- 19 août 2017 - Terre Sainte -
UNE VENTE ILLEGALE CONTRE L'EGLISE GRECQUE ORTHODOXE

Le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem a vivement dénoncé, le 13 août , la validation par la justice israélienne de la vente de biens appartenant, à l'Eglise dans la vieille ville de Jérusalem et vendus illégalement à des extrémistes juifs

Cette décision de justice “a dépassé toutes les limites” et “ne peut être expliquée que par des motifs politiques”, s’est indigné le Patriarche Théophile III de Jérusalem, lors d'une conférence de presse extraordinaire depuis Amman, la capitale de la Jordanie. Il a fustigé un jugement prononcé le 1er août par le tribunal de district de Jérusalem. accusant le Patriarche

Le tribunal a statué que les baux immobiliers conclus entre le Patriarcat grec-orthodoxe et l’organisation israélienne Ateret Cohanim (qui œuvre pour la colonisation de Jérusalem-Est) étaient bien valides, et qu’il n’y avait pas de preuves de corruption.

En 2004, par l’intermédiaire de trois sociétés écrans situées à l’étranger, l’organisation ultranationaliste a mis la main sur des bâtiments historiques du quartier chrétien appartenant en fait au Patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, propriétaire de ces biens fonciers dans la vielle ville de Jérusalem.

L’affaire avait alors fait grand bruit. Elle avait provoqué la colère des Palestiniens qui ont accusé le Patriarche de cette vente et entraîné la démission en 2005 du Patriarche Irénéos Ier, qui a toujours nié avoir été impliqué dans cet accord.

Son successeur, Théophile III, a par la suite engagé des poursuites contre l'israélien Ateret Cohanim, affirmant que les trois contrats étaient illégaux et que ces acquisitions avaient été conclues dans des circonstances frauduleuses.

Ateret Cohanim est accusée de procéder à un processus de “judaïsation” des quartiers historiquement musulman, chrétien et arménien de la Ville sainte. (source : .Chrétiens orientaux.)

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