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28.02 - L'UNESCO enquête sur le dialogue interreligieux

L'U.N.E.S.C.O. lance une enquête internationale sur l'éducation-enseignement du dialogue interculturel et interreligieux. Le Centre Catholique International pour l'UNESCO en a été l'un des inspirateurs, dans le cadre du programme "Convergences spirituelles et dialogue interculturel" .

Ce programme a pour objectif majeur de promouvoir le dialogue entre les religions et les traditions spirituelles dans un monde où les conflits en ces domaine prennent un part de plus importante.

Les Etats-Membres ont donc réuni les différentes religions et traditions dans ce programme de convergences spirituelles. Sur la base des réponses apportées, ce questionnaire permettra, par ses réponses, de proposer des activités appropriées et des méthodologes visant à l'enseignement du dialogue interculturel et interreligeux qui pourront être adaptées au sein de sociétés multi-culturelles et multi-religieuses.

Pour plus d'informations :
Informations-Unesco

28.02 - Vatican II : Le temps de l'approfondissement.

"Le Concile Oecuménique Vatican II fut une authentique prophétie pour la vie de l'Église ; il continue à l'être pendant plusieurs années en ce troisième millénaire qui vient de commencer", a déclaré le Pape Jean Paul II dans son discours de clôture du Symposium qui s'est tenu les 25, 26 et 27 février dernier.

Le Pape a d'abord fait remarquer qu'il s'agissait d'une "expérience de foi" de l'Église qui s'abandonna à Dieu, "sans réserve, avec l'attitude de celui qui a confiance et qui a la certitude d'être aimé"... "Celui qui voudrait faire une approche du Concile en négligeant cette clé de lecture, se priverait de la possibilité d'en pénétrer l'âme profonde."

..." Il ne faut pas perdre l'intention d'origine des pères du Concile ; au contraire, il faut la retrouver en dépassant les interprétations marquées par des préjugés, et partielles qui ont empêché d'exprimer au mieux la nouveauté du Magistère conciliaire"... "Lire le Concile en partant du principe qu'il marque une rupture avec le passé, alors qu'en réalité il est dans la ligne de la foi de toujours, est une attitude qui fourvoit dans l'erreur."

Puis le Pape a rappelé les quatre constitutions fondamentales du Concile : "Verbum Dei", pour le caractère central de la Parole de Dieu dans la vie de l'Eglise."... "Sacrosanctum Concilium", pour une vie liturgique qui rende à Dieu le vrai culte qui lui est dû."... "Lumen Gentium principe de communion dans les différentes formes institutionnelles dans lesquelles se déroule le ministère ecclésial" ..."Gaudium et spes" pour le message qui synthétise d'une manière féconde l'attente de tout homme et la réponse que Dieu lui adresse."

Et le Pape a conclu :"Une ère nouvelle s'ouvre devant nos yeux :le temps de l'approfondissement des enseignements du Concile, le temps de la récolte de ce que les Pères conciliaires ont semé."

Pour le texte intégral :
Service de presse du Vatican

29.02 - Afrique du Sud : L'afflux des séminaristes.

Cette année, et c’est la première fois dans son histoire, l’Eglise d’Afrique du Sud a plus de 500 séminaristes. 300 se préparent déjà pour le ministère pastoral comme prêtres diocésains. L’augmentation du nombre des vocations, qui coïncide avec le Jubilé, est un défi pour l’Eglise locale qui est appelée à augmenter et à renouveler ses programmes de formation.

En février, 70 séminaristes ont commencé leur temps
d’orientation et de préparation au séminaire de propédeutique Saint François Xavier. Le séminaire saint Jean-Marie Vianney, qui compte 134 séminaristes et le séminaire saint Pierre qui en compte 70, sont complets. Si l’on ne procède pas à leur agrandissement, ils ne seront pas en mesure d’accueillir de nouveaux séminaristes l’an prochain.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

28.02 - Congo-Brazza : Y a-t-il enfin quelque espoir ?

Le Congo-Brazzaville vient déchiré par une guerre civile, qui a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de réfugiés. La classe politique a échoué, les militaires se sont discrédités et même les religieux de toutes les confessions ont trahi en partie leur mission. La société civile est découragée. Mgr Komboa, évêque de Owando, présente les objectifs de l’Eglise en faveur de la pacification dans le Pays

Avec les récents accords du 16 novembre et du 29 décembre 1999, selon son analyse, le Congo est à la recherche de la voie de la pacification. C'est en ce sens qu'il a accepté de répondre aux questions de l'agence Fides sur le développement du processus de paix : " Il faut moraliser l’armée, réformer le système politique , mais surtout, il faut aider les gens ".

Mgr Komboa a été président du Conseil Supérieur de la République, parlement ransitoire de 1991 à 1992. Pour aider la population, il a créé l’Association "Terram Pacis", qui, avec l’appui de la Conférence Episcopale du Congo et de l’Association des Conférences Episcopales de la Région d’Afrique Centrale (ACERAC), fonctionne comme observatoire de la vie politique et sociale, et comme agence de développement.

A la question :" Quelle espérance de paix y a-t-il au Congo ?", il répond :"Après les accords, les armes se sont tues. Les rebelles sortent des forêts, mais une partie de la population, par méfiance, ou parce qu’ils ne sont pas touchés par les moyens d’information, restent cachés. Le processus de paix engage la responsabilité de tous les citoyens pour construire une véritable culture de la paix, du respect de la vie et du bien commun. L’Eglise demande que l’armée se restructure."

..."Il faut pour cela un processus de modernisation de professionnalisation, et surtout de moralisation. En outre, sans une réforme des partis, la dérive populiste et ethnocentrique continuera. C’est pourquoi une réforme du système politique serait nécessaire, qui amène à avoir la présence de deux ou trois partis, et pas plus, en mesure de représenter une population qui n’est pas tellement nombreuse."

Pour plus d'informations : Agence
Fides

22.02 - On reparle du nouveau concile.

Le quotidien allemand "Die Welt" a publié le samedi 19 février, un entretien de Mgr Walter Kasper, où le secrétaire du Conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens, n'exclut pas qu'un nouveau concile soit nécessaire.

Sans renier le concile Vatican II, " sa réception (son application) doit être poursuivie", dit-il, il admet que la question doit être posée d'un nouveau synode ou d'un nouveau concile. "Il y a des questions importantes dans notre Eglise auxquelles le pape ne peut probablement pas répondre seul. Il en est même qui ne peuvent se régler s'implement et nécessitent un consensus dans l'épiscopat."

Comme le cardinal Martini et comme le cardinal Danneels, le secrétaire du Conseil Pontifical s'interroge :"Qu'il s'agisse d'un concile ou d'un synode est une question dont on peut et doit parler."

Sans l'évoquer, Mgr Kasper envisage donc que le synode général des évêques, prévu pour octobre 2001, soit élargi afin qu'il réponde à l'attente qui se manifeste depuis quelque temps dans de nombreuses sphères de l'Eglise catholique.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

22.02 - Lituanie : Les prêtres du K.G.B.

Afin de clarifier la situation de ceux qui ont directement collaboré avec les instances soviétiques du KGB, la Conférence des évêques de Lituanie demande aux prêtres qui en ont fait partie de prendre contact avec la commission gouvernementale qui vient d'être créée à cet effet.

Cette commission entend protéger les personnes, qui pour une raison ou pour une autre, durant l'époque soviétique, auraient cédé aux menaces et aux pressions dont elles avaient été l'objet. Toutes les personnes qui, avant le 30 juin, prendront ainsi contact avec cette commission, bénéficieront de la confidentialité la plus totale, afin de vaincre les erreurs du passé.

Après cette date, il y aura risque de révélations publiques. C'est pourquoi les évêques demandent aux prêtres de s'annoncer dès maintenant aux autorités compétentes, afin que toutes les situations soient ainsi clarifiées et purifiées.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

22.02 - Suisse : Une femme prêtre, catholique ?

Denise Wyss, la première femme prêtre de l'Eglise catholique chrétienne de Suisse, a été ordonnée samedi 19 février à Soleure par l'imposition des mains de Mgr Antonius Jan Glazemaker, archevêque émérite d'Utrecht.
Née d’une réaction qui refuse le Concile Vatican I de 1870, au cours duquel ont été décrétées l’infaillibilité du pape et sa primauté sur tous les évêques, l’Eglise catholique-chrétienne de Suisse s'est rattachée à l'Eglise Vieille Catholique (Union d'Utrecht) et se réclame de l’héritage des premiers chrétiens.

Bien que minoritaire en Suisse avec 14.000 membres et 40 paroisses, l'Eglise catholique-chrétienne de Suisse bénéficie, pour des raisons historiques, du statut d'Eglise nationale reconnue.

L'Eglise catholique-chrétienne de Suisse est la quatrième Eglise de l'Union d'Utrecht à ordonner une femme à la prêtrise, avec les Eglises vieilles-catholiques d'Allemagne, d'Autriche et des Pays-Bas. Par contre, celles de la République tchéque, de Pologne, des Etats-Unis et du Canada ne l'admettent pas encore.

Née dans une famille catholique-romaine, formée à la faculté de théologie catholique-romaine de Lucerne, Denise Wyss est entrtée dans l'Eglise catholique-chrétienne en 1990 et a achevé ses études à la Faculté catholique-chrétienne de Berne.

Des représentants et des fidèles des Eglises-Sœurs, catholique-romaine, orthodoxe et protestantes qui sont en dialogue théologique avec l'Eglise Vieille-catholique, étaient présent à la célébration.

Pour plus d'informations : Agence
KIPA

24.02 - Le pèlerinage du Pape en Chaldée

Ce pèlerinage spirituel du Pape fut tout autant une liturgie de la Parole qu'une longue méditation portée par l'iconographie, par les textes et par les techniques les plus contemporaines. Cette commémoration du patriarche, père des croyants, ouvrait une véritable acclamation d'action de grâces pour l'oeuvre salvafique du Christ.

Cette liturgie de la parole commençait par la procession et l'ostension de l'Evangile. Une reproduction de l'icône de l'Hospitalité d'Abraham, le "Philoxénia" appelé communément "la Trinité" d'Andrei Roublev, était éclairée par les flammes disposées alentour, et sous le regard du Christ ressuscité représenté par la monumentale sculpture de Frazzini. Derrière le Pape se dressaient de vrais chênes.

Tout d'abord les lectures bibliques retraçèrent les étapes de la démarche du Patriarche : dans le livre de la Genèse 11, 12, 15, 22; la lettre aux Hébreux 11; la lettre de saint Paul aux Romains 4, et enfin dans l'Evangile de saint Jean 8, 51-58. Elles se conclurent par une acclamation inspirée du Magnificat, Lc 1, 54-55.

Toute l'homélie du Pape fut éclairée par la perspective de la mort et de la résurrection du Christ. Le sacrifice demandé à Abraham est le drame et l'offrande d'un père, l'appel de Dieu et la réponse obéissante du patriarche, qui ne savait pas où il partait mais qui fait confiance en Dieu.

Avant que Moïse n'entende sur le Mont Sinaï les paroles du Seigneur: "Je suis le Seigneur ton Dieu qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la condition d'esclave" (Es 20, 2), le patriarche Abraham avait déjà entendu cette autre parole : "Je suis le Seigneur qui t'ai fait sortir de Ur en Chaldée".

En se référant à la déclaration conciliaire "Nostra Aetate", il souligna l'importance de la figure d'Abraham pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans qui regardent ensemble vers lui "comme le modèle d'une soumission inconditionnelle à la volonté de Dieu". "C'est, explique Jean-Paul II à la lumière de l'Epître aux Hébreux, une analogie de l'événement salvifique de la résurrection du Christ"... "Cet homme, placé à l'origine de notre foi, fait partie du dessein éternel de Dieu"..."La vocation d'Abraham apparaît complètement orientée vers le jour dont parle le Christ".

Après l'homélie, la projection de vues des lieux saints ou de représentations artistiques des mystères contemplées, entrainaient ainsi la participation de l'imaginaire et des sens. La méditation sur l'apparition des trois anges et les promesses de Dieu à Abraham, était soutenue par des vues des sites historiques en Irak et à Hébron, en Terre Sainte, où les croyants du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam vénèrent le tombeau d'Abraham.

D'autres représentations de cette "visitation", dont une étonnante fresque des catacombes de la Via Latina et les mosaïques de Saint-Vital, à Ravenne, prolongeaient cette célébration de la Parole, qui s'acheva par l'encensement d'un grande pierre symbolique représentant l'autel de l'offrande d'Isaac, et de la prière d'intercession et de louange des fidèles: "En communion avec Abraham, nous te prions. Par le Christ, le seul Juste, nous te supplions."

Pour les textes de cette célébration :
Salle de presse du Vatican

24.02 - L'Eglise et le défi de la globalisation

L'Académie Pontificale des Sciences sociales organise du 23 au 26 février, au Vatican, un atelier de réflexion et de travail sur "la signification de la globalisation."

Des experts l'étudieront par rapport à la démocratie sous les aspects suivants : le développement de l'homme et le défi de la globalisation, les dimensions sociales et culturelles en jeu. Ces différents thèmes seront abordés à la lumière de la doctrine sociale de l'Eglise, mais également, sous l'angle des évolutions de cette doctrine que ce processus engendre et nécessite.

Pour plus d'informations :
academy.sciences@acdscience.va

24.02 - Irak : En même temps que le Pape

Au moment le pape Jean-Paul II, à Rome, faisait son pèlerinage spirituel au pays d'Abraham, les catholiques irakiens s'étaient rassemblés en la cathédrale Saint-Joseph de Bagdad, autour du patriarche Raphaël I Bidawid des Chaldéens, pour le vivre en communion avec le pape.

"De cette façon, nous voulons consoler notre Saint Père pour la visite manquée, en reconnaissant son amour pour nous. La nouvelle de la décision du Saint Père, a en effet commenté le patriarche Bidawid, nous est parvenue justement au terme de trois jours de jeûne que notre Eglise a observé du lundi 13 au mercredi 15 février. Notre jeûne a été couronné par cette belle nouvelle".

"Maintenant, nous viendrons à Rome manifester notre affection pour le Pape". En effet près de mille Chrétiens d'Irakiens se rendront à Rome, guidés par le patriarche Bidawid, le 18 mars prochain, comme le patriarche l'a annoncé dans un entretien accordé à l'agence Fides.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

22.02 - U.S.A. : Lettre ouverte au président Clinton

Le président de la Conférence des évêques catholique des Etats-Unis a fait parvenir une lettre ouverte au président Bill Clinton pour lui demander de suspendre toutes les exécutions capitales au plan fédéral. De son côté, le samedi 19 février, le "New York Times" a pris position pour l'abolition de la peine de mort en raison des erreurs judiciaires fréquentes.

Mgr Joseph Anthony Fiorenza, évêque de Galveston-Houston, président de la Conférence, souligne la brutalité et l'inutilité de la peine de mort et rappelle, à cette occasion, les nombreuses déclarations du pape Jean Paul II qui est intervenu, plusieurs fois ces derniers temps, pour dire l'opposition de l'Eglise pour la peine capitale.

... "Comme vous le savez, les évêques catholiques des Etats-Unis demandent depuis longtemps qu’on en finisse avec la peine capitale, écrit Mgr Fiorenza. Je vous écris aujourd’hui pour joindre ma voix à celles qui ont réclamé une suspension des exécutions fédérales. Dans la foulée de la démarche courageuse du gouverneur George Ryan de stopper les exécutions dans l’Etat de l’Illinois, je vous prie de profiter de votre fonction pour mettre fin à ce châtiment brutal et inutile."

... "De récentes déclarations du Saint-Père illustrent sa conviction constante qu’il existe de meilleures façons de protéger la société, plus respectueuses aussi de la dignité de toute personne, aurait-elle même ôté la vie d’autrui. Le pape avait fait valoir que, vu notre capacité de protéger la société d’éventuels agresseurs, la nécessité d’exécuter des individus était devenue rare, pour ne pas dire pratiquement inexistante".

... "Nous croyons que la peine de mort, au même titre que l’avortement légalisé et le suicide assisté, contribue à une culture de mort en estimant que certaines vies peuvent être sacrifiées. Un tel message est en contraste flagrant avec le message d’amour et de vie apporté par Jésus."

... "Nous ne vaincrons pas le crime simplement en exécutant des criminels, pas plus que nous ne pourrons rendre la vie à des innocents en privant de la vie leurs meurtriers. La peine de mort donne la tragique illusion que nous pouvons défendre la vie en ôtant la vie."

