Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
L'Épiphanie et la Théophanie
La manifestation de Dieu et sa reconnaissance

 
LES MAGES ET LEURS CADEAUX  
 


Les mages ont apporté des cadeaux à l’Enfant Jésus. Ces cadeaux dont parle l'évangile ont une signification symbolique:

l'or célébrait la puissance et la royauté,
l'encens était offert aux dieux et signifie la divinité
la myrrhe, une résine odorante, annonçait la souffrance rédemptrice.

A cause de ces présents symboliques, la tradition a fixé le nombre des mages à trois. Elle leur a donné des noms, puis ce furent les trois âges de la vie, à partir du XIIème siècle : 

Melchior est alors présenté avec une longue barbe, il est le plus âgé des trois, il offrit l'or. - Gaspar est le plus jeune et il donna l'encens. - Balthazar est barbu sans être âgé et fit l'offrande de la myrrhe. Ces noms paraissent pour la première fois au VIème siècle.

Puis au XVème siècle, on les a fait venir des trois continents alors connus: l' Asie, l'Afrique et l' Europe. Enfin, au XVIème siècle, pour marquer l'universalité des Nations, on leur attribua une couleur de peau distincte pour chacun : blanche, noire et jaune)



Velasquez (1599-1660)
 

LES COUTUMES DE L'ÉPIPHANIE

 
 


En Espagne, c'est à la fête de l'Épiphanie, la fête des Rois , qu'on offre les cadeaux aux enfants, en souvenir des cadeaux que les mages apportèrent à Jésus. Ce sont les Rois Mages qui leur apportaient les cadeaux. Le Père Noël les remplace de plus en plus.

À Rome et en Italie du sud, c'est "la Befana" qui apporte les jouets le jour des Rois, pendant la nuit de l'Épiphanie. La Befana est une sorcière âgée, mais très gentille. Elle se déplace sur son balai et passe par les cheminées pour distribuer les cadeaux.



 
  En France, du XVIIème siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume, à la fête des Rois, d'offrir gratuitement une galette des Rois à leurs clients. L'usage s'est perdu et la galette n'est plus qu'un produit commercial vendu de mi-décembre à fin janvier. 

La fève dans la galette des rois
vient du temps des romains. Elle était blanche ou noire et utilisée pour les votes. Au début janvier, aux saturnales de Rome, on élisait  un roi du festin par une fève. Fèves noires et fèves blanches servaient aussi de bulletins de vote pour chaque élection : magistrats, chefs de guerre ou rois des banquets, car aucun festin n'avait lieu sans qu'un roi des agapes fût élu

- A Madrid et à Barcelone, et en Amérique latine, la veille de l'Épiphanie, il y a des défilés. Des carrosses paradent dans les rues. Gaspar, Balthazar et Melchior défilent sur des chars en jetant des bonbons, suivis de cavaliers à cheval. C'est la cavalcade (cabalgata) des rois mages.

- A Venise pour l'Épiphanie, les gondoliers défilent déguisés en sorcières et des joutes sont même organisées

  - En Allemagne, par groupes de trois, des jeunes gens ou des enfants, déguisés en rois mages, font du porte à porte, chantant des cantiques et demandant quelque obole, souvent pour aider les plus pauvres ou des organismes caritatifs.

500.000 jeunes “Sternsinger” (“Chanteurs de l’Etoile”) allemands ont une raison supplémentaire d’être orgueilleux de leur engagement en faveur des jeunes de leur âge les plus démunis : avec leur 49e campagne, terminée au début de cette année 2007, ils ont réuni en effet 38,8 millions d’euros.
  A l’initiative, ont pris part 12.223 paroisses allemandes. Avec le résultat de cette année (exactement 38.808.602 euros), ils ont dépassé la récolte de l’année précédente, de 155.688 euros, obtenant le second résultat le plus élevé depuis que l’initiative a commencé, en 1959. En 2005, après la tragédie du tsunami dans le Sud-est asiatique, le résultat de la récolte avait été de 47,6 millions d’euros.  

Retour au sommaire
retour à la page d'accueil