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FlashPress - Infocatho
30 juin au 7 juillet 2007 (semaine 27)
 
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2007-07-07 - Lettre aux fidèles chinois
3 - LA NOTE DE LA SALLE DE PRESSE

Dans une note publiée par la Salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, son directeur souligne que “l’exhortation à l’union, à la réconciliation, au pardon réciproque est un des messages les plus intenses, qui parcourent tout le document“.

Dans son message, Benoît XVI expose clairement “la nature caractéristique de la communauté ecclésiale et du rôle des évêques“, qui “conduit nécessairement à toucher les points critiques de la nomination des évêques et de l’action des organismes d’Etat en Chine. Ceux-ci cherchant à réaliser dans la vie de l’Eglise en Chine des principes inconciliables avec la vision catholique, a ajouté le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.

Pour lui, le Pape cherche à expliquer “la distinction correcte entre les plans politique et religieux, entre les responsabilités des autorités civiles et celles de l’Eglise, et déclare avec confiance la disponibilité de l’Eglise au dialogue pour dépasser les incompréhensions et les points controversés“.

“Le chemin vers la normalisation des relations entre le Saint-Siège et la Chine n’est donc pas l’argument de cette lettre, mais sur le fond, leur développement positif à travers le dialogue, sur des problèmes concrets est clairement souhaité “.

Il s'agit d’un “document ample, explicite, public, qui dit à tous avec grande clarté et sérénité ce qu’est et ce que doit être la communauté de l’Eglise catholique qui vit dans le pays du monde le plus peuplé. Pays où il doit affronter "une situation difficile suite à des incompréhensions et des limitations, qui n’empêchent pas la vie et la croissance en pleine liberté".

" Le Pape ne cherche de confrontation avec personne“, y rappele ledirecteur du Bureau de presse du Saint-Siège. “Il ne prononce d’accusation vis-à-vis de personne, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur de l’Eglise“. Il conserve toujours un ton serein et plein de respect, même quand il doit se référer aux limites de la liberté, aux attitudes inacceptables, aux tensions internes à l’Eglise."

" Toute la lettre se tourne vers une perspective très positive et riche d’espérance vers la croissance d’une Eglise qui soit pleinement chinoise et pleinement catholique“, affirme le P. Lombardi, soulignant quel’Eglise veut et peut être pleinement chinoise.


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