1920 et seront béatifiés à Rome.
L'évêque a expliqué qu'une
cérémonie à Rome, et non à
Fatima, permettrait de donner à la
béatification "un caractère clairement
universel". Lucia, la troisième voyante, est
âgée de plus de 90 ans et vit, humblement,
dans un monastère au Portugal.
17.10 - Israël : Le
gouvernement se veut rassurant.
Le gouvernement
israélien "fera tout ce qui sera nécessaire
pour garantir la liberté et l'entière
sécurité des fidèles
chrétiens" à Nazareth, a
déclaré le ministre de la
Sécurité Intérieure Shlomo Ben-Ami,
dans un communiqué publié suite à la
note rendue publique par le porte-parole du Vatican,
Joaquín Navarro-Valls. Le ministre argue que la
proposition d'une solution de compromis prévoyant
la construction d'une mosquée de petite dimension
est une solution valable puisqu'elle "ne nuira en rien
à l'espace de la Basilique de l'Annonciation".
Le porte-parole du Saint-Siège avait en effet
affirmé :"La position du Saint-Siège
rejoint celle du patriarche latin de Jérusalem et
de tous les chefs des Eglises chrétiennes. Le
Pape Jean-Paul II est solidaire avec tous et
particulièrement proche des chrétiens de
Nazareth."
Le ministre israélien lui répond en
décidant le départ de la
tente-mosquée dès le 8 novembre : "La
situation illégale survenue en 1997 ne va pas
durer. Elle n'est plus tolérable"... "Nous sommes
résolus à maintenir l'ordre et la
légalité, sans faire de concession à
qui que ce soit, sans faire de distinction entre les
communautés de la ville... Un accord visant
à la réconciliation inter-religieuse dans
une ville mixte comme Nazareth (65.000 habitants) est un
message adéquat pour toutes les confessions".
La décision gouvernementale a été
prise sans tenir compte de la volonté de la
précédente municipalité (en
majorité chrétienne) de destiner le terrain
à une place permettant un meilleur accueil des
pèlerins pour le Jubilé. Elle n'a pas non
plus tenu compte de l'opinion des chrétiens,
opinion d'ailleurs partagée par de nombreux
musulmans non fondamentalistes qui estimaient que la
construction d'une mosquée près d'un
sanctuaire aussi important que celui de Nazareth pour les
chrétiens, n'était pas opportune.
Par contre les islamistes fondamentalistes affirment ne
pas vouloir évacuer le terrain avant le
commencement de la construction de la nouvelle
mosquée, "parce que nous ne croyons pas aux
promesses officielles", a lancé Ahmed Zouabi,
membre du Mouvement islamique, le parti majoritaire au
Conseil municipal de Nazareth. Zouabi, leader des
squatters qui occupent le square depuis deux ans, s'en
est pris violemment au gouvernement israélien,
l'accusant d'avoir cédé aux pressions du
Vatican.
Les chrétiens de Nazareth ont le sentiment de ne
pas être protégés, de ne pas
être citoyens à part entière de
l'État d'Israël, et ils constatent avec
amertume qu'ils ont perdu leur dignité qui a
été sacrifiée par l'opportunisme
politique. Depuis trois ans ils ont été
l'objet d'actes de violence perpétrés par
un groupe de fondamentalistes islamiques qui voient
aujourd'hui récompensée leur
décision de recourir à la force et à
des méthodes antidémocratiques.
17.10 - Islam : Un
péril à ne pas
sous-estimer
La question de l'Islam a
été très présente dès
les premièrs jours du Synode des
évêques pour l'Europe, que ce soit de la
part de la Conférence des évêques
allemands, soit de la part de l'évêque
libanais maronite, Mgr Mazloun comme de ceux qui
abordaient la question du dialogue interreligieux. Dans
son intervention écrite remise le mercredi 13
octobre, au Synode, l'archevêque de Smyrne, Izmir
en Turque, a développé une vision
pessimiste de la situation en Europe allant même,
à certains moments, jusqu'au
réquisitoire.
A ses yeux, lIislam
est un danger pour l'Europe. Et cette dernière
fait preuve de naïveté en estimant qu'il
puisse y avoir réciprocité dans le
dialogue. Mgr Giuseppe Germano Bernardini est un
franciscain italien archevêque de Smyrne depuis 16
ans, et vivant en Turquie depuis 42 ans. Il a
centré son exposé écrit sur le
problème de l'Islam en Europe, aujourd'hui et dans
le futur proche.
Soulignant que la Turquie est un pays musulman à
99,9%, l'archevêque de Smyrne rapporte plusieurs
anecdotes pour illustrer une "humble demande" qu'il
adresse au pape à propos de l'Islam, celle
d'organiser un symposium sur la question, rassemblant des
chrétiens des différentes confessions.
Mise à jour du
14.10
14.10 - Nazareth
:
La mosquée et
la basilique
La vaste tente qui servait de mosquée, sur la
place au pied de la basilique chrétienne de
l'Annonciation à Nazareth devrait
disparaître durant les célébrations
du Jubilé. La nouvelle décision
cependant sème toujours le trouble dans la ville,
empoisonne les relations islamo-chrétiennes et
pourrait compromettre le voyage du Pape à
Nazareth.
La propriété du terrain vient d'être
reconnue au gouvernement israélien et non à
l'association musulmane le Waq. Le monument
grandiose de 4 minarets de 100 mètres de haut sera
sans doute plus modeste et devra attendre la fin de
l'année2000. Ainsi disparaîtra le fait que
la basilique de Nazareth était le dernier lieu
saint chrétien de Terre Sainte à ne pas
être flanqué d'une mosquée. Les deux
parties sont insatisfaites de cette décision.
Mgr Sabbah, évoquant la menace des partisans du
Mouveent islamique de s'opposer par la violence au
démontage de la tente-mosquée,
précise " Si le trouble persiste à
Nazareth, la visite du Pape prévue en ce lieu
devient problématique."
09.10 - Liban : Attentat
dans une église
maronite.
L'attentat du dimanche 3 octobre perpétré
dans l'église Saint-Georges de
Dékouané, au Liban, a causé la mort
du sacristain de l'église. La
réprobation est unanime dans tous les milieux
religieux et politiques du Liban.
Le chef de l'Etat, le général Emile Lahoud,
a stigmatisé "cet acte lâche par lequel on
cherche à troubler le calme du pays". Le
patriarche maronite Nasrallah Sfeir
a également vivement condamné
l'attentat.
Réunis pour leur assemblée mensuelle, sous
la présidence du Patriarche, les
évêques maronites ont publié mercredi
un communiqué sévère : "Cette
explosion, qui a coûté la vie à un
homme, laisse croire que l'on veut empêcher l'Etat
d'assumer ses responsabilités à
l'égard des Libanais.
14.10 - Slovaquie : Prise en
charge des
tsiganes.
Les Eglises
chrétiennes de Slovaquie, catholique,
évangéliques, réformées ont
décidé des mesures de soutien aux 250.000
"Roums" qui vivent dans le pays et qui sont
confrontés tant à la pauvreté
qu'à l'hostilité de la population.
L'Eglise catholique a établi des paroisses
destinées tout particulièrement aux
tsiganes et envisage même la création d'un
diocèse non territorial afin de les insérer
dans une pastorale spécifique, impossible dans les
communautés catholique slovaques.
Les Eglises évangéliques ont
créé une commission d'entraide avec les
Eglises rattachées au COE, et dont l'un des
objectifs est de mettre sur pied tout un réseau
d'accueil et de stationnement à travers la
Slovaquie, en collaboration, là cela est possible,
avec les autorités locales et
régionales.
