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2005-12-25 -
OUVRIR NOS BRAS A CELUI QUI NOUS OUVRE LES SIENS.

Dans une cathédrale comble où se retrouvaient des fidèles originaires de 14 pays et devant le recteur de la mosquée d'Évry, Mgr Michel Dubost nous invite à accueillir le Fils de Dieu, venu apporter la paix en ouvrant nos vies à Dieu et aux hommes.

Deux messes s'étaient déjà célébrées. L'une en fin d'après-midi, le 24 décembre, où ils étaient près de 1200 enfants et familles, parés comme le veulent les fêtes créoles, indiennes ou africaines"ethnies". Au début de la soirée, même foule, priante, entraînée par une chorale africaine, et même des autochtones (entendez des français de vieilles souches, rythmaient avec leurs mains et leurs bras, la joie des chants traditionnels de Noël.

A minuit, après une veillée joyeuse et méditative, la célébration eucharistique de l'Église universelle se déroulait aux rythmes des continents. Les chants populaires "Les anges dans nos campagnes", "Douce Nuit", étaient chantés par tous et dans toutes les langues.

"Dieu est proche, tout proche de nous, de nos problèmes, de nos préoccupations, de nos attentes, de nos découvertes, de nos espérances, a dit Mgr Dubost, parce qu'il les a partagés, enfant, adolescent, adulte, engagé dans une vie professionnelle et sociale."

"Ne me demandez pas pourquoi je crois. L'Amour c'est la vie, Dieu est Amour, et l'on peut se tenir debout devant Lui car il nous ouvre ses bras. A nous d'ouvrir les nôtres, à Dieu par Jésus Fils de Dieu, à tous les hommes appelés à s'unir à la Vie divine. Voilà ce que je crois et que je vis."

Rappelant qu'il arrivait de la prison de Fleury-Mérogis, proche d'Évry, il cita l'une de ses conversations avec un prisonnier :"C'est en prison que j'ai découvert la grandeur de la vie et de mon rôle de père."

La fête s'est conclue avec des interventions spontanées où chacun, prenant un micro portable, pouvait souhaiter "Joyeux Noël" en swahili, en ewondo, en créole, en tamoul, en portugais, en polonais, et dans bien d'autres langues.

"Dans nos banlieues qui flambent, disait un texte créé par l'un des fidèles participants, dans nos banlieues qui flambent éteignons les flammes de la haine, allumons celles de l'amour." (source : diocèse d'Évry)

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