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29.01 : Israël : Les rabbins "oui et non".

Les deux Grands rabbins
d'Israël, le séfarade Eliyahu Bakshi-Doron et l'ashkénaze Israël Lau, doivent maintenant décider si oui ou non ils rencontreront Jean Paul II, lors de son voyage en Terre Sainte en mars prochain.

Ils ont déclaré que si le pape voulait les rencontrer, il aurait à se rendre au siège du Grand rabbinat. Haim Ramon, chef du Ministère des Affaires de Jérusalem, et des responsables de ce Ministère, ont déclaré ne pas savoir si ces conditions mises par les rabbins étaient une tentative d'éviter de rencontrer le chef de l'Eglise catholique ou une forme de "jeu de pouvoir", selon le quotidien "Haaretz".

Les responsable du Grand rabbinat ont déclaré qu'ils pensent
maintenant organiser la rencontre sur un site religieux juif, probablement le Mur occidental, au pied de l'esplanade du Temple, plus connu sous le nom de Mur des Lamentations. Le pape a prévu dans son programme de se rendre sur ce lieu hautement symbolique pour les juifs du monde entier.

Par contre le sort réservé à la conférence interreligieuse prévue par le Ministère des Affaires de Jérusalem dans le cadre de la visite du pape n'est pas encore fixé. L'idée originale était de mettre sur pied une rencontre d'importantes personnalités religieuses, mais, jusqu'à maintenant les responsables pressentis pour y participer n'ont pas répondu favorablement.

Le gouvernement
israélien le regrette qui veut tout faire pour éviter que des ministres palestiniens, ou des officiels palestiniens de haut rang, organisent leur propre accueil du pape à Jérusalem Est. Il craint par dessus tout une initiative du patriarche latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, lui-même d'origine palestinienne.

Pour tout renseignements : Agence
KNA

27.01 - U.S.A. : Accusés d'infanticides.

A cause de l'embargo imposé par les U.S.A., 8.000 enfants sont morts de faim et de maladie en décembre dernier en Irak. "C'est le massacre des innocents, une tragédie qui concerne le monde entier", a déclaré, le jeudi 27 janvier à l'agence d'information vaticane Fides, Mgr Raphaël Ier Bidawid, patriarche des Chaldéens à Bagdad.

Le manque de médicaments et d'approvisionnement alimentaire causé par l'embargo frappe de manière particulière les classes d'âge les plus faibles: enfants et vieillards. "L'augmentation du taux de mortalité est épouvantable" fait remarquer le patriarche. Il donne à l'appui de ses affirmations des chiffres impressionnants.

Les décès par dysenterie des enfants de moins de 5 ans, qui étaient en décembre 1989 au nombre de 101, sont montés en décembre 1999 à 1.576. Pour le même groupe d'âge, les morts de malnutrition sont passés de 81 à 3.060. Les morts d'enfants succombant à la pneumonie et aux infections des voies respiratoires sont passées de 117 à 3.372.

Pour les personnes âgées, durant ces dix dernières années, les cas de décès dus aux maladies liées à l'hypertension sont passés de 91 à 594. Les morts de diabète de 82 à 831.

"Le monde entier doit se mobiliser contre l'embargo".

Pour plus d'informations : Agence
Fides.

29.01 -Pologne : Visite de Bartholomée Ier

Dans un contexte difficile et à l'occasion d'un voyage en Pologne, le patriarche orthodoxe oecuménique Bartholomée Ier, a rappelé que le principal obstacle au rapprochement entre catholiques et orthodoxes était le prosélytisme de certaines communautés catholiques.

La commission de dialogue qui doit se réunir à
Baltimore, aux Etats-Unis à fin juin 2000, devrait d'ailleurs à nouveau discuter de ce problème. Lors de sa conférence de presse à Varsovie, le Patriarche Bartholomée Ier a répété les accusations de prosélytisme portées par l'Eglise orthodoxe russe envers les gréco-catholiques d'Ukraine, et de Slovaquie.

Malgré ces difficultés,
le patriarche estime que le dialogue entre catholiques et orthodoxes se développera, surtout grâce à de bons contacts personnels entre les responsables des diverses Eglises et avec le pape Jean Paul II.

Le patriarche Bartholomée Ier s'est également adressé au parlement polonais. Il y a rappelé que l'Eglise orthodoxe défend la liberté et la tolérance
et ne soutient aucun parti politique. Ce discours faisait clairement allusion au projet de construction d'une cathédrale orthodoxe à Varsovie qui a suscité de vives polémiques en Pologne, car la présence d'orthodoxes en Pologne, où ils sont 700.000, est encore considérée comme le symbole de l'oppression russe.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

27.01 - Allemagne : Kohl n'y viendra pas.

L'ex-chancelier allemand Helmut Kohl ne participera pas au grand rassemblement des catholiques allemands, le Katholikentag, qui se déroulera du 31 mai au 4 juin à Hambourg.

Il y avait été invité personnellement par le président du Comité central des catholiques allemands (ZdK). Eclaboussé par le scandales des caisses noires de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), il a fait savoir qu'il ne pourrait s'y rendre. Selon les responsables, Helmut Kohl a fait valoir une surcharge d'agenda. Cependant d'autres membres de la CDU ont été invités comme orateurs.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

27.01 - Belgique : Remous autour d'un prêtre.

La présence de l'abbé Borremans, comme directeur de chorale lors du mariage du prince Philippe, avait suscité la colère des parents des victimes du prêtre accusé de pédophilie. Dans le cadre de l'enquête qu'il poursuit, concernant les abus sexuels et les détournements de fonds reprochés à l'abbé Robert Borremans, le bureau des juges d'instruction de Bruxelles a mené le mardi 25 janvier une perquisition au siège de l'archevêché de Malines-Bruxelles. 

Ancien curé de la paroisse St-Antoine à Etterbeek, en Belgique, ce prêtre avait été inculpé puis libéré sous conditions en juin 1999. Accusé de pédophilie, il lui était aussi reproché des détournements de fonds au préjudice de sa paroisse et d'une école catholique. Ces témoignages affirmaient notamment que l'argent détourné avait servi à acheter le silence de ses petites victimes.

Avant de se rendre dans les bureaux de l'archevêché, les enquêteurs ont perquisitionné les bureaux de l'école Sainte-Geneviève dont l'abbé Borremans était l'administrateur.

Une troisième perquisition a été également menée à son domicile. Elle a permis de découvrir des photos le montrant nu en compagnie d'enfants de 10 à 13 ans également nus. Les policiers cherchent à identifier ces enfants qui, jusqu'à présent, n'ont jamais osé témoigner.

Le prêtre se trouve actuellement à l'étranger.

Pour plus d'informations :
Conférence épiscopale de Belgique.

27.01 - France : Pour les divorcés-remariés.

En avril prochain, la Commission épiscopale française de la famille, présidée par Mgr André Vingt-Trois, organisera un week-end à l'intention de tous les catholiques séparés et divorcés, en toutes situations.

Cette rencontre aura pour but le partage des expériences que vivent les divorcés. Il y est même prévu un temps de participation à l'assemblée eucharistique. L'archevêque de Tours, en annonçant cette initiative, a expliqué que bien d'autres initiatives pastorales existent dans les diocèses :" En décidant de nous engager, nous voudrions donner un écho à ce travail d'accueil qu'encourageait l'exhortation apostolique -Familiaris consortio- en 1981."

... " Ce ne sera pas un grand meeting, mais beaucoup mieux que cela, car significatif de ce que veut vivre l'Eglise." Cette rencontre était une proposition diocésaine de Dijon. La commission épiscopale en la soutenant et en l'élargissant veut en faire un geste fort en direction de tous ceux qui se sentent souvent exclus de l'Eglise.

"La vie chrétienne ne s'épuise pas dans la célébration sacramentelle, sauf aux yeux de ceux qui confondent participation ecclésiale et sacrement de communion", explique Mgr Vingt-Trois. "Nous ne voulons pas oublier, cette année, que la réalité de la famille est aussi celle des couples qui souffrent", conclut-il dans sa déclaration.

Pour plus d'informations :
Conférence épiscopale de France

27.01 - Grande-Bretagne : Banaliser le divorce.

Un groupe de travail de l'Eglise anglicane propose de modifier la règle interdisant tout mariage religieux pour les divorcés dont les anciens conjoints sont encore en vie et propose le remariage des divorcés sous certaines conditions.

Cette ouverture insiste, dans le même temps, sur le principe de l'indissolubilité du mariage. Elle est loin de faire l'unanimité au sein du clergé anglican. La proposition, qui n'est pas encore la position officielle de l'Eglise anglicane doit être débattue au niveau des diocèses avant d'arriver au Synode général, au terme d'une controverse qui dure depuis plus de 20 ans dans l'Eglise anglicane.

La position traditionnelle maintient l'indissolubilité du mariage. Une tendance actuelle, ayant à sa tête l'évêque de Winchester Michael Scott-Joynt, recommande que, dans certains cas, les divorcés soient autorisés à se remarier religieusement. Mais pour lui, l'Eglise ne va pas tout simplement remarier quelqu'un qui s'est divorcé sans en examiner les circonstances. Pas question donc d'un "remariage à la demande" ni de récompenser l'infidélité ou l'adultère.

Pour les opposants à cette libéralisation, "L'enjeu fondamental est bel et bien de savoir si nous allons institutionnaliser les modèles séculiers et non chrétiens du divorce et du remariage ou bien les enseignements de Jésus".

Le deuxième mariage religieux est déjà une réalité au niveau de nombreuses paroisses qui en ont pris l'intiative.

Pour plus d'informations :
Eglise anglicane.

27.01 - France : Mgr Gaillot et le nonce.

Mgr Jacques Gaillot, en 1995, avait dû quitter son diocèse d'Evreux en Normandie, en raison de certaines de ses positions pastorales et de ses manières de vivre son rôle épiscopal dans les medias ou la vie publique. L'ancien évêque résidentiel, actuellement titulaire de Partenia, a rencontré le vendredi 21 janvier le nouveau nonce apostolique en France, Mgr Fortunato Baldelli.

Après cette entrevue, Mgr Gaillot a relevé que cette rencontre avait été "très fraternelle" mais n'avait "rien donné". L'évêque de Partenia souhaite que son action auprès des exclus soit reconnue en temps que telle comme un ministère épiscopalà part entière. Il se dit "très satisfait" de sa situation actuelle d'évêque sans diocèse autre que celui de l'Internet. "Je suis un évêque du parvis, un évêque sans frontière. C'est ma manière de servir l'Eglise et tous ceux qui n'y sont pas reconnus".

Pour plus d'informations :
Partenia

27.01 - France : Restructuration de "La Vie"

L'hebdomadaire catholique français "La Vie" connaît actuellement quelques difficultés en raison de la diminution de ses ventes. Il doit envisager un plan de sauvetage et de probables licenciements.

Face à cette situation, le directeur de la rédaction, Dominique Gerbaud a préféré donné sa démission. Le déficit persistant pour l'ensemble des revues confessionnelles du "Groupe Malesherbes", l'hebdomadaire "La Vie", et les mensuels "Prier", "l'Actualité des religions" et "Croissance" inclue des mesures de réduction des coûts et une diminution des effectifs parmi les 55 salariés de "La Vie" dont 45 rédacteurs. Le journal annonce la création d'une "Association des amis de La Vie" charger de resserrer les liens avec le lectorat. De nombreuses personnalités religieuses mais aussi politiques, dont Mgr Claude Dagens, Mgr Jacques Noyer, Mgr Albert Rouet, l'abbé Pierre Bernard Kouchner ou Jacques Delors lui apportent leur soutien.

Cette crise dans le groupe "Melesherbes" n'est pas seulement conjoncturelle, elle est structurelle. Elle affecte l'ensemble des publications religieuses dans tous les autres groupes : "France Catholique", "Famille Chrétienne", "le Pèlerin". Leur lectorat a vieilli et s'est rétréci. Les jeunes générations chrétiennes préfèrent s'orienter vers des revues moins généralistes et plus spécialisées.

Ce phénomène est d'autant plus sensible que l'ensemble des publications, catholiques comme protestantes, vivent essentiellement des ventes par abonnement et que les recettes publicitaires sont réduites par les exigences éthiques du public de ces revues.

Les autres titres du groupe "Malesherbes", l'hebdomadaire "Telerama" et les éditions Fleurus pour la jeunesse, sont plutôt florissantes. Elles épongeaient jusqu'à présent le déficit des publications religieuses, mais cette situation ne pouvait continuer.

L'évolution des mentalités pastorales récentes est aussi un handicap pour "La Vie", qui, animée par les dominicains, a toujours adopté un ton plus critique que d'autres face à l'Eglise. Il n'est pour autant pas question de liquider l'identité chrétienne ni, de renoncer à la promotion d'un christianisme humaniste, assure-t-on. Mais une certaine incertitude règne encore sur l'évolution de la ligne éditoriale et la rédaction est aujourd'hui déstabilisée avec le départ du directeur de la rédaction Dominique Gerbaud.

Pour plus d'informations :
La Vie

29.01 -"La caresse du Pape".

Les enfants handicapés qui viendront à Rome pendant le Jubilé pourront se rendre dans les différentes basiliques de la Ville Éternelle, dans la voiture qui appartint jadis au Pape Jean XXIII.

 Cette Fiat 2100 bleue marine, avec le blason papal, est une voiture très spéciale. Ce fut un cadeau de l'entreprise italienne qui la fabriqua en 1959. Aujourd'hui, après avoir "dormi" pendant des années dans les garages du Vatican, entretenue avec soin par les pompiers du Vatican, la prestigieuse voiture du Pape Roncalli va retrouver le pavé romain.

Elle
conduira du Vatican aux différentes Basiliques romaines, des groupes d'enfants atteints de handicaps physiques. Il s'agit d'une initiative de l'éditeur italien Arnaldo Blancardi di Sospello, en collaboration avec le ministre des affaires sociales, Livia Turco, et du Saint-Siège.

Ce projet porte un nom particulièrement suggestif : "La caresse du Pape Jean XXIII aux enfants". Il s'inspire de l'une des phrases les plus célèbres de Jean XXIII, prononcée l'après-midi de l'ouverture du Concile Vatican II, le 11 octobre 1962. Le Pape invitait les pèlerins qu'il avait rencontrés à rentrer chez eux et à transmettre son affection à leur enfants en disant : "Voici la caresse du Pape".

La voiture sera conduite par une célébrité tantôt du monde du sport ou du
spectacle, tantôt un homme politique ou un chef d'entreprise, etc. Les organisateurs ont expliqué que ces personnes devaient avoir envie à travers leur geste, de proposer "un message concret de charité chrétienne authentique".

Pour plus d'informations : Agence
Zénit

27.01 - Béatification de Jean XXIII

Neuf décrets de béatifications et de canonisations ont été présentés publiquement au Pape par les membres de la Congrégation pour la cause des saints. Parmi eux, celle du Pape Jean XXIII.

C'est sans aucun doute ce que retiendra surtout l'opinion publique qui avait déjà béatifié le "Bon Pape Jean" avec son sourire, sa foi profonde et son dynamisme pour l'Eglise de demain, répondant aux attentes de notre temps.

D'autres causes significatives ont été également promulguées : Don Marmion, moine et mystique belge (1858-1923)Marie-Thérèse Mankidiyan, une religieuse de l'Inde (1876-1926), un martyr thaïlandais, Nikola Kitbamrung (1895-1944), le premier martyr vietnamien, André, un catéchiste (1625) et un martyr philippin, Pedro Calungsod, également catéchiste (1672).

Les dates des célébrations de leurs canonisations et de leurs béatifications seront publiées ultérieurement.

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican


25.01 - Les medias et la religion.

Au jour festif de saint François de Sales, patron des journalistes, le Pape a adressé son message pour la Journée des Communications Sociales. Il y demande à l'Église et aux professionnels du monde de la communication de faire un véritable "examen de conscience" sur la manière dont ils servent ou se servent des mass media.

Dans une première partie, il étudie l'engagement des chrétiens dans ce qu'il définit comme "le premier aréopage des temps modernes" : les moyens de communication. "Notre devoir de porter témoignage de la mort et de la résurrection de Jésus ainsi que de sa présence rédemptrice dans nos vies est aussi réel et pressant qu'était le devoir des premiers disciples".

Pour cette raison, il est nécessaire d'annoncer l'Évangile "dans et à travers les moyens de communication sociale"... "L'Église se sentirait coupable devant le Seigneur si elle n'utilisait pas ces moyens puissants".

Le Pape considère que la présence des catholiques dans ce domaine ne peut pas s'improviser. Les catholiques qui travaillent dans la communication ont le devoir d'être "compétents et créatifs" pour trouver de nouvelles manières d'évangéliser dans les media. L'Église "doit utiliser aussi les occasions qui peuvent être offertes dans les media séculiers".

Aux professionnels, il demande de faire un "examen de conscience permettant une conscience plus critique concernant le manque de respect pour les convictions religieuses et morales des gens". Les media doivent travailler à la réalisation de productions "qui attirent l'attention sur les besoins humains authentiques, surtout ceux des faibles, des personnes vulnérables et marginalisées". Les chrétiens engagés dans la communication se doivent de chercher des moyens pour parler explicitement de Jésus "d'une manière adaptée aux media utilisés et aux types d'audiences", "avec une formation professionnelle et une grande compétence".

