- 11 septembre 2017 - Centrafrique
POUR UNE CENTRAFRIQUE OU L'ON PEUT VIVRE EN PAIX

Nous désirons une Centrafrique unie dans laquelle chrétiens et musulmans vivent en paix. C’est ce qu’ont réaffirmé. le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, et l’imam Oumar Kobine Layama.

L'Imam Layama est la plus importante autorité religieuse musulmane centrafricaine, qui, en compagnie du pasteur Nicolas Guérékoyamé Gbangou, et le cardinal, composent la Plateforme des Confessions religieuses centrafricaines.

La Centrafrique est un pays où 80% de la population est chrétienne – répartie également entre catholiques et protestants – et 20% musulmane.« Il était de notre devoir de mettre en valeur ce qui nous unit et non pas ce qui nous divise » a déclaré l’imam Oumar Kobine Layama.

Les groupes armés se réclamant de la religion islamique – à savoir les anciens rebelles de la Seleka – ou de la religion chrétienne – les milices dites antibalakas – ont des motivations politiques liées à l’exploitation des ressources naturelles du pays.

« Nous nous sommes toujours refusés de dire que les antibalakas étaient des chrétiens. En fait, ce sont des assassins, un point c’est tout » a déclaré le cardinal Nzapalainga. « C’est pourquoi nous avons créé la Plateforme des Confessions religieuses centrafricaines, afin d’affirmer l’unité de nos religions ».

Les représentants religieux soulignent qu’ils peuvent contribuer à désarmer les esprits mais que l’intervention de la communauté internationale est nécessaire pour assurer la sécurité, encore précaire.

" Le Président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a convoqué les différentes factions centrafricaines pour discuter de la paix, à l’exception de deux, qui sont implantées dans les zones aurifères et agissent seulement en fonction de leurs intérêts économiques. Vous comprendrez donc que l’opposition religieuse est bien loin de cette histoire, " conclut Touadéra. (source : Fides)

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