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques des Etats-Unis

24.02 - Nigeria : Mais d'où viennent les armes ?

Dans son entretien à l'agence Misna, rapporté par l'agence vaticane Fides, l'archevêque d'Abuja, qui est aussi le vice-président de la Conférence des évêques du Nigeria, Mgr John Olorunfeni Onaiyekan, n'hésite pas à montrer du doigt l'Arabie Saoudite, qui soutient cette campagne d'islamisation par ses pétrodollars.

Il accuse ce pays d'être derrière ces incidents, estimant que l'Arabie Saoudite "a promis des aides économiques aux Etats (de la fédération du Nigeria) qui introduiraient la charia".

Rappelant les cérémonies officielles à Zamfara, il y a quelques mois : "Ce n'est pas un hasard si, à la cérémonie d'introduction de la charia à Zamfara, il a pu être notée la présence de l'ambassadeur d'Arabie Saoudite e l'absence de tout représentant du gouvernement central".

Egalement dans l'entretien diffusé mercredi par FIDES, il s'est interrogé sur l'origine des armes utilisées par des civils lors des heurts de lundi et mardi, soulignant que ces personnes n'avaient pas d'argent pour se les procurer.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

24.02 - Nigeria : Nous refusons la charia.

"Nous refusons l'introduction de la charia" à déclaré le mardi 22 février à l'agence Misna, Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque d'Abuja et vice-président de la Conférence Episcopale Nigérienne, à propos des incidents de Kaduna, entre chrétiens et musulmans.

"Ils ne sont pas survenus à l'improviste, a-t-il déclaré. Au contraire, on a la sensation que tout a été prémédité. Il est maintenant important de savoir quelle sera l'interprétation du gouvernement et comment il agira. Il est trop facile de dire que les désordres sont provoqués par les manifestations des chrétiens".

"L'introduction de la charia ne peut être proposée au Nigéria. Ici, continue-t-il, la cohabitation religieuse était naturelle jusqu'à ce que les extrémistes islamiques ne lancent l'idée dintroduire la Charia, la loi islamique. Pour le pays, la cohabitation pacifique est fondamentale, il ne pourrait en être autrement. Les Chrétiens et les Musulmans sont des millions et ils sont habitués à vivre en paix".

... "Les intégristes ne forment qu'une petite partie de la communauté islamique, et les musulmans modérés se sont élevés contre eux. La communauté chrétienne est toujours disposée à chercher la paix, mais avec certains groupes islamiques, il est impossibles de raisonner. La population est pacifique, mais lorsqu'elle fait place aux extrémismes, elle se sent presque obligée de se ranger de leur côté et la cohabitation est menacée. Le gouvernement doit agir pour empêcher ces petits groupes de nuire, afin d'assurer la cohabitation pacifique et la même dignité aux chrétiens et aux musulmans.

Pour le texte intégral de l'entretien : Agence
Misna

24.02 - Nigeria : Enfin, le couvre-feu.

Après les événements qui, lundi 21 février, ont fait près de 1000 morts, le couvre-feu vient d'être décidé dans les principales villes de l'Etat de Kaduna pour tenter de mettre fin aux affrontements entre musulmans et chrétiens.

Le correspondant de Radio France International, RFI, parle d'au moins 1.000 morts Les autorités minimisent les chiffres, craignant que la publication d'un grand nombre de morts n'accentue les violences. De son côté, le président fédéral Olouségun Obasanjo a lancé un appel aux musulmans et chrétiens de la province, pour se tolérer mutuellement, les premiers réclamant l'introduction de la loi islamique, la charia, les seconds se déclarant opposés à son application, comme c'est le cas dans d'autres Etats du Nord.

Pour se faire entendre, les musulmans avaient organisé ces dernières semaines plusieurs manifestations de rues et les chrétiens, à l'appel des évêques, sont restés dans le calme. A leur tour, excédés par la répétition de ces manifesations, les chrétiens, majoritaires dans la région, sont descendus en masse dans les rues à l'appel des Eglises chrétiennes, catholique et protestantes. 

Ce fut une procession pacifique qui demandait le maintien de la laïcité dans cet Etat qui compte un million d'habitants et un faible nombre de musulmans. Des affrontements ont éclaté. Le marché local, de nombreux édifices, dont des églises catholiques et protestantes, ont été incendiés. Les forces de l'ordre ont tiré aveuglément sur les manifestants dans le quartier de Sabo.

Les autorités locales tentent maintenant de paraître être en mesure de calmer la révolte. Mais il est évident que l'administration locale et fédérale est fortement conditionnée par des courants politiques et des mouvements pro-islamiques, soutenus par l'Arabie Saoudite.

La position de l'Eglise catholique a été rappelé par la Conférence des évêques du Nigéria. Elle est ferme: elle considère que l'application de la loi islamique est contraire à la constitution fédérale du pays. Les Etats du nord du Nigeria sont constitués à majorité de musulmans et ils ont, depuis plusieurs siècles, un mode de vie largement dominé par l'islam. Les chrétiens de Kaduna estiment qu'il n'en est pas de même dans leur province où ils sont tout aussi nombreux que les musulmans.

Pour plus d'informations : Agence
Misna

22.02 - Congo (RDC) : Eglises fermées.

En signe de protestation à l'égard des mesures prises contre Mgr Kataliko, archevêque de Kivu, les églises de son diocèse de Bukavu sont restées fermées pour le deuxième dimanche de suite.

Une annonce de la radio de Goma avait fait entendre le retour de l'archevêque éloigné à Butembo. En réalité les promesses faites par le président des rebelles de la Coalition démocratique du Congo se sont révélées fausses. Les églises sont donc restées fermées le dimanche 20 février et les fidèles catholiques se sont réunis dans les communautés de leurs quartiers. De nombreuses communautés protestantes se sont joints d'ailleurs à elles.
Les fidèles rassemblés ont entendu la lecture d'un message des administrateurs diocésains, leur demandant de prier pour que la paix revienne dans cette région et que revienne leur pasteur.

Pour plus d'informations : Agence
Misna

22.02 - Congo (RDC) : Rencontre universitaire.

Du 13 au 19 février, vient de se tenir à Kinshasa (République démocratique du Congo) un séminaire organisé par la Fédération Internationale des Universités Catholiques (Fiuc), en collaboration avec les Facultés Catholiques de Kinshasa, sur le thème: "Pour une pédagogie universitaire inculturée en Afrique".

Parmi les participants de ce séminaire, des recteurs, des étudiants et des personnalités civiles et religieuses sont intervenus. Cette rencontre se situait dans un cadre plus large : "Un projet universitaire pour l'Afrique. Dans quels milieux? Avec quelles pédagogies? Pour quel développement ?".

Six universités catholiques y ont apporté leur contribution: celle de Yaoundé par une étude sur "les droits de l'Homme et les réalité socio-politiques, celle d'Abidjan sur "les relations entre la communication, l'éthique, et le développement", l'Uganda Martyrs University de Kampala sur "le développement communautaire agricole".

Pour leur part les trois universités catholiques de la République Démocratique du Congo ont abordé les sujets suivants : "les relations du développement avec la paix" (Université de Bukavu), "la culture" (Université de Kinshasa) et "les réalités rurales" (Université de Butembu).

Pour plus d'informations : Agence
Misna

17.02 - Texte de l'accord O.L.P. - Saint-Siège.

Nous vous donnons les passages essentiels du document, préambule et partie des douze articles. La traduction a été faite sur le texte anglais et n'est donc pas officielle.

Préambule :
Le Saint-Siège, autorité souveraine de l'Eglise catholique et l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), représentante du Peuple palestinien agissant au bénéfice et au nom de l'Autorité palestinienne :

- conscients de la signification de la Terre Sainte qui est un espace privilégié pour le dialogue interreligieux entre les fidèles des trois religions monothéistes....

- réaffirmant la nécessité de parvenir à une paix juste, durable et complète au Moyen-Orient, afin que toutes ses nations puissent vivre en bon voisinage...

- appelant à une solution pacifique du conflit israélo-palestinien qui établirait les droits nationaux légitimes inaliénables et les aspirations du peuple palestinien, qui doivent être atteints par la voie de la négociation et de l'entente, afin d'assurer la paix et la sécurité de tous les peuples de la région, sur la base de la loi internationale, en accord avec les résolutions des Nations Unies et de son Conseil de sécurité.

- déclarant qu'une solution équitable pour la question de Jérusalem, basée sur les tésolutions internationales, est fondamentale pour une paix juste et durable au Proche-Orient, et que les décisions et les actions unilatérales altérant le caractère et le statut spécifique de Jérusalem sont moralement et juridiquement inacceptables.

- appelant donc à un statut spécial pour Jérusalem, internationalement garanti, qui sauvegardera les points suivants : 1. la liberté de religion et de conscience pour tous, 2. égalité devant la loi pour les trois religions monothéistes leurs institutions et leurs fidèles dans la Ville, 3. l'identité propre et le caractère sacré de la Ville et la signification universelle de son héritage religieux et culturel, 4. les Lieux Saints et la liberté d'y accéder et d'y pratiquer sa foi, 5. le régime de statu quo dans ces Lieux Saints où il s'applique.

- reconnaissant que les Palestiniens, quelle que soit leur affiliation religieuse, sont membres égaux de la société palestinienne...

- approuvent les articles suivants :

... Article 6 : L'O.L.P. reconnaît les droits de l'Eglise catholique en matières économique, légale et fiscale, ces droits étant exercés en harmonie avec les droits des autorités palestiniennes dans ces domaines.

Article 7 : Plein effet sera donné dans la loi palestinienne à la personnalité juridique de l'Eglise catholique...

Pour ce texte :
Salle de presse du Vatican

17.02 - Pèlerinage spirituel en Chaldée.

Empêché de se rendre en Irak, le Pape fera spirituellement ce pèlerinage au cours d'une cérémonie, le mercredi 23 février.

"J'aurai voulu, au nom de l'Eglise, aller prier et réfléchir dans le lieu, Ur des Chaldéens, d'où Abraham est parti, mais cela ne m'a pas été possible," a dit le Pape aux fidèles réunis sur la place Saint Pierre, le 16 février. Il les invite donc à se retrouver dans la salle Paul VI, au Vatican, pour une célébration spéciale qui sera comme une démarche spirituelle de l'expérience vécue par Abraham.

Jean-Paul II veut ainsi inviter l'Eglise à mettre ses pas à la suite du Père des Croyants, lorsque "la Parole du Seigneur l'invitait à laisser sa terre pour partir vers le pays qu'il lui indiquerait."

17.02 - Israël : Surpris, consterné, fâché ...

L'accord entre l'O.L.P. et le Saint-Siège a provoqué de vives réactions du côté d'Israël dont le ministère des Affaires étrangères a convoqué le nonce du Pape le mercredi 16, pour lui notifier la réprobation qu'inspire à l'Etat hébreu l'accord signé la veille.

"Cet accord fait remarquer le Ministre, est une interférence dans les négociations entre Israël et les Palestiniens et nous le regrettons ... Jérusalem est et doit rester la capitale de l'Etat d'Israël et aucun accord ou déclaration ne changeront cet état de fait."

Le conseiller de l'ambassade d'Israël auprès du Saint-Siège, interrogé par l'agence APIC, a déploré également que "cet accord intervienne à la veille d'une visite historique, ô combien significative pour nous... Cet accord a une substance de nature politique et va bien au-delà d'un accord culturel ou portant sur des institutions culturelles et religieuses."

Le porte-parole du Saint-Siège, Mr Navarro-Valls, en réponse à ces réactions, a fait remarquer de son côté :"L'accord signé ne regarde pas le processus de paix en tant que tel mais régit la présence et l'activité de l'Eglise catholique sur les territoires dépendant de l'Autorité palestinienne."

... " Cet accord ne fait que redire ce qui a été établi par les institutions pertinentes de l'ONU et des récents accords entre les autorités israéliennes et palestiniennes. En ce qui concerne la ville de Jérusalem l'accord n'entre pas dans les questions de territorialité ou de souverainété des deux parties en question...Il se réfère à la dimension religieuse et culturelle universelle des endroits les plus sacrés de la Ville, reconnus d'ailleurs par la communauté internationale."

Il est vrai que Tel Aviv a toujours ignoré les appels du Vatican pour un statut spécial pour Jérusalem. Mais il est aussi à remarquer que cet accord signifie que l'Autorité palestinienne devra s'interdire de consentir un statut privilégié à la religion musulmane (Préambule).

Israël paie sa maladresse à l'égard du Vatican, en ce domaine, lorsque fut autorisée la construction d'une mosquée près de la basilique catholique de Nazareth. La mobilisation des autorités israéliennes pour l'accueil des pèlerins du Jubilé a été très réticent, même s'il se modifie actuellement pour des questions d'intérêt touristique devant les réactions jordaniennes. Enfin un pays qui ne respecte pas ses accords pour le Liban, et s'arroge des droits sur des Etats souverains, peut difficilement accuser les autres d'ingérence inadmissible.

La diplomatie saura calmer les réactions et déjà le voyage du Pape n'est pas remis en cause pour son séjour dans les territoires d'Israël.

Pour plus d'informations : voir le texte de
l'accord OLP-Saint Siège.

17.02 : Accord O.L.P. - Saint Siège.

Le mardi 15 février un accord juridique a été signé entre l'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) et le Saint Siège. Il régit la présence et l'activité de l'Eglise catholique sur le territoires dépendant de l'Autorité palestinienne. Il n'entre pas dans les questions de territorialité ou de souveraineté qui concernent les autorités israéliennes et palestinienne.

A cette occasion, le président Yasser Arafat a rencontré le Pape en audience privée durant une vingtaine de minutes. Il a invité Jean Paul II a venir à Jéricho, ville significative pour les Palestiniens. Ce que le Pape a accepté. De son côté le Souverain Pontife l'a assuré de "la solidarité du Saint-Siège pour les populations palestiniennes qui attendent encore de voir leurs aspirations légitimes se réaliser."

Le préambule de cet accord rappelle "qu'une solution équitable pour la questions de Jérusalem, basée sur les résolutions internationales, est fondamentale pour une paix juste et durable au Proche-Orient."

Deux jours auparavant le Synode des catholiques de Terre Sainte avait aussi rappelé que "Jérusalem est une cité sainte pour trois religions et deux peuples, les Israéliens et les Palestiniens."

Nous donnons par ailleurs, les clauses essentielles de cet accord qui est discuté par Israël.

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican

19.02 - Allemagne : Création de "Donum vitae".

A la demande des instances romaines, l'Eglise catholique en Allemagne a demandé aux organismes catholiques de se retirer du système légal concernant l'avortement dépénalisé après une consultation médico-sociale attestée par un certificat. Des associations totalement indépendantes de l'Eglise viennent d'être fondées dans plusieurs Land.

"Donum vitae" est une nouvelle structure de droit civil qui permettra l'activité des centres de consultation catholiques, sans qu'ils soient de près ou de loin, dépendant des autorités de l'Eglise. Fondées par des laïcs catholiques, ces associations n'attendent d'elle "ni louange, ni réprimandes, ni soutien financier, ni soutien moral."

Ils veulent maintenir une présence catholique dans ce système officiel de la République d'Allemagne. Ils espèrent ainsi gérer les 264 centres autrefois gérés par le SkF, Service social des femmes catholiques et par "Caritas". Des associations régionales ont été fondées en Bavière, dans le Bade-Wurtemberg, dans la Rhénanie-Palatinat, en Sarre et en Basse-Saxe. D'autres sont en cours de constitution.

Le ministre des Cultes du Bade-Wurtemberg, qui est également vice-présidente nationale de "Donum vitae" a annoncé à Stuttgart, le mardi 15 février, une prochaine campagne fédérale de dons pour financer les nouvelles associations.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

19.02 - Congo : Pour un embargo sur les armes.

Le cardinal König, le cardinal Arns, le cardinal Schönborn, le Prix Nobel de la Paix Perez Esquivel, l'ancien secrétaire général de l'OTAN Willy Claes, le secrétaire général du Conseil oecuménique Konrad Kaiser, des personnalités du monde artistique et littéraire, ont lancé le jeudi 17 février un appel à l'embargo sur les armes à destination du Congo (RDC).

Cet appel, lancé depuis Aix-la-Chapelle, en Allemagne, est signé par quarante-cinq personnalités qui demandent à l'O.N.U. de s'engager dans ce sens et de mettre sur pied une véritable conférence internationale pour la Paix dans cette région d'Afrique Centrale.

