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L'Inde et la Fédération indienne
Documentation religieuse
 
 
 
L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde après la Chine. C'est une fédération de 28 États et de 7 territoires. Vingt-trois langues officielles y sont reconnues, les deux langues officielles au niveau de l’administration centrale étant le hindi et l'anglais.

Si les chrétiens en Inde sont une petite communauté, (2,5%) ils sont l'une des anciennes chrétientés. Dès le premier siècle après Jésus-Christ, vers 52 selon un tradition plausible, ils ont reçu l'Évangile par l'intermédiaire des Églises perse et syriaque. Les chrétiens de Saint Thomas au Kerala et au Karnakata en ont conservé les rites et la langue liturgiques.

L'arrivée missionnaire des Européens à partir du XVIème siècle, surtout, leur a apporté les traditions occidentales latines, avec les Portugais et les Français et tout particulièrement avec saint François Xavier. Puis les traditions occidentales protestantes et anglicanes avec les Britanniques et les Hollandais.

L'Inde possède d'autres religions aux statuts divers. Plusieurs des « grandes » religions sont originaires de l'Inde, dont l'hindouisme et le bouddhisme.

Avec 878 millions de fidèles soit 80,5 % de la population indienne, l'hindouisme est le de loin la première religion de l'Inde, et presque exclusivement vécues en Inde. Dans certains États, son dynamisme et son expression de la culture indienne lui font affronter le christianisme et l'islam avec des violences vont jusqu'à la persécution.

L'islam, avec environ 150 millions de fidèles (13,4 %) fait de l'Inde le troisième pays musulman au monde après l'Indonésie et le Pakistan.

 
  STATISTIQUES GÉNÉRALES  

Superficie : 3,287,263 km 2
Population : 1,210,100,000 h.
en 1950 : 361,000,000 h
en 2025 :1,330,448,707 h

Delhi : 16,000,000 h
Bombay (Mumbai) 17,550,000 h
population urbaine : 30 %
population urbaine en bidonvilles : 34,8 %

0-14 ans : 29,7 %
15-64 ans : 64,9 %
65 ans et plus : 5,5 %

espérance de vie : 66,8 ans
sous le seuil de pauvreté : 25 %
alphabétisation : 59,5
taux de croissance en 2008 : 7,4 %

  STATISTIQUES RELIGIEUSES
  Christianisme : 2,5 %
dont
Église Catholique latine : 18,250,000
Orthodoxes : 3,330,000
Protestantisme : 19,564,440
Indépendants : 15,263,580

Hindous : 80,5 %
Musulmans : 13,4%
Sikhs : 1,9%
Bouddhisme : 0,8%

Statistiques catholiques.

Baptisés : 18,250,000

Diocèses de rite latin : 129
Diocèses de rite syro-malabar : 28
Diocèses de rite syro-malakare : 8
Evêques : 165
Prêtres diocésains : 14,000
Prêtres religieux : 13,500
Diacres : 8
Religieux : 4,300
Religieuses : 82,348
 
  Église catholique romaine  

Conference of Catholic Bishops of India

C.C.B.I. Centre, D'Costa Lay out, 2nd Cross, Wheeler's Road,
St. Mary's Town, Bangalore 560084, Karnataka, India
tel : +91 - 80 2549.8081 - website: http://www.ccbi.in/


Catholic Bishops’ Conference of India
C.B.C.i. Centre, 1 Ashok Place, Goldakkhana, New Delhi 110001, India
tel : + 91 - 11 2334.4470; 2334.4695 - websites: http://www.cbcisite.com

Synod of the Syro-Malabar Church
Mount St Thomas, P.B. No. 3110, Kakkanad P.O., Kochi 682 030, India
tel. +91 - 484-2424768, 2424780, 2425727, 2426235, 2426236,   
http://www.smcim.org - e-mail: majorarchbishop@gmail.com

Synod of the Syro-Malankarese Church
Catholicate Centre - Trivandrum- 695 004, Kerala - India
tel. + 91- 471-2558864, 2555262 -
http://www.malankaracatholicchurch.net - e-mail: mcccuria@gmail.com


International Meeting of Bishops’ Conferences: Federation of Asian Bishops’ Conferences (F.A.B.C.)


Adress: Catholic Diocese Centre, 10/F, 16 Caine Rd.
Hong Kong
tél : (+852) 2525-8021; 2522-3992 - http://www.fabc.org


Nonciature apostolique

50-C, Niti Marg, Chanakyapuri, New Delhi -110021, India
tel : +91-11 2688.9187
http://www.apostolicnunciatureindia.com
e-mail : nuntius@apostolicnunciaturindia.com






  Communautés catholiques francophones  
 
Bangalore
Communauté catholique francophone
St Peter's Seminary
Bangalore 560055 India
tél : +91/ 80-334.06.10 - fax : +91/ 80-334.92.62
e-mail : parimiso@vsnl.com


Bombay
Aumônerie des Français - Diocesan Pastoral Center
4 Kane road - Bandra - Bombay 400050 - tél : + 91/ 22 - 642.25.56