Mais ce témoignage ne pourra se faire que si le communicateur a fait une rencontre personnelle du Christ et s'il a pris "en charge ce rapport personnel avec lui par la prière, l'eucharistie et la réconciliation sacramentelle, la lecture et la réflexion sur la Parole de Dieu, l'étude de la doctrine chrétienne, et le service des autres".
(Dépèche Zénit.)

Pour le texte intégral :
Service de presse du Vatican

25.01 - Une initiative oecuménique au Jubilé

La distribution d'un volume biblique et "oecuménique" intitulé "Je reviendrai vers mon Père" a commencé dans les sites où se retrouvent les pèlerins du Jubilé à Rome. Il est le fruit de la collaboration, depuis trente ans, de l'Eglise catholique avec l'Alliance biblique universelle (ABU)

Sur les 2,5 millions d'exemplaires ainsi disponibles, 1,5 millions ont été imprimés en Italien, 500 mille en anglais, 125 mille en espagnol, français, allemand et portugais. Leur distribution gratuite se poursuivra toute l'année dans les principaux lieux de pèlerinage: basiliques, catacombes, lieux de rassemblements. Les religieuses Paulines se chargent de coordonner cette distribution.

L'Alliance biblique universelle qui est dirigée par le pasteur Fergus Macdonald, son Secrétaire général, distribue environ 500 millions de textes par an. Les pèlerins qui se rendront à Rome et dans les principaux sanctuaires italiens trouveront également à leur disposition dans les hôtels une édition de l'Evangile de Luc, en italien, français, anglais, allemand, espagnol, japonais et arabe. L'édition a été patronnée par la Conférence épiscopale italienne, l'Eglise orthodoxe grecque d'Italie, et par la Fédération des Eglises protestantes en Italie, et réalisée par l'Alliance biblique universelle.

Pour plus d'informations :
societabiblicaitalia@iol.it

25.01 - Medjugorje, une remise en cause

En juillet dernier, un livre sur les événements de Medjugorje avait fait sensation. Son sous-titre "Fabrication du surnaturel" était traduisait l'ouverture d'un dossier qui conduisait à une condamnation sans appel. Il provoqua quele émoi et beaucoup de peine pour tous ceux qui ont le coeur rempli d'espérance sur ce qu'il vivait dans ce sanctuaire. Et voilà qu'en termes nuancés, mais tout aussi catégoriques, un évêque français marque ses distances envers ce "surnaturel".

Le livre ne voulait pas jeter la suspicionsur les centaines de milliers de pèlerins qui s'y sont rendus chaque année. Joachim Boufflet démontait au contraire une machination dont ils étaient les victimes car son enquête minutieuse conduit à penser que les "apparitions" reposent en grande partie sur des contrevérités.

Mgr Brincard, qui est un des spécialistes français des questions mariales et dont nul ne peut mettre en doute sa grande piété à l'égard de la Vierge Marie, ne parle pas de contrevérités, mais n'hésite pas à parler des fruits négatifs de ce pèlerinage, en rappelant les paroles de l'évêque de Mostar, diocèse des "apparitions".

Les fruits si souvent mentionnés n'apportent pas la preuve qu'ils découlent d'apparitions ou de révélations surnaturelles de la Vierge. Mais dans la mesure où ils sont authentiquement chrétiens, ils peuvent s'interpréter comme un produit de l'oeuvre normale de la grâce divine, par la foi en Dieu, par l'intercession de la Vierge Marie, la Mère du Christ et par les sacreents de l'Eglise. Et ceci sans même parler des fruits négatifs."

Il est vrai que l'étude doctrinale des "messages" si souvent répétés, montrent une grande distance entre les paroles évangéliques et celles rapportées par les messagers de la Vierge. C'est une Vierge maternante, impuissante dans son intercession, qui semble ignorer ce qu'est l'Esprit-Saint qui pourtant la couvrit de son ombre, qui ne parle du Christ que par rapport à elle.

Elle entraîne même indirectement à la désobéissance à l'égard de l'autorité légitime dans l'Eglise. L'évêque de Notre-Dame du Puy en Velay est aussi l'accompagnateur de l'Association des Oeuvres mariales en France. La réponse qu'il a donnée aux questions posées par la Conférence épiscopale, mérite attention.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques de France


29.01 - Eglise occidentale ou asiatique.

Le Bureau des communications
sociales de la Fédération des conférences épiscopales asiatiques (FABC), a tenu à Bangkok en novembre dernier sa quatrième rencontre annuelle. Il vient d'en publier les conclusions qui marquent une volonté de répondre aux attentes des peuples d'Asie en formulant des orientations précises.


Plus de 20 évêques, des prêtres et des laïcs experts en
communications de 13 pays ont participé à cette rencontre, qui trouve son prolongement dans ce texte esquissant des réponses aux "nouvelles tendances "en Asie que les participants ont jugées significatives et primordiales.

Ils commencent par inviter à passer "d’une vision occidentale à une vision asiatique" de tous les medias. Concrètement, il s’agit de développer "le triple dialogue proposé par la FABC avec les pauvres, les religions et les différentes cultures asiatiques", et de le soutenir par des programmes de communication appropriés.

L’inculturation reste un défi permanent. "Dans nos pratiques
religieuses, nous sommes encore très occidentaux. La communication chrétienne doit aider à avoir une Eglise plus inculturée dans l’usage des symboles et expressions communicatives plus asiatiques."

Prenant acte que l’Asie s’urbanise et connaît de plus en plus de grandes "mégapoles", la communication chrétienne devra aider les personnes à passer de l’anonymat à la communauté et privilégier en même temps une approche qui tienne compte des besoins locaux. Les responsables et les animateurs de l’Eglise seront conscients de l’importance et des possibilités des technologies modernes de la communication pour leurs communautés, spécialement pour les jeunes.

Pour plus d'informations : FABC : e-mail : hkdavc@hk.super.net

29.01 - Indonésie : Une visite, un contexte.

Le pape Jean Paul II recevra le 5
février prochain le président indonésien Abdurrahman Wahid lors de sa visite officielle en Italie. Les deux hommes s’entretiendront probablement sur l’escalade de la violence que connaît le pays ces derniers mois, avec la crise du Timor oriental puis les événements des Moluques.

Les affrontements religieux entre musulmans et catholiques
se sont multipliés sur de nombreuses îles indonésiennes, en particulier aux Moluques où plus de 1.700 personnes, aussi bien chrétiens que musulmans, ont été tués depuis un an.

Lors de la prière de l'Angelus du 5 janvier, Jean Paul II avait
lancé une invitation au peuple indonésien à "briser les chaînes de la vengeance, soigner les blessures de la haine (..) et reconstruire des relations réciproques harmonieuses, dans la justice et le pardon".

Ces dernières semaines, de nombreuses
églises et d’habitations de familles chrétiennes ont été détruites. L'ambassadeur indonésien Abidin estime que "ces violences sont causées par un groupe organisé, et des provocateurs qui utiliseraient les grandes manifestations pacifiques de protestation pour en faire des foules en colère contre les chrétiens".

Abdurrahman Wahid est le premier
président indonésien élu démocratiquement. Il est aussi attendu au siège de la Communauté Sant Egidio, connue pour ses actions diplomatiques auprès de différents pays qui connaissent des crises intérieures.

Pour plus d'informations : Agence UCAN

25.01 - Bengladesh : Bibliothèque interreligieuse.

Afin de promouvoir la paix et la réconciliation, le collège catholique de Notre-Dame de Dhaka a ouvert une bibliothèque interreligieuse.

Cette initiative a été inaugurée le 1er janvier. Elle est promue par mes fidèles desquatre grandes religions du Pays : le bouddhisme, le christianisme, l'hindouïsme et l'Islam. Elle a été bien accueillie d'autant qu'elle est fort riche en documentation sur ces quatre confessions religieuses et accessible non seulement aux élèves du collège mais aussi à tous ceux qui veulent la consulter.

Pour plus d'informatins :
Asia News.

25.01 - Taïwan : Inquiétudes.

L'Eglise de Taïwan doit préparer les catholiques à accepter la possibilité que le Saint Siège rompe les relations diplômatiques avec le pays. Mais cette perspective n'est pas sans l'inquiéter car beaucoup de fidèles désapprouvent cette décision.

Ce n'est bien sûr qu'une éventualité, mais l'établissement de meilleures relations du Vatican avec la République de Chine doit passer par cette rupture qui est l'une des conditions posées par le régime de Pékin. Selon diverses sources officieuses, bien des chrétiens ne comprennent pas ce changement d'attitude du Saint Siège qui, à leurs yeux, préfèrent s'entendre avec le communisme plutôt que de conserver l'amitié d'un pays comme Taïwan qui a lutté contre.

Pour plus d'informations :
Asia News

25.01 - U.S.A. : Malgré le Pape.

Les engrenages du système des exécutions capitales continuent à fonctionner à plein régime au Texas, soutenus par la campagne électorale pour les élections présidentielles de novembre. Un appel du Pape vient même d'être rejeté.

Vendredi dernier, Larry Keith Robinson, un malade mental en faveur duquel Jean-Paul II était intervenu, a été exécuté dans la prison de Huntsville. Robinson était âgé de 42 ans et accusé d'avoir assassiné cinq personnes.

Avant qu'il ait commis ces délits, les médecins avaient déclaré qu'il était paranoïaque et schizophrène. Il n'avait cependant jamais été soigné correctement. Son exécution, prévue dans un premier temps pour le mois d'août dernier, avait été retardée car le Tribunal de seconde instance du Texas avait demandé que l'accusé soit soumis à un examen psychiatrique.

Après avoir examiné les résultats, les juges ont décidé que Robinson était suffisamment conscient pour pouvoir entrer dans la chambre de la mort. Robinson est la quatrième victime de la peine de mort au Texas depuis le début de l'année. Trois autres condamnés devraient mourir cette semaine. Au cours de la campagne de 1992, Bill Clinton, qui était alors gouverneur d'Arkansas avait également refusé que soit gracié un malade mental condamné dans son État.

Selon les sondages, plus de 70 % des américains sont favorables à la peine de mort. Les hommes politiques évitent donc de s'opposer à la peine capitale. 460 personnes attendent la mort dans les prisons du Texas.

Pour plus d'informations : Agence
Zénit

27.01 - Cuba : Nouvelles arrestations.

Le mardi 25 janvier, le président du « Mouvement chrétiens de Libération », Oswaldo Sardiñas, a été arrêté à son domicile. Aucun motif d’accusation n’a encore été formulé.

Le président de la Commission cubaine des Droits de l’Homme dénonce cette arrestation et la détention actuelle de plus de trente opposants pacifistes. Le Pape, lors de sa venue à Cuba, avait obtenu la libération de certains d’entre eux.

Le Mouvement des Démocrates chrétiens de Cuba, dont le siège esr à Miami, s'élève contre le fait que la presse internationale s'intéresse davantage aux faits et gestes de Diego Maradona qu'au sort de ces détenus.

Pour plus d'informations : Agence
ACI

27.01 - Equateur : Missionnaires et jeunes.

On attend 3.000 jeunes de toutes les parties de l’Equateur, pour le 1° Congrès des Jeunes sur la vocation missionnaire ; ce Congrès se tiendra du 1er au 5 août 2000. Les participants parleront des problèmes des jeunes à la lumière de la foi et seront invités à s’engager dans des actions concrètes pour devenir des prophètes de vie et d’espérance.

Ce Congrès est organisé par la Conférence Episcopale de l'Equateur, par la Conférence des Religieux et par les Oeuvres Pontificales Missionnaires (OPM). Une coordination nationale depuis plus d’un an est à l’oeuvre grâce à des représentants des différents secteurs pastoraux.

Dans la phase préparatoire, 50.000 jeunes du pays sont au travail reliés aux paroisses, aux collèges, aux groupes et aux mouvements de jeunes. Parmi les objectifs, il y a notamment la réalisation de Congrès locaux pour faire une synthèse de la réflexion et de l’étude des jeunes au départ des différents secteurs pastoraux. Puis avec le temps, des animations régionales reprendront ces synthèses qui aboutiront ainsi au Congrès national.

Pour plus d'informations :
Eglise d'Equateur

25.01 - Cuba : Réorganiser l'Action Catholique.

L'Action catholique cubaine avait été interdite par le régime communiste. Elle peut actuellement se reconstituer et sa première rencontre nationale officielle aura lieu le 11 février prochain.

De nombreux responsables de cette organisation, très vivante avant la Révolution, avaient même dû fuir à l'étranger. Le cardinal Ortega, archevêque de la Havane s'efforce de la remettre sur pied. Après l'assemblée de février, deux autres sont prévues à Pâques et en octobre.

Dans le même temps la cause de béatification du fondateur de l'Action catholique cubaine a été officiellement introduite à Rome, le 27 novembre 1999.

Pour plus d'informations : Agence
ACI

27.01 - Soudan : Que des écoles coraniques.

Le président du Soudan, Omar Hassan al-Bashir, a donné l'ordre aux gouverneurs des Etats de transformer toutes les écoles primaires en écoles coraniques et d'y enseigner le Coran. Sans attendre, les cours de religion sont déjà obligatoires.

En annonçant ce plan, Bashir a marqué son intention " de changer la société pour vivre selon l'enseignement du Coran." Les chrétiens sont alarmés par cette décision et ils y voient une menace pour leur religion, d'autant que deux millions de personnes déplacées vivent actuellement dans la capitale. Les chrétiens, catholiques et protestants ainsi que les fidèles des religions "traditionnelles" avaient espéré avec Bashir, un gouvernement plus tolérant envers les autres religions. 

Or au terme de la consolidation de son pouvoir en ayant écarté tous ses opposants, le président dans son discours à la Nation, le 1er janvier 2000, avait déclaré :"Nous sommes sur la voie qui mène à un Etat islamique."

Pour la seule ville de Khartoum, il y a actuellement 420 écoles coraniques avec 41.722 élèves. Ce sont les 49.000 enfants dans les écoles pour personnes déplacées qui seront ainsi soumis à leur tour à l'enseignement coranique.

Pour toute informations :
Vigilance Soudan

25.01 - Mozambique : un défi pour l'Eglise

Le Mozambique vient de connaître des années de guerre. Une paix fragile est en train de naître avec les premières réunions d'un Parlement élu. La population attend beaucoup de l'Eglise.

Le Mozambique est l’un des rares pays africains où la paix a été finalement rétablie et elle perdure depuis 6 années. L’Eglise avait commencé à travailler de manière capillaire pour la réconciliation bien avant déjà la signature de la paix. Les missionnaires doivent répondre aux problèmes de la population , qui reste une des plus pauvres de la planète. Les problèmes causés par la grande pauvreté de la majorité de la population de ce pays africain restent urgents ; une récente enquête gouvernementale a montré que 69% des 15 millions d’habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Les défis actuels du monde missionnaire au Mozambique sont nombreux. Ce sont d'abord les besoins des nécessiteux de la société du Mozambique : c’est seulement en répondant à ces défis que les missionnaires pourront travailler au plan culturel et social, en contribuant à inculturer l’Evangile et à en faire un pain quotidien pour les gens. Durant les années du conflit, de nombreuses personnes, par exemple, ont abandonné les campagnes pour se réfugier dans les villes. Certaines ont vu doubler voire même tripler leur population. Maputo l’a même quadruplée, passant de 500.000 habitants à 2 millions d’habitants.

Deuxième défi : il faut restaurer le sens de la famille comme source de valeurs parce que, pendant des années, son rôle a été dévalué par l’idéologie qui a dominé après l’indépendance.

Un autre défi vient des moyens d’information : ils ont été pendant des années aux mains du gouvernement, et c’est seulement à présent que l’on voit naître des initiatives indépendantes. L’Eglise elle aussi s’équipe dans ce domaine.

Il faut également développer les structures éducatives pour élever le niveau culturel, et viser à la formation de cadres pour l’avenir. L’Eglise est très occupée dans ce domaine. L’Université Catholique s'est remise en fonction et elle constitue désormais une grande ressource dans ce domaine.

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Fides

20.01 - Australie : La prière vaut 2.500 dollars

Lors du tournoi de tennis à Melbourne, Jelena Dokic a reçu une amende de 2.000 dollars pour être allée prier plutôt que de donner une conférence de presse.

La jeune australienne Jéléna Dokic a 16 ans. Après sa défaite au premier tour du tournoi de Melbourne, elle est allée se recueillir dans une église pour prier. Or son contrat prévoyait qu'elle devait accorder une conférence de presse à ce moment-là.Les membres de son association l'ont convaincue de s'y présenter. Mais, il y avait quelque retard lorsqu'elle arriva. 

Elle a reçu une amende de 2.500 dollars, mais cette absence aurait pu être sanctionnée par une amende de 10.000 dollars. Les managers de la joueuse se sont montrés ... indulgents !

Information flashpress.

22.01 - Israël : Une entente fructueuse.

L'Université Hébraïque de Jérusalem et l'Institut biblique pontifical de Rome ont fêté le 17 janvier le 25ème anniversaire de leur travail en commun à Jérusalem.

Un programme unique en son genre permet à des professeurs de l'Université Hébraïque de Jérusalem de donner des cours à de jeunes prêtres catholiques de l'Institut biblique, dépendant du Vatican.

Le futur cardinal de Milan, Mgr Carlo Maria Martini, en a été une des personnalités les plus actives dans ce développement des relations entre catholiques et juifs. C'est lui qui en avait établi le programme en 1975. Durant ces 25 années, près de 500 étudiants ont bénéficié de cette approche positive des racines juives du christianisme.