Ce même appel est adressé au Conseil des ministres de l'Union Européenne qui doit se réunir en mars. Il est demandé à l'Allemagne de reconsidérer ses relations avec le Rwanda et l'Uganda, deux Etats qui continuent d'envoyer des soldats pour la rébellion à l'Est du Congo.

Pour plus d'informations : Agence
KNA 

19.02 - Grande-Bretagne : Aucune "étiquette".

Dès son élection, les médias ont cherché quelle était la position politique de Mgr Cormac Murphy-O'Connor, le nouvel archevêque de Westminster, libéral ? conservateur ? de droite ? de gauche ? progressiste ? fondamentaliste ?

Ces questions lui ont été posées, avec tous ces qualificatifs, lors de la première conférence de presse qu'il a donné le 17 février. Sa réponse fut directe :"Je suis un évêque fidèle à l'Eglise... Etre étiqueté n'est pas de mon goût. Si, par libéral, vous entendez que je suis ouvert à toutes les nouveautés, je ne le suis pas. Si, par conservateur, vous entendez une personne rigide et fondamentaliste, je le suis encore moins."

... " Je suis un homme de l'Eglise. Je ferai en venant ici, ce que j'ai fait pendant 22 ans dans le diocèse d'Arundel et Brighton, prêchant l'Evangile de Jésus-Christ et guidant les personnes avec Jésus qui est le Bon Pasteur."

A la fin de la conférence de presse, il a même rappelé qu'il fut membre d'une équipe de rugby à Portsmouth et qu'il participait à la vie une équipe de rugby lorsqu'il travaillait au Vatican.

Pour plus d'informations :
Diocèse de Westminster.

17.02 - Grande Bretagne : Un nouveau primat.

C'est Mgr Cormac Murphy-O'Connor, évêque d'Arundel et Brighton dans le Sussex, qui devient archevêque de Westminster et primat d'Angleterre et du Pays de Galles. Il succède au cardinal Hume décédé il y a huit mois.

Sa compétence l'avait fait souvent citer parmi les candidats éventuels. Il est licencié en philosophie et en théologie de l'Université pontificale Grégorienne. Après 14 années de ministère pastoral, il fut recteur du Collège anglais de Rome de 1971 à 1977.

Evêque de Brigthon à cette date, il fut co-président de la Commission Internationale anglicane-catholique romaine, l'ARCIC. Dans cette responsabilité, il fut très proche du cardinal Hume qui fut l'une des grandes figures de l'oecuménisme actuel.

Pour plus d'informations :
Eglise d'Angleterre.

17.02 - France : 20.000 tasses à café.

Le Jubilé a suscité de nombreuses réalisations originales : auto-collant, agendas, cartes postales... Le diocèse d'Arras a eu l'idée de rappler la place du café dans le nord de la France. 20.000 tasses à café, avec le logo diocésain ont été fabriquées à cet effet.

Elles seront, dit le bulletin diocésain, un support de convivialité et un geste de solidarité puisque cette initiative est liée à la préparation des Journées Mondiales de la Jeunesse à Rome et à la pastorale des jeunes dans le diocèse.

A l'originalité s'ajoute l'élégance du logo diocésain qui a renouvelé le logo officiel international bien connu.

Pour plus d'informations :
Diocèse d'Arras

19.02 - Autriche : Un avertissement aux Eglises.

Sans qu'il soit question d'une mise en quarantaine des Eglises autrichiennes par la communauté oecuménique, le secrétaire général de la Conférence des Eglises Européennes, la K.E.K., considère que les événements d'Autriche sont un avertissement qui appelle les Eglises à la vigilance

Dans un appel adressé à toutes les Eglises en Europe, le Conseil des Eglises en Autriche avait demandé que ne soit pas isolée leur pays et que les chrétiens d'Europe "se tiennent fraternellement aux côtés des chrétiens de ce pays."

Pour le pasteur Keith Clements, secrétaire de la KEK :"Nous devons exprimer notre solidarité en vue de renforcer le témoignage contre toutes les formes de racisme de xénophobie et contre la dégradation des droits de l'homme,... atteintes qui ne sont pas limitées à l'Autriche."

Pour plus d'informations :
Conseil oecuménique des Eglises

19.02 - Pour un vrai dialogue interreligieux.

Les responsables catholiques du Secrétariat pour les relations avec l'Islam (SRI) ont organisé, au début de février, un colloque public avec les représentants du Centre culturel islamique d'Iran, à l'Institut catholique de Paris sur le thème :"Chrétiens et musulmans face à l'avenir du monde." Il a révélé les véritables distances que seul un dialogue en vérité peut aider à résoudre.

L'ambassadeur d'Iran a rappelé la familiarité qu'ont ses coreligionnaires avec Jésus ou Marie et a appelé à une alliance des religions dans le monde. Dans le Coran, Jésus est le "gracieux", le "pur", le "signe divin". Chrétiens et musulmans doivent donc coopérer pour différencier le bien et le mal, se donner la main sur les thèmes de la famille, de la pauvreté, le respect des enfants à naître, le droit des minorités religieuses.

Mais, aussi, Jésus n'a pas été crucifié et donc le salut apporté par le Christ n'existe pas. Il n'est pas ressuscité, il n'est qu'un prophète et non Dieu parmi les hommes, assumant l'humanité pour la diviniser. Sans le dire aussi nettement, il l'a fait ressentir clairement. Selon la tradition chiite, il reviendra avec "l'imam caché" pour restaurer la justice sur la terre.

Prenant ainsi ses distances avec des formules trop "fusionnelles" il répondait ainsi aux affirmations de Mgr Panafieu qui avait parlé avant lui. L'évêque, président du S.R.I. s'était gardé de tout programme commun au minimum et avait affirmé les fondements de la foi chrétienne en Jésus-Christ. "La Révélation ultime de Dieu se manifeste en la personne de Jésus, Christ et Seigneur... La Vérité de l'homme n'est pas réductible à un système", fut-il philanthropique et social du plus haut niveau.

C'est dans ce contexte non minimisé de la vraie foi islamique et de la vraie foi chrétienne que l'on peut "regarder ensemble le monde à construire", a dit Mgr Panafieu. Le respect des autres religions doit s'appuyer sur le respect de la foi totale de chacune d'elles.

Un débat s'en suivit, riche dans sa franchise et sa clarté. Une alliance des religions va au-delà de formules lénifiantes pour être aimables. A cette occasion, un enseignant de l'Université "Paris-Sorbonne" connaissant bien le fait religieux en Iran, a proposé aux diplomates iraniens qu'un même débat sur le dialogue interreligieux soit organisé publiquement à Téhéran.

Pour plus d'informations :
Secrétariat des Relations avec l'Islam

19.02 : France : Les droits de la présomption.

Les avocats de Mgr Pican, évêque de Bayeux, mis en examen à cause d'un de ses prêtres, ont publié le mercredi 16 février un communique où ils soulignent le principe de la présomption d'innocence alors que sont lancées des accusations gravement inexactes et même diffamatoires. En voici les principaux passages.

" Mgr Pierre Pican, évêque de Bayeux-Lisieux, ayant été mis en examen pour non-dénonciation de crime et d'atteintes sexuelles à l'encontre d'enfants mineurs, ses avocats entendent protester avec la plus grande vigueur contre la violation des principes fondamentaux protégeant la personne mise en examen et contre les affirmations gravement inexactes et diffamatoires lancées par certaines parties civiles à travers les medias."

... "Mgr Pican bénéficie de la présomption d'innocence, droit fondamental énoncé par l'article 9 de la déclaration des droits de l'homme. Toute accusation de culpabilité portée à son encontre constitue une atteinte intolérable à ce principe."

... " Il est contraire à ce principe d'avancer sur la place publique de prétendus faits contenus dans les procès-verbaux d'instruction ou des faits gravement dénaturés qui tendent à présenter Mgr Pican comme déjà coupable. Les procès-verbaux d'instruction sont d'ailleurs couverts par le secret de l'instruction et le secret professionnel."

... Me Thiery Massis, avocat au barreau de Paris et le bâtonnier Bernard Blanchard, avocat au barreau de Caen, " n'hésiteront pas à agir par la voie judiciaire pour faire respecter les droits élémentaires de la défense."

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques de France

19.02 - Les évêques du Nord de l'Afrique font le point.

Les évêques de la région nord de l'Afrique, du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de Lybie viennent de rendre public un document sur la présence de l'Eglise dans ces pays. Ilsy expriment leur volonté de tisser des liens de solidarité et de fraternité avec l'Islam.

Ce document se veut un regard rétrospectif et prospectif sur la continuité entre l'Eglise des origines et l'Eglise actuelle dans cette région de l'Afrique. Ils y évoquent "les malentendus, les maladresses et les faux-jugements" durant la période de la colonisation. Ils y rendent hommage au cardinal Lavigerie et au P. Charles de Foucauld. Ce passé est une invitation à "une purification de la mémoire."

Ils y rappellent que le christianisme est présent au Maghreb depuis le milieu du 2ème siècle. C'est cette Afrique qui a donné à l'Eglise les premiers Pères Latins : Tertullien, saint Cyprien, saint Augustin, et trois papes. Jusqu'à la conquête arabe du 7ème siècle, elle était le deuxième versant de l'Eglise Latine. L'Evangile a connu de grands témoins, même après l'arrivée des Almohades : saint François d'Assise, le bienheureux Raymond Lulle, saint Vincent de Paul.

"Aujourd'hui dépouillée de la plupart de ses institutions et des lieux de rencontre dont elle avait l'initiative, l'Eglise a fait le passage a un service plus humble et plus ouvert aux réalités du pays."

Aujourd'hui 90.000 catholiques vivent dans cette région : 40.000 en Lybie avec 15 prêtres, 24.000 au Maroc avec 60 prêtres, 20.000 en Tunisie avec 40 prêtres, 2.500 en Algérie avec une centaines de prêtres. Cette Eglise a été récemment éprouvée avec la mort des sept moines de Tibhirine (mai 1996) et de Mgr Claverie, évêque d'Oran, le 1 août 1996.

Texte de ce document :
Documentation catholique.

17.02 - Congo (RDC) : Le Pape prend position.

A la fin de l'audience générale du mercredi 16 février, le Pape Jean Paul II a lancé un énergique appel aux autorités de la République Démocratique du Congo pour que Mgr Kataliko puisse retourner dans son diocèse, dont il a été éloigné la semaine dernière.

" Des nouvelles préoccupantes nous arrivent de la République Démocratique du Congo, a déclaré le Pape. Ces derniers jours, les autorités locales ont empêché l'archevêque Kataliko, de Bukavu, de rentrer dans son diocèse. C'est une blessure grave qui atteint tous les catholiques. Je me sens solidaire du clergé et des fidèles de Bukavu. Je fais des voeux pour que ce prélat méritant puisse retourner, sans tarder, au milieu du troupeau qui lui a été confié. Je lance de tout coeur un appel en faveur de l'application rapide des accords de paix de Lusaka, demandant au Seigneur l'unité et la réconciliation pour cette nation bien-aim&e."

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican.

14.02 - Les "Gays" s'invitent au Jubilé

On savait depuis deux ans que la "World Gay Pride", le grand rassemblement international des "Gays", devait avoir lieu à Rome en juillet 2000, durant le Jubilé. Mais la tournure qu'il prend et la subvention d'un million de francs français par la municipalité de Rome, provoquent quelque mécontentement au Vatican.

Le site internet de l'association italienne rappelle le discours de la présidente en 1998 pour annoncer la venue à Rome :"Des centaines de milliers de catholiques du monde entier convergeront vers Rome. Le Pape, avec la droite xénophobe, se servira de cet événement pour condamner l'homosexualité, le droit des femmes à l'autodétermination, avec l'antique vision de la famille, un retour au racisme, au sexisme et à l'homophobie. Nous serons dans les rues pour dire, assez, assez !"

Les organisateurs aujourd'hui veulent, selon les paroles d'Andrea Giuliani, " un rassemblement tranquille, pacifique, en aucun cas une attaque contre l'Eglise... nous ne cherchons pas à gêner le Jubilé... Aucun événement ne se tiendra à proximité des quatre basiliques patriarcales."

Le cardinal Sodano a rappelé aux responsables de la Ville de Rome qu'il fallait reconsidérer la situation. Il ne demande pas l'interdiction, mais que des dispositions soient prises pour éviter les risques d'interférences entre les deux événements. "C'est une question de bon sens. Toute chose doit être à sa place et il faut trouver pour chacune la forme, le temps et le lieu adapté. Ainsi une mosquée a été construite à Rome, mais pas dans l'avenue de la Conciliation (qui conduit à la basilique Saint Pierre)."

Le président du Conseil italien affirme de son côté. "Le problème est de garantir que cette initiative ne provoque pas d'affrontements et puisse être compatible avec les autres événements importants qui auront lieu à Rome à cette période." Il est à noter qu'en dehors des pèlerinages, aucune grande cérémonie n'est prévue dans cette période du 1 au 9 juillet.

Pour plus d'informations : Agence
Kipa

14.02 - Une église orthodoxe russe à Rome.

"Dans un geste de bonne volonté et pour faire baisser les tensions existant entre catholiques et orthodoxes" en Russie et en Ukraine, l'Eglise catholique va donner au Patriarcat de Moscou une église à Rome.

L'église saint Basile est un édifice du 17ème siècle, situé au centre de Rome, piazza Recanati. Elle doit être auparavant restaurée et les clefs pourraient en être remises au patriarche Alexis II qui pourrait venir en personne pour participer à cette cérémonie.

En décembre dernier, le cardinal Sodano s'était rendu à Moscou pour la consécration d'une église catholique dans cette ville. Il avait été reçu par le patriarche lui-même avant d'avoir une réunion de trvail avec le métropolite Cyrille de Smollensk, responsable des affaires extérieures du Patriarcat.

Pour plus d'informations :
Service orthodoxe de presse

17.02 : Le Brésil aide le Timor.

Profitant de leur communauté linguistique, la Conférence des évêques du Brésil a décidé d'envoyer un groupe important de missionnaires, prêtres, religieuses et laïcs, pour aider l'Eglise au Timor, après le génocide qu'elle a connu.

Neuf congrégations religieuses ont répondu à cette demande. Dix laïcs et plusieurs prêtres diocésains également. Une délégation brésilienne est actuellement au Timor pour évaluer les besoins et pour préparer la formation nécessaire de ces missionnaires en ce qui concerne la réalité timoraise.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques du Brésil

14.02 : Corée : Une Eglise missionnaire.

Les chiffres, que transmet l'Agence vaticane Fides sur l'effort missionnaire de l'Eglise de Corée, sont impressionnants et éloquents : 7.864missionnaires dans 158 pays.

7.864 missionnaires de Corée du Sud travaillent à l’étranger, dans 158 pays. Ces données ont été fournies très officiellement par le Ministère de la Culture et du Tourisme et se réfèrent à la situation à la fin de septembre 1999.

Les protestants sont la majorité, avec 6.898 missionnaires ; viennent ensuite les missionnaires catholiques avec 598, ceux du bouddhisme Won avec 230, ceux du bouddhisme avec 105.

Les protestants ont 1.114 missionnaires aux Etats-Unis, 687 en Chine, 478 aux Philippines, 417 en Allemagne, 148 en Indonésie, 147 en Thaïlande, 117 au Canada, 115 au Brésil, 113 au Kazakhstan.

Les missionnaires catholiques travaillent dans plusieurs pays: Chine, Italie, Mongolie, Hongkong, Etats-Unis.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

19.02 - U.S.A. - La médaille du Congrès.

La Chambre des Représentants a approuvé la proposition que le cardinal John O'Connor, archevêque de New York, soit décoré de la médaille d'or du Congrès.

Un seul député, Ron Paul du Texas, sur les 413 que compte la Chambre, s'est opposé à cette attribution faite en considération de "son attention envers les pauvres, les enfants infirmes, les malades du Sida et de ses efforts pour établir de bonnes relations entre Israël et le Vatican." "Le cardinal O'Connor est un grand homme, a affirmé Vito Fosella, député de New York. Les militaires, les prêtres, les fidèles savent que le cardinal a toujours été un homme au service du peuple."

Jim Nicholson, du Parti Républicain, n'a pas hésité à dire :"Tout au long de sa vie, il a été un exemple de sacrifice, de compassion, de détachement et de générosité. Il est un exemple pour nos concitoyens."