14.10 - France : Une loi qui
fragilise le
mariage
Les évêques de France ont exprimé
leurs craintes et leurs regrets de l'adoption du "PACS",
le pacte civil de solidarité qui permet, selon les
termes de la loi française votée par
l'Assemblée Nationale, "un contrat ouvert aux
personnes non mariées, qu'elle soient
hétéro ou homosexuelles". Cette loi fait
entrer dans le code civil français le concubinage
qu'il soit homo ou hétérosexuel et ouvre la
porte "à l'adoption d'enfants par des personnes
vivant une relation homosexuelle."
Dans le document qu'ils viennent de publier, les
évêques évoquent sans
ambiguïté, "les risques de fragilisation
qu'un tel pacte fait courir à l'institution du
mariage et plus largement à la vie sociale." Ils y
rappellent toutes leurs multiples déclarations
depuis un an qui qualifiaient cette loi "d'inutile et
dangereuse."
Pendant le même temps, la "commission
épiscopale française pour la famille" a mis
au point "un message positif sur le mariage" qui sera
présenté lors de la prochaine
Assemblée plénière des
évêques de France, au début du mois
de novembre 1999, à Lourdes.
12.10 - Allemagne : Caritas
gardera ses centres de consultation
Le "Service social des
femmes catholiques" et la "Caritas" de Bavière ont
décidé de maintenir leur présence
dans les centres de consultation pour les femmes
enceintes désirant avorter, même au cas
où les évêques prendraient la
décision d'un retrait total du système
étatique. Un conflit peut éclater entre ces
organismes et les évêques.
Lors d'une rencontre à
Nuremberg, les responsables des 24 centres
gérés par l'Eglise ont tous soutenu cette
mesure. On ignore pour l'instant si cette divergence va
conduire à une confrontation publique avec les
évêques.
La Ligue des femmes catholiques et Caritas ont mis sur
pied un groupe de travail pour les moyens de la mettre en
uvre leur décision. Une prochaine
séance doit se tenir à Nuremberg le 26
octobre. Quant à la commission épiscopale
annoncée par les évêques de
Bavière, elle ne s'est pour l'instant pas encore
réunie. Aucun des évêques n'a
donné de délai pour le retrait des centres
de consultations liés à l'Etat. Une des
possibilités pour le maintien serait de donner un
statut juridique indépendant aux centres de
consultation catholiques, mais resterait alors la
question de leur financement.
11.10 - Belgique :
Interdit de ministère sacerdotal
L'abbé Rudy
Borremans, jeune prêtre du diocèse de
Malines-Bruxelles s'est vu interdire tout
ministère sacerdotal par le cardinal Danneels. Le
prêtre, qui vivait avec un ami, avait
été déjà
déplacé de sa paroisse au printemps
dernier.
Après de multiples entretiens avec
l'abbé Rudy Borremans, ce jeune prêtre de
son diocèse, le cardinal Godfried
Danneels,archevêque de Malines-Bruxelles, a
décidé de prendre à son encontre une
mesure qui lui interdit jusqu'à nouvel ordre
d'exercer son ministère de prêtre. En raison
de ses différends avec ses confrères
prêtres, l'archevêque l'avait
déplacé, au mois de février, dans
une autre paroisse. Le cardinal Danneels ne mettait
toutefois pas en cause la sexualité de ce
prêtre, mais ses "interventions publiques", sa
manière de "recadrer" ou de "mettre en
scène" les événements et sa
manière de vivre son sacerdoce, au point qu'il
était "devenu très difficile de lui confier
pour le moment une autre mission".
"Malgré des mises en garde
répétées", en particulier sa vie
commune avec un jeune ami, précise
l'archevêché, le P. Rudy Borremans
maintenait ses prises de position incompatibles avec son
engagement sacerdotal. Il lui "est désormais
interdit de poser aucun des actes qui découlent
des pouvoirs sacerdotaux qui lui ont été
conférés". L'archevêque a, du
même coup, "décidé de lui retirer
aussi le droit d'exercer les charges afférentes au
ministère (célébration
eucharistique, charges paroissiales etc ...), qui lui fut
confié".
10.10 - France : Pas d'objection
pour le voyage en Irak
Le ministre
français des Affaires étrangères,
Hubert Védrine, reçu le samedi 9 octobre en
audience au Vatican, a déclaré à sa
sortie, que la France, contrairement aux USA et au
Royaume-Uni, ne voyait aucun inconvénient à
ce que le Pape se rende en Irak car il estime qu'il ne
s'est jamais laissé manipuler lors de visites
pastorales précédentes dans des situations
politiques complexes et délicates.
"Nous n'avons aucune raison d'être contre, le pape
est libre d'aller où il veut
Je pense que
les voyages du pape ont une légitimité en
soi, et nous sommes convaincus que s'il va en Irak, il
saura très bien ne pas se faire utiliser... Le
pape a déjà voyagé dans des
situations très complexes et il ne s'est pas
laissé utiliser ... Ce n'est pas à nous de
le décourager d'y aller. Il n'est pas sous la
tutelle de qui que ce soit".
- Reçu également par le cardinal Angelo
Sodano, secrétaire d'Etat du Vatican, et par Mgr
Jean-Louis Tauran, secrétaire pour les relations
avec les Etats, Hubert Védrine a pu leur faire
part de ses impressions récentes à son
retour du Moyen-Orient, où il a rencontré
Ehud Barak à Jérusalem et Yasser Arafat
à Ramallah.
Evoquant la question de Jérusalem, il a
souligné la proximité des positions de la
France et du Saint-Siège sur ce point, faisant la
distinction entre la "souveraineté" de
Jérusalem, "qui doit faire l'objet de
négociations et ne peut pas être
tranchée par une décision
unilatérale", et la question religieuse, "à
laquelle la communauté internationale ne peut pas
être indifférente ... La question
religieusene se limite pas seulement à la
liberté de culte, mais concerne aussi les
garanties plus générales que l'on doit
donner aux personnes quelle que soit leur appartenance
religieuse".
14.10
- Le cardinal Martini
largement approuvé au Synode
Dans son intervention, le cardinal Martini,
archevêque de Milan, a proposé comme "un
rêve" une évolution des structures de
l'Eglise, afin de les rendre plus proches des
réalités des Eglises locales et du "Peuple
de Dieu", allant jusqu'à suggérer la mise
en oeuvre d'un nouveau concile dont il n'a pas
précisé la nature, mais qui serait
convoqué dans les années prochaines.
Ses points de vue
résument ou précisent certaines demandes,
par exemple celles de "plus de
collégialité, puis de
"décentralisation", une "Eglise de communion". Il
est normal qu'il s'en soit trouvé quelques-uns qui
affirmaient :"Il remplace une structure vivante par le
rêve d'une autre structure."
Le temps fera son oeuvre. Il n'est pas utile de
donner tel ou tel nom. La réflexion et la
fidélité à l'Esprit-Saint dans
l'Eglise clarifieront les hésitations des uns ou
les réticences trop immédiates des
autres. Mais dès maintenant le cardinal
Martini s'est imposé comme un des deux chefs de
file de l'épiscopat européen, conjointement
au cardinal Danneels. Tous deux, sans hésitation,
ont ouvert et profilé une dynamique de l'avenir de
l'Eglise. D'aucuns disent même que beaucoup
d'évêques leur ont demandé de
soutenir et d'amplifier ainsi leurs propres souhaits et
leur attente.... Des étoiles pâlissent,
d'autres montent à l'horizon...
14.10
- L'Eglise orthodoxe
bulgare se retire de la KEK
L'Eglise orthodoxe de
Bulgarie a annoncé son intention de se retirer de
la Conférence des Eglises européennes
(KEK), qui rassemble aujourd'hui plus de 120 Eglises
protestantes, anglicanes et orthodoxes en Europe. Elle
n'a donné officiellement aucune raison pour
expliquer sa décision, mais l'an dernier elle
s'était déjà retirée du
Conseil oecuménique des Eglises (COE). Le retrait
sera effectif le 28 décembre.
