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L'EXPRESSION LITURGIQUE DANS LA VIE |
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La veille de l'Épiphanie, après la liturgie a lieu la bénédiction de l'eau. Le clergé va en procession vers un bassin ou un récipient rempli d'eau. Il fait sur cette eau le signe de la croix. Il y plonge la croix elle-même, et la retire : ce geste symbolise Jésus ayant, dans le Jourdain, reçu le baptême par immersion. Puis il asperge tout le peuple.
Les prêtres
bénissent les maisons des villages et en ville, les familles emportent de l’eau bénite pour bénir leur maison. |
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En Grèce, le prêtre s'embarque à bord d'un bateau et récite des bénédictions pour remercier le ciel du don des eaux. Puis il prend sa croix, à laquelle est attaché un brin de basilic, et la jette à l'eau.
La croix jetée à l'eau symbolise la naissance du Christ et le baptême, qui redonne le caractère sacré à la vie. Un jeune Grec plonge pour repêcher la croix, et la remettre au prêtre.
Les prêtres grecs suivent cette coutume même à Paris, où bénissent les eaux de la Seine sur une péniche au pont de l'Alma |
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Il en est de même en Russie et dans presque toutes les régions, à Moscou, Saint-Petersburg, le lac Baïkal ou la Sibérie, dans le Dniepr ou la Volga, et même le fleuve Amour à la frontière de la Mongolie.
Les
prêtres creusent un trou en forme de croix dans la glace d'une rivière et font sur place l'office de la bénédiction des eaux. En 2010, plus de 65.000 moscovites ont renouvelé ce geste. |
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En Éthiopie avec le rite copte, la célébration est très solennelle, marquée par une grande procession. Cette fête attire des milliers de pèlerins à Axoum, la ville sainte de la reine de Saba.
Précédée par les moines et les prêtres, ils se rendent au bord des rivières qui se jettent dans le Nil pour en bénir les eaux. |
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