Catherine Carena-Barrier, coordinatrice,
informations - Tél. : 91 22 6512 0284
Courriel : catherinecarenabarrier@gmail.com
Véronique Desjonquières, coordinatrice,
informations - Tél. : 91 67 38 34 36


Calcutta
Aumônerie des Français
St Xavier's College - 30 Park street - Calcutta 700016

email : principal@sxccal.edu

New-DeIhi

Communauté Catholique Francophone
Nonciature Apostolique - 50-c Niti Marg - Chanakyapuri,
New-Delhi 110021
tél : + 91/ 11 - 60.65.20 - fax : + 91/ 11 - 687.42.86

Séverine VIELLARD, responsable de l’aumônerie
Tél. : 98 10 66 60 52
Courriel : severineviellard@yahoo.fr

Madras
Aumônerie des Français
Loyola Collège, B.P.716, Madras 600034 - tél : + 91/ 44 - 867.49
Email : cjarun@gmail.com - secretaryloyola@gmail.com

Pondichéry
Communanuté catholique francophone
Notre-Dame des Anges
3 Surcouf street - Pondichéry 605001 - tél : + 91/ 413 - 33 42.62
  Églises chrétiennes  

NATIONAL COUNCIL OF CHURCHES IN INDIA


Christian Council Campus
Civil Lines, Nagpur 440 001 M.S. India
Tel: +91-712-2531312
http:// www.nccindia.in
e-mail : ncci@nccindia.in .e-mail : nccindia_ngp@sancharnet.in

Le NCCI regroupe l'ensemble des Églises orthodoxes et protestantes.
Ces Églises sont membres du Conseil oecuménique des Églises, le COE


Convention baptiste du Bengale Orissa Bihar
Église de l'Inde du Nord
Église de l'Inde du Sud
Église orthodoxe syrienne de Malankara
Église syrienne Mar Thoma de Malabar
Église méthodiste de l'Inde
Convention des Églises baptistes Telugu
Église évangélique luthérienne unie de l'Inde
Chaldean Syrian Church of the East
Malankara Orthodox Syrian Church
  Églises chrétiennes orientales  

EGLISE MALANKARE ORTHODOXE SYRIENNE

Sa Sainteté Moran Baselios Mar Thoma Mathews II
Catholicos de l'Orient et catholicos du Trône apostolique de St Thomas.
Catholicate Palace - Devalokam - IND-686038 Kottayam - Kerala
Tél : + 91/ 481 - 57 85 69

EGLISE SYRO-MALANKARE ORTHODOXE (Jacobite)
S.B. Mor Baselios Thomas I,
Catholicos de l'Orient et de l’Église malankare-syrienne-orthodoxe
Catholicate Aramana - IND-686 661 Muvattupza - Kerala
Tél : +91/484 - 74 01 72

ÉGLISE SYRIENNE ORTHODOXE
Sous la supervision directe du Patriarche d'Antioche
Sa Sainteté Ignace Zakka I Ivas
Patriarche Orthodoxe Syrien d'Antioche et de tout l'Orient
Mor Aphrem Seminary - IND-686 531 Chingavanam - Kerala
Tél : +91/484 - 68 43 27
http://www.syrianorthodoxchurch-india.org
  LES PRINCIPALES RELIGIONS EN INDE  
 


L'Inde est un État laïque, mais elle fut le berceau de grandes religions telles que l'hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et la religion sikh.

Ce fut la terre d'adoption des fidèles du zoroastrisme venu de la Perse. C'est aussi du Proche-Orient qu sont venus les missionnaires chrétiens à la suite de l'apôtre saint Thomas dans les premières années de l'Église. L'Islam sunnite fut apporté au premier siècle de l'Hégire par les conquérants d'Asie Centrale qui établirent leur hégémonie du 13ème au 18ème siècle procédant même à une unification partielle du sous-continent, qui sera reprise et complétée par les Britanniques.

A la suite du tableau de ces diverses religions dans chacun des États de la Fédération indienne, un rapide résumé permettra de mieux les situer en Inde. Un résumé partiel car grande est leur richesse spirituelle, bien souvent fort éloignée des spiritualités occidentales.

 
 
LE CHRISTIANISME

Environ 3% de la population est chrétienne, dont plus de la moitié protestante. Le Conseil oecuménique des Églises donne les chiffres suivants : catholiques : 18,250,000 - protestants : 19,564,000 - orthodoxes : 3,330,000 - évangéliques et pentecôtistes : 15,263,000.

La première Église en Inde est celle du Malabar au sud de l'Inde. Selon la tradition, elle aurait été fondée par l'apôtre Thomas. Sa tombe supposée, à Mylapore près de Chennai,sur la côte-est, le Tamil Nadu, est un lieu de pèlerinage.

Appelée aussi "Chrétiens de saint Thomas, elle fut alors sous la juridiction de l'Église de Perse, dont elle adopta le rite syriaque oriental et les usages, et qui lui envoyait ses évêques.