L'Eglise orthodoxe bulgare affirme rassembler 87% de la
population du pays. En son sein, de larges milieux se
sont montrés critiques voire hostiles à
l'égard des organisations oecuméniques,
auxquelles ils reprochent d'être dominées
par les Eglises protestantes et d'être
influencées par des vues théologiques
libérales. En 1997, l'Eglise orthodoxe de
Géorgie s'était elle aussi retirée
du COE et de la KEK.
Les responsables de la KEK , dont le métropolite
Jérémie, du Patriarcat de Constantinople,
espèrent un revirement de l'Eglise, comme ce fut
le cas, l'année précédente pour,
l'Union baptiste de la République
tchèque.
12.10 - Repentance de
l'Eglise roumaine orthodoxe
Lors du synode des
évêques pour l'Europe, l'archevêque
orthodoxe roumain Iosif,
"délégué
fraternel" et
représentant de l'Eglise roumaine a
demandé
pardon aux uniates de
l'attitude hostile de son Eglise durant la période
communiste et dans les années qui ont suivi la
renaissance religieuse dans le
pays.
Cette déclaration a
soulevé une
véritable ovation
dans les rangs des prélats réunis à
Rome.
- Attendues depuis la
renaissance, après 40 ans de
clandestinité, des
Eglises gréco-catholiques de Roumanie et d'Ukraine
il y a dix ans, ces paroles
ont eu un effet vraiment libérateur.
Sous le régime des
communistes, les gréco-catholiques, appelés
improprement "uniates", furent persécutés
avant d'être incorporés de force à
l'Eglise orthodoxe.
Après la chute du communisme, ces Eglises unies au
Siège apostolique de Rome et à
nouveau reconnues, ont
réclamé avec vigueur la restitution des
biens confisqués et
attribués aux Eglises orthodoxes. De nombreux
conflits ont surgi alors en
Roumanie comme en Ukraine allant jusqu'à jeter de
sérieuses dissenssions dans les relations entre
Rome et l'Orthodoxie.
09.10 - Les nouveaux
Mouvements au Synode pour l'Europe.
Quinze des "auditeurs" qui participent au Synode des
évêques pour l'Europe, ont
déjà pris la parole, dès le mardi 5
octobre. Notons tout particulièrement celles de
Chiara Lubich, fondatrice des "Focolari", Kiko
Argüello qui est le responsable du Chemin
Néo-Catéchuménal et de deux
responsables espagnols de "Communion et
Libération". Grande est linfluence de ces
fondateurs auprès des instances du
Saint-Siège.
Chiara Lubich, fondatrice du mouvement des
"Focolari", (dont on connaît la proximité
d'esprit avec le pape Jean Paul II) : "L'on ne pourra
réaliser le rêve d'une Europe unie, à
tous les niveaux sans un retour authentique à
l'Evangile, à l'amour évangélique,
particulièrement à travers le
témoignage; sans la mise en pratique d'un amour
réciproque radical grâce auquel Jésus
devient présent entre les personnes qui sont unies
en son nom pour offrir au monde le visage d'une
'Eglise-communion'. Si on ne présente pas un
'Jésus vivant' ; si on ne s'engage pas dans des
domaines particuliers comme les jeunes, la famille, les
vocations, la politique, l'économie, ou les moyens
de communication sociale. Ces nouveaux mouvements en tant
qu'irruption de charismes dans l'Eglise, sont une
réponse efficace et concrète à ces
exigences".
Pour Kiko Argüello, fondateur du "Chemin
Néo-Catéchuménal." : "Nous nous
trouvons devant un changement d'époque. La culture
de la grande ville a submergé l'homme qui se
trouve pris dans le phénomène de la
sécularisation et dans l'anonymat ... Sortir de la
grande cité pour entrer dans la Jérusalem
céleste: voici l'oeuvre de l'Église. Mais
comment? En revenant au tout premier modèle
apostolique... Le Chemin
Néo-catéchuménal inaugure dans les
paroisses un itinéraire de formation catholique,
une initiation chrétienne après le
baptême de type catéchuménal,
vécu à l'intérieur de petites
communautés, qui renforce la foi de ceux qui sont
proches, et appelle à la foi ceux qui sont
lointains. Il est urgent, par conséquent, que les
structures de l'Église soient renouvelées;
que la paroisse puisse devenir 'un village
céleste' avec une esthétique nouvelle: un
'catecumenium', avec des espaces modernes, pour le culte
et pour la vie des petites communautés, un
modèle social plus humain, capable d'ouvrir des
espaces à une culture nouvelle."
Kiko Argëllo a conclu : "Nous aimerions faire une
proposition concrète: Que l'on constitue une
commission pontificale pour la réalisation de la
nouvelle évangélisation, selon l'esprit du
Concile Vatican II, afin de promouvoir l'annonce du
'kérygme' et l'initiation chrétienne des
adultes, ouverts à la vie, capables d'aimer
l'autre dans la dimension de l'ennemi, comme
Jésus-Christ nous a aimés".
Jesús et Juana Carrascosa, du mouvement "Communion
et Libération" tous deux convertis : "S'interroger
sur la difficulté de la mission en Europe,
signifie redécouvrir la simplicité absolue
de la méthode du Christ, de Dieu, avec nous :
Jésus est une présence humaine qui touche
toute la vie et la change"... (Evoquant leur
conversion) "Ce qui m'a frappé de ces amis,
c'est qu'ils ne firent aucun discours sur le Christ, mais
qu'ils me proposèrent Sa présence
réelle comme une réponse raisonnable,
c'est-à-dire une réponse qui portait sur
tous les aspects de ma vie, et leur amitié, comme
le lieu pour vérifier cette correspondance. Si le
christianisme n'était uniquement qu'une doctrine
ou une morale, il serait difficile de pouvoir l'annoncer,
ce serait une affaire de spécialistes ou pour un
personnel qualifié, qui n'intéresserait que
peu de gens voire personne... S'interroger sur la
difficulté de la mission en Europe, signifie
redécouvrir la simplicité absolue de la
méthode du Christ, du Dieu avec nous: Jésus
est une présence humaine qui investit toute notre
vie et la change. C'est pour cela qu'il faut que les
chrétiens soient conscients et convaincus au point
de faire en sorte que l'Église soit
présente dans leurs communautés.
11.10 - Kirghizie : Le
christianisme mal accepté
Les activités des missionnaires chrétiens
est remise en cause par le ministère des Affaires
religieuses de Kirghizie. Plusieurs missionnaires,
d'ailleurs, ont été traduits devant les
tribunaux, même si les Eglises chrétiennes
peuvent être inscrites sur les registres du
gouvernement.
Le responsable de la section doctrinale du
ministère des Affaires religieuse, Salamat
Drosonbev, vient de tirer la sonnette d'alarme, dans une
déclaration publique, affirmant que les
missionnaires profitent de l'ignorance populaire et des
difficultés économiques pour propager leur
foi. 3.000 personnes d'ailleurs se sont
récemment converties. Trois sénateurs
américains se sont élévés
contre ces déclarations.
Actuellement, l'Islam reprend vitalité dans ce
pays qui avait connu l'occupation
soviétique. Durant cette prédide, il
n'y avait que 40 mosquées ouvertes. Elles
sont aujourd'hui au nombre de 2.000. Une
école coranique supérieure compte 400
étudiants.
11.10 - Comores :
Condamné pour une video sur Jésus
Parce qu'il avait sur lui une cassette vidéo sur
la vie du Christ, Taki Islam a été
arrêté la semaine dernière dans les
îles Comores et a été condamné
à 10 mois de prison, plus 8 autres sous
condition.
Or cette vidéo avait été interdite
bien qu'elle ait été diffusée sur
deux réseaux de télévision
locale. Malgré l'absence de textes
législatifs, la propagande sur toute autre
religion, hors l'Islam, est interdite et est
considérée comme un délit.
