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25 et 26 novembre 2004 (semaine 48)
 

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04-11-26 -
LIBAN ET SYRIE : RÉSOUDRE LES PROBLÈMES COMMUNS.

Le patriarche de l'Eglise maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, chef de file de l'opposition chrétienne anti-syrienne, a affirmé mercredi que le Liban et la Syrie ont intérêt à "collaborer pour résoudre leurs problèmes communs", dans un entretien à Radio France Internationale. Dans un entretien à RFI, Rdio-France-Internationale il a déclaré : «"J'ai toujours demandé que le Liban soit indépendant, souverain et ayant ses propres décisions lorsqu'il s'agit de ses propres affaires. Mais quand il s'agit d'affaires communes, pourquoi ne pas collaborer avec la Syrie pour résoudre les problèmes".

"Nous ne pouvons ignorer que la Syrie est notre voisine. Nous devons tenir compte des intérêts communs aux deux pays, et personne ne peut vivre en situation d'inimitié avec son voisin", a-t-il ajouté. Le cardinal Sfeir a plaidé en faveur de l'envoi d'observateurs internationaux pour superviser les élections législatives prévues en mai prochain au Liban, une idée rejetée mardi par le Premier ministre Omar Karamé.

"Il y aura des témoins, c'est tout (...) Quand on n'a pas peur de tricher, on salue l'envoi d'observateurs", a dit Mgr Sfeir en rappelant que les Etats-Unis avaient accepté l'envoi d'observateurs pour leurs élections au début du mois.

Commentant la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'Onu qui appelle au retrait syrien et à la fin de l'ingérence de Damas dans les affaires libanaises, il s'est demandé "quel intérêt nous avons à aller contre la position de l'Onu".

Les Libanais sont divisés sur cette résolution, rejetée par Damas et Beyrouth. M. Karamé a cependant reconnu qu'elle bénéficiait d'une "légitimité internationale", soulignant que sa mise en oeuvre nécessitait "du temps et des circonstances spéciales" en allusion à un règlement du volet syrien du conflit israélo-arabe. (source et information : Agence Fides)

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