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FlashPress - Infocatho
du 22 au 24 octobre 2009 (semaine 43)
 

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2009-10-24 - Le message du Synode
4ème partie : L'ÉGLISE EN AFRIQUE
14-16


14. Avec une fierté légitime nous rappelons que le christianisme était présent en Afrique depuis les origines, en Égypte et en Éthiopie et, par la suite, en d’autres endroits de l’Afrique du nord. Cette Église ancienne a enrichi l’Église universelle avec de prestigieux théologiens, de traditions spirituelles, liturgiques, d’illustres saints et martyrs, comme le Pape Jean-Paul II l’a fait remarquer (EIA, 31).

Les Églises en Égypte et en Éthiopie qui ont survécu pas mal d’épreuves et de persécutions méritent une haute considération et une étroite collaboration avec les plus jeunes Églises sur le reste du continent. Cette collaboration est particulièrement plus importante si on tient compte des milliers de jeunes étudiants qui viennent de la partie subsaharienne du continent et font des études universitaires au Maghreb. Beaucoup d’entre eux sont catholiques et restent toujours attachés la foi qui offre un souffle nouveau l’Église locale qui les héberge.

L’Église en ces lieux qui abritent des étrangers peut compter sur la solidarité des Églises sœurs pour envoyer des prêtres Fidei Donum et autres missionnaires.

15. Partout dans le continent, l’Église continuera de cheminer avec les autres dans la solidarité. Les joies et les soucis, les espoirs et les aspirations des autres sont aussi nôtres (cf. Vat. II, Gaudium et spes, 1). Nous sommes convaincus que l’action première et spécifique de l’Église en faveur du peuple africain, c’est la proclamation de l’Évangile du Christ.

Nous nous engageons donc poursuivre énergiquement la proclamation de l’Évangile à l’Afrique, car « la vie dans le Christ est un facteur premier et principal de développement », comme le dit le Pape Benoît XVI dans Caritas in Veritate (CV, 8). L’engagement pour le développement vient de la conversion du cœur, et ladite conversion est fruit de la conversion l’évangile. Dans ce sens, nous acceptons la responsabilité d’être des instruments de réconciliation, de justice et de paix dans nos communautés, « ambassadeurs du Christ » (2 Co 5,20) qui est notre paix et notre réconciliation.

C’est pourquoi tous les membres de l’Église : clergé, religieux et fidèles laïcs doivent se mobiliser pour œuvrer ensemble l’unité qui fait la force. Nous sommes interpelés et encouragés par le proverbe africain qui dit ceci : « une armée de fourmis bien organisée peut abattre un éléphant ». Nous ne devons pas avoir peur encore moins nous laisser décourager par l’énormité des problèmes de notre continent.

16. L’Église en Afrique accueille de tout cœur l’appel que lui lance le Synode pour une collaboration « Sud-Sud ». La plupart des problèmes et des pressions sur l’Afrique existent aussi en Asie et en Amérique latine. Nous comprenons que nous avons beaucoup gagner non seulement en nous comparant aux autres mais aussi en cheminant main dans la main. Que le Seigneur nous indique la bonne direction.

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