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KIPA


18.01 - Liban : Saint Maron rentre chez lui.

Le "chef" de saint Maron est revenu au Liban après huit cent cinquante ans "d'exil" en Italie, dans la cathédrale de Foligno. L'Eglise maronite s'en réjouit.

Saint Maron, mort vers 435, vivait à Apamée, en Syrie, sur les bords de l'Oronte et le monastère quifut construit à Beit-Maun, autour de sa tombe, a donné son nom aux catholiques maronites en raison de son rayonnement. En 517, 530 moines y subirent le martyre. En 636, la région fut conquise par les Arabes et les patriarches se réfugièrent à Constantinople. Les fidèles se cachèrent dans les montagnes du Liban et dans la région de Homs en Syrie.

Les reliques de saint Maron furent partiellement emportées en Italie en 1150 pour être protégées de tant de vicissitudes. La relique du crâne de saint Maron est désormais dans l'église du couvent de Saint Jean Maron, à Kharfay au Liban, où elle a été solennellement transférée le 8 janvier. Lors de sa fête annuelle du 14 février, de grandes célébrations sont également prévues.

Pour plus d'informations :
Patriarcat maronite

20.01 - France : Une France à "deux vitesses".

Dans un article paru le 19 janvier dans le quotidien français "Le Figaro", le cardinal Pierre Eyt, archevêque de Bordeaux, a brossé le bilan social des récentes intempéries qui ont marqué le pays et il y voit la preuve de l'existence d'une "France à deux vitesses."

Après avoir rapidement fait le tour de cette catastrophe, il en analyse ce qu'elle révèle : "Ce que révèle cruellement, écrit-il, un épisode d'une telle ampleur, c'est le nombre de nos compatriotes vivant en situation de précarité. Plus précisément à la campagne, car l'ouragan a été, semble-t-il, plus sensible en milieu rural.

... " Comment le chômage, les retraites insuffisantes, la scolarisation rendue aléatoire et difficile en raison des distances, l'endettement, la maladie... trouvent dans l'événement du 27 décembmbre un miroir grossissant, tous les témoins le constatent. La France n'est pas encore une démocratie sociale comme le proclame la Constitution.

... " Pendant que nos capitales rivalisaient de décors, d'aritifices et d'ingéniosités pour célébrer l'entrée dans le 21ème siècle, des centaines de nos villages renouaient avec la brutalité extrême et primitive d'une météo déchaînée.

... " N'obligeons pas nos compatriotes à tendre la main. Prenons nous-mêmes, ou continuons à prendre, des initiatives. Que l'humiliation ne vienne pas ajouter à la détresse."

Pour le texte de cet entretien :
Diocèse de Bordeaux.

20.01 - Belgique : Les O.I.C. se concertent.

Le Comité de coordination des O.I.C., organisations catholiques internationales (OIC) s'est réuni pour la première fois à Bruxelles, du 14 au 16 janvier, afin d'établir les normes d'une plus grande efficacité dans leurs actions mondiales communes

Les OIC regroupent actuellement 35 grandes organisations, dont les membres forment un ensemble estimé à 150 millions de laïcs catholiques à travers le monde. A Bruxelles, le Comité a donc fait le point sur des orientations concrètes à suggérer aux diverses organisations, en particulier durant les grands Sommets internationaux, spécialement ceux placés sous l'égide des Nations Unies. Il a insisté sur l'importance d'une présence régulière des organisations catholiques dans les initiatives pluralistes de lutte contre la pauvreté.

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APIC

16.01 - France : Le respect de la Création.

Depuis plusieurs mois, le Comté épiscopal de la Mer avait élaboré un document concernant surtout les conditions de vie des gens de la Mer. La marée noire qui souille les plus belles plages de Bretagne et de Vendée lui a fait publier, le 21 décembre, un document très circonstancié.

" Récemment, un pétrolier chargé de 25000 tonnes de pétrole brut s'est cassé en deux, au large de l'Atlantique, sous les assauts de la tempête, avec les conséquences humaines, économiques et écologiques de cette catastrophe. Heureusement que la solidarité internationale a joué pour sauver les hommes du bord. Hommage aux sauveteurs.

... "Le Comité épiscopal de la Mer ne peut rester indifférent devant ce fait, ni devant quelques autres d'ailleurs, qui, pour être moins connus ou spectaculaires, sont tout aussi nocifs : guerres de la pêche, des filets, des quotas, destruction des ressources marines, trafics occultes sous pavillon de complaisance, mise en service de bateaux usés devenus dangereux, abandon, dans les ports, de bateaux bloqués par sécurité, et de leurs équipages, exploitation des marins, ... il y a de nouveaux négriers et de nouveaux esclaves ".

... "Le XXIe siècle pourrait devenir celui de la pollution mortifère de la mer, et sa mise en otage par quelques compagnies de requins... En cette époque de l'année, la presse publie les menus de réveillons au prix fort, où figurent toujours poissons et fruits de mer. Que les réveillonneurs pensent qu'entre leur assiette et la mer, il y a le matelot, trop souvent mal considéré, mal traité, mal payé."

Pour le texte de ce document :
Conférence des évêques de France

18.01 - Autriche : Débattre des sujets brûlants.

C'est la première fois que le Conseil des Eglises d'Autriche, dont font partie 14 Eglises, est dirigé par une femme, sœur Christine Gleixner, supérieure d’un ordre religieux, qui plaide en faveur d’un dialogue sans entrave sur des sujets contestés comme le célibat des prêtres, le sacerdoce des femmes et l'intercommunion oecuménique.

Dans le quotidien "Die Presse", elle évoque le "Dialogue pour l’Autriche", organisé en octobre 1998 à Salzbourg à l’initiative des évêques. Les 280 délégués de cette Assemblée s’étaient prononcés pour l’ordination à la prêtrise d’hommes mariés. Par 199 voix sur 267, ils avaient demandé aux évêques de "s’engager de façon décidée" pour défendre cette requête à Rome. La religieuse ne comprend pas pourquoi ce dialogue a été "détourné" et, après l’assemblée de Salzbourg, aiguillé vers d’autres sujets.

Des discussions sans entrave lui paraissent de première urgence, par exemple au sujet de la loi sur le célibat des prêtres dans l’Eglise latine. "Il faut étudier quelle valeur a aujourd’hui la loi du célibat et quels handicaps elle représente pour la vocation de nombreux hommes".

A ses yeux, le droit canonique fait partie des règlements qui régissent la vie. Il est donc modifiable et a déjà été modifié. Il est en tout cas secondaire à côté de l’Evangile et de la tradition de l’Eglise. Si, dans l’Eglise catholique, "c’est l’ordre juridique qui est le critère permettant de comprendre l’Evangile et non l’inverse, il y a là une tendance anti-évangélique".

Elle regrette le "déficit pastoral grave" que constitue l’impossibilité pour les couples mixtes de recevoir la communion ensemble. "C’est une souffrance incroyablement douloureuse", dit-elle.

Qu’il puisse y avoir également un jour dans l’Eglise catholique des femmes prêtres, "ne saurait être exclu". Les débats sur ce sujet ne seront pas interrompus en dépit des positions du magistère en la matière. "Je crois que c’est en un être humain, non en un être masculin que Dieu s’est incarné", argumente la religieuse.

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Kathpress

18.01 - Suisse : Les finances de l'Eglise.

A l'initiative du Centre catholique romand de formation permanente (CCRFP), une séance d'échanges et de réflexion sur les finances de l'Eglise s'est tenue samedi 15 janvier, au centre de rencontre de La Longeraie, à Morges.

Les participants, stimulés par l'intervention d'experts invités, étaient avant tout des personnes engagées dans la pastorale ou dans l'administration, surtout au niveau diocésain ou dans les corporations ecclésiastiques cantonales en Suisse romande.

De vifs échanges ont eu lieu à propos de l'intérêt des placements, de l'usure, du rendement, des prêts, de la notion de partage. Ils ont démontré la diversité des conceptions présentes au sein des Eglises locales et la nécessité d'une meilleure harmonisation des pratiques.

Jean-Claude Huot, secrétaire général de la commission "Justice et Paix" de la Conférence des évêques suisses, a commenté les premiers résultats de la Consultation oecuménique sur l'avenir social et économique de la Suisse.

Paul Jubin, ancien responsable de l'Action de Carême, a invité les participants à une analyse critique des dépenses et placements des institutions ecclésiales, "en tenant compte des inégalités croissantes issues de la mondialisation qui privilégie le service du capital et de ses "sacro-saints" actionnaires au détriment du travail, du respect de la dignité de tout homme et de l'environnement, " Il a suggéré d'examiner en profondeur les critères de gestion des finances et des biens d'Eglise et de mettre en oeuvre davantage de concertation entre agents pastoraux et responsables des finances ecclésiales.

Pour plus d'informations :
Agence APIC

18.01 - Suisse : Une première oecuménique.

A Fribourg, citadelle du catholicisme suisse, les communautés chrétiennes fribourgeoises francophones et alémaniques ont décidé de se rassembler pour présenter la grande exposition "La Bible en Suisse" en collaboration avec la Société Biblique Suisse.

Cette exposition du "plus grand best-seller de l’humanité", traduit aujourd'hui en plus de 2.000 langues, se tient du 15 au 30 janvier dans les locaux du Temple réformé de la ville.

Les Eglises évangélique réformée, catholique romaine, orthodoxe et les diverses communautés évangéliques libres ont rappelé à cette occasion que la Bible n'est pas seulement le fondement de leur foi commune, mais également un élément déterminant de la culture judéo-chrétienne européenne et de l'histoire de la Suisse, dont les premières traces d'évangélisation remontent au IVème siècle.

L'exposition présente en effet plus d'un millénaire d'histoire de la Bible et de ses textes en différentes langues. Elle est enrichie de documents et de photographies, du scriptorium médiéval jusqu'aux traductions modernes de la Bible. Elle illustre la progression et la propagation de la Bible en Suisse selon un découpage historique partant de la première évangélisation du pays, en passant par le Moyen Age, l'époque de la Réforme, le XIXème (genèse des sociétés bibliques), le XXème siècle (traductions interconfessionnelles de la Bible) pour finir à l'ère d'Internet.

Elle se veut à la fois didactique et ludique, car des activités ont été organisées spécialement pour les jeunes et les enfants, puisque chacun pourra même imprimer un page de la Bible sur une presse du type de celle qu’avait employée Gutenberg. Quatre vitrines du centre ville ont offert des espaces conçus par le professeur fribourgeois Othmar Keel et l'Institut "Bible et Orient", notamment sur les "Animaux de la Bible dans l'Orient ancien" "Des tables rondes" sont également organisées durant le temps de cette exposition.

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APIC

22.01 - Allemagne : Le pavillon du Saint-Siège.

Le pavillon du Saint-Siège à l'exposition universelle 2000 qui aura lieu en Allemagne du Nord, à Hanovre, reprendra le thème du Jubilé : Le Christ hier, aujourd'hui et toujours.

Comme lors des expositions universelles internationales précédentes, à Bruxelles, à Paris, autrefois, comme à Séville et à Lisbonne plus récemment, le Saint-Siège aura son propre espace dans l'exposition universelle de l'An 2000.

Il fera appel à des oeuvres d'art des galeries vaticanes. Il voudra illustrer ces deux pôles du Concile Vatican II : " L'homme est la route de l'Eglise et le Christ est la route de l'homme ".

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Salle de presse du Vatican

22.01 - L'agence Misna, "journaliste du mois".

Au cours d'une amicale cérémonie au Palais Visconti de Milan, le prix du "journaliste du mois" a été décerné le jeudi 20 janvier au P. Giulio Albanese, directeur de Misna, l'agence de presse internationale qui concentre ses informations sur les pays du Sud et les diffuse par le réseau internet.

"Le Journaliste du mois" est une distinction qui récompense le travail professionnel des journalistes et qui est remise par un jury de journalistes qui veulent signaler le professionnalisme, l’indépendanceet le sens profondément humain de leurs collègues.

Depuis le 2 décembre 1997, l'agence d'information missionnaire Misna fait un travail d'information rigoureux et incontournable malgré des moyens financiers modestes dont elle dispose. C'est surtout grâce au soutien et à la conviction des Instituts missionnaires italiens qu'elle doit sa survie, car elle était proche d'arrêter il y a quelques mois.

Là où souvent les grandes agences internationales sont absentes, elle recueille les informations récoltées par les missionnaires sur le terrain. Elle couvre de vastes secteurs dans les pays du Sud et diffuse sur Internet les réalités, les inquiétudes et espoirs des gens de ces pays. C’est pour cela qu’elle est devenue, en deux ans seulement, une source précieuse pour de nombreux médias. Ces informations couvrent toute la vie et non seulement la vie religieuse. Nous lui en somme particulièrement reconnaissants lorsque nous les relayons sur le réseau d'Infocatho.

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Misna

20.01 - Statistiques sur la pratique religieuse

L'Institut d'études sociales de l'Université du Michigan (USA) vient de publier son enquête sur la pratique religieuse dans les divers continents. Certaines baisses en ce domaine caractérisent surtout les pays catholiques occidentaux.

Aux Etats-Unis par exemple, 60 % des catholiques assistaient à la messe, en 1981. Ils ne sont plus que 55% en 1998. Il en est de même pour la Suisse, l'Espagne et l'Australie. Par contre, durant cette même période, la Grande-Bretagne et cinq des pays de l'ancien bloc communiste connaissent une légère augmentation de la pratique annuelle des fidèles catholiques.

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ACI

18.01 - Par delà des gestes, une réalité en marche

S'il y avait le pittoresque des divers costumes liturgiques, s'il y avait une cérémonie impressionnante vécue par des milliers de fidèles et peu visionnée dans le monde, il y avait surtout que 22 confessions chrétiennes se sont rejointes et se sont unies en une même liturgie, le premier jour de la Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens, pour l'ouverture de la porte sainte de la basilique Saint Paul hors-les-Murs. Ce qui n'avait pas été le cas lors de la rencontre interreligieuse d'Assise.

Les 50 représentants de ces 22 confessions chrétiennes différentes entourée de quelque 7.000 fidèles. ont ainsi témoigné de leur volonté d'une ouverture de leurs Eglises pouvant se vivre aujourd'hui dans une liturgie commune et, grâce à tant de dialogues multiatéraux, s'épanouir, un jour, en communion. C'était là l'humble symbole de la porte qui s'ouvre.

Après la proclamation de l'hymne de l'Epître aux Ephésiens, choisi comme texte clef de cette semaine de prière pour l'unité des Chrétiens, la procession s'avança sous le portique conduisant à l'atrium de la basilique. Le soleil qui baignait de lumière et de chaleur cette célébration lui donnait même un air de fête.

La procession des représentants de différentes confessions chrétiennes fut impressionnante, car elle exprimait tant de cultures, de langues et de peuples divers. Les longues robes noires des orientaux les toges des Protestants, les coiffures tantôt carrées, tantôt rondes, les longs voiles, les ors, les rouges, les surplis, les étoles, évoquaient des différences, mais aussi côte à côte elles témoignaient d'une assemblée de frères.

L'Evangéliaire, précédé de laïcs, hommes et femmes, orthodoxes de Bulgarie, de Roumanie, de Géorgie, de Grèce, ou Assyrien d'Orient, ou Syro-orthodoxe d'Antioche, portant fleurs et flammes, signifiait qu'ensemble était vécue la présence du Christ dans sa Parole.

Le pape, revêtu d'une chape et d'une mitre dorées, était entouré à sa gauche, par le métropolite orthodoxe Athanasios, enveloppé d'une longue cape rouge dont les clochettes tintaient à chacun de ses pas, et à sa droite, sobre en revanche, le Président de la Communion anglicane, l'archevêque de Canterbury, Georges Carey.

Ensemble, à trois reprises, ils ont poussé les battants de la porte sainte. Puis ils se sont agenouillés côté à côte en prière silencieuse sur le seuil de la porte. Le Pape reçut du diacre orthodoxe grec le Livre des Evangiles et le présenta à tous les fidèles, en direction des quatre points cardinaux, selon le rituel de la liturgie antiochienne d'Arménie. Puis le même geste fut repris par le Métropolite Amba Bishoi, secrétaire du saint synode du Patriarcat Copte orthodoxe d'Alexandrie, par l'archevêque Longin, eeprésentant permanent du patriarcat de Moscou en Allemagne, et enfin le président de la Fédération luthérienne mondiale, Christian Krause.

Dans la basilique, la liturgie de l'office des lectures se poursuivit alors selon le schéma de l'office des lectures de la liturgie catholique romaine.

Mais, avant même l'ouverture de la porte, et avant même la procession un autre symbole n'échappa à aucune aux personnes présentes : une petite silhouette de femme, en tailleur sombre, et portant un simple chapeau de velours grenat, Frances Aguirre, présidente du Conseil méthodiste mondial, fut la première à prendre la parole, sous le portique, après le pape. Une préséance qui se voulait être un hommage rendu d'emblée au rôle de la femme dans l'Eglise, et dans le dialogue oecuménique.

Pour plus d'informations :
Service de presse du Vatican

16.01 - Mgr Gaillot reçu par la nonciature.

