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FlashPress - Infocatho |
du 17 au 19 décembre 2015 (semaine 51) |
« Il y a de multiples raisons pour croire en la capacité de l’humanité à agir ensemble, » fait remarquer le Saint-Père, évoquant « l’attitude de coresponsabilité solidaire qui est à la racine de la vocation fondamentale à la fraternité et à la vie commune ». Le Pape dénonce avec force l’indifférence envers l’autre, sa dignité et ses droits fondamentaux qui parfois investit le niveau institutionnel et donc justifie des actions politiques : cela finit par constituer des menaces à la paix. Et François de condamner « les projets économiques et politiques qui ont pour fin la conquête ou le maintien du pouvoir et des richesses, même au prix de piétiner les droits et les exigences fondamentales des autres ». Le Saint-Père invite ainsi à passer de l’indifférence à la miséricorde, par la conversion du cœur. Dieu n’est jamais indifférent aux cris de ses fils, il nous enseigne à être miséricordieux. Cette miséricorde, « cœur de Dieu, doit donc être aussi le cœur de tous ceux qui se reconnaissent membres de l’unique grande famille de ses enfants. Voilà pourquoi », écrit François, « il est déterminant pour l’Église et pour sa crédibilité de vivre et de témoigner elle-même de la miséricorde ». Dans ce travail de fond, le Pape loue l’œuvre des nombreux acteurs qui s’engagent à cette paix, comme les ONG ou les nombreux groupes caritatifs, dans et en dehors de l’Église, mais aussi les nombreuses paroisses et communautés religieuses, et remercie particulièrement ceux qui se sont engagés pour porter secours aux migrants. En cette année de la miséricorde, « chacun est appelé à reconnaître comment l’indifférence se manifeste dans sa propre vie ». Le Pape forme le souhait que cette année jubilaire soit celle des geste concrets envers les plus vulnérables, « prisonniers, migrants, chômeurs ou malades » avec une vraie responsabilité des États : leurs responsables sont invités à « s'abstenir d'entraîner les peuples dans des conflits ou des guerres qui en détruisent non seulement les richesses matérielles, culturelles et sociales, mais aussi – et pour longtemps – l'intégrité morale et spirituelle ». (source : VIS) |