Pour plus d'informations :
Diocèse de New York.

19.02 - U.S.A. : Le Pape demande sa grâce.

A Houston (Texas), Odell Barnes,condamné à mort en 1991 pour le meurtre d'une amie de sa mère a toujours clamé son innocence. Il doit être exécuté au début du mois de mars. Le Pape a demandé sa grâce, demande qui a été transmise au gouverneur Bush par Mgr Gabriel Montalvo, nonce apostolique à Washington.

Le procès a en effet révélé des doutes sur la culpabilité de Barnes. Dans une lettre publiée le jeudi 17 février, les évêques catholiques du Texas ont également demandé au gouverneur Bush de suspendre l'exécution, celles-ci et les autres d'ailleurs, car une fois de plus, ils font remarquer que 7 des 85 condamnés à mort victimes d'erreurs judiciaires et remis en liberté l'ont été au Texas.

"Si l'Etat impose la peine capitale, il est crucial qu'il n'y ait aucune marge d'erreur". Il faut relever que le quart des détenus du monde sont enfermés dans des prisons américaines alors que les Etats-Unis ne comptent que 5% de la population mondiale. 

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques des U.S.A.

17.02 - Rencontre des évêques des deux Amériques.

La première rencontre des épiscopats de l'Amérique du Nord et de l'Amérique Latine se déroule à Vancouver (Canada) du 21 au 24 février. Elle est dans le sens de ce qui avait été demandé dans l'exhortation post-synodale "Ecclesia in America".

Elle sera présidée par Mgr Wiesner, président de la Conférence des évêques du Canada. Tout en étudiant la situation dans les divers pays d'Amérique, où les interférences des Etats-Unis se font ressentir, une attention toute spéciale sera portée à la situation de l'Eglise en Haïti et celle, difficile de l'Eglise au Vénézuela. Mgr Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tégucigalpa, parlera de la situation au Honduras. Ils se pencheront également sur des questions telles la dette internationale, la vie de l'Église au Canada et en Amérique du Nord.

Des évêques du Brésil, du Canada, du Chili, de la Colombie, d'Haïti, du Honduras, du Pérou, du Mexique, de la République dominicaine, des États-Unis et du Vénézuela prendront part à cette rencontre tenue à huis-clos. Ils viennent des Conférences épiscopales du Canada, des États-Unis et des pays latino-américains (CELAM) et seront accompagnés de quelques membres du personnel de ces conférences épiscopales respectives.

Deux événements publics, permettant aux fidèles du diocèse de Vancouver d'être sensibilisés à la dimension continentale de l'Église, se dérouleront dans le cadre de cette rencontre : une Eucharistie, le mercredi 22 février, à l'église Holy Family, la plus importante paroisse latino-américaine de Vancouver, et une Messe multiculturelle, le jeudi 23 février, à l'église Saint Helen's, à Burnaby.

Ces réunions appelées auparavant Rencontres interaméricaines des évêques se tiennent une fois l'an depuis 1967. À leur assemblée de Cuba, l'année dernière, à l'invitation même du pape Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique Ecclesia in America, les évêques ont convenu de changer l'appellation de cette réunion par celle de Rencontre des évêques de l'Église en Amérique.

"Probablement, il y a peu de groupes dans le monde qui puissent rassembler ainsi des pays de deux hémisphères", a noté le secrétaire de la Conférence des évêques du Canada.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques du Canada

14.02 - U.S.A. : Le problème des "hispaniques"

Dans 20 ans, les catholiques d'origine hispaniques seront majoritaires.  Aujourd'hui, ils sont encore marginalisés, indique une récente étude du Comité des affaires hispaniques de la Conférence épiscopale des Etats-Unis commentée par le journal hebdomadaire "The National Catholic Reporter" (Kansas).

Selon cette enquête, ils pourraient même être réduits à organiser progressivement leur culte dans un "cadre séparé et inégal ", écrit Arthur Jones dans l'hebdomadaire "The National Catholic Reporter". Il est fréquent que des paroissiens hispaniques soient dans l'obligation de "louer" l'église de la paroisse à laquelle ils appartiennent.

Dans certains diocèses, les Hispaniques sont "une paroisse dans la paroisse", car une minorité relative d'Euro-Américains catholiques qui les ont précédés continuent de contrôler les postes centraux de la paroisse. Ils doivent leur payer la "location" du sanctuaire et de la salle paroissiale qu'ils désirent utiliser. Ces habitudes rendent presque impossible l'intégration dans la communauté ecclésiale, d'autant que seulement 21 évêques d'origine hispanique ont été nommés dans les 150 diocèses que comptent les Etats-Unis.

Certes cette croissante marginalisation provient du fait que la communauté hispanique n'a pas encore de leaders reconnus, selon James Lawrence, un catholique membre de l'équipe qui a mené l'enquête. "Si vous ne favorisez pas, ou ne permettez pas de susciter une dynamique de leadership dans la communauté hispanique catholique, si vous ne favorisez pas un dialogue entre ce leadership et celui qui existe dans les paroisses et les diocèses, vous n'aurez jamais cette Eglise multiculturelle ou biculturelle dynamique que les documents ecclésiaux proclament et souhaitent depuis 25 ans!".

"Encuentro 2000", la quatrième rencontre nationale des catholiques depuis 1972 aura lieu en juillet. Dès maintenant, au niveau local, les catholiques sont encouragés à combattre les discriminations ethniques au sein des communautés chrétiennes. Mais les catholiques d'origine européenne ne sont pas encore prêts et cette rencontre est d'importance pour l'avenir de l'Eglise aux Etats-Unis.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques des USA

14.02 - Canada : L'Eglise et le transgénique.

Mgr James Weisgerber, évêque de Saskatoon et président de la Commission épiscopale des affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), a fait parvenir une lettre au ministre de la Santé, M. Allan Rock, lui faisant part d'inquiétudes concernant le projet de loi sur la salubrité et l'inspection des aliments au Canada. Il soutient ainsi l'Association catholique canadienne de la santé.

Voici quelques extraits de cette lettre : "Les derniers mois ont vu les problèmes de sécurité alimentaire mobiliser de plus en plus l'opinion publique, dans notre pays comme sur la scène internationale. Il est presque impossible d'échapper à la conviction que les gouvernements fédéraux doivent renforcer leur capacité de garantir la sécurité des consommateurs et la protection de l'environnement face à la rapidité des changements scientifiques et à la mondialisation des marchés. Toute nouvelle législation dans le domaine de la sécurité alimentaire devrait donc être en mesure d'offrir aux consommateurs des garanties accrues."

... " Monsieur le Ministre, en parcourant le projet de loi "Sur la salubrité et l'inspection des aliments au Canada", on a pourtant le sentiment qu'il n'arrivera pas à offrir ces garanties nécessaires."

... " Autre sujet de préoccupation : le projet de loi n'apporte aucune amélioration à la méthode d'examen des aliments transgéniques. Non seulement ces tests continueraient-ils de se faire en secret, mais on éliminerait même des dispositions interdisant l'étiquetage trompeur. Nous avons remarqué qu'en novembre dernier l'Association catholique canadienne de la santé réclamait qu'on impose sans délai l'étiquetage des aliments transgéniques (comme cela se pratique déjà au Japon, en Allemagne et au Royaume-Uni). La législation à l'étude milite en ce domaine contre une meilleure protection des consommateurs".

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques du Canada

19.02 - Réunion des évêques d'Afrique Centrale

Les évêques du Cameroun, du Congo-Brazza, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République Centrafricaine et du Tchad se sont réunis les 16 et 17 février en Centrafrique pour étudier leurs orientations pastorales communes en cette période du Jubilé.

Ils forment l'Association des Conférences épiscopales de la Région d'Afrique Centrale (ACERAC) dont le siège est au Congo-Brazzaville. Durant cette rencontre de Bangui, ils ont envisagé, entre autres questions, la création d'un institut agronomique commun ainsi que les problèmes financiers qu'ils ont à résoudre.

Cette structure a été créée en 187 et est actuellement présidée par Mgr Sima Ngua, archevêque de Bata en Guinée Equatoriale. Dans ces pays, la population catholique est importante : Cameroun 21 %, Congo-Brazzaville 53 %, Guinée équatoriale 75 %, Tchad 30 % par exemple.

Pour plus d'informations : Conférence épiscopale du Congo
à Brazzaville : fax : + 242/ 83 17 98

14.02 - Congo (RDC) : Le message de Mgr Kataliko.

Les extraits du message de Noël 1999 qu'a adressé l'archevêque de Bukavu à ses fidèles, dresse un état des lieux assez pessimistes et explique la réaction des autorités "d'occupation" à son égard. Nous en donnons ici quelques extraits significatifs.

..." Dans la Bible, au cours de l'Année Jubilaire, chaque enfant de Dieu célèbre sa vocation d'homme libre. L'homme est appelé à collaborer avec Dieu qui le libère de toute forme de pouvoir oppressif... L'homme est appelé à collaborer avec Dieu qui le libère de l'emprise de la Convoitise... Aujourd'hui comme par le passé, nous sommes appelés à recouvrer notre dignité d'hommes libres.

" Notre vie quotidienne est loin de la joie et de la liberté. Nous sommes écrasés par une oppression de domination. Des pouvoirs étrangers, avec la collaboration de certains de nos frères congolais, organisent des guerres avec les ressources de notre pays. Ces ressources, qui devraient être utilisées pour notre développement, pour l'éducation de nos enfants, pour guérir nos malades, bref pour que nous puissions vivre d'une façon plus hmaine, servent à nous tuer.

..." Tout ce qui a de la valeur est pillé, saccagé, amené à l'étranger ou simplement détruit... Tout cet argent prélevé sur nous, provenant de nos productions, et déposé à la banque, est directement prélevé par une petite élite venue dont on ne sait où... Cette exploitation est soutenue par une stratégie de terreur qui entretient l'insécurité."

..." Prenons conscience de nos liens de servitude ! Reconnsaisson notre part de responsabilité dans la situation de péché qui nous accable ! Prenons le risque du chemin de la libération sous la conduite de l'Esprit !"

" Notre message chrétien est un massage d'espérance. C'est le message de Jésus lui-même... Jamsi il ne s'est soustrait aux conséquences auxquelles cette solidarité l'amenait. Ainsi, face à la mort, il ne s'est jamais dérobé."

..." C'est au prix de nos souffrances et de nos prières que nous mènerons le combat de la liberté... Quand on travaille à construire un avenir, on est détourné de la tentation du désespoir et de la violence."

Pour plus d'informations :
Conférence épiscopale du Congo

14.02 - Congo (RDC) : Optimisme et espérance.

Plusieurs bulletins diocésains français ont publié des informations provenant des missionnaires d'origine française qui se trouvent au Congo (RDC). Les informations qu'ils transmettent méritent d'être connues. Elles éclairent le texte de Mgr Kataliko, évêque de Bukavu que nous citons par ailleurs.

" Pour se rendre de Lubumbashi à Bukavu, nous devons obtenir un passeport et passer par les pays voisins, Zambie et jusqu'en Uganda pour arriver à l'Est du Congo. Car le pays reste coupé en deux par la guerre. Nous avons une ligne de démarcation bien réelle, mais on ne sait pas trop où elle passe."

Mais, le même missionnaire donne aussi une note optimiste. "Malgré les tensions et les difficultés, tous sont fortement engagés dans leur travail pastoral. A Goma en septembre dernier, il y a eu l'inauguration de la nouvelle église N.D. d'Afrique à Katoy, une belle réalisation. Ici, à Bukavu, les missionnaires Xavériens ont inauguré la veillée de Noël leur nouvelle église d'une capacité de 1500 place assises. Et j'apprends qu'à Lubumbashi notre confrère Ugo devait aussi inaugurer sa nouvelle église paroissiale Saint-Kizito dans un des quartiers les plus pauvres de la périphérie".

... "Une ombre au tableau reste le diocèse de Kasongo, constate cependant le P. Jean Chaptal. 5 communautés religieuses ont dû fermer à causes des troubles. Là il faudra repartir à zéro, car quasiment tout a été pillé. Il ne reste que les bâtiments et quelques meubles."

Du 13 au 20 janvier, Mgr Gwamuhanya, vicaire général du diocèse de Bukavu, se trouvait dans le diocèse de Meaux, en Ile de France, pour rencontrer les chrétiens des communautés congolaises émigrées. Il y a donné, à cette occasion des témoignages bouleversants, en particulier à Montereau. Ses témoignages rejoignent ce qu'écrivait Mgr Kataliko dans sa lettre pastorale de Noël. Sauf imprévu, un nouveau témoin, membre du bureau de développement du diocèse de Bukavu viendra du 24 au 31 mars, à l'initiative du CCFD, dans le même diocèse de Meaux.

Pour plus d'informations :
Diocèse de Meaux

14.02 - Congo (RDC) - L'évêque de Bukavu expulsé.

Mgr Emmanuel Kataliko, archevêque de Bukavu, a été arrêté par les militaires à l'aéroport de Goma, en provenance de Kampala, en Ouganda. L'archevêque de Bukavu se trouverait actuellement à Butembo. Ces militaires sont des rebelles anti-Kabila qui contrôlent avec l'aide de l'armée rwandaise la région de l'Est de la République démocratique du Congo.

L'archevêque est interdit de "remettre les pieds sur le sol de son diocèse". Les occupants rebelles justifient cette mesure en raison de la lettre pastorale de Noël très critique à l'égard de la situation dans la zone occupée. Dans cette lettre ouverte l'archevêque "dénonçait les abus du pouvoir rwandais sur le peuple congolais meurtri, réclamait justice, respect de la dignité humaine, liberté et retrait de toutes les troupes étrangères".

Une semaine de désobéissance civile contre l'occupation rwandaise s'en était suivie du 31 janvier au 6 février. Une grève générale avait été décrétée. C'est pourquoi le pouvoir occupant accuse l'Eglise catholique d'être à la base de ce mouvement.

Pour protester contre cette arrestation, le collège élargi des consulteurs du diocèse a déclaré faire "le deuil diocésain en observant un jeûne liturgique et sacramentel dans toutes les églises." Il en sera de même pour toutes les activités professionnelles ou sociales du diocèse de Bukavu. Le diocèse affirme qu'il s'agit là d'un "cri de détresse de tout un peuple. Nous demandons à la communauté internationale de prendre ses responsabilités devant l'histoire et d'intervenir immédiatement pour sauver une population prise en otage".

De son côté, le Saint-Siège a entrepris des démarches, par les voies diplomatiques internationales, pour que l'archevêque puisse rentrer dans son diocèse.

Pour plus d'informations :
Agence Misna

14.02 - Soudan : Une école bombardée.

Une école catholique a été bombardée à Kauda, une ville du sud-Soudan, dans les montagnes de Nuba, le mercredi 9 février. L’attaque aérienne, conduite par un avion de construction russe, a tué 14 enfants et leur enseignante de 25 ans. 17 autres enfants ont été blessés.

L’école Sainte-Croix avait auparavant été localisée avec précision. En effet, le samedi 5 février, un avion l'avait survolée de très près, effrayant les enfants qui s’étaient échappés. Selon le P. Tiscornia, curé de la paroisse voisine, il savait donc qu'il y avait là une école. L’objectif de la manoeuvre était donc évident.

Un avion est ensuite repassé mercredi pour lancer 12 bombes, dont 8 sont tombées sur les maisons voisines et 4 ont touché l’école de plein fouet.

" L'école appartenait à un camp des rebelles, affirme l'ambassadeur du Soudan à Nairobi, Mr Dirdiery Ahmed. En fait cette attaque se situe dans le contexte de la politique du pouvoir central islamique qui refuse l'autonomie de la minorité catholique et des groupes animistes situés au sud du pays.

Pour plus d'informations : Agence
Misna
 
14.02 - Sénégal : Création d'un diocèse.

En créant un nouveau diocèse dans la province de Casamance, l'Eglise veut répondre à l'expansion des chrétiens dans cette région par une plus grande proximité de ses institutions paroissiales, pastorales et caritatives.

Le nouveau diocèse de Kolda a été érigé en détachant son territoire de celui du iocèse de Ziguinchor. Ce diocèse recouvrait trois régions, chacune d’entre elles ayant une unité historique et géographique propre. Au Sénégal, il est le diocèse qui compte le plus grand nombre de catholiques, et des prêtres autochtones.