10.10 - Eglise : Un
spécialiste du dialogue interreligieux.
En la personne de Mgr Felix Anthony Machado, le Pape
Jean-Paul II a désigné un prêtre
originaire de lInde comme sous-secrétaire du
Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux qui
collaborait déjà à ce
dicastère. Cette désignation
témoigne du souci du Pape de doter ce secteur de
la Curie romaine de personnalités
compétente et ouvertes à l'universel.
Le parcours de Mgr Machado en témoigne. Né
le 6 juillet 1948 à Karadi (Bombay), en Inde, il a
étudié au séminaire Saint-Pie X
à Goragaon (Bombay), puis à
l'Université Catholique de Lyon (France), avant de
compléter sa formation à la "Maryknoll
School of Theology" et à la "Fordham University"
de New York, où il s'est spécialisé
dans l'étude de l'hindouisme. Après avoir
été aumônier à la
"Hofstra
- University" de New York, il enseigna la
théologie dogmatique au Séminaire de Bombay
jusqu'à 1993, date à laquelle il fut
appelé au Conseil pontifical pour le dialogue
interreligieux, où il était responsable de
la section Asie.
10.10 - U.S.A. : Prière
et foi avec sainte
Thérèse
4500 personnes sont
venus prier ce vendredi 8 à la Basilique du
"National Shrine of the Immaculate Conception" à
Washington DC. La messe était
célébrée par le nouveau nonce
apostolique aux US, Mgr Gabriel
Montalvo.
Elles étaient également, 4000
personnes, la veille, jeudi, pour la messe
présidée par Mgr Wiliam Lori,
évêque auxiliaire de Washington. Dans la
basilique, exeptionnellement trop petite, c'était
une foule particulièrement priante,
intériorisée, avec de nombreuses
mères de familles et leurs jeunes enfants, des
personnes ayant interrompu le travail pour être
là, bien davantage réunie avec Ste
Thérèse qu'autour d'un reliquaire.
Dans sa prédication Mgr Patrick Ahern a
insisté sur cette foi de Thérèse qui
tient bon malgré l'obscurité et le silence
de Dieu.
14.10 - Journée du refus
de la misère.
La Conférence Mondiale des Religions pour la
Paix a publié une déclaration à
l'occasion de la Journée du refus de la
misère, le 17 octobre. "Au-delà du
droit des exclus, au-delà de la compassion,
l'exclusion est aussi un défi pour les
religions... Nos religions nous invitent à
une fraternité interculturelle, dépassant
les frontières sociales et religieuses.
... Face à l'exclusion, nous disons notre
volonté et notre conviction, à la fois
comme individus, comme communautés et dans une
démarche interreligieuse commune." Parmi les
signataires, le pasteur Jacques Stewart, ancien
président de la Fédération
protestante de France, Mgr Paul Guiberteau,
secrétaire général de la
Conférence Mondiale des Religions pour la Paix,
Samuel Trigano, Guy Lafon....
Pour plus d'informations : secrétariat
général : + 33/ o1 46 33 45
39
09.10 - Israël :
Haro sur les projets de casinos.
Le ministre
israélien des finances, Avraham Shohat, qui
bénéficie du soutien du Premier Ministre
Ehud Barak, vient dannoncer son intention d'ouvrir
un casino de jeux dans le désert du Neguev. Ce
premier casino en Israël, qui pourrait être
suivi de plusieurs autres, suscite une véritable
levée de bouclier dans les milieux religieux
juifs.
Mais le refus de cette
proposition "sacrilège", qui a tout de même
besoin de l'approbation de la Knesseth, serait un coup
sérieux porté à l'industrie
palestinienne et égyptienne du tourisme, qui ont
misé sur les casinos de Jéricho et de Taba,
dans le Sinaï. Dans cette région de la
Révélation divine, qui est
égyptienne, les joueurs israéliens
débarquent chaque semaine de dizaines de bus en
provenance des grandes villes d'Israël. Et à
son tour, l'Autorité palestinienne prévoit
l'ouverture prochaine d'un casino à Ramallah.
Pour plus dinformations : Agence KIPA
09.10 - Irak : Cet
évêque parle la langue de Jésus
Le Saint-Synode des
évêques de l'Eglise syrienne-catholique en
Irak, avait élu le P. Georges Casmoussa (El-Kass
Moussa), évêque des 30.000 catholiques de
rite syrien du
diocèse de Mossoul le
8 mai dernier. Le
Saint-Siège de Rome vient de ratifier cette
élection.
Le nouvel
évêque est originaire de Qarah Qush, un gros
bourg à l'Est de Mossoul, dont les habitants
chrétiens de rite syrien-catholique, parlent
encore l'araméen, la langue du Christ. Mgr
El-Kass Moussa a passé deux ans au Liban, au grand
séminaire de Charfet puis au secrétariat du
Patriarcat à Beyrouth. De retour en Irak, il
devint "prêtre-journaliste", chargé de
l'unique revue chrétienne éditée en
Irak, "Al-Fikr Al-Masihi", "La pensée
chrétienne".
Mossoul, berceau du christianisme en Mésopotamie,
est la deuxième ville de l'Irak, à une
trentaine de kilomètres des montagnes du
Kurdistan, sur les rives du Tigre, à
côté des ruines de l'ancienne Ninive. La
région compte entre 60 et 70.000 chrétiens,
avec quatre évêques, un pour chacune des
principales communautés, chaldéenne,
syro-catholique, assyro-chaldéenne et jacobite.
Elles ne se considèrent pas comme arabes : "Nous
sommes des Araméens, les vrais descendants des
Assyriens".
Cette présence chrétienne en Irak est
descendue au-dessous de 5% de la population car les
chrétiens émigrent en grand nombre, vers
l'Europe et surtout les U.S.A. La visite du pape est
attendue avec impatience par ces communautés.
Pour plus dinformations : Patriarcats
Orientaux.
01.10 - Irak
:
Les U.S.A. d'accord
avec l'Irak.
Le voyage du Pape
Jean-Paul II en Irak suscite dans ce pays autant de
réticences qu'aux U.S.A. même si elles
sont d'un autre ordre. Cette visite est donc
momentanément suspendue, en raison des craintes de
certains proches du régime irakien, qui redoutent
les paroles que le pape pourrait prononcer au cours de sa
visite.
Aux Irakiens, comme il
la fait aux Etats-Unis, le Vatican rappelle que la
visite en Irak, souhaitée par Jean Paul II, a pour
but un pèlerinage dans la patrie d'Abraham.
Cest donc essentiellement une visite "religieuse",
à ceci près que le pape ne peut s'y rendre
sans passer par Bagdad et y rencontrer Saddam Hussein. Il
est vrai aussi que, dans la population, beaucoup tiennent
à ce que le Pape Jean Paul II vienne pour attirer
l'attention de la communauté internationale sur
les souffrances de la population, dues aux attaques
américaines et à l'embargo imposé au
pays. D'autres, en revanche, ont peur de ce que dira le
pape qui, dans tous ses voyages, sans rentrer dans des
considérations politiques, attire effectivement
l'attention sur les souffrances du pays qu'il visite, en
mettant forcément le doigt sur leurs causes, et
donc, ici, le régime. Si la réponse de
Bagdad devait tarder, les datesenvisagées, du 3 au
5 décembre 1999, pourraient être
repoussées.
Pour plus dinformations : Salle
de presse du Vatican
08.10 - Israël : Les
églises fermées à Noël ?
Les responsables des
grandes communautés chrétiennes de Terre
sainte envisagent de fermer toutes les églises et
les lieux saints chrétiens pour les fêtes de
Noël si le gouvernement israélien ne fait pas
rapidement déplacer la tente transformée en
mosquée érigée au pied de la
Basilique de l'Annonciation à Nazareth.
