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Du 15 au 19 août 2017 (semaine 33)
 


- 19 août 2017
- Colombie -
-AU TERME DE LONGUES DEMARCHES DE CONCILIATION

Un chant a été composé pour le voyage que le Pape effectue en Colombie du 6 au 10 septembre.
"Messager, plein de joie, envoyé par le Seigneur. Viens comme une pluie dans le désert, en donnant l’espérance à notre peuple".

C’est avec ces paroles que commence l’hymne officiel du voyage apostolique du Pape François en Colombie, du 6 au 10 septembre prochains, Le Pape François et ses prédécesseurs ont mené un processus de réconciliation dans un pays secoué par plus de 50 ans de guerre civile entre le gouvernement de Bogotà et les FARC, Forces Armées Révolutionnaires de Colombie.

« Le Pape vient à la fin de tout un processus et d’un chemin de la Colombie», affirme le P. Francesco Bortignon, curé à Cùcuta, au nord du pays, à la frontière du Venezuela. Ce Missionnaire scalabrinien en Colombie depuis 21 ans. est originaire de Vénétie, travaille notamment depuis 21 ans au service des Vénézuéliens fuyant le chaos et le guerre civile dans leur pays.

Le père Bortignon regarde avec espérance le moment crucial que traverse la Colombie, engagée dans un processus de paix complexe, après ces 50 ans de guerre civile. « Finalement, si l’accord de paix a été signé avec la guérilla, avec le groupe des FARC, il reste le groupe de l’ELN, Ejército de Liberación Nacional, avec lequel il y a un dialogue en cours, précise-t-il.

Le processus est un peu lent, mais on espère que comme pour les rencontres initiales qui ont duré deux ans, on réussira aussi à signer cette paix.» C’est seulement comme cela, explique-t-il, que le pays pourra arriver à «un état de sérénité, d’absence de guérilla». Cela serait synonyme de sécurité, mais aussi de croissance économique et de développement.

L’Église catholique en Colombie a toujours travaillé pour atteindre la paix : «Elle est en train de se mobiliser fortement, avec une sensibilité sociale, et en accompagnant ce processus de paix», explique le Père Francesco. L’Église, dans de très nombreux diocèses, «spécialement les plus blessés par la guérilla», développe des «initiatives de caractère social, d’organisation et de préparation des leaders», avec des «activités entrepreneuriales», de façon à préparer «la mentalité, la conscience pour un type de vie démocratique, associative, productive».

Le message de la visite du Pape sera donc un message d’espérance et de chemin, avec un témoignage chrétien authentique dans cette recherche de la paix vécue concrètement et avec le sens des responsabilités.

“Nous demandons au pape qu’il vienne nous encourager, nous aider à trouver le chemin pour la construction du futur […] que nous désirons tous”, a affirmé le cardinal Salazar. Sans parler de l’accord lui-même, le pape devrait “parler de la paix“ et donner des pistes pour “construire ensemble cette paix, qui est bien plus qu’un simple accord avec une guérilla”, déclare .le cardinal Rubén Salazar Gómez, archevêque de Bogota. (source
: Aci Prensa)

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