Mgr Jacques Gaillot, nommé il y a cinq ans évêque titulaire de Partenia, ancien diocèse d'Afrique du Nord disparu depuis le 5e siècle, sera reçu prochainement par le nonce apostolique à Paris.

Une délégation de l'association "Partenia 2000" a été reçue le samedi 15 janvier par le représentant du Pape à Paris, Mgr Fortunato Baldelli. Selon Olivier Robert, l'un des animateurs de l'association, ce dernier a annoncé qu'il recevra l'ancien évêque d'Evreux, en souhaitant "que chacun fasse des petits pas pour que l'affaire se règle".

Depuis plusieurs mois, Mgr Gaillot s'est retiré chez les Pères du Saint Esprit dans le centre de Paris, sur la Montagne Sainte Geneviève. Il est apparu moins souvent dans des manifestations publiques, tout en continuant son apostolat épiscopal par l'intermédiaire de son site Internet.

Pour plus d'informations :
Partenia

16.01 - L'itinéraire du Pape en Terre Sainte.

Les étapes du Pape Jean-Paul II en Terre Sainte sont des lieux témoins du Mystère de l'Incarnation, du Mystère de la Rédemption et du Mystère de la Résurrection. Elles sont marquées dans le même temps par des orientations spirituelles, oecuméniques et interreligieuses.

Les informations ont été communiquées simultanément le 12 janvier, au Vatican, par la Salle de presse du Saint-Siège, à Jérusalem par le gouvernement israélien, à Amman par le roi de Jordanie, et à Bethléem par l'Autorité palestinienne, mais aussi par l'Eglise catholique locale qui invitait le pape, en la personne de Mgr Michel Sabbah, Patriarche latin de Jérusalem.

En Jordanie : le pape se rendra au monastère du mont Nébo, la montagne du haut de laquelle Moïse contempla la terre promise et où il mourut (cf. Deutéronome ch. 32, verset 49 ; 34, 1). Jean-Paul II célèbrera également la messe au stade de la capitale jordanienne Amman.

En Territoire palestinien autonome : le pape se rendra ensuite à Bethléem, où il célèbrera l'Eucharistie.

A Jérusalem, le pèlerinage de Jean-Paul II revêtira deux aspects. D'une part les pèlerinages sur les lieux saints chrétiens, et d'autre part une démarche de dialogue interreligieux.

Jean-Paul II célèbrera la messe au " Cénacle ", ou plus précisément à l'église franciscaine du Cénacle, sur la colline Sion. En effet, à quelques pas de là, le lieu historique du Cénacle, après avoir été transformé en mosquée, est devenu un musée sous l'autorité du ministère israélien, qui attire de nombreux pèlerins qui s'y recueillent en souvenir de la Pentecôte vécue par les Apôtres et la Vierge Marie en ce lieu.

Le pape se rendra également à la basilique du Saint-Sépulcre, appelée plus justement par les Chrétiens Orientaux : "la basilique de la résurrection " construite sous l'empereur Constantin, et où les pèlerins vénèrent le lieu de la Crucifixion, le Golgotha, et celui de la Résurrection, avec le tombeau du Christ. Les archéologues, juifs et chrétiens, s'accordent sur l'authenticité du lieu.

Le pape se rendra également au " Mur occidental " plus connu sous le nom de " Mur des Lamentations ", lieu vénéré par les juifs. Il se rendra aussi sur " l'esplanade du Temple " qui surplombe le mur et sur laquelle sont construits le " Dôme du Rocher "et la Mosquée el Aqsa. Le pape y rencontrera alors les autorités religieuses de l'Islam.

En Galilée : Jean-Paul II se rendra au Mont des Béatitudes, colline qui surplombe le lac de Tibériade, et visiter Nazareth, et la basilique de l'Annonciation, construite à l'emplacement de la maison de la Vierge .

Durant ce voyage, il rencontrera les responsables des autres Eglises chrétiennes de Terre-Sainte. Il sera reçu par le Roi de Jordanie, le Président de l'Etat d'Israël, le Chef de l'Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien.

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican

16.01 - Une liturgie et une ouverture oecuménique.

Le 18 janvier, la porte sainte de la Basilique de Saint-Paul hors les Murs sera ouverte par trois personnes simultanément : le Pape, un représentant orthodoxe et un représentant protestant. Ce geste symbolique sera accompagné d'une célébration toute particulière. 

La célébration comprendra d'abord une introduction sous le portique de la basilique, avec notamment la proclamation d'un passage de la Lettre de saint Paul aux Ephésiens dans lequel l'apôtre parle de Dieu comme celui qui "ramène toutes choses sous un seul chef, le Christ". Choisi comme thème de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, ce texte sera lu en différentes langues, d'abord par le pape, puis par les trois représentants des autres Eglises.

Jean Paul II ouvrira ensuite la porte sainte, qui se trouve être une porte byzantine fondue à Constantinople au XIème siècle, avant la rupture de 1054. Il en poussera simplement les battants après avoir chanté quelques versets en latin, comme il l'a déjà fait lors des trois précédentes ouvertures, mais en étant cette fois aidépar un orthodoxe et un réformé.

C'est alors d'un diacre orthodoxe que le Pape recevra le livre des Evangiles pour le présenter à l'extérieur de la basilique avant de pénétrer à l'intérieur. Derrière lui, trois représentants des autres Eglises recevront de la même manière l'Evangile, et passeront à leur tour la porte sainte, suivis de la procession.

Si l'ensemble de la liturgie a été composé sur la base du rite romain, deux des textes choisis ont été écrits par des chrétiens non-catholiques. L'un d'eux, qui sera lu en français, a été écrit par un prêtre russe orthodoxe mort en 1979, Georgij Florovskj, tandis que l'autre, lu en allemand, est l'oeuvre d'un pasteur et théologien luthérien exécuté par les nazis en 1945, Dietrich Bonhoeffer.

Plusieurs représentants des Eglises interviendront à plusieurs reprises au cours de la liturgie, en particulier un orthodoxe, un représentant d'une Eglise pré-chalcédonienne et un représentant d'une Eglise réformée. Lors de la cérémonie, au cours de laquelle le pape Jean-Paul II prononcera une homélie, deux moments devraient être également significatifs, celui du baiser de paix entre les participants, et celui de la profession de foi commune qui sera dite en grec, en latin et en allemand par trois représentants des autres Eglises et communautés ecclésiales.

La cérémonie sera suivie d'un repas amical et fraternel, à l'abbaye bénédictine proche de la basilique, rassemblant les représentants des différentes Eglises à l'invitation de Jean Paul II.

Pour plus d'informations :
Salle de presse du vatican

22.01 - Vietnam : L'Eglise réactive son Web.

L'Eglise catholique du Vietnam avait ouvert un site internet dès 1996. Signe des temps, elle vient de lui redonner une nouvelle vitalité grâce à l'aide de fidèles vietnamiens qui résident aux U.S.A. comme ce fut le cas récemment pour le site internet de l'Eglise en Chine.

La conférence épiscopale du Vietnam veut ainsi informer davantage les catholiques sur la vie des communautés locales comme sur la vie de l'Eglise universelle. On peut en effet y trouver ainsi l'accès aux plus importants documents de l'Eglise, quand ils sont publiés en anglais. Le site comporte également toute une partie informative sur les activités pastorales à promouvoir dans les diocèses et les paroisses.

Cette réalisation est importante car elle permet aux Eglises locales et aux communautés de communiquer entre elles, dans un pays où les moyens de communications de l'Eglise ne peuvent être suffisamment développés.

Le site a été réalisé grâce à la contribution financière, graphique et technique d'un groupe de catholiques vietnamiens résidant aux Etats-Unis.

Pour plus d'informations :
http://www.vietbishops.net

22.01 - Indonésie : Faut-il séparer les populations ?

Les affrontements actuels dans les Moluques ont tout autant un caractère religieux qu'ethnique, social et économique. M. Luthfi Sanaki, membre du Groupe de Réconciliation de Amboine, et du Parti Uni pour le Développement, d’orientation islamique, estime nécessaire, pour parvenir à une solution du conflit à brève échéance, d’opérer une séparation nette entre les deux communautés présentes qui s'affrontent, les chrétiens et les musulmans.

A ses yeux, c'est une véritable thérapie de choc, qui servira à calmer les esprits et à changer l’attitude des gens, remplis de sentiments de haine et de vengeance. Il rejoint le point de vue du cardinal Julius Darmaatmadja, archevêque de Jakarta sur le motif réel du conflit. " Les gens, dit le cardinal, sont victimes de l’injustice, de la corruption politique, du chômage, de la pauvreté, ce qui engendre les luttes fratricides… Il faut les aider ".

Le révérend W.A. Roeroe, de l’Eglise chrétienne évangélique à Sulawesi, estime lui aussi que " l’ethnie et la religion sont les deux faces de la même médaille ", et l’élément religieux est " un prétexte et un signe que le christianisme et l’islam en tant que religions ont toujours un poids faible sur le système indigène local."

La violence dans l’Archipel continue à faire des victimes : le 16 janvier, trois personnes sont mortes dans l’île de Amboine ; le 17 janvier, une église a été incendiée par des musulmans dans l’île de Lombok. D’après des sources officielles, il y a eu, depuis le début des affrontements en janvier 1999, au moins 1.700 morts, dont plus de la moitié durant le mois écoulé.

Un groupe dit " Groupe des 24 " a été créé, et est composé de 12 dirigeants musulmans et de 12 dirigeants chrétiens du lieu, pour jouer un rôle actif pour la réconciliation. Mais c'est en vain.

Quand les musulmans sortent des mosquées pour se livrer aux affrontements, ils lancent toujours l’exclamation " Allahuakbar ! " (Allah est grand) . Les chrétiens font de même quand ils sortent des églises et clament : " Les légions du Christ doivent se réveiller ! C’est une croisade ! ".

Le responsable musulman constate cet état de fait :"C’est une réalité que nous ne pouvons enlever. Il est actuellement impossible pour les musulmans de rester dans les quartiers chrétiens de Soya ou de Kudamati, par exemple. Et de la même manière, il nous est impossible d’inviter les chrétiens à vivre dans les quartiers de Galunggung ou de Batumerah."

D'où sa conclusion : "Nous avons besoin réellement pour ce moment précis d’une thérapie de choc, comme l’est une séparation stricte, pour changer complètement l’attitude et la mentalité des gens. Pour une solution à long terme, bien sûr, je ne suis pas d’accord avec une séparation définitive."

Pour le texte de son intervention : Agence
Fides

22.01 - U.S.A. : Le Pape contre la peine de mort.

Aux côtés de l'Union européenne et des militants contre la peine de mort, le pape Jean Paul II vient de s'engager pour empêcher l'exécution de Glen McGinnis, qui était mineur lorsqu'il a commis un meurtre. Pour cela, il s'est adressé à George Bush Jr, gouverneur du Texas et candidat républicain à la présidence des Etats-Unis.


Il semble peu probable que G. Bush réponde favorablement au Pape et gracie le condamné qui se trouve depuis dix ans dans le couloir de la mort, car G. Bush est lui-même favorable à la peine de mort.

Glen McGinnis, qui avait 17 ans au moment des faits, a été condamné en 1990 pour avoir tué l'employée d'une blanchisserie. Bien des circonstances permettaient plus d'indulgence. Fils d'une prostituée droguée, battu et violé par son beau-père, le jeune criminel avait connu une enfance très dure. Il est le troisième criminel qui doit être exécuté cette année aux Etats-Unis pour des meurtres commis avant l'âge de 18 ans. En 1999, 35 exécutions capitales ont eu lieu aux Etats-Unis. Un triste record d'assassinats occiiels !

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KNA


20.01 - U.S.A. : Dix évêques contre la peine de mort.

Dans une lettre qu'ils leur ont envoyée, les dix évêques catholiques de Floride ont demandé aux législateurs de cet Etat américain de rejeter les propositions qu’ils doivent voter lors de la session parlementaire de janvier afin d'accélérer les exécutions de condamnés à mort.

En réponse à la proposition de permettre l’usage d’une injection mortelle, au lieu de la chaise électrique, pour accélérer les exécutions, ils déclarent que c'est "une corruption et un abus de la technologie médicale, une violation du serment d’Hippocrate".

Mais plus que sur la méthode, ils affirment : "C’est sur l’assassinat de personnes que nous faisons objection. Quelle que soit la méthode utilisée, celui-ci ne sert à rien d’autre qu’à perpétuer le cycle de la violence et à exacerber le sentiment de vengeance dans notre culture".

Pour raccourcir les délais entre la sentence et l'exécution du condamné, la proposition de loi, restreint les délais d’appel. A quoi ils opposent cette afformation : "On pourrait ainsi tuer par erreur un innocent du fait qu’un processus expéditif amène à ne pas considérer une information importante, et c’est là une perspective inquiétante". En Floride, il y a actuellement 370 personnes dans les couloirs de la mort, dans l’attente de leur exécution.

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Conférence des évêques des USA

20.01 - Martin Luther King, témoin de la foi.

Les évêques des Etats-Unis ont inclus le pasteur Martin Luther King (1929-1968) sur la liste des martyrs de la foi en ce XXe s. qui seront honorés lors de la célébration oecuménique des témoins de la foi qui aura lieu à Rome au Colisée le dimanche 7 mai prochain, dans le cadre des célébrations du Jubilé.

Assassiné en 1968, leader du Mouvement des Droits civiques, et apôtre de la non-violence, Martin Luther King était un pasteur de confession baptiste né à Atlanta, en Géorgie. Marqué dès son enfance par l'inégalité entre Blancs et Noirs, il était pasteur à Montgoméry, dans l'Etat de l'Alabama, lorsqu'il assista, dans un bus, à l'arrestation d'une femme noire ayant refusé de s'installer dans le compartiment réservé aux personnes de race noire. Il lança alors un mouvement de boycott des transports en commun qui rencontra un grand succès.

Avec menaces de mort et attentats à la clé, il poursuivit son action, et obtint, en 1956, de la Cour suprême des Etats-Unis, l'abolition des barrières raciales dans les institutions. Il lutta toute sa vie contre la ségrégation et pour la justice sociale, donnant une impulsion décisive au Mouvement des Droits civiques. Sa ligne d'action était guidée par l'Evangile. Sa méthode était la non-violence : " A votre force physique, nous imposerons notre force morale, disait-il à ses adversaires. Faites nous ce que vous voudrez, nous continuerons à vous aimer ".

En 1964, son action est couronnée par le Prix Nobel de la Paix. Il est assassiné à Memphis, dans le Tennessee, le 4 avril 1968, au cours d'une marche des pauvres vers Washington.

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Conférence des évêques des USA


18.01 - Canada : L'injustice et l'inégalité.

Au moment où se décide le prochain budget fédéral, les évêques du Canada se sont adressés aux dirigeants de leur pays "afin que soient tenues certaines des promesses faites depuis déjà longtemps dans trois domaines importants : répondre aux besoins des enfants et des familles du Canada qui vivent dans la pauvreté, annuler la dette des pays pauvres et augmenter, par nos programmes d’aide, le partage de nos ressources avec les pays pauvres. "

En voici quelques extraites principaux : ..." La vision du Jubilé, qui prend ses racines autant dans les Écritures hébraïques que dans les Écritures chrétiennes, nous rappelle que Dieu a reconnu le besoin de rétablir les liens qu’avaient brisés l’injustice et l’inégalité. Lorsqu’on a présenté cette vision comme un défi actuel en ce début d’un nouveau siècle, les pratiquants ont répondu affirmativement.

... " Que 630 000 Canadiennes et Canadiens aient signé la pétition pour l’annulation de la dette circulée par l’Initiative œcuménique canadienne pour le Jubilé dans nos églises nous permet d’affirmer que nous parlons au nom d’un très grand nombre de citoyens du pays.

... " La pauvreté, en effet, constitue une crise de misère qui nous interpelle tous. C’est une crise de l’esprit qui affecte non seulement les pauvres, mais aussi ceux qui sont devenus indifférents aux besoins de leur prochain. Quant à l’occasion, c’est celle de réaliser la vision du Jubilé en nous efforçant de redonner une place à ceux qui se sont vu refuser l’accès aux richesses de la création de Dieu.

... " Nos partenaires des pays frappés par une crise économique n’ont cessé de nous répéter instamment, depuis des années, que les programmes d’ajustement structurel ont de plus en plus pour effet de priver de l’accès aux services de santé, à l’éducation et aux biens essentiels les personnes en difficulté, qui en ont pourtant désespérément besoin. Nous croyons que notre aide au développement à l’étranger devrait s’orienter plus efficacement vers la diminution de la pauvreté. Or, la promotion des intérêts commerciaux du Canada entre en conflit avec cet objectif, si bien que le gouvernement devrait, à notre avis, augmenter délibérément un engagement envers une aide aux pays pauvres qui soit libre de tout lien, si l’on veut que notre aide produise le maximum d’impact sur la pauvreté.

Pour le texte intégral :
Conférence des évêques du Canada

22.01 - Guinée-Bissau : Appel aux Eglises d'Occident.

Le nouvel évêque de Bissau est catégorique. Il fallait un changement de génération dans la direction du pays. Celle qui est sortie de l’indépendance a manqué sa mission parce qu’elle s’est laissée entraîner par un régime corrompu qui a conduit à la guerre. Les Eglises doivent travailler à réconcilier la population.