En mettant cette menace à exécution, une
telle mesure porterait une sérieuse atteinte
à l'image d'Israël parmi des centaines de
millions de chrétiens au moment même de
louverture des célébrations du
nouveau millénaire. Cette année, à
Nazareth, des lieux saints ont déjà
été fermés aux pèlerins et
aux touristes pour protester contre les
échauffourées provoquées par les
fondamentalistes islamiques qui s'en sont pris aux
chrétiens de la ville.
Soutenus par des milieux politiques extrémistes,
les militants islamiques occupent illégalement une
place que la municipalité désire
transformer en parking pour faire face à l'afflux
des pèlerins lors du Grand Jubilé. Les
islamistes ont déclaré la place "lieu
saint" et y ont érigé une mosquée
provisoire en toile. Craignant l'influence politique des
milieux islamistes, qui progressent au sein des 500.000
électeurs arabes israéliens, les
autorités israéliennes ont laissé
pourrir la situation.
Le maintien d'une telle tolérance pour cette
occupation illégale "porterait atteinte à
la confiance entre Israël et l'Eglise et affecterait
également négativement le statut des lieux
saints de Jérusalem". Le patriarche latin de
Jérusalem, Mgr Michel Sabbah a d'ailleurs fait
remarquer qu'une telle situation pourrait faire
reconsidérer la visite pastorale du Pape, tant
attendue en Terre Sainte.
Pour plus dinformations : Patriarcat
de Jérusalem
01.10 - Israël :
Le Jubilé les fait collaborer.
Les préparatifs
du Jubilé en Terre Sainte a fait se rencontrer le
ministre israélien du Tourisme, Amnon Shahak, et
son collègue palestinien, Mitri Abu Aita. Ils
ont visité ensemble Bethléem et plusieurs
autres sites afin de prendre toutes dispositions
nécessaires pour recevoir les pèlerins
attendus.
Jusqu'à ce jour, les relations bilatérales
étaient tendues. Les Palestiniens accusaient
les Israéliens de vouloir dissuader les touristes
de visiter les zones sous leur contrôle.
Désormais le passage entre les postes de police
frontalière sur la route de Jérusalem
à Bethléem devrait être
facilité.
L'accord parait plus difficile pour déterminer le
site du baptême du Christ dans le
Jourdain. Est-ce à Béthanie ou
à Qasr al Yahud ? Les archéologues en
discutent depuis 20 siècles. Mais il n'est
pas impossible qu'on s'entende en faisant visiter les
deux sites, laissant aux pèlerins le choix de leur
dévotion d'autant que les deux sites
méritent une visite.
Pour plus d'informations : AgenceVID.
01.10 - Liban : Le
droit au retour des réfugiés.
Le 26 septembre,
à lissue dune visite quil
rendait au patriarche maronite Nasrallah Pierre Sfeir, le
patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah,
a affirmé le droit au retour "chez eux" pour les
300.000 réfugiés palestiniens
installés au Liban à la suite des guerres
israélo-arabes. "Tous les réfugiés
palestiniens ont le droit de rentrer chez eux" et "ce
retour doit être confirmé durant les
prochaines négociations entre les parties
concernées".
Leur implantation
définitive au Liban est une
éventualité rejetée par toutes les
forces politiques libanaises, qui estiment que les
réfugiés doivent pouvoir retrouver leurs
terres en Palestine dautant que leur installation
mettrait en danger le fragile équilibre national
et confessionnel du pays. Mais Israël fait la
sourde oreille comme il le fait pour ceux qui sont
restés mais ont été
"déplacés".
"Aucun pays ne peut imposer l'exode à tout un
peuple, les négociations de paix doivent
impérativement traiter de ce problème". Le
patriarche latin estime que le processus de paix au
Moyen-Orient touche à sa fin, mais il
considère que seule une paix juste pourra assurer
une cohabitation réussie entre les
différents peuples de la région. Il faut
donc le retour chez eux de tous les
réfugiés et déplacés
chrétiens.
Car, dans le même temps, les citoyens arabes
chrétiens dIsraël qui habitaient en
Israël, près de la frontière libanaise
en Haute Galilée, à Ikrit, mais ne sont
partis au Liban, se sont vus déportés plus
au sud. La Cour Supême isrélienne leur
refuse le droit de revenir, chez eux, comme elle le
refuse aux chrétiens de Jaffa, Saint-Jean
dAcre (Akko) ou Haïfa... "Le gouvernement
israélienne prendra une décision dans
quelques mois." leur est-il répondu.
Pour plus d'informations : Patriarcat
melkite
01.10
-
Franc-parler sur le
Synode des évêques
Au moment de partir
à Rome pour le Synode des évêques
pour l'Europe, le cardinal Danneels, archevêque
Bruxelles-Malines, a répondu aux questions des
journalistes de l'A.J.I.R. association des journalistes
de l'Information religieuse. Il l'a fait avec cette
clarté et cette franchise auxquelles il nous a
toujours habitués.
Célibat des prêtres, centralisme romain,
relations avec l'orthodoxie, confiance entre les Eglises
de l'Europe de l'Est et de l'Ouest, etc... Nous vous en
donnons de larges extraits dans notre rubrique sur le
Synode des évêques.
Pour plus d'informations : Synode
des évêques.
01.10 - France : Mal
à l'aise avec ce Jubilé
Les milieux
traditionnalistes en rupture avec le Pape voudraient bien
pouvoir se réjouir de ce jubilé, sans
arrière-pensée. Ils iront bien à
Rome, essaieront de se retrouver dans la basilique
Saint-Pierre, mais sans célébration de la
messe ni entrevue avec le successeur de l'apôtre
Pierre. Un Jubilé étriqué, morose et
revendicatif au lieu d'un jubilé qui soit joyeux
de l'attachement paisible à l'Eglise romaine.
"Héritiers d'un
passé toujours jeune..."..."C'est à une
aggravation des maux que nous allons assister." Avec ces
termes, Mgr Bernard Fellay, l'un des 4
évêques ordonnés par Mgr Lefebvre,
traduit bien que le dynamisme de l'Esprit-Saint ne peut
se contenter du fixime d'une tradition. L'Esprit de
Dieu est tourné vers l'avenir. Le dossier
doctrinal et spirituel, aux couleurs du Vatican,
publié à cette occasion, ne respire pas la
joie.
Le dimanche 21 novembre, il viendra lancer l'année
jubilaire à Saint-Nicolas du Chardonnet, à
Paris, "pour manifester l'esprit catholique de la
Fraternité en comparaison avec l'esprit
oecuménique de l'Eglise dans ce Jubilé."
L'après-midi, à la salle Wagram de Paris,
il traitera "des errements de l'Eglise". Le
deuxième temps français de cette
célébration sera le traditionnel
pèlerinage de Chartres à Paris, durant le
week-end de la Pentecôte 2000.
Enfin du 8 au 10 août, un "rendez-vous" à
Saint-Pierre de Rome "pour un acte de foi en la
romanité de l'Eglise", pour dénoncer deux
des fléaux de l'Eglise conciliaire :
l'oecuménisme et la liturgie
dévoyée."
Pour plus d'informations : Fraternité saint Pie
X
01.10 - France :
Trois T.V. chrétiennes à
Paris..
Le projet d'une T.V. catholique parisienne provoque
quelques remous dans bien des diocèses de France
comme dans les milieux des médias catholiques. Le
porte-parole du cardinal Lustiger s'en est
expliqué. L'archevêque de Paris fait grand
cas de deux chaines thématiques chrétiennes
mais indépendantes qui ont aussi un projet
semblable.