Le diocèse de Kolda recouvre les territoires de " Haute Casamance " et de " Moyenne Casamance ". Il touche au nord la Gambie et le Diocèse de Tambacounda, à l’est le Diocèse de Tambacounda et le Mali, au sud la Guinée et la Guinée-Bissau.

Les raisons qui ont amené sa création de ce nouveau diocèse sont : la grande extension géographique du diocèse de Ziguinchor, l’augmentation du nombre des catéchumènes, et le renforcement des mouvements de conversion chez les " Camajanques ", les " Mancagnes " et les " Conaquis ".

Pour plus d'informations : Agence
Fides

14.02 - Rwanda : Centenaire de l'évangélisation

Au Rwanda, la célébration du Grand Jubilé de l’an 2000 correspond au premier centenaire de l’évangélisation du Pays.

Le 8 février1900 en effet, un groupe de Pères Blancs du Vicariat Apostolique du Victoria-Nyanza méridional, sous la direction de Mgr Hirth s’installent sur la colline de Save, actuellement à Butaré, dans le sud du Rwanda. Les débuts sont difficiles, car la population est méfiante et les dirigeants hostiles.

Cet anniversaire a été célébré le mardi 8 février à Save, en même temps que commencent les cérémonies nationales du Jubilé, avec la Journée consacrée au Laïcs.

Le Jubilé sera célébré ensuite dans les autres diocèses. Le 25 mars, à Kigali, ce sera le Jubilé des Religieux, le 25 juillet à Kabgayi celui des prêtres qui comportera aussi des ordinations sacerdotales. Le Jubilé des jeunes sera célébré le 29 août à Byumba, et le 1er novembre celui des familles à Zara dans le diocèse de Kibungo.

Les cérémonies du Jubilé se termineront le 8 février 2001 à Kigali par une Journée consacrée à l’unité et à la réconciliation, exigence prioritaire après les divisions créées après les massacres de 1994 qui firent plus de 500.000 victimes, Tutsis, et Hutus modérés. Parmi les victimes de 1994, 3 évêques, 103 prêtres, 65 religieuses et 67 laïcs catéchistes.

Actuellement, l’Eglise du Rwanda compte 9 diocèses, près de 500 prêtres, diocésains et religieux, plus de 1.000 religieuses et près 350 grands séminaristes.

Pour plus d'informations :
Agence Fides

14.02 - Burkina Faso : Centenaire de l'évangélisation.

L’Eglise du Burkina Faso célèbre le premier centenaire de l’évangélisation du pays en même temps que le Jubilé.

Le 22 janvier 1900, un groupe de Pères Blancs du Vicariat du Sahara et Soudan, fonde la Mission de Koupéla en pays " mossi " puis celles de Fada N’Gourma et Kouande dans le Gourma. En 1901, la mission s’établit dans la capitale Ouagadougou. En 1905, eurent lieu les premiers baptêmes, puis commence une persécution qui dura six ans.

Les premières Soeurs Blanches arrivent. En 1912, c’est l’ouverture de Reo, première Mission en pays gourounsi, dont les premières années sont dramatiques, révolte, destruction, etc .... En 1913, les Pères Blancs procèdent aux fondations de Bondokuy en pays " bobo " et de Toma en pays " samo ".

En 1960, Mgr Paul Zoungrana est sacré archevêque de Ouagadougou, et deviendra Cardinal quelques années plus tard.

Actuellement, l’Eglise du Burkina Faso (anciennement Haute-Volta) compte, après un siècle d’évangélisation, 11 diocèses, plus de 500 prêtres, et plus d’un millier de religieuses. Des religieux et des religieuses originaires du Burkina Faso travaillent dans d’autres pays, comme le Niger et le Mali. En cent ans, plus d’un million d’habitants se sont convertis au christianisme, et le nombre des catholiques représente actuellement 13% de la population.

Les cérémonies du centenaire se sont ouvertes le 25 décembre 1999, et ont rassemblé un grand nombre de fidèles dans la cathédrale de Ouagadougou. Elles se poursuivront à Fada N’Gourma les 19 et 20 février avec le Jubilé pour les Instituts de vie consacrée ; les 18 et 19 mars pour le Jubilé des familles à Koudougou ; les 20 et 21 mai à Nouna-Dédougou pour le Jubilé des catéchistes ; le 18 juin, on célébrera le Jubilé pour l’Eglise-Famille dans tous les diocèses ; à Ouagadougou, le Jubilé des jeunes sera célébré les 5 et 6 août ; enfin, le Jubilé des prêtres sera célébré à Bobo-Dioulasso le 26 novembre, avec des ordinations sacerdotales.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

13.02 - Ouganda : Bientôt une radio.

Préférant une radio plus proche des populations, la Conférence Episcopale Ougandaise a décidé la création d'une radio qui sera opérationnelle à partir du mois d’octobre prochain à Lira au nord de l’Ouganda.

C’est ce qu’a déclaré à l’agence Misna le Père John Fraser, directeur de cette nouvelle station émettrice. Le missionnaire combonien, 66 ans, de nationalité écossaise, a travaillé pendant des années dans le secteur des communications sociales au Etats Unis et au Canada. Le Père Fraser est en outre un grand connaisseur de la réalité locale car il a mené son apostolat pendant 21 ans à Lira. "Notre radio, ‘Mewa’, bien qu’ayant un caractère diocésain, rentre dans le contexte plus général d’un réseau d’émetteurs locaux, promu par la conférence épiscopale ougandaise."

Il existe déjà une radioatholique en Ouganda, ‘Radio Maria’ dans la ville de Mbarara, mais elle n’appartient pas au réseau des émetteurs radiophoniques que l’épiscopat ougandais a l’intention de réaliser dans un futur proche. Les personnes qui souhaiteraient soutenir cette initiative peuvent s'adresser directement à Père Fraser par e-mail :
mccjuga@imul.com

11.02 - Liban : Le Patriarche dénonce Israël.

Au moment où le Pape recevait les pèlerins libanais et leur Patriarche, celui-ci accordait un entretien au journal catholique français, "La Croix", où il dénonçait les attaques israélienne contre son pays.

Après un court entretien privé avec le patriarche, c'est donc à
l'ensemble des pèlerins que Jean Paul II s'est adressé, en rendant hommage à leur "adhésion indéfectible et pluri-séculaire au Siège apostolique romain". Il a exprimé le souhait à cette occasion que le Liban reste "un lieu où les chrétiens peuvent vivre en paix et en fraternité avec les fidèles d'autres croyances, et où ils soient capables de promouvoir une telle convivialité".

Déjà en 1995, Jean Paul II avait demandé aux chrétiens libanais "de maintenir et de resserrer leurs liens de solidarité avec le monde arabe", parlant de leur insertion dans ce monde comme "un lieu privilégié pour mener, de concert avec les autres chrétiens des pays arabes, un dialogue authentique et profond avec les croyants de l¹Islam".

Le cardinal libanais Pierre Nasrallah
Sfeir, patriarche d'Antioche des maronites, dans l'entretien donné au quotidien "La Croix" évoque les dernières attaques dont son pays a été l'objet de la part d'Israël et qui touche l'un des points symbolique les plus sensibles des Libanais, l'énergie électrique. Il refuse l'argumentation de l'Etat d'Israël, qui accuse le gouvernement de ne rien faire pour stopper les attaques du hezbollah sur son territoire.

... "Le
gouvernement libanais ne veut rien entreprendre contre le hezbollah, car il estime qu'il agit en conformité avec ses convictions. Il considère que les personnes enrôlées dans ce mouvement sont des Libanais qui veulent libérer leur territoire occupé par Israël. Le gouvernement libanais et le hezbollah sont d'accord là-dessus.

... "C'est malheureux, mais c'est toujours le Liban qui paie pour ainsi dire les pots cassés. C'est une situation intenable qui dure depuis bien longtemps. Voilà un quart de siècle que nous sommes dans cette situation et ce, malgré les résolutions des Nations Unies votées par le Conseil de sécurité. Je veux parler surtout des résolutions 425 et 520 qui font obligation à toutes les forces non libanaises de quitter le territoire national."

... "Ces résolutions doivent être appliquées. Ce qui n'a
jamais été le cas. A cause de cela, les Libanais sont les boucs émissaires dans cette affaire"... "Tant qu'Israël refusera de quitter le territoire libanais, il n'y aura pas de paix". Certes, affirme-t-il encore, la Syrie soutient le hezbollah, mais elle n'est pas le seul pays, le Liban aussi. "Il faut le dire, notre pays est privé d'indépendance et de souveraineté". Quand bien même le gouvernement libanais pourrait-il peser sur le hezbollah qu'il ne le ferait pas, "parce que son sort est lié à la Syrie. Les deux gouvernements travaillent de front".

Pour plus d'informations :
Patriarcat maronite

11.02 - Palestine : Le synode diocésain.

Les Eglises catholiques de Terre
Sainte vont clore à Bethléem leur Assemblée générale dans le cadre du Synode diocésain ouvert le dimanche de la Pentecôte 1995. Les travaux prendront fin le 12 février.

Cette Assemblée générale réunit 300 personnes, évêques, prêtres, religieux et religieuses, laïcs des divers secteurs des Eglises
catholiques de la région, latins, grecs-catholiques, syriens-catholiques, maronites, arméniens-catholiques, chaldéens, et des pays sur lesquels s’étendent les diocèses de Terre Sainte, Jordanie, Palestine, Israël, Chypre.

Un "Plan pastoral général" y a été élaboré. Il couvre 16 aspects de la vie ecclésiale et pastorale des diocèses. Regroupés dans un livret intitulé "Fidèles au Christ, co-responsables dans l'Eglise, témoins dans la société", il présente les orientations pastorales dans les différents domaines de la vie spirituelle et sociale de l’Eglise: renouveau de la foi, appartenance à l’Eglise, engagement dans la société et dialogue entre les religions.

Le "Plan pastoral" révisé par l’Assemblée sera approuvé par la
Conférence des évêques catholiques de Terre Sainte. Le Pape Jean Paul II, lors de sa visite, pourrait remettre ce document à un groupe symbolique de fidèles durant les célébrations les plus importantes à Amman, Bethléem et Nazareth.

Ce synode a été un point de départ vers une collaboration étroite
entre les différentes Eglises catholiques du Moyen Orient dans le respect des caractéristiques propres à chacune d’entre elles.

Pour plus d'informations :
Patriarcats catholiques d'Orient

11.02 - Le Vatican et la Ligue Arabe.

Le nonce apostolique en Egypte vient d'être nommé également délégué du Saint-Siège près de la ligue des Etats Arabes dont le siège est au Caire.

La Ligue arabe regoupe 24 pays membres. : Algérie, Arabie Saoudite, Bahrein, Comores, Djibouti, Egypte, Emirats Arabes Unis, Iraq, Jordanie, Koweit, Liban, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, Yémen.
C'est une alliance à la fois politique économque et militaire qui a été instituée en 1945, justement, au Caire où elle siège, en vue de promouvoir la coopération et la consultation entre pays arabes et sur la scène internationale. Le principal organe de la ligue est son conseil, dont les décisions ne sont contraignantes que pour les Etats membres les ont effectivement votées. Elle dispose également d'un conseil de défense commune, d'une commission militaire permanente et d'un conseil économique.

La place toute particulière de l'Egypte dans la Ligue motive le fait que le
délégué du Saint-Siège soit justement le nonce du Pape en Egypte. Cette place n'est pas seulement due au fait de la fondation, et du siège, mais aussi liée à l'histoire interne de la Ligue.

Pour plus d'informations : 
Service de presse du Vatican

11.02 : Israël : Non pas au Mur des Lamentations.

Les responsables du Vatican ont accepté les conditions des
Grands rabbins de ne pas rencontrer le Pape au "Mur des "Lamentations". Finalement il devrait rencontrer les deux Grands rabbins d'Israël, le séfarade Eliyahu Bakshi-Doron et l'ashkénaze Israël Lau, à Hechal Shlomo, l'ancien siège du Grand Rabbinat à Jérusalem.

Au départ, le pape souhaitait que la rencontre se fasse en ce lieu
hautement symbolique pour les juifs du monde entier. Les Grands rabbins ont fait comprendre qu'ils se sentiraient davantage respectés si le Pape venait leur rendre visite chez eux.

Jean Paul II visitera également le mufti de Jérusalem dans ses bureaux situés
près de la mosquée Al-Aksa, à Jérusalem-Est, le troisième lieu saint de l'Islam après La Mecque et Médine.

"L'important est que chacun
soit également respecté", a relevé le nonce apostolique. Il est encore trop tôt pour savoir si la rencontre, souhaitée par le Saint-Siège, des responsables des trois grandes religions monothéistes, aura lieu durant la visite du pape.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

08.02 - Israël: Pas de messe, le sabbat.

Une motion du
rabbin ultraorthodoxe, demandant le déplacement de la messe du Souverain pontife lors de son voyage en Israël, a été repoussée par la majorité des députés de la Knesseth, parlement israélien.

Selon le rabbin Meir Porush,
député du parti ultraorthodoxe Agudat Israel, l'intention du chef de l'Eglise catholique de célébrer ce jour-là une messe obligerait des milliers de policiers et d'agents des forces de sécurité de profaner le sabbat. Ce qui est inadmissible !

Nous nous permettons cependant de nous demander comment cela se passe habituellement le jour de sabbat pour les forces de sécurité israëliennes.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

11.02 - France : Une mosquée qui divise.

Le conseil municipal de Strasbourg a voté la mise à la disposition d'un terrain municipal pour la construction d'une sixième mosquée afin de répondre aux besoins des 40.000 musulmans de l'agglomération. Les communautés musulmanes se sont divisées pour savoir qui en serait responsables.

Le projet se heurte en effet à d'autres projets dont les responsables ne sont pas d'accord. Est en effet prévue non seulement la construction d'un lieu de prière, mais aussi celle d'un centre culturel et de formation des imams qui y sera rattaché. 

Adallah Boussouf, recteur marocain d'une des autres mosquées, s'appuyant sur une communauté marocaine qui compte 40% des musulmans de Strasbourg, veut que cette création soit sous son obédience. Ali Bouamama, président de l'Institut musulman européen, défend "un islam de France" : "Il est impossible de confier un tel projet à un non-républicain. Pourquoi les 20.000 musulmans français qui vivent ici seraient-ils chapeautés par un étranger ?"

Les ressortissants turcs penchent pour une mosquée marocaine. Les anciens harkis veulent une mosquée aux couleurs de la République. Et la médiation qui prévoyait une mosquée composée de deux entités indépendantes a échoué.

Pour plus d'informations : Flashpress

11.02 - Belgique : R.C.F. a quatre ans.

La Radio Catholique
Francophone de Bruxelles, qui émet 24 heures sur 24 depuis le 2 février 1996, vient de fêter ses quatre ans.

RCF Bruxelles se veut une radio à la fois identifiée et ouverte,
généraliste et grand public, professionnelle et interactive. Elle est associée depuis le début à une fédération qui regroupe 50 radios chrétiennes de France et de Belgique, chacune diffusant, par leurs 120 relais émetteurs, et chaque jour, au moins quatre heures de programme local.

A
Bruxelles comme à Bastogne, RCF émet actuellement en FM sur 107,4 Mhz. Reconnue par la Communauté française, elle dispose d'un émetteur d'une puissance limitée à 100 watts, ce pourquoi elle réclame un plan de fréquence pour être mieux captée dans toute la Belgique francophone.

Pour plus d'informations :
R.C.F.

11.02 - Pologne : Un oecuménisme naissant.

Lors de la Semaine de
prière pour l'unité des chrétiens, en janvier, l'Eglise catholique a restitué aux luthériens une église qui lui avait été donnée par l'ancien gouvernement.

Cette initiative a créé un nouvelle atmosphère, a commenté l'évêque luthérien Jan Szarek, président du Conseil oecuménique polonais. L'église a été rendue lors d'une cérémonie célébrée par l'archevêque catholique Damian Zimon de Katowice. Depuis sa saisie par le gouvernement communiste en 1946, le bâtiment était utilisé par des religieuses polonaises qui avaient été rapatriées de Lituanie à la fin de la deuxième guerre mondiale.

Pour plus d'informations : Agence
ENI

08.02 - France : Ah ! la laïcité !

Dans la liste des 1.325 postes ouverts cette année par le Ministère français de l'Education Nationale au concours des maîtres auxiliaires, 35 postes
concernent l'enseignement religieux catholique et 8 l'enseignement religieux protestant. Pour les militants laïcs, la création de postes d'enseignement religieux dans l'école publique est critiquée comme une violation de la liberté de conscience.