... " L’Eglise Catholique, tout comme les Eglises protestantes, doivent travailler à cette réconciliation pour éviter que ne se crée un climat d’épuration qui diviserait encore plus la société. Un dialogue profitable s’est fait jour entre la Junte et les Partis politiques pour faire croître le pays dans la solidarité. A présent les élections doivent sceller ce tournant.

... " Je demande aux Eglises soeurs de l’Europe de retourner à leurs racines évangéliques pour communiquer à la Guinée-Bissau, comme à tout le reste de l’Afrique, le souffle de l’esprit chrétien. De la sorte, les aides matérielles auront elles aussi un sens et nous aideront à croître. Autrement, avec les aides matérielles, mais sans le soutien spirituel, l’Afrique risquerait de perdre son âme.

Pour le texte de cet entretien : Agence
Fides

22.01 - Rwanda : Au procès de Mgr Misago.

Les médias officiels rwandais, presse, radio et télévision rapportent de façon tendancieuse les témoignages à décharge qui innocentent Mgr Misago tandis que l'accusation tente de ridiculiser dans ses contre-interrogatoires les témoins qui contredisent l'acte d'accusation.

Mgr Misago, en prison depuis le 14 avril dernier, est accusé d'avoir participé à la planification du génocide de 1994. Le prélat a toujours clamé son innocence, et hurle à la mise en scène politique visant à faire taire toute opposition dans le pays.

Un survivant des massacres de Cyanika en avril 1994 a évoqué les circonstances de la mort de l'abbé Niyomugabo et de quatre autres personnes cachées avec lui à Cyanika, et a pu ainsi montré que Mgr Misago, donné en pâture à l'opinion publique rwandaise par le pouvoir en place à Kigali, est tout à fait étranger aux faits qu'on lui reproche.

En effet l'évêque de Gikongoro est intervenu à plusieurs reprises tant auprès de la police qu'auprès des miliciens pour tenter de sauver l'abbé Musoni, qui avait trouvé refuge avec le témoin survivant dans des locaux proches l'évêché. Le procès doit reprendre le 26 janvier. Mais la partialité et la mauvaise foi avec lesquels il est mené ne laissent aucun doute sur les intentions des autorités officielles d'obtenir la condamnation de Mgr Misago.

Pour plus d'informations : Agence
Fides

16.01 - Ouganda : Pourquoi enlever des enfants ?

Dans le secteur paroissial de Gulu, 26 jeunes gens et jeunes filles ont été enlevés, le 13 janvier, par les rebelles de l'Armée de la Résistance, dans le nord de l'Ouganda. Ils ont ensuite abandonné ceux qui leur paraissaient inutiles.

Ces jeunes ont entre 15 et 24 ans. Pour l'instant on ignore tout de leur sort, d'autant que la zone frontalière avec le Soudan est fermée par l'armée du gouvernement de Kampala. Il n'est pas impossible par contre qu'ils soient conduits dans la zone tenue par les rebelles qui se trouvent au-delà de la frontière, dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Pour plus d'informations : Agence
Misna

16.01 - Congo (RDC) : Une consultation nationale.

Les chefs religieux de la République démocratique du Congo ont décidé de convoquer une consultation nationale pour le 24 janvier. C'est ce qu'a annoncé le cardinal Frédéric Etsou, archevêque de Kinshasa, leur porte-parole, lors d'une conférence de presse. Cette consultation veut "proposer une nouvelle voie face à la situation grave qui se dégrade au jour le jour".

Le cardinal était entouré pour l'occasion de Mgr Pierre Marini Bodho, président de l'Eglise du Christ, d'El Hadji Mudilo-wa-Malemba, représentant de la Communauté islamique, de l'archevêque orthodoxe Timothéos K. Kontomerkos, du pasteur Grégoire Mbuy-Kana, de l'Eglise kimbanguiste, et de l'abbé Urbain Kabunga, secrétaire général de la Conférence épiscopale catholique.

Les Congolais qui sont à l'étranger sont également invités à venir apporter leur contribution à cette consultation et, dans les prochains jours, des équipes vont se rendre dans différents pays pour les rencontrer et mobiliser la communauté internationale. Les chefs religieux ont priscontact avec l'opposition armée comme ils ont eu des entretiens avec le président Kabila. Ils ont demandé l’appui du Secrétaire exécutif aux affaires internationales de la Conférence des Eglises de Toute l’Afrique (CETA).

Pour plus d'informations : Agence
Misna

16.01 - Nigeria : L'islamisation progresse.

Le gouverneur de l'Etat de Niger, dans le nord du pays, vient d'annoncer son intention d'introduire la loi islamique, la charia, dans cette province qui relève de sa compétence. Il s'agit du cinquième Etat à choisir la confrontation avec le pouvoir central au nom de l'islam. Ce nouveau défi contre le pouvoir fédéral est nouveau risque pour l'unité du Nigeria.

Après les Etats de Zamfara, Kanu, Sokoto et Yobe qui, depuis octobre dernier, ont introduit ou décidé d'introduire la loi islamique dans leur région, en violation de la Constitution fédérale de mai dernier, faisant du Nigeria une république laïque, le parlement de Niger sera saisi d'une loi d'application de la charia.

La constitution du Nigeria a toujours reconnu l'application du droit islamique dans les affaires civiles des tribunaux siégeant dans la partie nord du pays. En particulier pour les domaines relevant du mariage et de l'héritage. Mais les dirigeants de ces Etats ont pris sur eux l'initiative d'élargir leur compétence en introduisant la charia dans l'arsenal juridique de leurs provinces respectives.

Cette décision fragilise la stabilité socio-culturelle du pays, secoué trop souvent par des tensions inter-religieuses. Plus d'un millier de personnes ont trouvé la mort dans les affrontements entre musulmans et chrétiens du pays au cours de ces dix dernières années. Le Nigeria compte 120 millions d'habitants dont 45% de musulmans et 45% de chrétiens. La religion musulmane est la confession dominante dans le nord du pays, alors que les chrétiens sont majoritaires au sud.

Pour plus d'informations : Agence
Misna



12.01 : Irak : Une immense déception.

L'annulation de la visite du Pape Jean-Paul II en Irak suscite une immense déception chez les chrétiens d'Irak, qui y voyait le début d'une ère de paix dans un pays affaibli par l'embargo américain et britannique qui a causé plus d'un million de victimes, la plupart des enfants.

Cette visite annoncée, discutée, contestée, aurait eu un poids politique. Elle portait la bonne nouvelle d'une période plus clémente. Une manière de briser l'embargo. Mgr Bidawid, partriarche de l'Eglise chaldéenne en attendait "une véritable leçon d'éthique donnée aux Américains qui comptent 70 millions de catholiques sur leur territoire."

Les chrétiens d'Irak ne sont que un million et demi soit environ 5,45% de la population irakienne. Minoritaires ils ressentent cette situation comme une faiblesse. Et pourtant leur présence renvoie aux tout-premiers siècles de l'Eglise. Ils sont de rite assyro-chaldéen depuis le 5ème siècle et se sont rattachés à Rome au 18ème siècle, avec un patriarche résidant à Bagdad.

Jusqu'à ces dernières années, ils étaient perçus comme un groupe social aisé. Or actuellement, 25 % des familles sont dans le besoin et sont soutenues par Caritas. L'autonomie accordée au Kurdistan en 1974 et les dissensions entre les Kurdes et la population chaldéenne, ont provoqué non seulement une migration vers Bagdad, où ils seraient 700.000, mais aussi vers le Canada et les Etats-Unis

Pour plus d'informations : Les
patriarcats orientaux

12.01 - Espagne : Sectes et oecuménisme.

Il est parfois difficile de faire une distinction entre certaines braanches chrétiennes évangéliques et des sectes. Les Dominicains de la Province d'Aragon viennent d'ouvrir une "Ecole des Religions" qui abordera cette problématique d'une manière exhaustive.

Les cours commencent le 15 janvier, avec la collaboration de l'ensemble des Dominicains d'Espagne. Leur programme et réparti sur trois thèmes principaux : une formation théologique sur chacune des grande religions, une étude précise de la nature de l'oecuménisme et de la nature des diverses sectes.

Dans les mois à venir, une deuxième école de ce type devrait s'ouvrir dans la péninsule ibérique.

Pour toute information : l'
adresse électronique de l'école.

09.01 - France : Une cruelle hypocrisie

Dans son édition du 8 janvier, "l'Osservatore romano" s'élève contre la distribution aux jeunes filles de la pilule Norlevo, dite "pilule du lendemain", permise dans les écoles françaises depuis le 6 janvier, sans qu'il soit nécessaire d'en informer leur famille. Si on ne peut pas parler directement d'avortement, il est clair que, dans de tels cas, l'intention d'avorter est manifeste, tant du côté des adolescentes que du côté de la structure publique".


Le quotidien du Vatican souligne également le fait que la distribution de cette pilule a lieu sans que les familles en soient informées. Il est grave de "soustraire au domaine des familles, et même voir en elles une sorte de menace à conjurer, ce qui concerne le mûrissement personnel, l'éducation aux sentiments et aux comportements, ainsi que la connaissance progressive de sa propre sexualité."

"Certes personne n'ignore que la famille n'est pas toujours présente dans le processus éducatif et que trop d'enfants sont abandonnés à eux-mêmes"... "Toutefois, on ne peut pas accepter une réponse publique qui, loin de soutenir la famille dans son devoir éducatif, la discrédite dans les faits". On ne peut pas accepter non plus le fait que cette mesure alimente en même temps "l'illusion que les conséquences de comportements irresponsables peuvent trouver de faciles remèdes médicaux".

Pour plus d'informations :
Osservatore romano


.12.01 - Belgique : "Vers une société désintégrée".

C'est sous ce titre que le quotidien du Vatican, l'Osservatore romano du 8 janvier, condamne l'entrée en vigueur en Belgique de la loi permettant l'enregistrement légal des unions libres, y compris celles des homosexuels, loi approuvée par le Parlement belge en novembre 1998.

Il met surtout l'accent sur le fait que cette loi s'applique en particulier aux couples homosexuels. "On atteint le bord de l'abîme éthique et juridique". En effet l'union homosexuelle n'est pas un "droit", mais seulement "une condescendance à une déviance", qui ne devrait pas justifier une reconnaissance juridique de la part des autorités civiles. "Ce n'est pas parce qu'une brèche a été ouverte sur le front du mariage et de la famille que l'on peut accepter que l'onde destructrice des valeurs et des droits fondamentaux dans ce domaine continue tranquillement à faire des ravages".

Evoquant les revendications des mouvements homosexuels, le théologien moral du quotidien du Vatican, le Père Gino Concetti, pense qu'il est "dangereux et pervers" de leur attribuer "une quelconque forme de légalité". Cela risque de créer une "société atomisée, désintégrée", dans laquelle tout groupe peut revendiquer des "'droits' subjectifs" sans tenir compte de l'équilibre de la société, ni de la justice et du bien commun.

"L'Osservatore Romano" met par ailleurs en garde contre le fait qu'après la Belgique, ces mouvements homosexuels vont mener "la même bataille" dans d'autres pays. Il souligne le fait que cette législation concerne les couples non homosexuels. L'Etat, par cette reconnaissance juridique, "viole le principe d'égalité", du fait qu'il donne les mêmes bénéfices aux couples homosexuels qu'aux couples qui se sont engagés par le mariage. Ceux-ci ont certain nombre de devoirs et d'obligations dont les couples homosexuels sont dispensés.

Pour plus d'informations : Agence
CIP

12.01 - 35 Eglises chrétiennes réunies à Rome.

Alors que commence la "Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens" le Pape Jean-Paul II ouvrira dimanche la Porte Sainte de la basilique Saint-Paul-hors-les Murs. Les représentants de 35 dénominations chrétiennes y seront présents.

Elles se réuniront dans un service de prière oecuménique, d'abord dans l'atrium de la basilique. Le service comportera des lectures bibliques et des chants. Puis elles se retrouveront dans l'abbaye bénédictine proche de la basilique et partageront leur repas avec le Pape.

La liste des participants n'a pas encore été publiées officiellement, mais l'on sait déjà que les Patriarches des Eglises orthodoxes seront représentés par deux évêques, souvent les plus élevés dans leur hiérarchie. L'archevêque de Canterbury, Mgr George Carey assistera personnellement à cet événement. Durant leur séjour à Rome, la plupart d'entre eux logeront à la Maison Sainte Marthe qui se trouve à l'intérieur de la Cité du Vatican.

Pour plus d'information : 
Salle de presse du Vatican

10.01 - Le Pape démissionnerait.

On m'a dit qu'on dit qu'il aurait dit qu'il avait un jour envisagé de démissionner en raison de son état de santé. Le Pape ne semble pas en avoir l'intention malgré tout ce que les médias ont orchestré à ce sujet à la suite d'une faute de traduction de l'agence italienne ANSA.

Les faits réels peuvent se résumer ainsi : Plusieurs agences de presse avaient annoncé dimanche que Mgr Lehmann, évêque de Mayence, était partisan de la démission du pape. Ceci pour raisons de santé. Dans un entretien à la radio "Südwestrundfunk", le président des évêques allemands aurait ajouté: "Le pape lui-même est capable d'une telle annonce. Il a la force et le courage de dire: Je ne peux plus accomplir ma tâche comme il faudrait."

Mgr Lehmann, repris entre autres par l'agence italienne ANSA, aurait encore reconnu qu'il n'était pas certain que l'entourage du Pape Jean-Paul II soit d'accord avec son point de vue. L'évêque de Mayence aurait aussi laissé entendre que les dignitaires de l'Eglise catholique chargés de réfléchir à la succession de Jean Paul II s'orientaient vers des candidats provenant d'Amérique latine.

Dans son entretien à la radio allemande, Mgr Lehmann aurait enfin abordé la question d'un futur concile. "Un Concile Vatican III aurait une grande signification. Il ne devrait pas nécessairement durer plusieurs années. Mais il pourrait concentrer sa réflexion sur quatre ou cinq thèmes importants, gagnant du temps et de l'efficacité.

Ces déclarations qui lui sont attribuées sur une possible démission du pape ont provoqué lundi de multiples réactions, et le propre intéressé lui-même, interrogé lundi à Radio-Vatican a déclaré qu'il est victime des convoitises "sensationnalistes" des médias. "Les affirmations qui me sont attribuées, répond Mgr Lehmann, sont totalement fausses... Certaines personnes veulent manifestement faire de la peine au pape".

"Ceci n'est pas dans mon style et ne correspond pas à ma mentalité. J'ai dit, au contraire, que j'avais vu le Pape en bonne forme, les mois derniers, pendant le Synode pour l'Europe, pendant la visite 'ad limina' des évêques allemands et en quelques autres occasions, comme l'ouverture de la Porte Sainte. Je vois certes un Pape âgé, mais très présent. J'ai dit que pour l'Église c'était important d'avoir un Pape fort. J'ai dit également que selon la discipline de l'Église et le droit canonique, la démission d'un Pape est possible, et que je suis convaincu que notre Saint Père aurait le courage et la force, si un jour il le considérait opportun, de prendre une décision dans ce sens. J'ai également ajouté que depuis Célestin V, un tel événement n'a pas eu lieu dans l'Église".

Mgr Lehmann a précisé qu'il avait fait ces déclarations au cours de l'entretien qu'il avait accordé à la radio allemande :"Lorsqu'on m'a posé la question sur le successeur du Saint Père j'ai répondu que je ne voulais pas parler de cela car nous avons un Pape très actif".

Il a d'ailleurs transmis aux hautes autorités du Vatican comme le cardinal secrétaire d'Etat Angelo Sodano et à Mgr Giovanni Battista Re, substitut à la Secrétairerie d'Etat, les termes exacts de son intervention à la radio allemande et de son interprétation.

De son côté le cardinal allemand Joachim Meisner, archevêque de Cologne, revenant sur les spéculations véhiculées par les médias sur la démission du pape à cause de sa santé, a fait remarquer :"On ne peut pas se passer des expériences de la foi et de la vie, ni du charisme prophétique de Jean Paul II. Le pape n'est pas le manager d'une entreprise multinationale, mais le berger de son Eglise choisi par Jésus-Christ".

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KNA

09.01 - Inde : Eliminer la lèpre.

L'Eglise de l'Inde du Nord, par l'intermédiaire de la Fédération Internationale des associations contre la lèpre (ILEP) veut éradiquer cette maladie d'ici à 2005.

Le succès des opérations menées dans le cadre d'une amélioration des conditions de vie porte à intensifier cette action non seulement en Inde mais dans d'autres pays touchés par cette maladie. La médecine est en mesure de guérir la lèpre grâce à certains comprimés alors qu'il fallait auparavant une longue période soins et de traitement.

La surpopulation la propage et 60 % des cas sont proviennentde situation économique et sociale misérable. La Mission des Lépreux en Inde (TLM), fondée en 1937, est une organisation rattachée à l'Eglise catholique du Nord de l'Inde et est membre de la Fédération Internationale ILEP.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques de l'Inde.

11.01 - U.S.A. - Contre la peine de mort

"En tant que religieux, nous voulons rappeler aux hommes politiques américains que la défense de la vie est un devoir moral." déclare Mark Pelavin, représentant la communauté juive réformée. "Nous devons donner à ceux qui ont commis des délits comme des homicides, la possibilité de se repentir et de changer", ajoute le cardinal William Keeler, archevêque de Baltimore.