La première, du nom de "Chrysolite" est proche des
milieux baptistes américains. Soutenue par le
patron d'Euromedias et les "Studios de France", elle
aurait le style des
"télé-évangélistes à
l'américaine. La deuxième, nommée
"Chaine de l'espérance", se veut être un
créneau de défense des "valeurs
chrétiennes et familiales" avec pour appui
l'abbaye bénédictine de
Saint-Wandrille.
La décision parisienne s'appuie sur l'aide de
"Tele Pace" TV italienne qui retransmet surtout les
cérémonies, les audiences du Pape et les
informations romaines. La célébration du
Jubilé semble donc être une bonne occasion
pour démarrer au plus tard à Noël,
ouverture des portes jubilaires.
Les progrès technologiques et cette proposition de
l'épiscopat italien réduisent le coût
d'une telle opération qui dépasse les
50 millions de francs par an. Opération
qui n'aura pas l'année suivante le même
apport gratuit de la TV italienne. "Cette
télévision vivra avec la mobilisation de
tous", déclare Mgr di Falco dans la revue
diocésaine de Paris.
La grille de programme comporte le culte, la
prière, les voyages du Pape, la vie du
diocèse de Paris et des aperçus de l'Eglise
en France. Ne pouvant être reçues dans
l'état actuel des réseaux que sur le
câble parisien, ces émissions s'adresseront
donc à un public restreint et catholique. Le
câble parisien ne totalise actuellement que 300.000
abonnés, mais la plupart ne le sont que pour des
créneaux partiels et restreints.
"Au souci de proposer au plus grand nombre un regard
chrétien sur l'actualité, s'ajoute celui de
se positionner avant des concurrents indépendants,
pour ne pas dire incontrôlables." précise
Mgr di Falco.
Le Comité français de
Radio-télévision, qui assure "Le Jour du
Seigneur", émission catholique dominicale sur la
chaîne publique "France 2" craint de
disparaître, d'autant que la messe du dimanche est
à une heure très demandée par les
producteurs de l'audio-visuel. Paris ne pouvant pas
couvrir la France, les responsables du CFRT craignent que
cette "Eglise catholique proclamante" soit un recul dans
un domaine où la majorité des
diocèses souhaitent une "Eglise de
témoignage" et une Eglise plus
"oecuménique".
Pour plus d'informations :
Service de la communication du diocèse
de Paris
05.10 - Les Carmes
définissent leur mission.
Le premier
"Définitoire" extraordinaire de l'Ordre des Carmes
Déchaux se tient au couvent du Mont Carmel, en
Israël, du 4 au 14 octobre. Il a pour
thème: "Retour aux origines près de la
source d'Élie. Comment vivre aujourd'hui la
Règle du Carmel".
Les travaux porteront sur
les années à venir, jusqu'en 2003 et
comprennent des rapports visant à approfondir la
relation entre la Rège et la Bible ainsi que
différentes interventions orientées dans le
sens d'une relecture de la Règle dans diverses
situations sur les différentes Continents. Le
Supérieur Général, ainsi que les
Supérieurs Provinciaux, participent eux aux
travaux.
Pour plus d'informations :
Service
de presse du Vatican
01.10 - Un livre pour le
Synode
Pour affronter
sérieusement les défis lancés par
l'Europe à l'Église catholique, Jean-Paul II
avait souhaité que le Synode des Évêques
de l'Europe, soit préparé par un sommet
d'intellectuels de tous les pays formant partie du Conseil
de l'Europe. Le compte-rendu de ce Symposium est maintenant
entre les mains des évêques du Synode.
Le Symposium pré-synodal
européen, qui a eu lieu du 11 au 14 janvier 1999 fut
organisé par le Conseil Pontifical pour la Culture,
sous la présidence du Cardinal Paul Poupard. Une
cinquantaine d'hommes et femmes du monde de la culture,
venus de toute l'Europe, de l'Irlande à la
Géorgie et de l'Islande à Malte, issus des
domaines d'activité les plus divers, avaient
répondu à cette invitation pour parler des
défis culturels actuels en Europe.
Le contenu de ces discussions offre une base de
réflexion très intéressante pour les
membres participant au Synode. Il s'agit en quelque sorte du
travail d'une équipe d'avant-garde qui a comme
tracé une carte de la situation culturelle du
continent, sur laquelle pourront maintenant se mouvoir les
directeurs responsables de la nouvelle
évangélisation en Europe, en particulier les
évêques.
Les articles regroupés dans ces Actes, qui traitent
d'économie, de philosophie, de littérature ou
de science, composent une véritable mosaïque du
panorama intellectuel européen.
Pour plus d'informations : Service
de presse du Vatican
01.10 - Angleterre : Avec
la Communion anglicane.
Le Conseil consultatif
de la Communion anglicane a sa 11e assemblée
mondiale du 14 au 25 septembre à Aberdeen, en
Ecosse. Des évêques, prêtres et
laïcs des 38 provinces de la Communion anglicane y
ont réfléchi au suivi à donner
à des résolutions adoptées en 1998
par les évêques réunis en
Conférence de Lambeth.
C'est à Aberdeen que fut consacré le
premier évêque destiné à une
autre partie du monde anglican. Il s'agissait de Samuel
Seabury, envoyé aux Etats-Unis. Ce fut le
début de ce que l'on appelle aujourd'hui la
Communion anglicane, qui est répandue dans 160
pays du monde.
Les travaux furent présidés par le Rv.
Simon Chiwanga de Tanzanie et les dissensions entre
divers évêques qui faisaient craindre
l'absence de quelques-uns d'entre eux, dans les semaines
qui précédèrent ce Conseil, ont
été atténuées
Parmi les principales questions débattues, les
différents courants qui traversent actuellement la
Communion anglicane ont marqué les débats
concernant la position de lEglise vis-à-vis
de lhomosexualité, des femmes dans
lépiscopat, le rapprochement avec
lEglise catholique romaine et les prises de
position de plusieurs patriarcats orthodoxes dans les
instances oecuméniques.
Pour plus d'informations : Agence
ENI
01.10 - Il n'y aura pas
que le 15 août à Rome
"Les jeunes ne sont pas
attendus à Rome uniquement pour la XVème
Journée Mondiale de la Jeunesse qui aura lieu au
mois d'août. Ils seront accueillis tout au long de
l'année", a déclaré lun des
membres du Comité directeur du Jubilé.
Les différentes
initiatives prévues seront insérées
dans un schéma type, permettant aux jeunes de
rencontrer d'autres jeunes de leur âge, de
nationalités différentes et appartenant
à des mouvements variés. L'église de
San Lorenzo, en particulier, située à
quelques mètres du Vatican, sera le lieu de
rencontres quotidiennes, tous les soirs, animées
par divers mouvements et associations.
Chaque mercredi soir de l'an 2000, c'est sur la Place
Saint-Pierre que les jeunes seront invités
à se rassembler, pour une prière
animée à leur intention. Le jeudi soir, ils
seront conviés dans la basilique
Sainte-Agnès, située sur la Place Navone,
dans le centre historique, pour une messe suivie d'une
prière nocturne jusqu'à minuit. Ils y
trouveront aussi des prêtres parlant
différentes langues, disponibles pour les
confessions.
Tous les samedis, une messe internationale sera
célébrée pour les jeunes dans une
autre basilique du centre de Rome, celle des
Saints-Ambroise et Charles, suivie d'une soirée
festive.
Il est prévu également dorganiser des
activités ponctuelles, à la demande des
groupes de jeunes qui viendront à Rome, en
particulier des célébrations dans les
catacombes, et des rencontres avec des communautés
paroissiales de Rome.
Pour plus d'informations
:
05.10 - Inde : Le Pape
rendra hommage à Gandhi
Durant le voyage du Pape
Jean-Paul II en Inde, qui aura lieu du 5 au 8 novembre,
figure une visite au mausolée de Gandhi. Ce voyage
est important non seulement parce qu'il marquera la
conclusion du Synode de l'Asie mais aussi par son
pèlerinage au mausolée de Gandhi,
significatif des progrès importants accomplis dans
le dialogue interreligieux.