Un ministre socialiste Claude Allègre a osé faire ce que même
un ministre de droite, François Bayrou, avait une fois envisagé mais avait renoncé à faire. "Pour la première fois depuis la création de l'école publique, protestent certains syndicats, l'enseignement religieux a droit de cité et grâce à un gouvernement de gauche!".

Le réseau de surveillance des atteintes à la laïcité, le mouvement "ProChoix" s'interroge publiquement sur ce que l'enseignement religieux vient faire dans l'enseignement laïc français.

Pour ramener tout cela à sa réalité, rappelons que ces postes, dont le concours est ouvert au plan national, ne concernent que les deux département de l'Alsace et celui de la Moselle, qui connaissent encore le régime concordataire de 1801, signé par le pape Pie VII et Napoléon Bonaparte, et où, pour cette raison, l'enseignement religieux est obligatoire dans l'enseignement public. Ce concordat n'avait pas été aboli par la loi française en 1905, cette région étant sous occupation allemande.

Du point de vue de ces syndicats, "l'enseignement religieux obligatoire est
non seulement une violation de la liberté de conscience mais même une interprétation abusive du Concordat".

Pour plus d'informations : Agence
APIC

08.02 - France : La législation et les sectes.

Une mission interministérielle française avait été chargée d'établir un rapport sur les sectes devant la loi française. Elle vient de remettre au Premier Ministre Lionel Jospin, son analyse nuancée.

Elle a cherché une définition de leur caractère en fonction des diverses atteintes envers les droits de l'homme et par rapport à l'équilibre social. Elle a pris soin de distinguer avec nuance les différentes sectes, sans les nommer. 

Il y a celles dont le totalitarisme ou les méthodes autant "leurs dirigeants ont été condamnés à plusieurs reprises pour certains crimes et délits et qui constituent un trouble à l'ordre public ou un péril majeur pour la personne hmaine." Le rapport cite nommément "l'Ordre du Temple solaire" et "l'Eglise de scientologie".

Une seconde catégorie est moins dangereuse et le rapport ne cite aucune référence. Il s'agit alors de celles dont le fondement philosophique ou religieux est inconstestable mais dont certains comportements sont attentatoires aux libertés ou encore aux principes constitutionnels et aux lois." La discussion et le compromis sont possibles pour aplanir certains points litigieux.

Il y a celles pour lesquelles les activités prosélytes de "formation professionnelle" ou de psychothérapies sont à mieux cerner et donc demandent une meilleure réglementation.

Ce rapport préconise une démarche qui refuse de heurter les consciences dans le domaine "subtil" de la conscience personnelle mais dont les répercussions sur la vie sociale peuvent porter atteinte aux droits élémentaires de la personne.

Pour plus d'informations : Cabinet du Prmier Ministre.

11.02 - COE : Mission militaire et humanitaire.

La 11e Conférence annuelle
internationale des aumôniers militaires, réunie à Genève du 7 au 11 février 2000. Invité, Konrad Raiser, secrétaire général du COE, le Conseil oecuménique des Eglises, y a dénoncé la légitimation généralisée de l'intervention militaire à des fins humanitaires.


"Le débat politique et éthique s'est concentré essentiellement
sur la question de la légitimité de l'intervention humanitaire armée" a-t-il déploré. "Il s'ensuit que les autres formes d'intervention destinées à défendre les droits de la personne sans recours aux armes ont reçu une attention insuffisante".

Pour limiter le
nombre des cas où "l'intervention armée semble impérative", il faut, a-t-il également soutenu, élargir l'éventail des instruments à notre disposition, soulignant le "déséquilibre frappant" entre les moyens investis dans l'intervention de l'OTAN au Kosovo et la difficulté à réunir les ressources humaines et financières nécessaires au rétablissement de l'ordre social une fois les opérations militaires achevées.

Pour plus d'informations :
Conseil oecuménique des Eglises

08.02 - Giordano Bruno sera-t-il réhabilité ?

La réhabilitation de Jean Hus, réformateur tchèque qui fut brûlé vif comme hérétique en 1415, laissait espérer celle de Giordano Bruno, lui-même brûlé vif, et pour la même raison, en 1600. Il semble que cela ne peut être envisagé.

La doctrine du Dominicain italien Giordano
Bruno, condamné comme hérétique et brûlé à Rome sur la place du Campo dei Fiori, le 17 février 1600, ne peut pas être réhabilitée, estime le cardinal Paul Poupard, Président du conseil pontifical de la culture au cours d'une présentation du volume de Saverio Ricci: " Bruno, dans l'Europe du XVIe s. " Par contre le bûcher est incompatible avec l'Evangile.

En effet la doctrine de Giordano Bruno est
incompatible avec la foi chrétienne : magie, doutes sur l'Incarnation de Dieu, sur la Trinité. Même les Luthériens et les Calvinistes ont rejeté cette doctrine du philosophe. Pour ce qui est de la philosophie en tant que telle, le cardinal déclare que la question regarde les philosophes et les historiens.

En revanche, " Une fois constatée l'incompatibilité de sa
philosophie avec la pensée chrétienne, il faut répéter le respect pour la personne. La condamnation au bûcher n'est certainement pas un signe du respect de l'homme et de sa diversité de pensée. Le bûcher du Campo dei Fiori est à coup sûr l'un des moments historiques de ces actions que l'on ne peut pas aujourd'hui ne pas regretter, en le déplorant clairement.  L'usage de la coercition et de méthodes violentes n'est absolument pas compatible avec une recherche sincère et authentique de la vérité, et avec l'affirmation de la vérité évangélique ".

Pour le texte de cette intervention :
Conseil Pontifical de la Culture.

 

08.02 - Les Eglises en Europe

Au terme de sa rencontre annuelle, le 5 février, le Comité conjoint du Conseil des Conférences épiscopales
d’Europe (CCEE) et de la Conférence des Eglises Européennes (KEK), a établi la collaboration future des Eglises européennes à travers deux projets principaux: une rencontre oecuménique et la "Charte oecuménique".

Cette rencontre œcuménique européenne, prévue en Grèce
en avril 2001, réunira 200 participants venant des Eglises d’Europe. La "Carta Oecumenica" pour la coopération entre les églises d’Europe" a été longuement débattue durant la rencontre et un rapport a été présenté sur les activités locales liées à ce document.

Nombreuses sont en effet les Eglises locales et les Conférences
épiscopales qui sont en train d’organiser des rencontres et des sessions d’étude sur ce sujet. La Charte sera officiellement ratifiée lors de la rencontre œcuménique en avril 2001.

Ces lignes directrices de la coopération CCEE-KEK, ont en effet été signées par le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague et président du CCEE et par le Métropolite Jérémie, président de la KEK. "En ce moment du passage à un nouveau millénaire de l'histoire chrétienne, la KEK et le CCEE sentent leur responsabilité de servir le processus de réconciliation entre les Eglises vers l'unité visible, de donner un témoignage commun de l'annonce de l'Evangile en Europe et de rechercher des formes de collaboration dans le domaine social et culturel de l'existence humaine".

Le
Comité a également souhaité que les Eglises continuent de mettre en oeuvre les moyens qui permettent une rencontre et un dialogue avec les communautés islamiques d’Europe.

Pour plus d'informations :
Conférences épiscopales d'Europe

08.02 - Les catholiques en statistiques.

Lenouvel annuaire des statistique de l'Eglise catholique vient de paraître. Il recense et regroupe toutes
les informations relatives à l'Eglise catholique, des papes aux diacres comme aux Instituts religieux dans le monde entier.

On y apprend que le nombre de prêtres au 31 décembre 1998 était de 404.626, contre 404.208 dans l'année précédente. La courbe des diacres permanents, des missionnaires laïcs et des catéchistes est aussi ascendante.

Le nombre de catholiques baptisés a augmenté de 40 millions par rapport à l'année dernière, atteignant ainsi 1 milliard et 45 millions, soit 17,4% par rapport à une population mondiale totale estimée à un peu plus de 6 milliards de personnes.

Près de la moitié des catholiques (49,5 %) vivent sur le continent américain, 27,8 % sont européens, 11,4 % sur le continent africain, 10,5 % en Asie et en Océanie 0,8 %. Pour ce qui est du pourcentage des catholiques par rapport à la population globale du continent, seul le continent américain est majoritairement catholique avec 63,1 %, en raison de l'Amérique Latine. En Europe, les catholiques représentent 41,4 % de la population totale, 26,9 % en 0céanie, 15,6 % en Afrique et 3,1 % en Asie, ce qui était sensiblement la même chose l'année précédente.

Pour plus d'informations :
Service de presse du Vatican

11.02 - Inde : Des hindous célèbrent le Jubilé.

Une marche de la paix avait été organisée le 28 décembre à Mysore, capitale culturelle de l'Etat de Karnataka, pour le 2000e anniversaire de la naissance du Christ. De nombreux hindous, dont des prêtres se sont joints à la marche organisée par les catholiques.


"Le christianisme n'est pas une menace pour la culture indienne, mais un atout", a déclaré Seer Deshikendra Swany, un responsable religieux hindou, qui s'était joint aux 15.000 personnes ainsi rassemblées.

Cette marche se voulait en effet un événement interreligieux pour les 9 diocèses de cet Etat. Un autre responsable hindou, Balangadhara Swnay, s'est adressée ainsi à la foule :"Je suis impressionné et ému par la philosophie du pardon du Maître chrétien."

Pour plus d'informations :
Eglise d'Asie.

11.02 - Taïwan : Un contre-témoignage.

Si certains catholiques estiment que l'Eglise à Taiwan doit préparer ses fidèles à un éventuel transfert de la nonciature de Taipei à Pékin, d'autres, et surtout parmi les jeunes, demandent au Pape de se montrer prudent afin de ne pas donner un "contre-témoignage" dommageable à l'évangélisation dans l'île.

Dans la lettre ouverte qu'ils ont adressée au Pape Jean Paul II, ils disent accepter que les liens de Taiwan avec le Vatican ne soient plus un jour "unilatéraux" à condition que l'Eglise à Taiwan ne soit ni négligée ni humiliée et que la Chine perde un prétexte pour persécuter les catholiques sur le continent.

De son côté, Mgr Joseph Wang Yu-Jung, du diocèse de Taichung, remarque que "le transfert de la nonciature de Taipei à Pékin, provoquera inévitablement des réactions négatives parmi certains fidèles qui pourront penser que le Vatican préfère à un pays démocratique comme Taiwan, un régime qui réprime nos propres catholiques."

Mgr Joseph Cheng Tsai-fa, du diocèse de Tainan rejoint Mgr Wang et estime qu'un tel événement peut être dommageable à l'évangélisation car les non-catholiques pourraient penser que même l'Eglise catholique abandonne les principes de justice et de paix et qu'elle ne diffère donc en rien des autres entités politiques.

Pour plus d'informations :
Eglise d'Asie.

06.02 - Rome : Le président Wahid et le Pape.

Après son passage à Paris, où il a été reçu par le président Jacques Chirac, puis en Italie, où il a eu des entretiens avec le président italien Azeglio Ciampi et le chef du gouvernement, Massimo D'Alema, Abdurrahman Wahid a rencontré Jean Paul II en privé pendant un petit quart d'heure avant de s'entretenir avec le cardinal Secrétaire d'Etat Angelo Sodano.

En toile de fond, les tensions interreligieuse en Indonésie, et les graves violences qui secouent le pays musulman le plus peuplé au monde. Ce fut "un échange d'opinions sur la situation actuelle en Indonésie, avec une attention particulière au dialogue interreligieux et à la coexistence pacifique entre les différentes communautés du pays", a communiqué brièvement le Saint-Siège après la rencontre.

Ce que vivent les Timorais des deux partie de l'île ainsi que la situation du continent asiatique en général ont également fait l'objet de discussions.

"Le pape est un homme très brillant" a confié pour sa part le président indonésien dans une interview accordée au quotidien catholique italien "Avvenire". "Nous avons parlé de la nécessité de trouver des solutions pacifiques aux problèmes". Se référant aux récents conflits sanglants dans les îles de Molluques et à Timor Est, le président a affirmé que "le christianisme et l'islam sont actuellement manipulés par des personnes qui ont des ambitions politiques. C'est justement pour cela qu'il faut trouver des solutions pacifiques pour éviter que ces personnes atteignent leur objectif, ce qui serait dangereux pour tout le pays".

Pour plus d'informations :
Service de presse du Vatican

11.02 - U.S.A. - Message du Pape au Congrès.

Le pape Jean-Paul II a adressé un
message aux participants du 50e "National prayer breakfast", le "petit déjeuner national de prière", organisé par le Congrès des Etats-Unis.

Le
Pape y invitait les responsables civils et religieux réunis, le 3 février dernier, à Washington, à "bâtir un monde plus digne de l'homme", en soulignant la responsabilité morale collective des dirigeants américains. De message de sept pages, le Pape Jean-Paul II évoquait notamment la "dimension publique" de la foi, capable d'apporter une "compréhension la plus profonde de la vérité sur la nature humaine", et d'inspirer des "efforts pour bâtir un monde meilleur et plus humain".

A ce propos, le pape invoquait "la tradition américaine de liberté et
d'égalité devant la Loi", qui est, disait-il, "devenu le synonyme même de la liberté". Reconnaissant la contribution positive de l'Amérique "durant les moments les plus sombres du XXe siècle", le pape interrogeait la conscience de ses dirigeants actuels : l'Amérique, disait-il en substance, continuera-t-elle à "inspirer les peuples pour bâtir un monde vraiment meilleur?", ou offrira-t-elle au monde une "pseudo liberté dégagée de toute norme morale"

Le pape appliquait ces principes à la question de la
législation dans le domaine de la protection de la vie humaine. "C'est la matière principale des Droits de l'Homme de notre temps et le monde attend des dirigeants des Etats-Unis la protection de la vie humaine dans son ensemble, la garantie de la protection législative de chaque membre de la communauté, spécialement des plus faibles et des plus vulnérables".

Pour plus d'informations : Conférence des évêques des Etats-Unis

11.02 - U.S.A. : L'Eglise épiscopalienne divisée.

La Communion aglicane est divisée à cause de l'ordination "sauvage" de deux prêtres d'Amérique du Nord par l'archevêque conservateur anglican de Singapour, assisté de deux évêques rwandais et en présence de trois autres évêques épiscopaliens.

Préparée dans le plus grand secret, cette ordination crée, à l'intérieur de la Communion anglicane et de l'Eglise épiscopalienne des Etats-Unis, un embryon d'Eglise dans l'Eglise, ce qui pourrait conduire à un schisme.

Ces "rebelles" traditionalistes accusent le primat, Mgr Franck Griswold, d'égarer les fidèles par ses prises de positions libérales, en particulier en matière d'homosexualité. Ils sont passés à l'acte en allant demander l'ordination à l'archevêque de Singapour. Le primat de la Communion anglicane, l'archevêque de Cantorbéry George Carey, n'avait pu empêcher cette fragmentation lors d'une récente rencontre en Ecosse.

Une réunion des 37 primats anglicans, prévue en mars, devrait se prononcer collégialement sur ce conflit qui n'affecte pas seulement l'Eglise épiscopalienne des Etats-Unis.

Pour plus d'informations :
Eglise épiscopalienne des USA.

06.02 - Religion et internet.

Selon une récente enquête, la religion est un des thèmes les plus fréquents sur Internet. Si quelqu'un fait des recherches sur son ordinateur à partir du mot "catholic", il trouvera sur son écran une réponse surprenante : 1.158.895 références signalées. Sur d'autres programmes de recherche, on trouvera 5.672 options pour "Islam " et 4.825 autres catégories religieuses, telle que "ésotérisme", "astrologie" et jusqu'à "sorcellerie".

C'est l'Américain Steven Waldman, ancien directeur de "U.S. News and World Report" qui donne les résultats de son enquête. Mais si le Web compte des millions de ressources et de possibilités, il est également une création sans forme définie, une masse presque infinie de contenus exprimés par des auteurs parfois inconnus et parfois de fiabilité douteuse.

Gérant d'un de ces "ports" électroniques sur la religion, Steven Waldman, observe que les contenus sur sa page Web s'orientent spécialement vers des navigateurs non engagés dans une foi particulière et, à leur intention, tentent d'être le plus "inclusif" possible : ne laisser de côté aucun credo.

" Les médias traditionnels, observe-t-il, ne donnent normalement pas une bonne couverture de ce qui est le plus important dans la vie des gens : Dieu existe-t-il ? Où allons-nous après la mort ?"