Pour le Comité Judéo-Catholique qui a lancé cette initiative, la peine capitale ne peut être considérée comme un moyen utile de combattre la criminalité. Le premier objectif de la campagne est de faire appel à la conscience des croyants des deux religions, dont beaucoup restent partisans de la peine de mort. Actuellement près de 70 % de la population américaine se déclare favorable à cette peine.

"Il n'existe pas de fondement biblique à ce châtiment, expliquent les responsables religieux. Dans la Bible, la loi du talion n'a jamais été appliquée." Derrière cette campagne qui vise à interpeller les parlementaires des divers Etats, les organisations locales et nationales, les écoles, les Eglises et les organisations de défense des droits des citoyens, on trouve la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis et le "National Council of Synagogues".

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques des USA

06.12 - Canada : Le totem et la Croix.

Lors de la signature du Protocole d'entente entre "l'Assemblée des Premières Nations" (Indiens autochtones) et la Conférence des évêques catholiques du Canada, une croix totémique a été remise à M. Phil Fontaine, chef national des "Premières Nations." A cette occasion, Mgr Gérald Wiesner, président de la Conférence, en a dégagé toute la signification.

" Cher Chef Fontaine, en 1975, la Conférence des évêques catholiques du Canada, commandait des oeuvres d'art à 20 artistes canadiens, dont huit autochtones. Parmi ceux-ci, on retrouvait M. Stanley Peters de Whitehorse, un Athapaskan d'origine Tlingit qui a sculpté dans un peuplier un totem de 9 pieds et demi par 6 pieds et demi, auquel il a donné le nom de Totem Cross/Croix totémique"

... "Les nombreuses entailles nous rappellent le temps jadis où, en guise de hache, dont on ignorait encore l'existence, on utilisait l'ivoire et la pierre. Le noir provient du charbon des feux de camp ; le blanc, de la cendre volcanique ; le rouge, de l'argile des berges de la rivière. Et ces couleurs représentent aussi les races humaines et se retrouvent dans le cercle symbolisant la terre sur tout le corps de l'aigle."

... " Parmi les nations autochtones de la côte du Pacifique, le totem constitue un testament à l'endroit des ancêtres d'un clan familial, dépeignant sa dignité et ses réalisations ainsi que ses droits et privilèges. Dans les pays catholiques, au Québec et en Europe, une croix de chemin indique l'endroit où les membres d'une communauté se réunissent pour se rencontrer et prier, ou souvent même, pour commémorer un moment important de leur histoire communautaire.

" Au moment de la signature du Protocole d'entente entre l'Assemblée des "Premières Nations" et la Conférence des évêques catholiques du Canada, la croix totémique symbolise parfaitement les racines et la dignité des peuples autochtones, tout en rappelant leurs réalisations, leurs droits et leurs privilèges. Elle souligne la rencontre de deux grandes traditions spirituelles - autochtone et chrétienne - qui se rejoignent dans la reconnaissance et l'adoration de l'Être Suprême, qui, à la fois, nous habite tous et nous dépasse tous, qui nous devance tous et nous convoque tous en sa présence. "

..." Cette croix totémique témoigne, devant le Grand Esprit, de l'espérance et de la prière des membres de la Conférence des évêques catholiques du Canada et de l'Assemblée des Premières Nations. Que la présence de l'Esprit Saint fasse que notre rencontre d'aujourd'hui ouvre la voie à une nouvelle ère qui, comme le souligne le Protocole d'entente, sera marquée par "la collaboration et le dialogue".

..."Chef Fontaine, avec l'oeil de Dieu pointant dans les quatre directions, je vous présente, au nom de la Conférence des évêques catholiques du Canada, cette reproduction de la croix totémique.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques du Canada

09.12 - U.S.A. : Le sacerdoce et le célibat.

Le célibat reste un obstacle à la prêtrise aux Etats-Unis, même si 50% des jeunes catholiques engagés se disent pourtant intéressés et ne renoncent pas à devenir prêtres pour cette raison. Ce pourcentage correspond aux diverses enquêtes menées en Europe occidentale.

Selon une recherche menée dans onze campus universitaires, les jeunes catholiques engagés sont ouverts à la vocation. Cette enquête a été coordonnée par les dominicains à travers l'"Aquinas Institute" de St. Louis.

A travers 480 interviews, les jeunes catholiques se sont dits à 50 % favorables à répondre oui à la vocation dans un futur immédiat. Parmi eux, un tiers ont déclaré qu'une réponse serait même immédiate s'ils ne se sentaient pas contrariés par les normes sur le célibat.

En ce qui concerne le rôle des laïcs et leurs responsabilités dans les secteurs pastoraux et administratifs des diocèses, les jeunes pensent qu'il faut une préparation sérieuse pour assumer de telles charges, à accomplir après avoir reçu une formation spécifique.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques des USA

04.01 - U.S.A. : Les mauvaises décisions de l'OMC.

Evoquant les manifestations violentes de Seattle, qui ont bloqué le sommet de l'Organisation mondiale pour le Commerce (OMC), le Secrétaire du Conseil Pontifical "Justice et Paix", Mgr Martin, a durement critique ces décisions des politiques internationales qui n'écoutent ni les citoyens ni les sociétés civiles.

"Cette protestation est le signal évident d’un malaise. Tout en condamnant la violence, qui produit toujours l’effet contraire, il faut s’interroger sur ce malaise. L'OMC ne peut continuer sans l’appui de la société civile, en envoyant d’en haut des décisions et des interventions. La société civile doit être protagoniste: les citoyens sont les propriétaires des grands desseins pour le développement".

... "Les Organisations non gouvernementales (ONG) ont droit à une participation et à une influence plus grandes. La présence des ONG devrait être institutionnalisée dans le Secrétariat de l'OMC... On a oublié chacun des pays, où les questions globales sont discutées pour augmenter la conscience des citoyens".

... "Les règlements ne suffisent pas: même dans un cadre juridique commun, les pays pauvres n’ont pas un accès facile aux ressources et aux bénéfices, et leur capacité de négocier est disproportionnée par rapport à la force des pays riches"...Lors de l'"Uruguay Round" (1986-1993), il avait été promis une réduction importante des mesures de protectionnisme. Mais l’Union Européenne et les Etats-Unis n’ont réduit que de 5% les mesures dans le domaine textile, ce qui se traduit en chômage et en pauvreté dans des pays comme l’Inde et le Bangladesh. Pour l’agriculture, les observateurs parlent d’hypocrisie maquillée en crédibilité: les pays riches investissent 350 milliards de dollars par an pour défendre leur propre industrie agricole destinée à l’exportation. Par la suite, les produits agricoles envahissent les marchés des pays pauvres, et détruisent l’économie agricole locale."

... "D’après des données de l’ONU, le protectionnisme fait perdre aux pays en voie de développement près de 700 milliards de dollars par an. Pour cette raison, même la remise de la dette extérieure devient inutile, ".

... "Il faut plus de cohérence dans les politiques internationales... car le vice qui est commun à ces organisations spécialisées, commerce, agriculture, famille, est de donner un caractère absolu à la croissance économique. Elle est importante, mais elle doit aller de pair avec l’équité , la sauvegarde du milieu, la stabilité, les bénéfices humains et sociaux. Il faut considérer le "bien global", qui comprend la protection des travailleurs et de leurs familles, la cohésion sociale, le respect du milieu… Le secteur privé lui-même, celui des entreprises, doit prendre ses responsabilités pour améliorer ses capacités humaines et ses infrastructures sociales. On ne peut se désintéresser de l’homme au nom du profit".

Pour plus d'informations : Ag
ence Fides


09.01 - U.S.A. : Abolition des dettes paroissiales.

Pour répondre à l'esprit du Jubilé, l'évêque de Sacramento, dans la région de San Francisco, a décidé d'abolir les dettes, se montant à 1.500.000 dollars et contractées par 10 paroisses à l'égard du diocèse.

Il en a prévenu les administrateurs paroissiaux et les a informés que le Conseil diocésain mettrait en place un plan de concertation afin d'aider ces paroisses qui se sont vues dans l'obligation d'accumuler des dettes au-delà de leur capacité financière.

Cette assistance "technique" sera assortie de cours de formation financière à l'intention des laîcs des paroisses et de tous ceux qui ont une corresponsabilité pastorale.

Les fidèles européens peuvent être étonnés de cette remise des dettes paroissiales, mais les structures financières diocésaines aux U.S.A. ne correspondent pas à ce que les diocèses européens considèrent comme une charge commune, diocèse et paroisses, grâce à une péréquation au service de l'évangélisation et non pas des revenus financiers.

Pour plus d'informations :
Diocèse de Sacramento

09.01 - U.S.A. : Mutations dans l'épiscopat.

20 des évêques résidentiels ou des évêques auxiliaires des Etats-Unis sont appelés à quitter leur siège épiscopal en raison de la limite d'âge qui est fixée à 75 ans. Parmi eux se trouvent 3 cardinaux. Les U.S.A. comptent actuellement 191 diocèses.

Parmi eux se trouvent le cardinal John J. O'Connor de New York, le cardinal James A. Hickey de Washington, le cardinal Anthony Bevilacqua de Philadelphie. Plusieurs évêques auxiliares sont également atteints par cette limite d'âge qui est fixée à 75 ans. Le Pape, toutefois, peut prolonger ce ministère épiscopal dans un diocèse durant un an ou deux.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques Etats-Unis

11.01 - Honduras : Des jeunes français reconstruisent.

Les jeunes du Club de la solidarité de Noisy-le-Grand, cité populaire dans la banlieue-est de Paris ont décidé d'aller, durant les vacances de Noël, participer à la reconstruction d'un quartier de Tegucigalpa, rayé de la carte par le cyclone Mitch.

Depuis un an, ces jeunes de 16 à 22 ans ont organisé un loto, un spectacle, confectionné des cadeaux pour les fêtes, vendu des ours en peluche fabriqués par eux-mêmes.

Ils ont été sensibles aux dramatiques conséquences du cyclone qui fit 4.000 morts et 800.000 sans-abri. Ils sont soutenus par le CCFD, comité catholique contre la faim et pour le développement et par ATD Quart-Monde, association fondée par le P. Wrezcynski.

Pour plus d'informations : e-mail : la.vie@wanadoo.fr

11.01 - Cuba : Fidel Castro rencontre Mgr Tauran.

A l'issue d'un symposium organisé par l'archevêque de La Havane sur l'application du Synode des évêques d'Amérique, Mgr Jean-Louis Tauran, secrétaire pontifical pour les relations avec les Etats, a rencontré le président Fidel Castro et a été reçu par plusieurs ministres dont Caridad Diego, responsable des Relations Religieuses qui avait assisté à la conférence donnée par Mgr Tauran.

Rien n'a filtré de ce qui s'est dit durant ces diverses entrevues, mais, lors du symposium, Mgr Tauran avait plaidé pour la liberté de conscience, pour le libre exercice du culte et la participation financière de l'Etat au maintien des bâtiments religieux et des églises. Il avait également demandé un plus large accès de l'Eglise aux moyens de communication.

"L'Etat doit garantir, avait-il également déclaré, que les croyants et les non-croyants soient égaux devant la loi, sans aucune restruction et sans discrimination. L'Etat doit respecter les droits de toutes les communautés à donner et recevoir une éducation religieuse et la liberté des parents à assurer l'éducation religieuse de leurs enfants selon leurs convictions. Il doit faciliter l'existence d'établissements scolaires et universitaires d'inspiration religieuse."

"L'Eglise doit pouvoir, toujours et en tous lieux, précher la liberté, enseigner la doctrine sociale et soutenir les exigences des droits fondamentaux de la personne et du salut des âmes."

L'archevêque de La Havane, Mgr Jaime Ortega, a fait remarquer que les autorités gouvernementales "avaient toujours eu le souci de maintenir des relations de collaboration avec les communautés de croyants, au travers de contacts personnels."

Ce qui ne les empêchent pas d'avoir brutalement supprimée la rencontre des jeunes Cubains à l'occasion de l'ouverture du Jubilé 2000.
Pour plus d'informations : Agence
ACI

04.12 - Guatemala : Humaniser le capitalisme.

Prenant la parole lors d'un Congrès sur "les défis de la Paix", cette semaine, Lech Walesa, l'ancien président de "Solidarnozcs" a déclaré qu'il était indispensable que le capitalisme soit plus attentif à l'homme s'il ne veut pas devenir le facteur d'une révolution contre le pouvoir absolu de l'administration économique.

"Le mal est que l'on porte plus d'attention à la machine et qu'on oublie que l'homme est plus important....Le capitalisme est centré sur l'argent et il oublie les personnes... Le communisme est tombé parce qu'il avait deshumanisé par sa rigidité et son intolérance. Le capitalisme, par un autre chemin, se conduit de la même manière."

"Les générations futures ne pourront pas vivre dans des idéologies, mais non plus dans les contraintes capitalistes. Pour cette raison, elles peuvent devenir les protagonistes de nouvelles révolutions."

Cette rencontre regroupait environ 500 participants appartenant aussi bien au gouvernement qu'à l'ancienne guérilla et aux partis politiques. Parmi les autres intervenants: Jan Kzysztof, ancien premier ministre de Pologne, Shulamit Aloni, ancien ministre israélien, Joh Bierhi, conseiller politique du gouvernement chilien, Branka Kaselj, de Croatie et Roelf Mayer ancien ministre de la Justice en République sud-africaine.

Pour plus d'informations : Agence
ACI

09.01 - Cuba : Nouvelles arrestations.

Ces dernières semaines, par de nouvelles arrestations et diverses mesures de harcèlements policiers, le gouvernement de Cuba a intensifié sa répression contre le Mouvement Chrétien de Libération, groupe dissident d'inspiration chrétienne.

Ces mesures ont été signalées dans plusieurs villes du pays. Par exemple, le 23 décembre, l'un des dirigeants de ce mouvement a été gardé à vue suspecté de vol, et sa résidence a été fouillée. Il n'a été libéré que le 26 décembre, après de violents outrages et de nombreuses humiliations.

Dans cette répression, le Ministère de la Justice utilise une liste de pétition signée par une centaine de personnalités qui ont demandé la légalisation du MCL.

Pour plus d'informations : Agence
ACI

09.01 - Colombie : Prolongez la trêve.

La trêve déclarée à l'occasion des fêtes de Noël par les Forces Révolutionnaires Armées de Colombie (FARC) et le gouvernement est une expérience positive, c'est pourquoi elle doit être poursuivie a demandé le président de la Conférence épiscopale.

Cette réalité aidera le climat des négociations entre le gouvernement et la FARC. Ce qui fut le plus important dans cette trêve, c'est d'avoir créé un climat psychologique qui a marqué de confiance réciproque la fin de l'année.

Le président Pastrana a été le premier à prendre en compte cete demande de Mgr Alberto Girardo. "Nous souhaitons montrer au monde que nous pouvons terminer un millénaire et en commencer un autre, dans la paix." a-t-il déclaré.

Le gouverneur de Cundinamarca précise que, si l'on veut maintenir cette trêve, il est aussi nécessaire de maintenir en place les éléments qui permettent la pacification.

L'ensemble des forces politiques et syndicales du pays soutiennent cette demande des évêques de Colombie.

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ACI

09.01 - Guinée : Violents affrontements.

On vient d'apprendre que pour un différend sur l’exploitation d’une parcelle de terre agricole, des musulmans, qui en revendiquent la propriété, se sont opposés à sa mise en valeur par leurs voisins chrétiens qu’ils considèrent comme des "envahisseurs". Ces affrontements ont fait trente morts et une quarantaine de blessés dans les deux camps entre le 2 et le 3 janvier à Mansantha, dans le sud du pays.

Chassés par cette violence meutrière de part et d'autre, les chrétiens se sont ensuite mobilisés pour s'en prendre à la mosquée du lieu. Les autorités politiques de la région ont lancé un appel au calme et tentent une médiation en vue de résoudre ce conflit. Une réunion s'est tenue le jeudi 6 à Mansantha en vue de discuter et d'aboutir à une conciliation entre les deux parties. Mais la tension reste grande et d'autres échaufourées peuvent naître à chaque instant.

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Misna





06.01 - Egypte : Histoire Sainte et Tourisme.

La Sainte Famille et Jésus ont séjourné en Egypte au moment de la persécution d'Hérode. L'Evangile de saint Matthieu ne dit rien de plus. Le ministère du tourisme égyptien fait état d'un papyrus du 5ème siècle, conservé à Cologne, pour nous donner l'itinéraire détallé de ce séjour.

Arrivés par les côtes de la Méditerranée, Marie, Joseph et Jésus enfant, se sont rendus d'abord au Caire. Puis sont remontés dans le delta du Nil jusqu'à Mouna.

De là ils auraient suivi un parcours initiatique connu, transformant leur exil en un séjour rédempteur et un préalable spirituel à leur retour en Terre Promise. Ce papyrus mentionne que la Sainte Famille aurait passé trois ans et onze mois en Egypte avant de retourner en Palestine. 

Toutes ces informations sont étonnantes et ne reposent sur aucune mention ni même allusion évangélique. La date du document de l'Université de Cologne, et l'absence de son origine, ne peuvent servir de base à une assurance historique. Mais en attendant, les pseudo-historiens peuvent faire des hypothèses, les éditeurs peuvent les publier, les agences les utiliser, et les journalistes imaginer des reportages attractifs.