Ce voyage, le
deuxième de Jean-Paul II en Inde (le premier a eu
lieu en 1986), aura une unique étape : la capitale
New Dehli le samedi 6 novembre, avec, tout dabord
une rencontre avec le président et le
vice-président de l'Inde, ainsi qu'avec le premier
ministre. Après une visite au mausolée de
Gandhi, Jean-Paul II rencontrera les évêques
de l'Asie et leur remettra lexhortation «
Ecclesia in Asia » qui est la conclusion du synode
pour l'Asie.
Le lendemain, dimanche 7 novembre, messe solennelle de
clôture de l'assemblée synodale, puis une
rencontre avec des représentants d'autres
religions. L'Agence de presse Zénit souligne que
ce rendez-vous est particulièrement important dans
le climat de tension entre traditionnalistes hindous et
chrétiens, car, avec celui de la veille au
mausolée de Gandhi, il sera un hommage à
l'histoire, à la culture, et aux anciennes
traditions religieuses du sous-continent indien.
Le Pape quittera lInde pour sarrêter
dans le Caucase, en Géorgie, sur le chemin de son
retour à Rome.
- Pour plus d'informations :
Conférence
des évêques de
l'Inde.
09.10 - U.S.A. - Les
promenades de Ste Thérèse.
La "petite sainte" de
Lisieux est la vedette d'une tournée à
travers le continent nord-américain, durant le
mois d'octobre. Dans des centaines de paroisses et
de maisons religieuses, sa châsse sera
exposée à la vénération des
fidèles. En fait, la moitié des
reliques corporelles de l'humble carmélite
traversent l'Atlantique. L'autre moitié reste
à Lisieux. Cette "tournée" provoque une
véritable gêne chez beaucoup de catholiques
et n'est pas très édifiante pour les autres
Eglises chrétiennes, orthodoxes et
protestantes.
Les médias
français ont présenté cette
vénération dans des termes ambigus à
la limite du ridicule. Le commentateur d'une radio
française d'audience nationale n'a pas
hésité à comparer ce genre de
piété religieuse à un "show" digne
des
télé-évangélistes. Le
chroniqueur n'avait pas trouvé de terme
français pour l'évoquer.
Pour plus d'informations : Conférence
des évêques des U.S.A.
01.10 - U.S.A. : Des
frontières meutrières.
Le président du
Conseil pastoral de la migration de Californie, le
P. Nicolas Di Marzio, vient de déclarer que
les deux épiscopats du Mexique et des Etats-Unis
vont mettre sur pied plusieurs initiatives afin que se
termine la violence contre les migrants qui passent
clandestinement la frontière des deux pays.
La Garde frontalière, par son programme "Operacion
Guardian" pour arrêter l'entrée clandestine
aux U.S.A. est à l'origine de 443 morts. "L'Eglise
catholique veut démontrer ainsi aux gouvernements
des deux pays que les moyens et les méthodes
utilisés pour empêcher les entrées
illégales ne correspondant pas à une
politique humaine... Il est nécessaire
d'éviter, autant que faire se peut, les familles
soient séparées aux USA.
De leur côté, Mgr Rafael Munoz,
évêque de Tijuana, et Mgr Vicente Bernal,
évêque de Ciudad Obregon, ont affirmé
que tout doit être mis en oeuvre pour que soient
respecter les droits de l'Homme envers ceux qui
traversent la frontière pour chercher du travail
et n'ont pas de "mauvaises intentions".
Pour plus d'informations : Agence ACI
09.10 - Une
catéchèse radiophonique pour les
enfants.
Sous le nom de
"L'Enfant-Jésus", le réseau
latino-américain "Radio Catolica Mundial" lance un
nouveau programme radiophonique à l'intention des
enfants, dont l'objectif est de faire connaître et
aimer "l'Enfant de Nazareth".
Ce programme en langue
castillane sera retransmis chaque fin de semaine. Il
comprendra des moments festifs, avec la participation de
la chanteuse Gladys Garcete, et d'un conservatoire
musical au Paraguay.
Il relaiera les émissions bibliques "Vivre dans le
Christ", de la Radio "Santa Maria de Toledo" en
Espagne. Avec cet émetteur, le réseau
sud-américain proposera tout un commentaire du
mystère de l'Eucharistie, "Source de Vie".
Pour plus
d'informations
05.10 - Mexique : Prison
et peine de mort.
Les prisons ont beaucoup
d'effets négatifs. Elles ne servent que
très rarement comme moyen de prévention.
Elles sont déshumanisantes et souvent ne
protègent pas la société de
manière satisfaisante. C'est le jugement qui
apparaît dans la déclaration finale du
dixième congrès mondial de la pastorale
pénitentiaire catholique qui s'est tenu à
Mexico et a réuni des
délégués de 55 pays, en
majorité du continent américain.
Les participants ont reconnu
la nécessité de réagir aux
phénomènes de la violence et de la
délinquance avec des méthodes autres que la
prison. "Notre expérience pastorale nous permet de
dire qu'il y a trop de personnes
incarcérées alors que l'on pourrait
chercher d'autres voies alternatives de justice, plus
efficaces et certainement plus économiques".
"Nous considérons que la méthode la plus
appropriée, dans la ligne du message
d'espérance de l'Évangile, dans la mesure
où elle peut être appliquée, est
celle de la justice réparatrice, avec toutes les
formes de réconciliation reconnues par une
communauté".
Les délégués de la pastorale
pénitentiaire ont reconnu que "dans de nombreuses
régions du monde les normes internationales de
traitement des personnes incarcérées ne
sont pas respectées... Ils sont souvent mal
nourris, l'assistance médicale n'est pas bonne, et
ils sont exposés à la violence des autres
détenus. Des cas concrets ont été
cités.
Le document de conclusion du congrès condamne la
peine de mort et lance un appel aux gouvernements des
États-Unis, des Philippines, de la Chine et
d'autres pays qui pratiquent la peine capitale, leur
demandant de revoir leur législation.
Les délégués de la pastorale
pénitentiaire ont également parlé
des jeunes exposés au problème de la
délinquance par manque de travail qui leur donne
un idéal dans la vie, ou pour le fait de vivre
dans des milieux où la violence est une loi
sauvage de vie.
Pour plus d'informations : Conseil Pontifical "Justice et
Paix".
PcJustPax@JusPaece.va
05.10 -Les fruits du
COMLA 6-CAM 1
Le COMLA 6, le
Congrès missionnaire latino-américain, qui
fut en même temps le premier Congrès
Missionnaire de toute lAmérique, de
lAlaska à la Terre de Feu a
démontré et pris en compte cette
unité, malgré des grandes
différences. Les inter-actions des biens et des
personnes sont telles, qu'elles doivent être prises
en compte par les Eglises locales, dans le sens de
l'exhortation "Ecclesia in America". Avec le temps et la
réflexion, toutes les données des
interventions et des échanges qui y ont eu lieu
seront initialisées et mises en uvre.
Lun des premiers
fruits que lon est en droit dattendre est le
partage du personnel missionnaire entre
lAmérique Latine et lAmérique
du Nord. Les besoins, dans ce domaine missionnaire
existent aussi bien aux Etats-Unis et au Canada que dans
le Sud ou les Antilles. Et même les Etats-Unis ont,
plus que d'autres besoin de prêtres à cause
de lafflux de Latino-américains, faisait
remarquer larchevêque de Mexico : "Les
Latinos ont besoin de missionnaires qui les comprennent
".
Dans le domaine de la Communication qui doit être
mis au service de l'Evangile et de la vie
ecclésiale, le Congrès a pris acte du
nécessaire développement des
réalités déjà existantes avec
le RIIAL, par exemple.