L'Église catholique syro-malabare désigne la branche qui rejoignit puis resta dans la juridiction romaine après le synode de Diamper, mais il faudra attendre la fin de XIXème siècle pour voir la création de juridictions spécifiques et la nomination d'évêques d'origine et de rite locaux.

L'Eglise syro-malabare, qui a retrouvé son autonomie avec une hiérarchie propre en 1923, est devenue une Eglise placée sous la juridiction de l'archevêque-majeur d'Ernakulam en 1992. Au 20ème siècle également, elle réforma sa liturgie pour retrouver la pureté du rite syrien oriental. Deux nouveaux diocèses ont été érigés en 2010.

Elle est devenue l’une des plus grandes Églises orientales avec quatre archidiocèses, 22 diocèses et 4,67 millions de catholiques dont 2.600.000 dans l'État indien du Kerala.

L'Église syro-malankare. En 1930, l'archevêque Mar Ivanios de Bethany et son évêque suffragant Mar Théophile de Tiruvalla quittèrent l'Église syro-malankare orthodoxe appelée aussi Église jacobite d'Antioche (Église syriaque orthodoxe en Inde) pour se placer sous la juridiction de Rome. En 1932, Rome créa une métropole syro-malankare, consacrant l'existence d'une seconde Église catholique orientale en Inde.

Avec environ 450 000 fidèles, l'Eglise syro-malankare est reconnue, depuis février 2006, comme Eglise, placée sous la juridiction de l'archevêque-majeur de Trivandrum.. Elle compte 5 diocèses dont deux nouveaux, érigés en 2010.
 

L'Église catholique latine. L'histoire de l'Église catholique latine commence avec l'arrivée de Vasco da Gama. Les premiers contacts avec les Portugais au début du xvie siècle se passèrent sans heurts. Cependant, en 1599, Alexis de Menezes, l'archevêque portugais de Goa (de rite latin), réunit un synode local à Diamper. Les Chrétiens de saint Thomas furent placés de force sous la juridiction de l'Église de Rome qui latinisa fortement le rite, alors que juesque là, les missionnaires jésuites avaient été attentifs à la culture indienne.

En effet, la présence missionnaire au sud de l'Inde est celle des jésuites avec l'arrivée de saint François Xavier en 1542.
Il semble bien qu’il ait lui-même visité la côte de Coromandel, au Tamil Nadu, pour y prêcher l’Évangile. Antoine Criminalis (1520-1549), qui est le premier à mourir pour la foi chrétienne en Inde, Henrique Henriques (1520-1600) Gonçalo Fernandez (1541-1621) sont les pionniers qui suivirent de peu Saint-François Xavier. Ils s’installent et travaillent dans la région de Tuticorin, parmi les pêcheurs de perles.

  Le mieux connu des missionnaires de la seconde génération est Roberto de Nobili, un jésuite italien. Ayant maîtrisé les langues sanscrite et tamoule et étudié en profondeur les textes sacrés de l’hindouisme il choisit de s’installer, en 1606, dans la ville de Maduré, alors capitale d’un royaume hindou, et d’adopter le style de vie des Sannyasins, les hommes saints de l’hindouisme.

Il y fonde un ashram, et, comme tout guru, y reçoit des disciples. C’est le début de la Mission du Maduré et du travail d’inculturation de la foi chrétienne. Mais, comme en Chine, les pionniers de l’inculturation de l'Évangile sont suspects aux yeux de la ‘Propaganda Fide’ à Rom et doivent souvent s’expliquer sur leur manière de faire : on les accuse d’adopter des coutumes païennes. Cependant, ils ne seront jamais formellement condamnés, à la différence de leurs frères en Chine..

N.D. de Vallankanni - Tamil Nadu

L'Église catholique latine est répartie en 29 archidiocèses et 128 diocèses . Son implantation est diverse. Environ 30 % de la population de Goa serait de confession catholique romaine. Les fidèles du diocèse de Tuticorin au Tamil Nadu représentent 12,59% de la population. Par contre, ceux du diocèse de Lucknow dans l'Uttar Pradesh ne sont que 0,03% de la population.

L'Église malankare Mar Thomas.
En réaction au concile de Diamper (1599), une très grande partie des Chrétiens locaux quittèrent l'Église romaine latin et suivirent le P. Thomas Parambil qui, en 1653 ,fut consacré évêque et métropolite, se plaçant quelques années plus tard sous la juridiction de l'Église syriaque orthodoxe du Patriarcat d'Antioche avec lequel ils avaient maintenu des relations ecclésiales. L'Église malankare Mar Thoma qui compte actuellement 1 million de fidèles, a pu ainsi conserver l'antique tradition du rite syriaque, occidental.

Les Églises de la Réforme. La plupart d'entre elles se snt établies au XIXème siècle. Elles sont diverses : Convention baptiste, Église évangélique luthérienne, Église méthodiste.

