-7 octobre 2015 - Synode
LA DOCTRINE N'EST PAS REMISE EN QUESTION
Dans une mise au point inattendue, le Pape a pris la parole, le 6 octobre, au début de la deuxième journée : Le synode ne se résumait pas à la seule question des divorcés-remariés :" La doctrine de l’Eglise n'est pas remise en question."
Lors d’un briefing en début d’après-midi, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a précisé que le Pape avait pris la parole “pour mettre en avant certaines choses“. Le chef de l’Eglise catholique, a rapporté le P. Federico Lombardi, a notamment souligné deux points: d’une part, la doctrine catholique sur le mariage “n’a pas été remise en question lors du dernier synode“, elle a donc “conservé sa validité“.
Le Pape, a ajouté le P. Lombardi, a aussi demandé aux Pères synodaux de ne pas “se laisser conditionner“ ni de “réduire l’horizon des travaux comme si l’unique problème était celui de la communion ou non des divorcés-remariés“. Il s’agit au contraire de “garder l’ampleur des questions et des problèmes soumis à l’assemblée“.
Pour le
Pape, le synode “est à voir et à vivre en continuité avec le synode extraordinaire d’octobre dernier“, dont les documents officiels ont été ses deux discours, au début et à la fin, et la "Relatio synodi", document final à partir duquel "l’Instrumentum Laboris" a été élaboré.
Les travaux se poursuivent à présent, a assuré le Pape, avec l’apport “très important“ des Circuli minores qui “contribuent à faire avancer les travaux vers la Relatio finalis“.
“ On a été tous très surpris qu’il prenne ainsi la parole, confie l’un des participants au synode, il s’est rendu compte qu’il y avait des doutes et de la perplexité sur de nombreux points: la méthode de travail, la question de la doctrine, etc“.
Le Pape aurait ainsi souhaité rassurer ceux qui sont les plus inquiets alors que la Salle du synode apparaît divisée. Au-delà d’un changement de la doctrine, juge un observateur, le pape voudrait que ce second synode ne se limite pas à un diagnostic, mais élabore des solutions pastorales concrètes.
72 pères synodaux ont pris la parole au cours des deux premières sessions générales à huis clos, parmi lesquelles celle de 26 évêques européens, 12 Africains, six évêques orientaux et des asiatiques silencieux.Il y a été question de très nombreux sujets parmi lesquels la situation des refugiés, la violence en famille, la polygamie, l’exploitation des mineurs, les couples de même sexe, ou encore le rôle de la femme dans l’Eglise. (source : VIS)
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