- COMLA-VI/CAM-I fut donc une
occasion propice pour réaliser cet échange
mutuel, de lAmérique Latine vers le Nord, et
vice versa. Avec cet engagement, on pourra donner une
réponse concrète aux propositions qui se
trouvent dans lExhortation Apostolique
post-synodale " Ecclesia in America ", dans le but
dintégrer dans des initiatives
coordonnées et fraternelles les Eglises
dAmérique et de les aider grâce au
partage des ressources humaines et matérielles.
Car là aussi, la pauvreté de certaines
Eglises du Sud appelle laide efficace du Nord, en
particulier devant la poussée missionnaire des
mouvements évangéliques.
Le Congrès est terminée, les discours se
sont tus. Désormais il faut uvre dans le
champs du Seigneur et cette tâche ne fait que
commencer.
09.10 - Congo-Brazza
: Crise en lEglise et le pouvoir
Aux
évêques, qui réclament un
cessez-le-feu des différentes parties en conflit
armé dans le pays, le gouvernement répond
en dénonçant "leur hostilité
à son encontre"
L'appel pacifique des
évêques, renouvelé le 5 octobre,
n'est guère apprécié par le
gouvernement qui y voit "une certaine animosité
contre le pouvoir". Le Congo-Brazza est
déchiré par une lutte armée opposant
depuis plus d'un an l'armée nationale à des
miliciens de l'ancien régime déchu de
Pascal Lissouba et de son Premier ministre, Bernard
Kollela.
"Le coeur meurtri, les pasteurs que nous sommes viennent
vous adresser cet appel urgent pour qu'un cessez-le-feu
soit rapidement déclaré avant le 15
octobre. Ce cessez-le-feu doit permettre aux
organisations humanitaires de se rendre dans les grandes
localités pour soulager en urgence les populations
désespérées, et au dialogue de
s'amorcer dans un climat de confiance".
Dans les régions de la Bouenza, de la Lekoumou, du
Niari et du Pool, toutes situées aux sud-ouest du
pays, des milliers de personnes fuyant les combats, se
sont réfugiées dans les forêts,
abandonnant derrière elles leurs foyers et leurs
biens.
Pour plus d'informations :
Agence MISNA
05.10 - Burundi : Les
évêques inquiets de la Chine.
La Chine est à la
mode au Burundi, ce qui nest pas sans
inquiéter les évêques qui, au travers
du véhicule des réalisations
économiques, y voient s'infiltrer le contexte
idéologique communiste dune Chine
envahissante qui supplante lOccident
défaillant.
Déjà dans un
document publié en septembre, les
évêques du Burundi avaient
dénoncé labsence de
coopération occidentale vis-à-vis de leur
Pays. Le 20 septembre, lambassadeur de Chine
à Bujumbura, M. Shi Tongning, a inauguré,
en présence du maire de la Capitale M. Pie
Ntiyankundiye, une exposition de photos dans le cadre des
cérémonies du 50° anniversaire de la
République Populaire de Chine. 36 étudiants
burundais ont également reçu un Prix et une
bourse de voyage parce quils avaient
participé à un concours portant sur la
connaissance de la culture chinoise.
Derrière ces manifestations culturelles, il y a
dautres rapports importants qui se sont
noués ces dernières années entre le
gouvernement du Burundi et le gouvernement de la Chine
populaire.
Le retrait graduel, dans le domaine de la
coopération, des pays occidentaux, a
été remplacé par lactivisme
chinois, avec lambition dimplanter des bases
solides sur un échiquier dont elle était
traditionnellement absente. La Chine, également,
prépare une coopération dans le domaine
sanitaire. Des "équipes " médicales
chinoises seront envoyées dans les hôpitaux
de Gitega, Bujumbura et de Maramvya. En outre, une
commission mixte a préparé un
système de financement grâce auquel le
Burundi pourra obtenir des prêts à des taux
préférentiels dans des Banques
dimport-export " chinoises. Pour renforcer son
effort, Pékin financera également à
titre gratuit d'autres projets pour un montant de 5
millions de dollars.
Pour plus d'informations : Agence FIDES
05.10 - Ethiopie
comme les chrétiens de l'Erythrée
Malgré la guerre
qui oppose leurs deux pays depuis mai de l'année
dernière, les populations chrétiennes
coptes de l'Ethiopie et de l'Erythrée ont
célébré la semaine dernière,
deux jours durant, la traditionnelle fête de la
découverte de la "vraie croix" par sainte
Hélène, la mère de l'empereur romain
Constantin.
Plus de 100.000
fidèles ont participé dans les deux pays
à cette fête célébrée
simultanément à Addis-Abeba et à
Asmara, depuis 1.500 ans. Elle a rassemblé
dans les rues des deux capitales, de grandes foules de
fidèles, salués par des religieux, des
diplomates, et même des membres des
gouvernements.
A Addis-Abeba, des processions riches en couleur ont
traversé toutes les rues de la capitale pour se
retrouver à la Place de la Révolution,
située au coeur de la capitale. Encadrés
par des policiers, les groupes ont été
accueillis par le patriarche Copte Abuna Paulos. Des
banderoles déployées portaient
l'inscription : "l'Ethiopie tend ses mains vers
Dieu".
A Asmara, la fête a été
marquée aussi par un imposant défilé
des populations chrétiennes, avec à leur
tête, des évêques portant les
Ecritures Saintes. La fête a pris fin après
la mise à feu, par le chef de l'Eglise locale, de
ramilles appelées "Demera". Emportées par
le vent, les cendres sont retombées vers l'est ce
qui constitue un signe de bon augure pour les
récoltes et pour la paix.
Pour plus d'informations : Agence MISNA
01.10- Nigéria
: Un Conseil interreligieux.
A la requête des
chefs musulmans et chrétiens, le gouvernement du
Nigeria a inauguré le mercredi 29 septembre une
organisation non gouvernementale interreligieuse,
"chargée de travailler en faveur d'une
cohabitation pacifique entre les différentes
religions du pays pour la promotion du bonheur des
fidèles des diverses religions et ouvrir
également la voie à un règlement
pacifique de conflits ou malentendus".
Le Nigeria, pays de
près de cent millions d'habitants essentiellement
musulmans et chrétiens a connu depuis plus de
quinze ans des violences interreligieuses qui ont fait
plusieurs milliers de morts. Ce Conseil interreligieux du
Nigeria (NIREC) compte 50 membres.
Lors de la cérémonie d'installation, le
chef de l'Etat, Olusogun Obasanjo qui est
chrétien, a souligné le rôle
important que doit jouer le NIREC dans la vie culturelle
du pays.
Mr Sunday Mbang, représentant de l'Association des
chrétiens a déclaré que le peuple
nigérian attendait avec impatience qu'une
"nouvelle aube naisse de ce conseil". Le président
de la communauté musulmane du Nigeria, El hadj
Mouhamadou Maccido, a également salué la
création du NIREC, "forum permanent, a-t-il
déclaré, au sein duquel musulmans et
chrétiens pourront se retrouver pour discuter
ensemble afin de renforcer leur tolérance
mutuelle.
Pour plus d'informations : Agence MISNA
02.10 - Rwanda :
Procès encore ajourné.
A peine repris, le
procès de Mgr Misago vient d'être à
nouveau ajourné au moins pour un mois.
Il semblerait que les
preuves se révèlent inexactes contre le
prélat accusé de planification et de
complicité dans le génocide qui a fait
entre 500 et 800.000 morts au Rwanda en 1994 et que
certaines accusations portées contre lui
risqueraient de se retouner contre le gouvernement actuel
qui l'accuse. Mgr Misago d'ailleurs a toujours
clamé son innocence et présenté la
réalité vécue durant cette
période autrement que ne le prétend
l'accusation.
Pour plus d'informations : Agence KNA
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