Parmi les Églises de la Réforme, l'une d'entre elle est particulière : l'Église de l'Inde du Sud qui est la plus importante dénomination protestante dans le pays. Elle a été créée à partir des dénominations presbytériennes, réformées, congrégationistes, méthodistes et anglicanes en 1947. Elle compte environ 3,500 000 membres, 8,715 paroisses et 22 évêques.

L'Église de l'Inde du Nord compte environ 1,500,000 membres, 2,000 pasteurs et 4,500 paroisses. Elle existe depuis 1970, date à laquelle se sont regroupées dix Églises dont les Églises baptistes, méthodistes.

Les Églises évangéliques luthériennes, 1 300 000 fidèles, ne se trouvent que dans quelques États comme l'Andra Pradesk ou le Madya radesh. Les premières missions luthériennes datent de 1706.

 
  L'HINDOUISME

Un peu plus des quatre cinquièmes de la population pratiquent le culte hindouiste.

L'hindouïsme n’a ni fondateur, ni dogme, ni autorité doctrinale, morale ou intellectuelle s’imposant de façon absolue, ni d’institutions stables, ni de corpus de textes identiques pour tous. Les hindous croient au brahman, éternel, incréé et infini. Tout ce qui existe émane de lui et revient à lui.

Les innombrables dieux et déesses ne sont que des manifestations du brahman. Chacun choisitde vénérer ces divinités en fonction de ses affinités personnelles, mais aussi de sa caste et de la tradition familiale.

Ainsi, l'hindouisme présente des aspects apparemment très contradictoires: un extrême polythéisme et un haut monothéisme, une adoration des animaux, leur sacrifice et le refus d'interrompre toute forme de vie.

Le terme "hindouisme" désigne les croyances et les pratiques religieuses des Hindous, alors qu'il est peu utilisé par eux. Les Hindous parle plutôt de "Sanatana dharma" l'éternel chemin de la vie et le distinguent de "Brahmasism" ou "Védic dharma" qui est essentiellement monothéiste et constitue la partie de la religion issue des origines Indo-européennes.

L'hindouisme actuel est au terme des trois grandes étapes dans la longue transformation du védisme en hindouisme.

Le védisme était une religion collective et non personnelle, aristocratique, réservés aux initiés. La stricte conformité au rite prime sur l’adhésion à des dogmes et la notion de foi tenait très peu de place dans cette religion.

L' Hhindouisme ancien ou brahmanisme (-500 / +500) s'est formé de plusieurs textes parmi lesquels les Upanishad. Il conserve la plupart des dieux du védisme, mais trois divinités prennent une place prépondérante dans la hiérarchie divine : Brahma le Créateur, Vishnu le Préservateur (garant du maintien de l’ordre universel) et Shiva le Destructeur.


Le terme "hindouisme" désigne les croyances et les pratiques religieuses des Hindous, alors qu'il est peu utilisé par eux. Les Hindous parle plutôt de "Sanatana dharma" l'éternel chemin de la vie et le distinguent de "Brahmasism" ou "Védic dharma" qui est essentiellement monothéiste et constitue la partie de la religion issue des origines Indo-européennes.

 

A partir de l'année 500, l’importance de la dévotion à un dieu personnel devient une caractéristique essentielle de l’hindouisme; à partir du cœur de l’hindouisme se développent différentes sectes (sans aucun connotation péjorative), des groupes d’hindous qui n’adressent leur culte qu’à une divinité d’élection avec des rites et des doctrines spécifiques (shivaïsme, vishnuïsme, tantrismeW.

Toute la vie d’un hindou orthodoxe est rythmée par de nombreux rites : les rites du matin commencent avant le lever du soleil par un nettoyage méticuleux du corps et des rites de purification mentale, ils se poursuivent le reste de la journée par la salutation au soleil, l’offrande (puja) domestique, les puja collective dans les temples.

Le chiffre 7 revêt une signification particulière dans l’hindouisme. Sept villes saintes constituent de grands lieux de pèlerinage, entre autres : Varanasi (Bénarès), la plus sacrée des villes saintes (des milliers de gens viennent y finir leur vie chaque année espérant ainsi échapper au cycle des réincarnations), Haridwar où le Gange descendant de l’Himalaya pénètre dans les plaines. L’Inde compte également sept fleuves sacrés : la Gange, la Saraswati, la Yamuna, l’Indus, la Narmada, la Godavari et la Cauvery.

 
 
L'ISLAM
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Avec une population musulmane de 13 à 14%, l’Inde a la troisième plus grande population musulmane mondiale après l’Indonésie et le Pakistan.

Sur le plan historique d’autre part, l’islam y occupe une place très ancienne – sa présence remonte au premier siècle de l’Hégire – et marquante puisque les musulmans y établirent leur hégémonie du 13ème au 18ème siècle ; ils procédèrent à une unification partielle du sous-continent qui sera reprise et complétée par les Britanniques.

Les premiers musulmans que l'Inde connut sont des marchands et des pirates sur la côte ouest vers les années 650. En 712, le chef arabe Mohammed Ibn Qasim conquiert la province du Sind (au Pakistan), c'est le début de l'installation de l'Islam en Inde mais le Sind n'est qu'une région périphérique.

