-7 octobre 2015 - Synode - Taïwan - Corée
LA LENTEUR A MODERNISER LA PASTORALE

A Taiwan, qui comme à Hongkong qui connait une société chinoise hautement développée,les problèmes viennent dela lenteur de l’Eglise à moderniser une pastorale "datée", qui se limite à des approches anciennes.

Cecilia Li qui est engagée dans le conseil auprès des couples catholiques, déplore que "trop souvent, la lenteur de l’Eglise se limite à des approches inadaptées à notre époque. Quand des problèmes surgissent dans un mariage, certains canonistes vont conseiller la patience aux personnes concernées, l’objectif étant de préserver avant tout la sainteté du mariage, mais sans prendre en considération la situation réelle des personnes".

Les enseignements du pape Jean Paul II sur la famille et la théologie du corps sont encore trop méconnus, souligne-t-elle.

Du Japon, un pays où les mariages mixtes sont la norme plus que l’exception au sein de la petite communauté catholique, les évêques ont envoyés à Rome un message radical à propos de l’accès à la communion des divorcés-remariés civilement.

"Serait-il possible d’offrir aux personnes une période de repentance et de purification durant laquelle elles pourraient témoigner de leur engagement à vivre selon la foi chrétienne ?", demandent-ils dans le document envoyé à Rome avant l’ouverture du synode.

En Corée du Sud, le Père Lee Jeong-joo, porte-parole de la Conférence épiscopale, estime qu’opposer "conservateurs" et "progressistes" sur ces questions n’aide pas à faire progresser l’Eglise. Il note que, dans un pays où le taux de fécondité se situe au plus bas (1,1 enfant par femme en âge de procréer), ce que les catholiques et l’Eglise doivent rechercher, ce n’est pas à se conformer à l’image d’une "famille idéale", mais à fixer le regard sur "la famille de Dieu" telle qu’elle est présentée dans la Bible. (source : Mepasie)

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