L'Evangile, lui, garde son silence

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Zénit

04.02 - Egypte : Violences contre les Coptes

Durant trois jours, depuis le 31 décembre et durant 3 jours, le village d'Al-Kosheh à 400kms au sud du Caire a connu pillages et meurtres où 25 coptes orthodoxes ont trouvé la mort et 10 autres ont disparu.

Pour un achat à crédit que lui refusait le marchand copte, un acheteur musulman a tout d'abord proféré des menaces, puis est revenu armés avec des membres de sa famille et ils ont tiré des coups de feu blessant d'abord des passants.

Les heurts se sont étendus, et les tirs partaient des toits. Les forces de police se sont interposées tardivement. Les violences s'étendirent alors à d'autres villages voisins. Le dimanche 2 janvier, des manifestants musulmans ont défilé et mis le feu à des magasins appartenant à des coptes. 

Les autorités civiles tentent de minimiser les faits. Mais il est bon de se rappeler que les millions de coptes qui sont en Egypte n'ont même pas le droit d'avoir un seul représentant élu dans le Parlement et que l'ensemble des postes dans les organismes officiels leur sont interdits.

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Agence KNA

02.12 : Suisse : Avec la Conférence épiscopale.

L'essentiel de la 246e assemblée ordinaire de la Conférence des évêques suisses, à Engelberg, a en fait été consacrée à la suite à donner au récent synode des évêques pour l'Europe. Ont été également abordées les questions des stupéfiants, la "Charte oecuménique", la collégialité dans l'Eglise.

Pour le Synode auquel ont participé en octobre à Rome Mgr Grab, Mgr Koch et Mgr Fürer, Mgr Koch retient surtout la qualité des rencontres avec les autres évêques européens pendant trois semaines. "Les chefs d'Etat devraient peut-être aussi prendre le temps de telles rencontres..." Si les textes préparatoires et le rapport d'entrée en matière le message final est beaucoup plus porteur d'espérance. " Nous avons compris que nous ne pouvons pas évangéliser sur ce ton-là"

A propos de l'intervention remarquée du cardinal Martini sur l'exercice de la collégialité des évêques, Mgr Koch partage pleinement le souhait de l'archevêque de Milan. "Il faut trouver une forme nouvelle qui soit entre le Concile et le Synode des évêques pour pouvoir traiter de questions urgentes comme les divorcés-remariés ou le manque de prêtres."

Le vice-président de la Conférence a évoqué également la rencontre du Conseil des Conférences épiscopales européennes (CCEE) à Athènes où la question de l'œcuménisme a été au centre des discussions. La "capacité œcuménique et la capacité européenne sont les deux faces de la même médaille." D'où l'importance de la "Charte œcuménique pour la collaboration entre les Eglises", document qui devrait être signé en 2001.

Plusieurs experts ont aidé les évêques pour leur prochaine prise de position dans le cadre de la modification de la loi sur les stupéfiants. La CES se refuse à soutenir l'idée d'une libéralisation des drogues et souhaite une prévention accrue dans le domaine des drogues légales que sont l'alcool et le tabac.

Le succès de la consultation œcuménique réalisée par les Eglises catholique et Réformées sur l'avenir social et économique de la Suisse est un motif de satisfaction pour les évêques.

Enfin Le Père Trauffer qui assume la charge de secrétaire général de la CES depuis 1987 quittera sa fonction à la fin de l'année jubilaire 2000, après 14 ans d'activité à ce poste et, à cette date, sera remplacé par un prêtre de 36 ans, le P. Rickenmann :"Avant d’être un surhomme, il doit être un homme". a souligné Mgr Koch, vice-président de la CES.

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KIPA

02.12 - France : Les évêques s'opposent au ministre.

La décision prise par Ségolène Royale, ministre français chargée de l'enseignement scolaire, de faire délivrer la "pilule du lendemain" aux filles qui en feraient la demande dans le cadre scolaire, et par simple et immédiate décision des infirmières des établissements, sans demander ni l’avis du médecin scolaire ni en informer les parents, a soulevé des fortes protestations de la part des familles et de nombreuses organisations religieuses .

Cette pillule se prend dès le lendemain des rapports sexuels, afin d'éviter toute grossesse. Les organisations médicales craignent que la répéttion de cette thérapeutique chez les jeunes soit la cause de troubles graves dans l'avenir. Les familles s'insurgent devant leur éviction dans cette décision et font remarquer que les filles sont ainsi pénalisées alors que les jeunes garçons ont "le beau rôle".

Dans un communiqué publié le mercredi 1 décembre à Paris, les évêques de France relèvent que si priorité il y a, c'est bien celle de la santé morale des jeunes. "Entretenir l'illusion qu'aux conséquences de comportements irresponsables on peut apporter des réparations médicales faciles, c'est tromper les jeunes et aller à l'encontre de toute véritable éducation".

La décision de Segolène Royale a également été critiquée mercredi par le quotidien du Vatican, l’"Osservatore Romano", où l’éditorialiste, le Père Gino Concetti a qualifié cette manière de faire d'"hypocrisie cruelle" à l’égard des jeunes.

Pour plus d'informations :
Conférence des évêques de France

06.01 - Rome : La ville n'est pas prête.

Le jubilé des enfants, le 2 janvier, a mis en lumière les insuffisances des infrastructures de la capitale italienne. La gare ferroviaire Termini insuffisante et ses alentours incapables d'opérer le transfert des pèlerins. Des installations sanitaires pratiquement inexistantes. Des lignes de bus "étonnantes", des issues de secours insuffisantes pour les centaines de milliers de personnes qui se trouvaient place Saint-Pierre et dans les avenues adjacentes.

La polémique va bon train. "Deux jours d'enfer" a titré le quotidien "Il Messagero". Mais à toutes choses malheure est bon. Les mesures nécessaires sont déjà en cours pour résoudre une situation qui pourrait s'avérer délicate de plusieurs manières. La plus inquiétante viendrait de la déception des pèlerins qui pourraient hésiter à venir à Rome dans de telles conditions. Des agences de pèlerinage l'ont déjà ressenti.

A quoi s'ajoutent la dégradation des monuments, comme on l'a vu le 2 janvier avec les blessures infligées à la Colonne trajane ou aux statues du Pincio. Commerçants romains furieux qui ne purent assurer la demande de souvenirs de ceux qui ne sont là que pour quelques jours. Lenteur d'une circulation routière et embouteillages en raison de l'absence de parkings ou même simplement de voies de "délestage".
Il est actuellement difficile voire impossible d'obtenir des informations sur les mesures prises pour résorber cette désorganisation.

07.01 - Kosovo : Exode et destructions.

C'est toute population qui doit quitter définitivement la terre de ses ancêtres, chassée par la haine. C'est toute une culture millénaire qui disparaît dans les destructions du nouveau pouvoir. Les nations occidentales peuvent publier des communiqués de désapprobation. Ils ne servent à rien.

Au vu et au su de plusieurs dizaines de milliers de soldats, de policiers et de gendarmes de la force internationale de paix, la KFOR, sous les yeux des représentants officiels de l'ONU impuissante, et depuis leur arrivée, plus de quatre-vingt églises et monastère sont été détruits, dont plusieurs dataient du Moyen Age. Une perte irréparable pour le patrimoine culturel et spirituel mondial.

250.000 personnes, depuis cette arrivée de la force de protection internationale, ont dû prendre la route de l'exil, serbes, tsiganes, monténégrins et slaves islamisés. Le dernier bulletin de presse du "Service Orthodoxe de Presse" donne des précisions alarmantes à ce sujet.

Le secrétaire général de l'ONU, le secrétaire général de l'UNESCO, le Conseil des chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union européenne, ont réçu des appels de la part des évêques orthodoxes restés au Kosovo. Leurs réponses lénifiantes ne modifient en rien le processus que les autorités albanaises du Kosovo développent systématiquement.

Pour plus d'informations :
Service orthodoxe de presse

04.01 - Taizé : Quand le silence parle à Dieu.

Les 70.000 jeunes réunis à Varsovie, fin décembre, venaient de toute l'Europe, 35.000 jeunes catholiques, 30.000 jeunes protestants et plusieurs milliers de jeunes orthodoxes. Ils ont vécu des temps forts pour leur vie, mais dans une merveilleuse simplicité.

Loin du formalisme, hors de leurs habitudes, ils ont rejoint sans aucun doute l'essentiel de la rencontre avec Dieu. Leurs lèvres étaient souvent fermées, les yeux dans la nuit du coeur, mais en grande simplicité de coeur, ouverts devant Dieu. Pour eux, se taire, c'est parler à Dieu, c'est parler en Dieu et savoir que Dieu entend.

Ils ont partagé des carrefours avec des chrétiens de grande classe, comme Tadeuse Mazowiecki, premier chef d'un gouvernement non communiste en Europe de l'Est. 

Ils ont entendu frère Roger leur dit :"Non, notre vie n'est pas soumise à la fatilité ou à un destin. Elle est la réponse à un appel de Dieu, une vocation.Dieu ne nous appelle pas à être passifs ni à subir les événements. Dieu nous invite à être créateurs."

Alors quand ils ont voulu à leur tour s'exprimer, ce fut dans des langues les plus variées et ce sont des chants à la gloire de Dieu qui ont prolongé le silence parce qu'ils étaient comme lui, une prière.

Pour plus d'information :
Communauté de Taizé

04.02 - France : Pour rénover la théologie.

Après celle de 'Institut catholique de Paris et le Centre Sèvres des Pères Jésuites, une troisième faculté de théologie s'ouvre à Paris, fondée par le cardinal Lustiger "pour revivifier la théologie".

La congrégation romaine pour l'éducation catholique en a signé le décret de création le 8 décembre. Cette faculté s'ouvrira dans le 6ème arrondissement, dans la maison diocésaine libérée depuis quelques mois et non loin des deux autres facultés qui sont situées dans le même arrondissement.

Cette création pose de nombreuses questions dans les milieux universitaires catholiques tant pour ses orientations différentes des leurs que pour le recrutement des étudiants à une époque où le nombre d'étudiants en théologie, clercs et laïcs confondus, a tendance à diminuer.

Le chancelier de l'Institut catholique, qui n'est autre que le cardinal Lustiger, a choisi la revue des Pères Jésuites, les Etudes pour justifier cette création ambitieuse et lui prédire son succès.

"Les fortes pensées théologiques, y écrit-il, naissent de communautés d'Eglise porteuses d'une expérience spirituelle de la communion au Christ vivant dans son Eglise.... et non d'une érudition en chambre.

... " La première condition ecclésiale d'une production catholique de la théologie est de susciter des lieux de vie, de communion et de travail dans l'Esprit-Saint."

Et là il se réfère à l'expérience de "L'école cathédrale" qu'il a fondé où se côtoient des prêtres, des séminaristes, des laïcs et des religieux, comme c'est le cas d'ailleurs à l'Institut catholique de Paris et au Centre Sèvres. Là les séminarustes sont des scolastiques jésuites.

... " Il revient à l'évêque de susciter la démarche de foi inscrite dans l'aventure intellectuelle, dès le moment où celle-ci se veut théologique, à l'écoute de la Parole du Dieu vivant."

Pour plus d'informations :
Diocèse de Paris

06.01 - Rome : Des cardinaux et des rumeurs.

On parle d'un prochain consistoire, au début de février, où seraient créés de nouveaux cardinaux, dont l'un d'eux au moins serait français.

Il y a actuellement 153 cardinaux. 126 ont été créés par le Pape Jean-Paul II et seuls 106, âgés de moins de 80 ans, disposent du droit d'élection en cas de conclave. Comme, depuis les décisions du Pape Paul VI, le collège électoral des cardinaux peut compter jusqu'à 120 membres, les spéculations vont bon train.

Parmi les noms cités, on parle de Mgr Louis-Maris Billé, président de la Conférence des évêques de France et archevêque de Lyon. Certains bruits font même état de Mgr Gérard Defois, archevêque de Lille, siège épiscopal qui a déjà été cardinalice.


Pour plus d'informations :
Les cardinaux actuels.

02.12 - Le Jubilé des enfants.

C'est par une fête remplie de couleur et de vie, qu'a commencé le premier des rendez-vous du Jubilé. Ils étaient
plus de 50.000 disent les uns, 100.000 disent les autres ! Jean-Paul II visiblement heureux et enjoué a lui-même avoué sa surprise. Devant le spectacle qui s'offrait à lui, il a souvent laissé de côté le texte qu'il avait préparé.

"Aujourd'hui nous sommes
nombreux. D'ici je n'arrive pas à vous voir tous. Je n'arrive même pas à voir jusqu'où vous arrivez. Sans doute jusqu'au Tibre". Et 100.000 jeunes ont répondu par un bruyant éclat de rire.

13 trains spéciaux
remplis d'enfants et plus de 600 cars venaient de l'Italie et de toute l'Europe commençaient également à arriver dans la capitale. 10.000 d'audelà des pays occidentaux.

Dans un premier temps, une messe a été présidée dans la Basilique Saint Pierre par le cardinal français Roger Etchegaray, président du Comité du Vatican pour le Jubilé. Faute de place, seuls 8.000 enfants ont pu y participer. Ils se sont ensuite tous réunis sur la Place pour attendre le Pape qui est apparu peu avant 11 heures.

Pendant cette longue attente et en raison du froid, il y eut de nombreux malaises. L'organisation matérielle est encore à mettre au point. En particulier pour ce qui est de la nourriture et de l'eau. Certains jeunes restèrent ainsi plus de 6 heures sans rien prendre ni boire.

Avant l'arrivée de Jean-Paul II, Mgr Sergio Biguzzi, évêque de
Makeni, en Sierra Leone, était intervenu, entouré de dix enfants-soldats que l'Église a réussi à libérer dans le pays. L'arrivée du Saint Père a provoqué une explosion de joie. Après avoir reçu un message d'un enfant de 10 ans, il s'est levé et s'est adressé aux enfants en cinq langues différentes.

Visiblement heureux, Jean Paul II est sorti fréquemment du texte de son discours pour ajouter des improvisations en différentes langues ce qui, pour les observateurs, a lieu de plus en plus rarement. Il a tenu par ailleurs à être debout pour cet échange alors qu'il reste généralement assis lorsqu'il prononce un discours.

"Vous êtes venus à Rome pour conclure un pacte d'amitié avec Jésus", a-t-il dit en italien. Continuant en français, il a invité les enfants "à témoigner au monde qu'il est possible de faire de l'humanité une grande famille". En anglais, il a partagé son souci pour tous les enfants "qui souffrent de faim et de violence et ceux qui sont victimes de toutes les formes hideuses d'exploitation".

"En commençant par vous enfants et adolescents pour la série des célébrations solennelles du Jubilé, a-t-il ajouté en espagnol, "l'Eglise vous met au centre de l'attention des croyants". Dans sa langue maternelle, enfin, le pape polonais a affirmé aux enfants qu'ils sont "l'espérance de l'humanité". "Les enfants sont l'avenir de la société", a ajouté le Pape. "L'attention
des adultes doit porter sur eux pour construire un monde plus libre, plus vrai, plus juste".

Et pour terminer : "Voyons maintenant si vous savez parler latin", a-t-il plaisanté avant de commencer la prière de l'angélus en latin. Avant de regagner ses appartements, le pape a plaisanté à nouveau sur le temps. "Il fait un peu froid, mais il y a un beau soleil. Il ne pleut pas, Deo Gratias". "Je vous souhaite une bonne continuation et un bon retour dans vos maisons", a-t-il ajouté avant de prendre congé.

Parmiles différents gestes symboliques qui se sont succédés, cinq enfants des cinq continents ont versé dans un immense sablier un peu de terre ou de sable de leur pays, pour marquer ainsi l'unité des enfants du monde.

Au milieu des enfants se trouvaient aussi des adultes, les jueurs de l'équipe de football "A.S. Roma"
qui a payé le voyage à Rome de beaucoup d'enfants des pays pauvres.

La fête s'est poursuivie l'après-midi par un festival de musique auquel ont
participé différents groupes d'enfants du monde entier.

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican


07.01 - Bethléem : pèlerinage et diplomatie.

La messe de minuit le 7 janvier à Bethléem a été un grand moment de l'histoire de l'Eglise orthodoxe. Fait unique depuis des siècles, tous les chefs des Eglises orthodoxes étaient réunis, treize patriarches et métropolites. Il y eut les Divines Liturgies, il y eut des chorales et des expositions. Il y eut aussi de nombreuses discussions bilatérales car les six chefs d'Etat qui étaient présents n'ont pas manqué de s'entretenir avec les responsables palestiniens et israéliens.

"C'est la première fois qu'autant de successeurs des apôtres sont réunis en Terre Sainte" a constaté le métropolite Timothée, secrétaire du patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem. Le patriarche oecuménique Bartholoméos Ier a présidé des pèlerinages à Nazareth et à Jérusalem.

De son côté le président roumain a proposé un "axe stratégique Bucarest, Jérusalem et Ankara" pour clarifier les difficultés actuelles en Terre Sainte, les orthodoxes ayant, comme le Vatican, son mot à dire dans l'imbrogio de cette situation.

Pour l'instant peu de choses ont filtré des échanges des patriarches entre eux, car tous souhaitent qu'un jour un "Grand et saint Synode" les fasse se réunir. Sa préparation est une longue attente. Bethléem pourrait en être un des éléments accélérateurs, devant les insistances de l'Eglise romaine de voir se réaliser l'Unité entre frères chrétiens.