Dès 986, l'islam est apporté par les conquérants d’Asie centrale, un islam sunnite, dominant aujourd’hui encore dans le sous-continent. Les chiites sont également présents en Inde, comprenant 15 à 20 % de la population islamique totale.. Ce fut tout d'abord des raids, pour s'emparer des trésors de l'Inde. Il ne s'agit pas de conquêtes mais de simples pillages, au Gujarat et dans la vallée du Gange. Les temples regorgeant de richesses sont sa cible. Ces conquêtes sont motivées par l'appât du gain et non par la religion. A partir de 1051, il ne s'agit plus de raids de pillages mais d'une véritable conquête, qui durera jusqu'au 18ème siècle. .

Enfin, les interactions entre l’islam et l’hindouisme, la religion dominante dans le sous-continent, ont été telles que des influences réciproques continuent d’imprégner tous les aspects de la vie de chacune des communautés. Dans le nord de l’Inde tout particulièrement, l’impact de l’islam se lit notamment dans nombre d’expressions artistiques – l’architecture, la musique, la cuisine, ainsi que dans la mystique et dans les emprunts linguistiques.
 
 
LE JAÏNISME
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Le jaïnisme est né comme le bouddhisme au VIe siècle av JC dans la plaine orientale du Gange et d’une volonté similaire de recherche de la libération hors de l’autorité du Veda et de l’hégémonie cultuelle des brahmanes. Mais là où le bouddhisme se veut une voie du milieu, le jaïnisme apparait comme une doctrine de l’extrême avec de rigoureuses austérités.

A la différence du bouddhisme, le jaïnisme ne s’est pas répandu hors de l’Inde mais il y a perduré jusqu’à nos jours, avec 0,5% des indiens. Il compte seulement un million et demi d'adeptes, mais leur importance dans l'économie du pays donne l'impression d'un plus grand nombre.

Le Jaînisme vise à libérer l'homme de sa souffrance et du cycle des réincarnations; les fidèles croient au respect de la vie (ahimsa, littéralement non-violence »), à l'abnégation (surtout les moines) et sont végétariens.

Au début de notre ère, des divergences religieuses ont scindé la communauté Jain en deux : les Digambara, ou "les Nus", « vêtus du ciel ou vêtus d’espace », et les Svetambara, « vêtus de blanc ».
  Les jaïns doivent trouver en eux la voie vers la libération en suivant les pratiques ascétiques du Jina, dans un détachement complet. Les Digambara prônent qu'un ascète doit se libérer de tout et leur ascétisme est plus rigoriste que celui des Svetambara.

Pour eux, Dieu n'existe pas au sens où nous l'entendons, c'est un être surnaturel à l'image de l'homme. Cependant on retrouve souvent l'image des dieux hindous dans les temples Jaîns, mais ils ne sont pas la réalité suprême et ne peuvent guère aider les humains.
Chaque âme est une entité éternelle libre, de nature spirituelle mais prisonnière du karman considéré comme une matière qui vient se coller à elle. Le but de l’être humain est de détacher l’âme du karman par l’ascétisme, la pénitence, la méditation et le souci obsessionnel de ne pas porter atteinte à toute forme de vie.

Le symbole de cette religion est le croissant de lune horizontal avec au-dessus un point et au-dessous la croix gammée symbole solaire de l'Antiquité: cette croix est surmontée de 3 points rappelant les 3 grands principes : foi vraie, comportement vrai et connaissance vraie.

Si l’ancienne région du Magadha, le Bihar moderne, a été le berceau du Jaïnisme, la communauté est aujourd’hui surtout implantée en Inde occidentale dans les états du Rajasthan et du Gujarat, riches en temples et lieux de pèlerinage jaïns : Jaisalmer, Ranakpur et Mont Abu au Rajasthan, Girnar et Satrunjaya dans le Gujarat. Le lieu de pèlerinage le plus saint est le Mont Parsvanatha dans le Jharkhand, où pas moins de vingt des vingt-quatre Tirthankaras auraient laissé leur dernier corps et atteint leur libération.
 
 
LE BOUDDHISME
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Le bouddhisme, quant à lui, est apparu en Inde et s'y est développé, mais aujourd'hui moins d'un centième de la population est bouddhiste. Il est plus connu hors des frontières de l'Inde

C'est aux environs du 6ème siècle avant JC que le Bouddhisme a commencé à apposer sa marque en Inde. Son fondateur est le prince d'un petit État à la frontière du Népal. Siddharta Gautama sortit de son palais protégé à l'âge de 29 ans et découvrit la dure réalité du monde : vieillesse, maladie, pauvreté et mort. Après avoir cherché la paix et une solution à la souffrance universelle dans l'Hindouisme puis le Jaînisme, Siddharta reçut l'illumination à l'âge de 35 ans à Bodh Gaya.
Il devint alors le Bouddha "Celui qui est pleinement éveillé". Ensuite, jusqu"à sa mort , à l'age de 80 ans, il prêcha que la seule issue à la souffrance était l'extinction des désirs et des illusions. Il propose, en réaction au ritualisme du brahmanisme, une nouvelle voie d’accès à la délivrance du cycle des réincarnations.

