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FlashPress - Infocatho
du 24 au 26 décembre 2008 (semaine 52)
 

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2008-12-26 - Côte d'Ivoire
ILS ONT PRIÉ POUR LEURS FRÈRES DANS LE MONDE

C'est sous la protection des forces de l'ordre que
l'archevêque d'Abidjan a présidé la célébration de la veillée de Noël à la cathédrale comme dans les autres églises. Ils ont prié pour l'Irak, l'Inde et Haïti...

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C'est Noël, le Christ est né, Alléluia !» Partout dans les églises du monde entier, les cloches ont annoncé, comme il y a deux mille ans, la naissance du Christ sauveur du monde à la faveur de la fête de Noël. "Et le peuple qui marchait dans la nuit a vu se lever une grande lumière." » Selon un passage du livre du prophète Isaïe qui a été lu à la veillée mercredi nuit.

A la cathédrale Saint Paul, en cette fête d'espérance et de joie, l'archevêque d'Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, a eu une pensée pour les peuples massacrés et dispersés par les guerres qui ensanglantent le globe. Notamment les centaines de morts de Bombay, d'Irak, d'Afghanistan, de la RDC. Les enfants d'Haïti sur lesquels se sont écroulés les murs de leur école.

Et en Côte d'Ivoire, les adultes et enfants victimes de crimes crapuleux... et tous ces laissés-pour-compte de la vie économique.

L'archevêque d'Abidjan n'a pas oublié non plus les déplacés de guerre dont les maisons sont toujours occupées par d'autres et qui vivent d'expédients. Dans ce monde où il y a tant de malheurs, Jésus apporte, selon Mgr Kutwa, la note d'espoir. Il vient briser le cycle clos de la fatalité. «L'Homme ne peut plus être négligé. Il est devenu un être précieux puisque Dieu l'a aimé au point de prendre chair pour le sauver».

L'archevêque a également fait partager aux fidèles la conviction que lui inspire Noel. «Nous pouvons vraiment faire la fête et nous réjouir malgré les malheurs des temps, si nous sommes prêts à changer nos manières de vivre et à nous laisser conduire par le nouveau-né». Pour lui, chacun peut vivre dans l'allégresse, s'il accepte que le Christ bouscule sa vie ; et lui fasse réviser l'échelle de ses valeurs dont le premier niveau est consacré à la recherche de l'argent. Quel qu'en soit la source pour s'assurer une vie heureuse, reléguant ainsi Dieu à la seconde place, sinon à la dernière.

Pour entrer dans la véritable espérance, Mgr Kutwa se dit prêt à prendre sa part du combat pour la justice et la vérité car, a-t-il dit : "Une fois que l'on accepte l'enfant Jésus, on ne peut plus vivre devant lui dans le mensonge, l'égoïsme, l'orgueil et la dureté de coeur.
" (source : Allafrica)

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