Cependant pour lui, le Web ne sera pas tout dans ces recherches spirituelles. Malgré tout ce qu'on a dit de la " religion virtuelle ", Waldman est d'avis que le Web ne sera jamais qu'un complément à des croyances millénaires et qu'il améliorera la communication entre les fidèles sans que ceux-ci perdent les liens personnels qu'ils nouent avec leurs communautés religieuses.

Pour plus d'informations : Agence
Kipa

11.02 : Mexique : Les martyrs du 20ème siècle.

Dans le cadre des rencontres qui précèdent la journée dédiée aux Martyrs du XXe siècle, à l'occasion du Grand Jubilé, l'une d'elles a été dédiée aux martyrs mexicains du 20ème siècle.
Au programme des autres rencontres, les martyrs du nazisme, de l'Europe de l'Est, du Brésil, d'Afrique et d'Asie.


Pour rappeler ce que fut la répression anticatholique et anti-religieuse qui a marqué les années 1924-1929, et au cours de laquelle de nombreux prêtres ont été assassinés et des paysans écrasé par l'aviation, interviendront en particulier le 17 février l'historien Jean Meyer, le P. Fidel Gonzalez, professeur à la Grégorienne, et le P. Javier Garcia, professeur à Regina Apostolorum.
La journée de " Commémoration des témoins de la foi au XXe s. " a été inscrite au calendrier des célébrations romaines du Jubilé. Elle aura lieu le dimanche 7 mai au Colisée et elle revêtira un caractère oecuménique, les chrétiens n'étant jamais aussi unis que dans leur témoignage commun au Christ, jusqu'au martyre, avait expliqué en substance Jean-Paul II à ce propos dans l'encyclique "Tertio Millennio Adveniente.

Pour plus d'informations :
Agence ACI

11.02 - Brésil : Mécontents de Rome.

A l'issue de la 8e Rencontre
nationale des prêtres du Brésil qui vient d'achever ses travaux à Itaici dans l'Etat de Sao Paulo, une lettre ouverte a été adressée au cardinal préfet de la Congrégation des évêques, à propos de la manière dont Rome nomme les évêques et demandant que les Eglises locales participent au choix de leur évêque.

Dans cette lettre adressée également au président de
la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), Mgr Jayme Chemello, les 500 prêtres délégués affirment "vouloir valoriser les Eglises locales" quand il s'agit de choisir les futurs évêques des diocèses brésiliens. Venus de tous les Etats du pays, ils représentaient les 16.000 prêtres, prêtres diocésains et prêtres religieux confondus résidant actuellement au Brésil.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques du Brésil.

06.02 - Congo (RDC) : L'Eglise en accusation.

Dans un communiqué diffamatoire, la "Coalition démocratique du Congo" accuse les Eglises catholiques et protestantes du Kivu méridional d'incitation à la haine interethnique.

Ces accusations vont même jusqu'à affirmer qu'il existe une stratégie qui conduira au génocide et sont diffusées par les radios et la télévision.

Pour plus d'informations : Agence
Misna

11.02 - Zambie : Des ministres accusent l'Eglise.

Les protestations de religieuses
catholiques contre la politique du pays en matière des droits de l'homme ont provoqué la colère de ministres, qui ont qualifié de "menteurs" les évêques catholiques du pays. Le gouvernement accuse l'Eglise de discréditer ses réalisations dans le domaine des droits de la personne.

Pour des raisons qui restent encore inexpliquées, la police zambienne a
vait refusé aux religieuses l'autorisation d'organiser une marche de protestation. Newstead Zimba, ministe de l'information, a déclaré que ces femmes étaient seulement "désireuses d'empocher les dollars" que versaient les donateurs étrangers et qu'elles voulaient "défendre une cause qu'elles ne comprennent pas"..."La manifestation interdite était financée par des donateurs que le gouvernement a déjà identifiés", a précisé le ministre, qui a cependant refusé de donner des noms.

"Nous demandons au ministre de prouver l'authenticité de ses
allégations" a déclaré le président de la conférence des évêques, Mgr Medardo Mazombwe. "Ces accusations sont particulièrement nuisibles, car les religieuses catholiques sont au service des pauvres dans certaines des régions les plus reculées du pays depuis plus d'un siècle, et ce n'est pas pour en tirer des avantages financiers personnels".

Les prêtres et les
responsables de l'Eglise catholique, a-t-il souligné, n'approuvent pas la tendance actuelle qui consiste à réduire au silence et à discréditer ceux qui osent émettre des vues divergentes. Le ministre de l'Information n'a pas réagi aux propos de l'archevêque de Lusaka.

Toutefois, le président Frederick Chiluba, qui n'était pas dans le pays
lorsque la controverse a éclaté, a déclaré à son retour à Lusaka qu'il n'y avait pas de divergence entre son gouvernement et l'Eglise catholique. Certains observateurs politiques font remarquer qu'il n'est pas dans l'intérêt du gouvernement de s'en prendre ainsi à l'Eglise catholique.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques de Zambie

06.02 - Ouganda : Un important témoignage.

Au moment où se confirme la présence des rebelles de "l’Armée de Résistance du Seigneur" (Lra) dans les districts de Gulu et de Kitgum, le rassemblement oecuménique pour la prière qui a été célébré le vendredi 4 février à Kitgum au nord de l’Ouganda, revêt une grande et significative importance.

Y ont participé, entre autres, l’évêque anglican de Kitgum, Mgr Ocola, et les Pères catholiques comboniens de la mission de Kitgum. Mgr. Ocola, dans une église comble de fidèles, a rappelé l’importance de l’unité des chrétiens face à la souffrance de la population.

"Les chrétiens, a-t-il souligné, ne doivent former qu’un seul corps pour faire face à une situation dramatique".

Pour plus d'informations : Agence
Misna

06.02 - Egypte : La visite du Pape.

Le voyage du Pape suscite un grand intérêt dans toutes les couches religieuses, en particulier la rencontre oecuménique du 25 février et le dialogue interreligieux qui va se dérouler au Caire.

Chez les catholiques, tout d'abord, qui représentent une minorité absolue, 200.000 sur 60 millions d’Egyptiens. "De nombreux fidèles ont décidé de faire le voyage, même de Haute Egypte, à des centaines de kilomètres, pour assister à ce grand événement ; beaucoup feront douze heures de train ".

A l’université Al Azhar, l'un des plus grands centres universitaires du monde islamique. Tous ont déclaré " accueillir avec plaisir la visite du Pape, en apportant ainsi un témoignage de la tolérance islamique ", d'autant que le problème de la tolérance est en bonne place dans les plans de l’Etat, après le drame des affrontements religieux de Al Kosheh, où, au début de l’année, 20 chrétiens ont été massacrés.

Il en est de même dans les miliux orthodoxes et coptes. Cette visite est un fait historique : un pays à majorité musulmane, et dont les chrétiens sont à majorité chrétienne orthodoxe, qui accueille un Pape catholique.

Une question de "protocole" a été résolue dans un climat très serein. C'est le chef de l'Etat qui accueillera en premier le Pape Jean Paul II. Le Pape, étant Chef d’Etat, doit être reçu tout d’abord par le Président de la République ; mais il est aussi un Chef chrétien, et, pour cette raison, il aurait dû être reçu en premier par le Patriarche Shenouda III, chef des chrétiens coptes d’Egypte où ils sont de 6 à 8 millions. Mais, étant donné qu’il est le chef des catholiques, il devait être reçu par les autorités catholiques, comme le Patriarche Etienne II Ghattas.

L'invitation du président Moubarak au Pape Jean Paul II, fait de la visite une " visite d’Etat "et lui donne priorité
Pour plus d'informations : Agence Fides

01.02- Arabie Saoudite : La Bible interdite.

Douze des seize personnes de nationalité philippine, arrêtées en Arabie Saoudite pour avoir "organisé un cours biblique", viennent d'être remises en liberté. Quatre philippins sont encore détenus.

Tous chrétiens, ils participaient à une lecture commune de la Bible "un cours biblique", le 7 janvier dernier. Le maintien en détention des quatre prisonniers aurait pour but d'obtenir des détails sur un soi-disant réseau de réunions de culte secrètes à Riyad et dans tout le pays. Ils sont intérrogés à Riyad, mais "avec courtoisie" et "bien traités en prison" selon leur expression. Les femmes de trois d'entre eux et les cinq enfants arrêtés, ont été libérés la semaine dernière.

La loi d'Arabie Saoudite interdit aux non musulmans de se réunir pour prier en public même si le gouvernement a déclaré en 1997 que les chrétiens sont autorisés à pratiquer leur culte en privé chez eux.

Selon l'interprétation stricte de la loi islamique du Royaume d'Arabie saoudite, les étrangers arrêtés pour avoir organisé des activités chrétiennes doivent être renvoyés de leur travail, expulsés du pays et renvoyés dans leur pays d'origine.

Pour plus d'informations : Agence
Zénit

02.02 - France : L'Islam voudrait s'intégrer.

A l'occasion d'un accord entre les associations représentatives musulmanes en France et le gouvernement français, Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Intérieur, chargé des Cultes, a déclaré : « Le fait que les responsables que vous êtes ratifient ensemble ce texte revêt une importance considérable. De ce jour pourra être datée l’entrée officielle de l’Islam dans le cadre des rapports entre les pouvoirs publics et les cultes, en parfaite égalité avec les autres cultes. »

Le 13 janvier, pour la première fois, Mr Jacques Chirac, président de la République, recevait officiellement quatre personnalités musulmanes pour un échange de voeux. Le vendredi 28 janvier, une séance de travail au Ministère de l'Intérieur marquait une nouvelle étape de la normalisation des relations entre l’Islam et la République française.
Le Ministère de l'Interieur a en effet compétence pour les Cultes en France. Toutefois on s'y montre prudent quant aux perspectives d’avenir en raison même des profondes divisions existant entre les diverses communautés musulmanes, qui parfois même s'opposent et s'ignorent : "L’Etat ne fait que donner un coup de pouce, a déclaré l'un des conseillers du ministre. Le succès viendra si les choses partent de la base. Il ne faut aucune précipitation".

Que le texte "Principes et fondements juridiques régissant les rapports entre les pouvoirs publics et le culte musulman en France" ait été accepté par la quasi totalité des 18 Fédérations, grandes mosquées et personnalités qualifiées consultées, est déjà une avancée. L’Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), qui hésitaient se sont finalement ralliés à l’initiative du ministre de l’Intérieur.

Seuls étaient absents les délégués de l’Union turco-islamique d’affaires théologiques en France, et surtout le recteur de la mosquée Ad’awa de Paris dont l'influence est très grande parmi les musulmans de nationalité française.

Pour plus d'informations : Agence
APIC

02.02 - Allemagne : "Saint" Charlemagne.

Si l'Eglise ne canonise pas l'empereur Charlemagne, le Pape lui a rendu hommage à l'occasion de 1200ème anniversaire de la construction de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle.

En effet, il a fait parvenir, par l'intermédiaire du cardinal Dario Castrillon Hoyos, son envoyé spécial, un message à l'évêque d'Aix-la-Chapelle, Mgr Heinrich Mussinghof, à cette occasion, rappelant que c'est l'empereur Charlemagne qui fit construire cette cathédrale il y a 12 siècles, en signe de "lien étroit avec le successeur de Pierre".

Charlemagne, qui venait d'être couronné empereur par le pape Léon III la nuit de Noël de l'an 800, dédia la chapelle de son Palais à la Vierge Marie, auxiliatrice des chrétiens. Selon un tradition sur laquelle les documents historiques sont silencieux, le trésor de la cathédrale renfermerait quatre précieuses reliques, bien improbables d'ailleurs, même si elles sont un don de la ville de Jérusalem à Charlemagne : les langes de Jésus enfant, la bande de tissu qui faisait office de ceinture à Jésus sur la croix, le linge que portait Jean-Baptiste au moment de sa décapitation ainsi qu'un pan du vêtement que portait la Vierge Marie pendant la nuit de Noël.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

01.02 - France : Justice et pastorale.

Dans le quotidien catholique "La Croix", le P. Michel Kubler commente la mise en examen de Mgr Pican : "Les exigences de la loi civile sont une chose dont ni lui ni personne n'est exempt. Mais tout évêque est d'abord un pasteur."

"En attendant que les tribunaux se prononcent, l'évêque de Bayeux et ce prêtre bénéficient de la présomption d'innocence."... " Deux choses sont sûres dès à présent : l'évêque, sachant ce prêtre en difficulté, avait pris des dispositions très rapidement pour le mettre au repos avant de l'insérer dans une nouelle équipe pastorale. Aucun acte coupable de la part de ce prêtre n'a pu être soupçonné après ces mesures hiérarchiques."

... "De ce qu'il sait, l'évêque est d'abord moralement responsable devant son peuple et devant Dieu. C'est l'exigence de sa conscience, confrontée à celle de la justice des hommes."

Pour plus d'informations : Journal
"La Croix".

01.02 - Autriche : Non-ingérence attentive.

Face aux négociations entamées entre les conservateurs, démocrates-
chrétiens, et l'extrême-droite de Jörg Haider avec une possible entrée de ce dernier au gouvernement autrichien, l'Eglise catholique d'Autriche n'entend pas s'immiscer dans les questions politiques intérieures même si elles provoquent de multiples réactions défavorables en Europe et en Israël.

"L'Eglise catholique d'Autriche, veut pas faire preuve d'ingérence dans la formation du
gouvernement", déclare le président de la Conférence des évêques, le cardinal Schönborn, qui participe actuellement à l'Assemblée générale de la Congrégation pour la Doctrine de la foi à Rome.

... "Les évêques sont cependant particulièrement
attentifs au programme gouvernemental et se préoccupent avant tout des questions concrètes qui en résulteront"... "Ils suivent depuis une dizaine d'années une ligne qui a fait ses preuves en prenant position exclusivement sur des questions fondamentales et non pas sur les affaires quotidiennes des partis politiques".

... " Les critères pour analyser les
questions politiques se font à partir de l'Evangile comme référence principale. Ce sont les questions fondamentales de la justice, de la tolérance, de la paix, des droits de l'homme et du respect de la vie dans toutes ses dimensions".
... " Tous les partis politiques représentés au parlement autrichien agissent, selon leurs propres déclarations, sur le terrain de la démocratie parlementaire et de l'Etat de droit. Dans tous les partis, bien qu'en proportion variée, on trouve des chrétiens pratiquants", renvoyant ainsi ces derniers à leur conscience de chrétiens.

Pour plus d'informations : Agence
Kathpress.

04.02 - Autriche : Garder tout en mémoire.

"Une déchirure parcourt le pays, qui trouve également son expression dans la rue. Une déchirure sépare aussi l'Autriche de ses partenaires en Europe. On essaie d'isoler un pays qui, en raison de sa position historique et géographique, est destiné à être le cœur du continent", vient de déclarer le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne.

Il a tenu a rappelé des réalités évangéliques, mais aussi le rôle irremplaçable de l'Autriche comme lien entre le monde occidental et les pays de l'Est durant ces 50 dernières années, en s'adressant au peuple autrichien mais également à l'opinion publique internationale.

"Chaque gouvernement a le droit d'être jugé sur ses actes. Cela vaut aussi pour ce gouvernement", a-t-il lancé lors de la présentation d'un "message d'espoir" lors d'une "prière pour l'Autriche" vendredi soir 4 février à la cathédrale Saint-Etienne de Vienne.

Le cardinal a insisté sur la solidité des institutions démocratiques de l'Autriche, qui ont fait leurs preuves ces 50 dernières années, et a souligné le rôle important, comme garante de ces valeurs, de l'Eglise catholique à laquelle se rattache encore une forte majorité des Autrichiens. "Elle doit être vigilante pour que tous les acquis positifs de ces dernières décennies ne se perdent pas. Ces conquêtes ont été réalisées après les expériences amères faites avec les systèmes totalitaires du 20e siècle".

De leurs côtés, les pays amis de l'Autriche devraient se rappeler que cette dernière s'est montrée, ces 50 dernières années, comme un pays particulièrement stable, démocratique, fidèle à sa Constitution, engagé sur le plan humanitaire. Que l'on n'oublie pas à l'étranger que ce pays a été le "phare de la liberté", situé en première ligne des pays de l'Europe centrale et orientale durant la période communiste.