Pour plus d'informations :
Service orthodoxe de presse

04.01 - Chefs d'Etat et patriarches à Bethléem.

Pour célébrer la fête de la Théophanie, le Noël orthodoxe, des chefs d'Etat et l'ensemble des patriarches des Eglises orthodoxes se rendent en pèlerinage en Terre Sainte et à Bethléem.

Le patriarche Alexis II, de l'Eglise orthodoxe russe, a quitté Moscou le dimanche 2 janvier pour un pèlerinage dans les Lieux Saints et la Cisjordanie. Il y sera rejoint, entre autre, par le patriarche Pavle de l'Eglise serbe, le patriarche Elie II de Géorgie, le métropolite Philarète, exarque de Biélorussie et le métropolite Vladimir, exarque d'Ukraine. Le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomeos I, présidera, vendredi, la Divine Liturgie dans l'église de la Nativité à Bethléem, entouré de tous les patriarches orthodoxes.

Lundi ils ont visité ensemble Jaffa, Nazareth, Tibérias et Hébron. Mardi ils se sont rendus dans le désert de Judée.

Plusieurs chefs d'Etat des pays de l'Europe orientale les ont rejoint mardi dont Boris Eltsine, le président Chevardnadzé de Géorgie, Leonid Koutchma d'Ukraine, Petru Lucinski de Moldavie, Alexandre Loukachenko de Biélorussie et Stephanopoulos de Grèce.

Pour plus d'informations :
Service Orthodoxe de Presse

02.01 - Rome : 5000 "Pueri Cantores"

Recevant au Vatican vendredi 31 décembre, 5000 membres de la Fédération internationale des "Pueri Cantores", fondée en 1947 par le français Mgr Maillet, qui reprit la grande tradition de l'Eglise par ses "Petits Chanteurs à la Croix de Bois", le Pape les a félicités et en les "encourageant à chanter pour le Seigneur".

" Vous avez un rôle important à jouer dans la vie de l'Eglise et vous pouvez porter les gens à la prière et au recueillement par la qualité de votre chant . La musique et le chant sacré font en effet partie intégrante de la liturgie de l'Eglise. Votre chant aide les fidèles à se tourner vers Dieu".

" Vous êtes les petits messagers de la beauté. Le monde a besoin de votre chant, car le langage de la beauté touche les coeurs et contribue à la rencontre avec Dieu." Et de rappeler aux jeunes chanteurs l'exemple de Mozart. Comme on lui demandait, alors qu'il était encore enfant, pourquoi il s'appliquait tant à faire ses gammes, le jeune prodige répondit : " C'est que je cherche deux notes qui s'aiment ! " Et le pape de lancer : " Vous qui aimez la musique, travaillez à chanter toujours mieux ! "

Pour plus d'informations :
Agence Zénit

02.01 - J'aimerai venir frapper à votre porte.

Le 1er janvier de l'an 2000, à minuit précise, le pape est apparu à la fenêtre de ses appartements, place Saint-Pierre devant une foule estimée à 130.000 personnes.Toutes les cloches des églises de Rome sonnaient leur joie. Un feu d'artifice a éclaté, lancé de la colline du Janicule voisin. Jean Paul II a ensuite adressé ses voeux, retransmis par de nombreuses chaînes de télévision dans le monde.

"Sur le cadran de l'histoire sonne une heure importante... Pour les croyants c'est l'année du Grand Jubilé... Au moment de passer le seuil de
l'année nouvelle, j'aimerais frapper à la porte de chacune de vos maisons pour porter à chacun mes voeux cordiaux".

Il a souhaité ensuite à tous "une année riche de paix pleine de sérénité et de bonheur, dans la certitude que le Christ, né il y a 2000 ans, vient orienter les pas incertains et titubants des peuples et des nations vers un avenir d'authentique espérance".

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican

06.01 - Chine : Il n'y a qu'une Eglise.
   
Sur les antennes de Radio-Vatican a souligné, au moment où l'on parlait des récentes nominations dans l'Eglise patriotique qu'on ne pouvait pas parler de deux Eglises en Chine : " Du point de vue de la foi, du point de vue religieux, les Catholiques de Chine forment une seule Eglise ".


Au micro de la radio officielle du Vatican, il a insisté, comme l'avait fait le synode des évêques pour l'Asie, sur le fait que même les fidèles qui acceptent un contrôle du gouvernement et se rangent dans l'Association patriotique ont la même foi et une même dévotion envers le Successeur de Pierre.

La position de l'Eglise officielle en ce qui concerne le Grand Jubilé le prouve d'ailleurs, ne serait-ce que par le fait d'avoir choisi le logo officiel de Rome et de parler de la nécessaire réconciliation. " Je suis fatigué, concluait le P. Charbonnier, de cette position tranchée, en particulier en France, comme quoi il y aurait deux Eglises en Chine ".

Pour plus d'informations :
Salle de presse du Vatican

06.01 - Chine : Est-ce un jeu subtil ?

Le gouvernement de Pékin a choisit de faire ordonner, dans la cathédrale de Nantang à Pékin, 5 nouveaux évêques catholiques pour l'Association patriotique, non reconnue officiellement par Rome, précisément le jour où Jean-Paul II consacrait douze évêques en la basilique Saint-Pierre.

Mardi dernier, 3 janvier, Antoine Liu Bainian, secrétaire de l'Association patriotique des catholiques, avait annoncé d'abord à la presse l'ordination de 3 évêques auxiliaires pour les diocèses de Nankin, de Baoding (Hebei) et Mindong (Fujian). Mais en fait ils furent au nombre de 5 : un pour Shanshi, un pour Fujian, 2 pour Nankin, et un pour Baoding.

La cérémonie à laquelle assistaient des responsables du gouvernement et du Parti communiste chinois a duré un peu plus de deux heures, cérémonie durant laquelle les cinq nouveaux évêquesont été ordonnés selon le rituel de l'Eglise romaine.

La réaction du Saint-Siège avait été exprimée le 3 janvier : " étonnement et déception " devant cette initiative du gouvernement de Pékin, disait le directeur de la Salle de presse. En particulier parce que cette décision intervient, disait-il, au moment où des rumeurs " laissent espérer une normalisation des rapports entre le Saint-Siège et Pékin ".

" Ce geste, ajoutait le porte-parole du Saint-Siège, vient mettre des obstacles qui certainement entravent ce processus ". Elles sont donc considérées comme une volonté de faire un "éclat", et comme une "provocation" de la part du gouvernement de Pékin, d'autant qu'habituellement ces nominations et ces ordinations se font sans la moindre publicité.

Il est à noter que cette réaction a été exprimée au niveau du porte-parole de la salle de presse, un niveau différent de celui d'un organe ecclésial comme la Secrétairerie d'Etat ou une Congrégation pontificale.

Dans les tractations qui, selon des rumeurs bien fondées, sont en cours entre le Saint Siège et le gouvernement de Pékin, une telle décision de la Chine de choisir elle-même ses évêques, peut devenir aussi un des éléments du processus des discussions qui auraient lieu actuellement. En effet ce concordat établirait un système de nomination conjointe des évêques, nommés par Pékin après approbation par le Vatican.

Mais selon des milieux bien informés, les affaires de nominations d'évêques contestés, en Autriche, en Belgique, en Suisse puis au Liechtenstein avec Mgr Haas, et au Brésil, notamment, sans parler du récent déplacement de Mgr Vera Lopez au Mexique, semble plutôt s'ériger en barrière. Pékin soupçonne le Vatican de vouloir faire disparaître l'Eglise "patriotique", comme il fait disparaître des évêques qui ne sont pas dans la ligne actuelle de la tradition romaine.

Un autre avertissement réside dans les engagement ajoutés à ceux qui sont traditionellement demandés aux nouveaux évêques de l'Eglise "patriotique". On y a ajouté en effet les vertus "patriotiques", parmi lesquelles la défense de la "réunification de la mère-patrie" - allusion à Taiwan - et du "socialisme aux caractéristiques chinoises", ainsi que la sauvegarde de la "stabilité sociale", allusion aux différents qui naissent des récentes nominations d'évêques par le Vatican.

L'allusion à Taiwan ne tient pas du hasard. C'est un avertissement car Taiwan se dresse comme une barricade dans l'éventualité du rétablissement des relations diplomatiques entre Pékin et le Saint- Siège. Ce dernier reconnaît d'ailleurs Taiwan qui a toujours été un obstacle clairement désigné par Pékin.

Il y a actuellement 70 évêques "patriotiques" contre 60 pour "l'Eglise clandestine" liée au Saint-Siège.

Pour plus d'informations :
Agence Fides

04.01 - Indonésie : Refus d'une aide extérieure.

A la suite des agressions dont les chrétiens sont les victimes dans l'île des Moluques, l'Eglise catholique du pays avait, ces derniers temps, demandé l'envoi de forces de sécurité internationales pour le règlement du conflit entre chrétiens et musulmans. Le président indonésien refuse cette intervention.

Lundi dernier, 3 janvier, le président Wadid a en effet refusé toutes les aides extérieures qu'on lui a proposées et il a mis en garde ceux qui veulent profiter des troubles pour entamer une partition du pays. Le ministre indonésien de la Défense, le général Wiranto, avait déjà refusé, en novembre, "comme non nécessaires" toutes les demandes de bons offices présentées pour résoudre les conflits ethniques et religieux qui se développent dans le pays.

Depuis le déclenchement de la violence, le 19 janvier 1999, plus de 1.300 personnes ont été tuées dans la seule province des Moluques, dont 350 la semaine dernière et plus de 8.500 habitations, parmi lesquelles des églises, ont été détruites ou brûlées. On estime qu'au moins 50.000 chrétiens ont fui les Moluques, depuis janvier dernier.

En novembre, Kafrawi Ridwan, président du Conseil indonésien des mosquées, en raison de la proximité du ramadan et de la fête de Noël, avait lancé un appel aux deux communautés pour qu'elles cessent leurs attaques réciproques: "Comme croyants, il nous est interdit de détruire et de salir ces jours saints que nous allons célébrer prochainement".

Rappelons que les Moluques sont composées de vastes îles disséminées sur une grande étendue totalisant plus de 47.000 km2. La population des îles méridionales est christianisée depuis le 16è siècle et que saint François-Xavier y séjourna en 1546.

Pour plus d'informations :
Eglise d'Asie

04.01 - Chine : Le Jubilé de l'Eglise officielle.

L'évêque "patriotique" de Pékin a annoncé officiellement les quatre églises de la capitale où les fidèles pourront se rendre pour le Jubilé. Des femmes chinoises du Nord ont fait parvenir au Pape une chasuble blanche à l'occasion du Jubilé. Un site internet a même été créé.

Les réalisations prévues chez les fidèles catholiques officiels et souterrains pour célébrer le Grand Jubilé ont eu une préparation difficile. Les Evêques de l’Eglise officielle de Chine s’étaient réunis en Synode en octobre dernier pour donner des indications précises sur la manière de célébrer l’An 2000. Les mois suivants, il y avait crainte et confusion.

C’est seulement ces jours derniers que le diocèse de Pékin, dont l’Evêque " patriotique " est Mgr Fu Tieshan, a indiqué les lieux où les pèlerins pourront se rendre pour gagner l’indulgence du Jubilé. Ces lieux sont les quatre grandes églises de la ville : Beitang, Nantang, Xitang, Dongtang. Chaque diocèse a présent un petit livret donnant des explications sur le Jubilé, des indications pastorales sur les endroits où les fidèles pourront gagner l’indulgence plénière, et les moyens pour y préparer spirituellement les fidèles.

Le geste des évêques est courageux : ils reconnaissent pratiquement, que le Pape est leur Pasteur et que les indications qu’il donne pour l’Eglise universelle valent aussi pour l’Eglise de Chine.

L’évêque de officiel de Xian, Mgr Antoine Liduan, a écrit une lettre pastorale, dans laquelle il a demandé aux fidèles de vivre le pardon réciproque comme signe de la nouveauté apportée par le Christ. Le pardon réciproque est l’un des éléments fondamentaux pour réconcilier les catholiques souterrains et les catholiques officiels, dont la division est toujours créée par les pressions policières et gouvernementales.

Parmi les autres nouveautés à l’occasion du Jubilé, la cathédrale officielle de Nantang, à Pékin, a ouvert un site internet en chinois et en anglais,
sapientia.netfirms.com, avec l'aide de firmes chinoises à l'étranger et dans lequel on trouve des indications sur l’Eglise sur l’An 2000, sur l’art chrétien, sur les livres catholiques qu’il est possible d’acheter par correspondance et son centre se trouve au séminaire officiel de Pékin. Le symbole officiel du Jubilé a été mis sur la façade de toutes les églises pour expliquer ce qu’est le Jubilé et la foi chrétienne.

A l’occasion du Jubilé, des femmes de la Chine du Nord ont fait parvenir au Pape, par l'intermédiaire de l'agence missionnaire Fides une chasuble blanche, brodée à la main avec le symbole multicolore du Jubilé et la Grande Muraille. Ce don sera remis ces prochains jours au Pape Jean Paul II . Ceux qui l’ont apporté ont déclaré : " La chasuble est le signe de la volonté des Chinois de vivre l’évènement en union avec toute l’Eglise ".

Pour plus d'informations : Agence Fides

02.12 - Brésil : Oui, à l'Eglise des pauvres.

Il faut donner de meilleures chances de formation aux peuples pauvres d'Amérique latine. "L'analphabétisme empêche l'accès des personnes aux nouvelles formes de communication et ferme leur droit à la justice sociale", a déclaré le mercredi 1er décembre Mgr Lorscheider, archevêque d'Aparecida, au cours d'un voyage en Allemagne.

Devant l'oeuvre d'entraide catholique allemande "Adveniat", le cardinal Lorscheider a appellé l'Eglise catholique toute entière à s'investir dans les communautés ecclésiales de base pour que les pauvres acquièrent leur propre indépendance et prennent conscience de leur propre valeur.

Une démarche semblable doit être entreprise envers les communautés indiennes en particulier pour leurs terres, leur langue et leur culture. A ses yeux, dans ce domaine, l'Eglise catholique au Brésil n'a pas fait beaucoup de progrès depuis les envahisseurs portugais, il y a 500 ans.

Pour plus d'informations : Agence
KNA

02.01 - Macao : Fêtes religieuses respectées.

Au moins pour l'année 2000, la Région administrative spéciale de Macao, retournée à la Chine le 19 décembre dernier, maintiendra six fêtes religieuses catholiques en plus du dimanche.

Ces fêtes sont le Vendredi Saint et le Samedi Saint (21 et 22 avril) ; le jour des morts (2 novembre); le fête de l'Immaculée Conception (8 décembre); la Vigile et le jour de Noël (24 et 25 décembre). Mais il n'est rien envisagé à long terme pour les années à venir.

Pour plus d'informations : Agence UCAN

02.01 - Indonésie : 300 morts en 4 jours.

Au moins 300 personnes ont été tuées ces quatre derniers jours dans l'archipel des Moluques à la suite des violents affrontements entre la population chrétienne et les émigrants musulmans. Le président indonésien lance un appel au calme.

Le problème des Moluques remonte à cinquante ans. Lors de l'indépendance, les chrétien acceptèrent l'indépendance dans un pays à majorité musulmane, mais ils vivaient en harmonie avec les fidèles de l'Islam. Les affrontements commencèrent quand l'arrivée massive des émigrants musulmans, venant des autres îles, modifièrent la situation des deux communautés.

L'an dernier, un accident dû à un conducteur de car chrétien causa la mort d'un jeune musulman de 14 ans. La violence qui en résulta ne fit qu'empirer. Les chiffres officiels donnent 300 morts pour le dimanche 26 décembre à Ambon.

Les chrétiens souhaitent désormais la présence d'une force internationale d'interposition, devant la faiblesse des forces de police.

Pour plus d'informations :
Eglise d'Asie 

02.01 : Chiapas : Ils acceptent humblement.

Mgr Samuel Ruiz, l'évêque des indiens, aujourd'hui à l'âge de la retraite et son successeur qui vient d'être déplacé dans une région éloignée du Chiapas, ont tenu une conférence de presse où ils ont déclaré se soumettre avec obéissance à la décision de Rome, tout en rappelant la gravité d'une situation dans laquelle sont concernés des hommes, des chrétiens et des pauvres.


Ils ont souhaité que les médias ne parlent pas de désinformation de la part du Vatican. Ils ont tous deux alerté les instances romaines et le Pape lui-même des conséquences que pourraient avoir de nouvelles orientations qui feraient inerrompre le processus d'intégration de cette partie du peuple de Dieu que sont les indiens du Chiapas.

Les évêques des diocèses de la région ont confirmé que la décision prise à Rome n'avait pas été faite à la lègère, et que le Saint Siège avait un profond souci de l'activité pastorale dans cet Etat du Mexique.

Pour sa part, le nonce apostolique a déclaré que la pacification du Chiapas dépendait surtout des interlocuteurs politiques et que l'Eglise appuira, comme elle l'a toujours fait tout ce qui permettra de dénouer une situation complexe pour que soit respectée la liberté religieuse de chacun.

Mgr Ruiz Garcia a maintenu que Mgr Vera Lopez, son coadjuteur choisi par le pape était le meilleur successeur, puis tous deux ont souhaité que le Souverain Pontife prenne une sage décision, qui raménera la paix et la confiance des pauvres dans l'Eglise.

Pour plus d'informations : Agence
ACI