Ce qui fait l’originalité et la force du bouddhisme par rapport aux autres mouvements ascétiques contemporains, c’est la conviction que la méditation peut mener à la découverte des voies du salut et que l’ascétisme poussé à un point extrême, ainsi que l’acceptation de l’ordre social prôné par les brahmanes, sont contraires à la recherche du salut, d’où la proposition d’une voie médiane, d’un « juste milieu » au sens plein des termes.
 
Enfin ce n’est pas l’impureté, comme le croient les brahmanes, qui représentent l’obstacle à la recherche du salut, mais la souffrance (duhkha). Méditation sur les causes de la souffrance humaine, le bouddhisme peut être perçu comme une religion salvatrice et comme une sagesse humaniste.

La Loi (dharma) du Bouddha est en même temps l’ordre éternel du monde, sa description et la méthode pour s’en délivrer. La communauté bouddhique (sangha) est le lieu au sein duquel la quête spirituelle se poursuit et s’accomplit.

Le Bouddha a disparu sans avoir laissé ni traité fixant sa doctrine, ni règles écrites pour sa communauté. Les canons bouddhiques seront rédigés durant les quatre siècles av JC et à partir de l’ère chrétienne, deux grandes tendances vont s’opposer : le Petit Véhicule (Hinayana) qui se caractérise par le maintien de la tradition pâlie et le culte des reliques et le Grand Véhicule (Mahayana) qui considère que le Hinayana est trop élitiste et inaccessible à la vaste majorité des hommes et donc inadapté à leur besoin spirituel.
 
 
LES SIKHS
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Fondée par le mystique Nanak né en 1469, en réaction au système des castes et à la domination des brahmanes sur les rituels, cette religion monothéiste qui refuse le système des castes est issue de la synthèse de l'Hindouisme et de l'Islam Soufi, mais elle a aussi été influencée par le Christianisme.

La création du Kalsa Panth ou « communauté des purs » en 1699 fut un événement fondamental de l’histoire du sikhisme. Cinq emblèmes désormais la distinguent : le kesh (chevelure et barbe non coupées qui symbolisent la sainteté), le kangha (peigne qui retient la longue chevelure), le kaccha (caleçon qui symbolise la modestie), le kirpan (sabre symbolisant pouvoir et dignité) et le karra (bracelet d’acier, signe de courage).

  Pour le Sikh, Dieu est unique et transcende les différences religieuses. En plus de la dévotion et la méditation, chaque disciples doit pratiquer la tolérance et la fraternité .

La croyance entre l’égalité de tous les êtres est au cœur du sikhisme; elle s’exprime dans les différentes pratiques. Dans l’une d’elles, appelée langar, les gens de tous horizons, sans regard de castes ni de croyances, s’assoient côte à côte au gurdwara (temple sikh) pour partager un repas offert par des bénévoles et préparé dans la cuisine commune.

Le texte sacré des sikhs, le Guru Granth Sahib, contient les enseignements des grand gourous. Comme les hindous et les bouddhistes, les sikhs admettent les principes de la réincarnation et du karma. En revanche, le sikhisme ignore le concept de voie ascétique ou monastique mettant fin au cycle éternel des renaissances.

Les Sikhs, qui sont environ 2% en Inde, sont concentrés surtout au Punjab, au nord-ouest de l'Inde.

 
 
LES PARSIS
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Les pârsîs ou « parses » - de Pârashika, peuple de Perse (Iran) - sont les adeptes du parsisme, confession dérivée du zoroastrisme. Suite à la conquête, à l'arabisation et à l'islamisation de la Perse par les Arabes musulmans qui venaient de conquérir la Palestine, la Syrie et l'Irak, une partie de la population s'enfuit vers l'est et s'installa en Inde.

Ils s'installèrent tout d'abord dans le Sind et dans le Saurâshtra au Gujarat. Ils profitèrent dès 716 (ou 735) de la protection du rajâ Shîlâhâra Jâi qui régnait sur les États de Thana près de l'actuelle Mumbai (anciennement Bombay). Et là ils purent dès lors pratiquer leur culte librement et sans contrainte.


600 ans avant notre ère dans l'est de l'Iran, la religion était le mithraïsme, Zarathustra s'est élevé contre elle car elle n'était pas monothéiste, pratiquait le sacrifice des animaux et permettait la consommation de boisson enivrantes qui selon lui obscurcissent l'esprit.

Zarathrustra a découvert l'existence de Dieu grâce à son intelligence, il a été un penseur et n'a jamais prétendu être un prophète, c'est une des raison qui font que le Zoroastrisme peut être considéré comme une philosophie plutôt que comme une religion.