L'Autriche a joué un rôle clé dans la victoire de l'humanité et de la liberté dans cette partie de l'Europe lors du tournant de 1989. Un tel rôle, le pays l'avait déjà joué lors de l'insurrection hongroise de 1956 et du printemps de Prague en 1968. De même lors des événements de Pologne et la naissance du syndicat libre "Solidarnosc" en 1981. "L'Autriche n'a pas changé d'un jour à l'autre", dit l'archevêque de Vienne.

La coalition entre démocrates-chrétiens et extrême-droite divise aujourd'hui les catholiques autrichiens dont, parmi les pratiquants réguliers, seulement 13% avaient voté pour le parti de Jörg Haider lors des élections d'octobre dernier. C'est pourquoi, vendredi, face à la profonde division interne et à la pression extérieure croissante, le cardinal Christoph Schönborn a lancé un appel urgent à la réflexion et à l'unité des Autrichiens.

Pour plus d'informations : Agence
Kathpress

04.02 - L'Internet pour saint Valentin.

Dans le cadre d'un "Forum mariage" réalisé et animé par le mouvement français des "Equipes Notre-Dame", les fiancés et les couples pourront désormais se brancher sur internet pour recevoir des échanges avec des spécialistes chrétiens des questions conjugales et familiales.

L'expérience débutera symboliquement le jour de la Saint-Valentin, patron des "amoureux", le 14 février prochain avec l'adresse: http://www.equipes-notre-dame.com

Ce forum, hébergé sur le site de la Conférence des évêques de France, est destiné à tous ceux qui veulent échanger des points de vue, débattre sur toute question concernant la vie du couple et la famille ou recevoir des conseils sur les situations particulières vécues par chacun.

Les couples animateurs sont des membres des Equipes Notre-Dame choisis pour leur expérience conjugale, leur sens de l'Eglise et leurs aptitudes à communiquer par internet. Ils sont assistés par des experts catholiques sur les sujets les plus pointus : pastorale familiale, droit canonique, bioéthique, régulation des naissances, avortement et sexualité.

Le site est en lien internet avec les épiscopats des autres pays francophones.

Pour plus d'informations :
Equipes Notre-Dame

04.02 - France : Un Salon innovant.

Devenu le plus important des salons internationaux d'objets de culte, le salon international "Religio" qui s'ouvre à Paris le 5 février, vient d'innover plus encore avec deux secteurs délaissés :"Le premier salon du livre chrétien" et le "salon des pèlerinages et du tourisme chrétien."

"Religio" fut d'abord un salon destiné plus spécifiquement aux gestionnaires des Eglises chrétiennes et les "professionnels fournisseurs d'équipements d'églises, d'assurances, etc ... Déjà là, "Religio" avait incontestabelement contribué à ajuster l'offre et la demande, bousculant ainsi, des pratiques commerciales assez fermées.

En créant un salon destiné maintenant au grand public, il inaugure une démarche fort attendue. Depuis des dizaines d'années, éditeurs et libraires religieux se plaignaient d'être relégués dans des stands excentrés dans les Salon du Livre. En créant un salon qui leur soit propre, "Religio" leur donne une visibilité qui est en faveur de la promotion du livre religieux.

Il en est de même pour le dialogue qui est conjoint à ce salon et où vons se retrouver en tables rondes, éditeurs, auteurs et fidèles chrétiens. Le Conseil Pontifical de la Culture a eu conscience de l'importance d'une telle démarche puisqu'il a ouvert un espace qui présente les initiatives de ce service du Vatican.

Enfin le "premier salon international des pèlerinages et du tourisme chrétiens" est une bonne promotion pour les agences de voyage et les professionnels du tourisme ainsi que pour les sanctuaires. Ce secteur est atronné par l'organisme de la conférence des évêques de France : "La Pastorale du tourisme et des loisirs."

Notons qu'un espace a été réservé aux moyens de communication avec la possibilité de "surfer" sur les sites chrétiens d'internet, grâce à un ensemble de connexions dans un "pavillon des internautes."

Pour plus d'informations :
Religio

02.02 - Rome et le Conseil oecuménique.

Au terme de sa visite de deux jours au Conseil oecuménique des Eglises (COE) à Genève, Mgr Walter Kasper, le nouveau secrétaire général du Conseil Pontifical pour l'Unité des chréiens a dressé un bilan positif des contacts qui se sont instaurés entre l'Eglise catholique romaine et le COE.

" Le mouvement oecuménique compte parmi les signes lumineux du siècle écoulé", a-t-il déclaré mardi 1er février à Genève. Depuis des dizaines d'années, de réels progrès ont été réalisés, des contacts importants ont été noués, des sources de convergence découvertes et développées.

L'Eglise catholique n'appartient pas encore au Conseil oecuménique, mais fait partie d'une de ses commission de travail, la Commission "Foi et Constitution" qui a pour but l'étude des questions théologiques fondamentales en particulier celles concernant les sacrements.

Dans ce contexte, il a qualifié de central le travail de la Commission "Foi et Constitution". La question du baptême parmi les thèmes importants inscrits à l'ordre du jour de la collaboration entre l'Eglise catholique romaine et le COE. Ce thème sera abordé, en particulier, par le Groupe mixte de travail qui se réunira en mai prochain à Beyrouth, au Liban. "La question est de savoir comment nous pouvons célébrer ensemble notre foi chrétienne commune".

Mgr Kasper a également mentionné l'accord concernant "La doctrine de la Justification". Cette question est fondamentale non seulement pour les Luthériens, mais aussi pour toutes les Eglises issues de la Réforme. Il importe maintenant d'examiner dans quelle mesure on pourrait étendre à d'autres Eglises réformées le consensus différencié réalisé avec les Luthériens.

Pour plus d'informations : Agence
ENI

01.02 - Russie : Le représentant du Saint-Siège.

Le pape Jean Paul II a nommé
représentant du Saint-Siège auprès de la Fédération de Russie l'archevêque Giorgio Zur, jusqu'ici président de l'Académie pontificale ecclésiastique, où se forment les futurs représentants diplomatiques du Vatican.

Né à Görlitz, dans l'ex-RDA, le 15 février 1930, ordonné prêtre
en 1955 pour le diocèse de Görlitz, Mgr Giorgio Zur est entré au service diplomatique du Saint-Siège en 1962. Il fut successivement en poste en Inde, Mexique, Burundi, Ouganda, Zambie et Malawi. Nonce au Paraguay (1985), en Inde et au Népal (1990), il avait été nommé en 1998 à la tête de l'Académie pontificale ecclésiastique, où les diplomates du Saint-Siège reçoivent leur formation. Cette nomination prend ainsi une valeur significative qu'attache le Saint-Siège à la Fédération de Russie.

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican

02.02 - Chine : Bilan de la répression.

La répression s'intensifie contre l'Eglise catholique "clandestine" : disparition de 6 évêques et de dizaines de prêtres. Mais les pressions gouvernementales ne sont pas non plus épargnées aux laïcs : les enfants des catholiques clandestins sont exclus des écoles. Des dizaines d'églises ont été détruites ou brûlées.

On a fait " disparaître " six évêques et des dizaines de prêtres, ces derniers mois pour les contraindre à adhérer à l'Association patriotique contrôlée par le régime. L'Agence du Vatican Fides cite de nombreux cas dans diverses provinces de la Chine continentale et rapproche cette vague de persécution d'un document secret du gouvernement, datant d'août dernier et contenant des directives pour ne laisser aux catholiques de "l'Eglise clandestine" que cette alternative : adhérer à l'Association patriotique ou disparaître.

Dans la seule province du Hebei, 4 évêques ont tout d'abord " disparu " : Mgr Jacques Su Zhimin, évêque de Baoding âgé de 68 ans ; Mgr François An Shuxin, son évêque auxiliaire, 51 ans ; Mgr Jules Jia Zhiguo, évêque de Zhengding, 66 ans ; Mgr Jean Han Dingxiang, évêque de Yongnian, 63 ans, arrêté le dernier, en novembre dernier.

La géographie de ces violences montre que l'action répressive n'est pas le fruit d'initiatives locales, mais d'une action planifiée au niveau central et fait partie d'une action répressive visant tout éventuel contre-pouvoir du régime communiste.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

04.02 - U.S.A. : Contre la peine de mort.

Les évêques catholiques de l'Illinois ont félicité George Ryan, le gouverneur républicain de l'Etat d'Illinois, d'avoir suspendu toutes les peines de mort dans son Etat. Cette décision est une première dans tous les Etats-Unis.

Le gouverneur est partisan de la peine de mort, mais il appuie sa décision sur le fait "qu'il est honteux de condamner trop vite en plaçant des condamnés sur les listes de la mort."

Le porte-parole du gouverneur précise que ce moratoire est destiné à réviser les procédures afin que les décisions soient prises à bon escient.

A cette occasion l'évêque de Joliet, Mgr Joseph Imesch rappelle la condamnation à mort d'un policier qui fut d'abord condamné, puis reconnu innocent et enfin libéré. "La décision du gouverneur, déclare l'évêque, est déjà un pas important en vue de l'élimination de la peine capitale."

Le porte-parole de la conférence des évêques de l'Illinois a fait remarquer qu'en à peine dix ans, 13 personnes ont été promises injustement à la mort. Quelques-unes seulement furent reconnues innocentes avant que ne soit exécutée la sentence.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques des USA

02.02 - Canada : La guerre au Congo.

Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Mgr Wiesner, a fait parvenir une lettre à M. Kofi Annan, Secrétaire général de l'Organisation des nations unies, afin que des mesures immédiates soient prises pour que cesse le conflit armé en République Démocratique du Congo, en particulier sur la question des ventes d'armes.

..." En guise de mesure immédiate, nous demandons avec insistance qu'un embargo total et effectif (conformément à la Charte des Nations unies, VII, 4) soit décrété sur les armes destinées aux parties congolaises engagées dans la guerre en RDC et aux États qui les soutiennent militairement (Angola, Burundi, Namibie, Rwanda, Ouganda, Zimbabwe). "

... "Nous demandons aussi aux Nations unies de contribuer énergiquement à la mise en application rapide de l'Accord de Paix de Lusaka et à la tenue d'une conférence internationale pour la paix et la justice en Afrique Centrale."

..." Pour toutes ces raisons, nous demandons d'urgence l'adoption d'un embargo global sur les armes, en particulier sur les armes légères, à l'encontre des parties impliquées dans le conflit en RDC et des États engagés dans la guerre. À cet effet, la prise de mesures de contrôle efficaces s'avère indispensable."

..." En même temps, nous exhortons l'ONU à contribuer, sans plus tarder et d'une manière énergique, à la mise en oeuvre globale de l'Accord de Lusaka, et plus particulièrement, à la tenue du dialogue intercongolais, et au maintien de l'intégrité territoriale de la RDC, en exigeant avec force le retrait des troupes d'occupation ougandaises, rwandaises, et burundaises, ainsi qu'à la sécurisation des frontières.

..." Finalement, nous en appelons à l'ONU pour qu'elle soutienne l'organisation et la convocation d'une Conférence de tous les États d'Afrique Centrale réclamée depuis longtemps pour baliser les voies de la paix et permettre le développement de toute la région."

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques du Canada

01.02 - Canada : Crise financière des Eglises.

L'Eglise anglicane au Canada pourrait se trouver confrontée à une grave crise financière en raison des gros frais de tribunaux et des accords conclus avec d’anciens pensionnaires autochtones d’écoles gouvernementales gérées par l’Eglise. Ces derniers ont déclaré avoir été maltraités ou agressés sexuellement.


Le Canada connaît une situation particulière avec des pensions qui sont gouvernementaux mais gérés par les Eglises. Dans une affaire récente de ce genre, les indemnités à payer par l'Etat se montent à 40 % et les Eglises devraient payer de leur côté et conjointement 60 % des dommages.

Cette décision devrait avoir de profondes
conséquences pour d'autres cas d'agressions sexuelles dans d'autres régions du Canada. Plusieurs centaines de cas sont actuellement à l’examen au Canada. Le gouvernement et les Eglises concernées par le programme des internats pourraient avoir à payer jusqu’à 700 millions de dollars US.

Dès maintenant, les Eglises envisagent de décentraliser, voire de supprimer cette mission nationale, "en laissant une structure
réduite à l’essentiel". Trois autres Eglises sont également impliquées dans le programme gouvernemental des écoles gérées par les Eglises : l’Eglise unie du Canada, l’Eglise presbytérienne et l’Eglise catholique romaine. Elles risquent toutes des procès.

Pour plus d'informations : Agence
ENI

04.02 - Argentine : Rappel aux "lefebvristes".

Un lieu de culte vient d'être ouvert par les partisans de Mgr Lebvre, évêque français décédé, mais qui est à l'origine d'un mouvement en opposition avec le Saint Siège, le Pape et les décisions du Concile Vatican II. L'archevêque de Salta, Mgr Cargnello, rappelle que les prêtres de cette "fraternité saint Pie X" se sont ainsi retirés de la communion de l'Eglise catholique.

... " Il est nécessaire de clarifier explicitement leur situation : leur catéchèse n'a pas de valeur car elle ne satisfait pas à une formation pré-sacramentelles des fidèles ... Bien que valides, leurs baptêmes sont illégaux (anticanoniques) parce qu'ils sont administrés par des schismatiques."

..." Nous invitons les prêtres lefébvristes à reprendre le chemin de l'Eglise catholique pour s'y réinsérer, au sens plein du terme, dans la communion avec le Pape Jean-Paul II."

Pour plus d'informations : Agence
ACI

04.02 - Congo (RDC) : Vous êtes des témoins.

A l'occasion de la journée de "la Vie consacrée", les supérieurs des Congrégations religieuses, présents au Congo et réunis à Bukavu, ont fait parvenir un message à tous les religieux et religieuses qui sont en activité sur le territoire de la République démocratique du Congo :" Ne plions pas devant les difficultés... espérons la conversion !"

Voici quelques extraits de ce message : ..." L'Année Sainte du Jubilé est un temps de grâce pour revivifier notre vocation et donner une vitalité nouvelle en réponse à l'appel que Dieu nous a adressé... Soyons enracinés dans le Christ. Plus les problèmes s'aggravent, plus la tragédie augmente, plus la violence nous frappe, plus doit aussi s'affiner notre vocation, plus elle doit se purifier, plus elle doit être proche du Christ lui-même."

... " Avec le Christ, nous souffrons de toute négation de l'amour, avec lui nous portons la croix de l'incompréhension, de la persécution... mais nous espérons la conversion de nos frères."

... " Devant les destructions et la mort qui nous entourent, nous avons la certitude qu'une vie nouvelle est en train de germer du sang versé par nos martyrs... Continuons d'annoncer l'immense et unique dignité de la personne humaine à un peuple humilié et écrasé."

... "Nous luttons contre l'injustice non par la force des armes, mais en proclamant la vérité de l'amour."

Pour plus d'informations : Agence
Misna
01.02 - Congo (RDC) : Vagues d'arrestations.

La distribution de prospectus invitant à interrompre toute
activité professionnelle le 31 janvier au Kivu, afin de protester contre la situation dans laquelle se trouve la province, a été le prétexte de nombreuses arrestations. Etrangement, les promoteurs de l'initiative ne sont pas connus.

Cette vague d'incarcérations dans le Sud-Kivu, à l'Est de la République Démocratique du Congo, touche aussi bien des représentants importants de la société civile que les missionnaires, les prêtres et des laïcs.

Parmi les personnes arrêtées figurent Patient Bagenda
Balagizi, responsable de "l'Anti Bwaki" ("Contre la Pauvreté"), une ONG, organisation non gouvernementale, très active dans la lutte contre la malnutrition et dans la prise de conscience populaire, Ramos Ramazani Musombo, de l'ONG Rafad, et Gustave Lwijire, secrétaire général du Mouvement catholique Xavérien. Tous trois ont été emmenés à l'ANR, l'Agence Nationale de Renseignement, et seraient toujours détenus.

Selon les autorités et les forces d'occupation "rwando-ugando-burundaise" dans la province du Sud-Kivu, ces tracts qui, selon eux, contiennent une incitation à la grève illimitée et dissuadent de participer à l'effort de guerre, alors qu'ils étaient seulement l'invitation à une journée d'action pacifique et non-violente.

Les personnes
arrêtées affirment de leur côté qu'ils ont été placés là par le service de sécurité de la R.D.C. lui-même.

Une ambiance de terreurcommence à frapper ces populations qui, jusqu'à maintenant étaient calmes, confiantes et paisibles

Pour plus d'informations : Agence
Misna.