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FlashPress - Infocatho
du 19 au 22 décembre 2016 (semaine 52)
 


- 22 décembre 2016

CONCLUSIONS DES VOEUX DE NOEL DU PAPErefaj
LE CENTRE DE LA REFORME, C'EST LE CHRIST

" Notre rencontre a commencé en parlant de la signification de Noël comme renversement de nos critères humains pour souligner que le cœur et le centre de la réforme est le Christ (Christocentrisme).

" Je voudrais simplement conclure avec une parole et une prière. La parole est celle de rappeler que Noël est la fête de l’humilité aimante de Dieu. La prière est la convocation de Noël du Père Matta el Meskin (moine contemporain), qui, en s’adressant au Seigneur Jésus, né à Bethléem, s’exprime ainsi :

« Si pour nous l’expérience de l’enfance est si difficile, pour toi, elle ne l’est pas, Fils de Dieu.

" Si nous trébuchons sur le chemin qui conduit à la communion avec toi selon cette petite taille, tu es capable d’enlever tous les obstacles qui nous en empêchent. Nous savons que tu ne seras pas en paix jusqu’à ce que tu nous trouves selon ta ressemblance et avec cette taille.

" Permets-nous aujourd’hui, Fils de Dieu, de nous approcher de ton cœur. Donne-nous de ne pas nous croire grands par nos expériences. Donne-nous au contraire, de devenir petits comme toi afin que nous puissions t’être proches et recevoir de toi humilité et douceur en abondance.

" Ne nous prive pas de ta révélation, l’épiphanie de ton enfance en nos cœurs, afin qu’avec elle nous puissions soigner tout orgueil et toute arrogance. Nous avons un besoin extrême […] que tu révèles en nous ta simplicité nous approchant nous de toi, de même que l’Eglise et le monde entier.

" Le monde est las et épuisé parce qu’il fait la course pour savoir qui est le plus grand. Il y a une concurrence impitoyable entre gouvernants, entre Eglises, entre peuples, à l’intérieur des familles, entre une paroisse et une autre : qui est le plus grand parmi nous ? "

" Le monde est couvert des plaies de blessures douloureuses parce que sa grande maladie est : qui est le plus grand ? Mais aujourd’hui, nous avons trouvé en toi notre unique médicament, Fils de Dieu. Nous et le monde entier ne trouverons ni salut ni paix, si nous ne retournons/revenons pas te rencontrer de nouveau dans la mangeoire de Bethléem. Amen[43].

" Merci, et je vous souhaite un saint Noël et une heureuse nouvelle année 2017. [puis : improvisé]

" Quand, il y a deux ans, j’ai parlé des maladies, l’un de vous est venu me dire : « Où dois-je aller, à la pharmacie ou me confesser ? » - « Mais, les deux », ai-je dit. Et quand j’ai salué le Cardinal Brandmüller, il m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : « Acquaviva ! ». Sur le moment je n’ai pas compris, mais ensuite, réfléchissant, réfléchissant, je me suis rappelé que Acquaviva, cinquième Préposé général de la Compagnie de Jésus, avait écrit un livre que nous, étudiants, lisions en latin, les pères spirituels nous le faisaient lire, il s’appelait ainsi : Industriae pro Superioribusejusdem Societatis ad curandos animae morbos, c’est-à-dire les maladies de l’âme.

" Il y a trois mois a paru une très bonne édition en italien, faite par le père Giuliano Raffo, mort récemment ; avec un bon prologue qui indique comment on doit le lire, et aussi une bonne introduction. Ce n’est pas une édition critique, mais la traduction est très belle, bien faite et je crois qu’elle peut aider.

" Comme cadeau de Noël, je souhaiterais l’offrir à chacun de vous. Merci." [Bénédiction]
(source :
.VIS)

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