Sa doctrine qui est basée sur la bonne pensée, la bonne parole et la bonne action fournit à ses disciples des directives générales et fait confiance à leur intelligence pour découvrir l'existence du Créateur de la terre et du ciel. Ce Créateur n'est pas un commerçant et n'a nul besoin d'adorateurs, il est le guide de ses créatures afin qu'elles aient une vie agréable, remplie de bonté.

Aujourd'hui, ils ne sont que quelques centaines de milliers de par le monde, la moitié vit en Inde et plus particulièrement à Bombay. Ils sont appelés Parsis. A l'époque britannique, ils suivirent la Compagnie de l'Indee du Sud et développèrent des affaires avec le gouvernement et l'administration de Bombay.

 
  STATISTIQUES RELIGIEUSES PAR ÉTATS  
  L'Inde est une fédération qui comprend 28 États et 7 territoires. Ces États et ces territoires sont eux-mêmes subdivisés en districts. - Chacun de ces États a un Parlement et un gouvernemnt. Certaines dispositions législatives peuvent différer de l'un à l'autre, dans le cadre de la Constitution de la Fédération.
Les statistiques ci-jointes datent, selon les cas, de 2010 (CIA) ou de 2008 (CCBI, Fides et AED). Elles peuvent varier selon ces sources mais sans grandes différences. Elles restent plus indicatives que strictement rigoureuses.

 
 
Capitale
Population
Hindouisme
Musulmans
Christianisme
Bouddhisme
Autres
1
TOTALITÉ
1,210,193,000
80,5 %
13,4%
2,5%
0,8%
Sikhs : 1,9%
Andhra Pradesh
Hyderabad
79,710,000
89,1%
8,5%
3,5%
0,1%
-
Arunachal Pradesh
Itanagar
1,097,968
34,6%
1,9%

18,7 %

13,08%
30,7%
Assam
Dispur
26,655,528
70.9%
24%
4%
0,3%
2
Bengale occidental
Calcutta
80,176,000
75,1%
19,1%
5,8%
-
-
3
Bihar
Patna
86,339,000
81,5%
14,8
Cathos : 1,6%
0,5%
-
4
Chhattinsgarh
Raipur
20,833,803
92,4%
5,%
0,7%
0,14%
-
Goa
Panaji
1,370,000
64,5%
4%
3,2%
0,3%
Gujarat
Gandhinagarh
41,174,000
89,5%
8,7%
0,5%
-
Jainisme: 1,2%
5
Haryana
Chandigarh
20,000,000
89,3%
4,1%
0,08%
-
Sikhs : 6,2%
6
Himachal Pradesh
Shimla
6,147,000
95,9%
1,7%
0,08%
1,2%
Sikhs : 1,1%
Jammu-Cachemire
Srinagar
9,400,000
32,2%
64,2%
0,16%
1,2%
Sikhs : 2,2%
Jharkhand
Ranchi
26,940,000
72%
14,5%
1%
-
Tribals: 12,5%
7
Karnataka
Bangalore
53,500,000
85,4%
11,6%
2,1%
-
-
Kerala
Trivandrum
33,000,000
57,7%
23%
19,3%
-
-
8
Madyah Pradesh
Bhopal
79,900,000
92,4
5,2%
0,7%
0,14%
Sikhs : 0,27%
Maharashtra
Bombay
95,000,000
80,4
10
1,50%
6,2%
Jaïnisme: 1,7%
9
Manipur
Imphal
2,526,000
57,7%
7,3%
44,1%
-
-
10
Meghalaya
Shillong
2,175,000
14%
4%
64,6%
8%
8,7%
11
Mizoram
Aizawl
860,000
7%
-
85%
8%
-
12
Nagaland
Kohima
1,550,000
10,1%
1,8%
87,5%
-
-
Orissa
Bhubaneswar
37,500,000
94,8%
1,7%
2,1%
-
1,4%
13
Penjab
Chandigarh
24,100,000
34%
1%
1,1%
-
Sikhs : 63,6%
14
Rajasthan
Jaipur
53,300,000
89%
7,5%
0,12%
-
Sikhs : 1,5%
15
Sikkim
Gangtok
510,000
67%
0,9%
5%
28,6%
-
16
Tamil Nadu
Chennai

65,300,000

88,6%
5,5%
5,7%
-
0,2%
Tripura
Agartala
3,590,000
85,3%
7,1%
3%
4,6%
-
17
Uttarakhand
Dehrdun

8,489,000

-
-
-
-
-
Uttar Pradesh
Lucknow
167,271,000
81%
17,3%
1,2%
-
0,17%
18
TERRITOIRES
19
Adaman-Nicobar
Port Blair
356,152
64%
8,6%
-
-
-
Chandigarh
Chandigarh
900,635
-
-
-
-
-
Dadra-Nagar Haveli
Silvassa
220,490
-
-
-
-
-
Daman et Diu
Daman
158,204
-
-
-
-
-
Delhi
Delhi
13,850,507
84%
14,5%
0,9%
-
-
Lakshadweep
Kavaratti
60,650
4%
95%
0,7%
-
-
Pondicherry
Pondicherry
974,345
-
-
-
-
-
  1- 17,5% de la population mondiale - 2 - Catholiques : 0,9% - Protestants : 3,8% - 3 - Cathos : 0,9 % - Protos :1,8% - 4 : Protos : 1,6%
5 -Cathos : 0,13% - Protos : 0,37% - 6 - Cathos :0,02 - Protos : 0,06% - 7 - Ethnies détachées du Bihar - 8 - Principalement de rite oriental
9 -cathos : 1,35% - Protos : 0,15% 10 - Cathos : 3% - Protos : 31% - 11 - Cathos : 47% - Protos : 10,2% - 12 - Cathos : 45% - Protos : 31%
13 - Cathos : 0,8% - Protos : 1,2% - 14 - Cathos : 0,18% - Protos : 0,92% - 15 - Jaïnisme - 16 - et 17 - Nombre de chrétiens indéterminé -
18 - Cathos : 0,04% - Protos : 0,08% - 19 - Nous n'avons pu trouver des statistiques religieuses plus précises sur ces sept territoires.
 
  LA VIE DES COMMUNAUTÉS CHRÉTIENNES  
  2 avril 2011 - LE DÉCÈS DU CARDINAL VITHAYATHIL
L'Église perd l'un des plus ardents défenseurs des chrétiens en Inde, avec le décès, le 1er avril, de l'archevêque majeur d’Ernakulam-Angamaly de l’Église syro-malabare, le cardinal Varkey Vithayathil. suite ...

30 mars 2011-L'OSSERVATORE ROMANO EN MALAYALAM
Pour Benoît XVI, la prochaine parution de "l'Osservatore Romano" en malayalam est un événement hautement significatif pour l'Église en Inde parce qu'elle permettra à plus de 6 millions de catholiques du Kerala de mieux connaître l'Église. suite ...

27 mars 2011 - LE "MARTYR" ROMERO EST PROCHE DES DALITS
Le "martyr" Romero est une figure proche des dalits et des marginalisés et c'est pourquoi la Commission "Justice et Paix" indienne a organisé le 24 mars, le « Romero Day » en collaboration avec l’Ambassade du Salvador en Inde. suite ...

30 mars 2011-LES CULTURES ET LES EXPRESSIONS RELIGIEUSES
Les évêques du 2ème pays le plus peuplé au monde ont entamé au Vatican leur visite "Ad Limina", le 21 mars et depuis cette date, ils rencontrent non seulement les services du Saint-Siège, mais aussi et surtout Benoît XVI. suite...

23 mars 2011-L'ÉGLISE CONFIANTE MALGRÉ CES DISCRIMINATIONS
L'Eglise en Inde, bien qu'elle soit victime de discriminations et de violence, a confiance dans la majorité des fidèles des communautés hindoues, musulmanes et d'autres religions, a expliqué le président de la Conférence épiscopale indienne. suite ...

11 mars 2011 - LES 165 ÉVÊQUES INDIENS VONT RENCONTRER LE PAPE
L´Inde compte 56,408,020 chrétiens selon les statistiques officielles, soit 2,3% d'une population de près 1 milliard deux cents millions d'habitants. Un premier groupe d´évêques d´Inde effectuera sa visite ´Ad Limina´, du 21 mars au 11 avril 2011 .suite ...
 
  PERSÉCUTIONS ET VIOLENCES  
  Un dossier complet, permettant d'avoir une vue d'ensemble des problèmes que connaissent les communautés chrétiennes est disponible sur le site de L'AIDE A L'ÉGLISE EN DÉTRESSE. Nous ne le complétons ici que par des actualités plus récentes.

2 avril 2011 - Inde - UN PRÊTRE ROUÉ DE COUPS ET GRAVEMENT BLESSÉ
Un prêtre catholique de 45 ans de l'État du Madhya Pradesh en Inde a été roué de coups et gravement blessé dans la nuit du 29 au 30 mars, trois personnes s'étant introduites dans son appartement. suite....

2 avril 2011 - Inde - UNE ÉGLISE INCENDIÉE ET UN PASTEUR VIOLENTÉ
Une église chrétienne du Kérala, Etat du Sud de l´Inde, a été incendiée par des inconnus, le 23 mars, et dans l'État du Rajasthan, un pasteur a été promené nu dans les rues sous les moqueries des passants. suite ...

11 mars - Inde - DE NOUVEAUX CAUCHEMARS POUR LES FIDÈLES DE L'ORISSA
En février, une nouvelle vague de violence contre les chrétiens plonge dans la terreur les membres chrétiens de tribus de Malkangiri, dans l’Etat de l’Orissa, subissent des attaques répétées depuis décembre dernier. suite ....


8 février 2011- ILS DEMANDENT LE RESPECT DE LEURS DROITS
Des milliers de chrétiens indiens de toutes confessions sont descendus pacifiquement dans la rue le 5 février à Bangalore afin de demander le respect de leurs droits.
suite ...

 
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